Qu’est ce que l’Empathie ? Comment Vivre en étant Empathique ?
Quand une âme s’incarne dans le monde physique et se manifeste au travers d’un corps physique pour vivre dans la dimension physique (3ème dimension), elle perd la mémoire de sa vraie nature et se retrouve dans l’illusion de la « matrice » et de la séparation (avec tout ce qui l’entoure). Elle se perçoit comme séparée des autres humains, des animaux, des végétaux, de la rosée du matin, alors qu’en réalité, elle est connectée à ce Tout, mais l’a simplement oublié, de nombreux voiles s’étant insérés devant ses yeux, et étant déconnectée, la plupart du temps, de ses autres perceptions (invisibles à l’œil nu).
Ainsi, la personne évoluant au travers de ce corps physique, pense que ce qu’elle fait aux autres peut ne pas avoir un impact sur elle-même. Elle pense que ce qu’elle fait aux animaux peut ne pas avoir d’impact sur elle-même ni sur le reste du monde. Et il en va de même pour les végétaux. Elle passe devant les arbres de sa rue chaque matin sans même les remarquer ni honorer leur présence, les considérant comme « dus » ou comme une simple « décoration », dénuée de toute conscience. Elle peut découper des troncs sans sentiments, raser des forêts, brûler, pulvériser des produits chimiques sans ressentir la disharmonie que cela créé.
Pour la personne
déconnectée, la vie n’est qu’individualisme, c’est s’en sortir soi-même
coûte que coûte (« la loi du plus fort »), et satisfaire ses propres
besoins. Il y a « nous », et puis il y a « les autres ». Il y a
« nous », et « eux ». Aucun sentiment de fusion avec le tout n’est
jamais expérimenté ni ressenti. L’illusion de séparation de la matrice a
parfaitement effectué son rôle sur ces personnes. Souvent, chez les
personnes « déconnectées » de leur réelle nature, l’ego « négatif » est
prédominant et l’identification sociale, raciale, religieuse, ou toute
autre forme de conditionnement ou de croyance, très prononcée.
L’individu ainsi piégé dans ses croyances se voit comme séparé de son
voisin, du cochon qu’il mange en tranche, de la vache qu’il consomme en
hamburger, du veau dont il a privé de lait en buvant son chocolat le
matin, du lapin qu’il porte en capuche.
Ces personnes peuvent regarder
des reportages et être témoins de ce que leurs actions causent sur
d’autres humains ou sur des animaux, et continuer quand même. Ils sont
incapables de se mettre à la place d’un autre et à vrai dire, cela ne
leur viendrait même pas à l’esprit, tant leur niveau de séparation entre
eux et « les autres » est grand, ce qui leur donne l’illusion d’être
parfaitement irresponsables de ce qu’ils font, disent, ou même pensent.
En clair, ils vivent sur une planète étant régie sur la base de la
« communauté » et de la « communion », comme s’ils étaient seuls. Ce qui
donne naissance à tous les dérèglements observés sur cette planète
(guerres, maltraitances humaines et animales, destruction de
l’environnement et épuisement des ressources vitales, etc…).
Puis,
il y a les humains qui sont dotés de « compassion ». Ces personnes sont
capables de ressentir la souffrance de l’autre, et sont animés d’une
intention d’amour envers eux. Mais la compassion est encore différente
de l’empathie. Le terme « compassion » évoque le fait de ressentir
une forme de « sympathie » envers l’autre, voire parfois une forme de
« pitié ». Elle n’implique pas nécessairement la réelle « fusion » des
deux êtres comme s’ils ne faisaient qu’un, et sans aucune forme de
« condescendance » comme ce peut parfois être le cas avec la compassion.
Bien évidemment, si tous les humains pouvaient posséder cette vertu
qu’est la compassion, alors l’humanité serait bien différente. Mais au
delà de la compassion, se trouve encore une plus haute forme de
connexion avec le Tout : l’empathie.
L’empathie
L’empathique
(ou empathie) ressent non seulement les émotions mais aussi
la souffrance physique des autres. Il ne fait qu’un avec toute personne
ou groupe de personnes ou animaux sur lesquels il porte son attention
(même sans nécessairement être à côté physiquement). La fusion est
instantanée et au delà de la compassion, il DEVIENT l’autre, et
RESSENT dans son corps, physiquement et/ou (selon les degrés d’empathie)
émotionnellement, les émotions et la souffrance de l’autre comme si
c’était lui.
Il est son égal, voire l’autre prend alors même plus
d’importance que sa propre personne qu’il va souvent instantanément
oublier tant la fusion est totale. Sa conscience a fusionné avec la
conscience de l’autre pour ne faire plus qu’un. L’empathique peut donc,
dans certains cas, même se « sacrifier » pour quelqu’un d’autre, car
dans ces moments de fusion, il est totalement dés identifié de sa propre
identité, et la survie ou l’arrêt des souffrances de l’autre devient
alors son ultime priorité. Ce n’est même pas un processus conscient ou
volontaire, c’est instantané chez l’empathique, sans qu’il n’ait à le
décider ni à « faire d’effort ». C’est automatique, tout simplement
parce que l’empathique n’a, lui, pas perdu sa connexion avec le Tout.
Il est ce Tout.
Mais au même titre que l’hypersensibilité,
l’empathie, dans la matrice (autrement dit, dans la société de l’humain
déconnecté de sa réelle nature), est considérée comme une
« faiblesse », un « défaut », ou un « problème ». Un humain
« réussissant » dans la matrice est un humain déconnecté de ses
émotions. La « force » dans la matrice est associée à l’absence de
sentiments, le cerveau gauche étant le roi de la matrice et le cerveau
droit et tout ce qui touche à l’émotionnel, à fuir et à montrer du
doigt, considérés comme des failles ou des faiblesses. Ces qualités sont
ainsi montrées du doigt et même traitées comme des maladies, non
seulement parmi les femmes (polarité féminine), alors que c’est leur
fonction primaire dans l’univers que d’apporter la sensibilité,
l’empathie, la créativité et la valeur des émotions, mais encore plus
chez l’homme. Ainsi, un homme qui pleure est considéré comme un
être faible. Un homme souhaitant défendre les femmes, traité de « gay »,
un homme ne souhaitant pas manger d’animaux, considéré comme « n’étant
pas un vrai homme ».
Ceux qui contrôlent ce monde et qui ont
parfaitement connaissance du pouvoir des émotions et de la connexion
entre les humains ont ainsi tout fait pour « inverser » toutes les
valeurs et ainsi rendre à la mode tout ce qui n’est pas sain et tout ce
qui est contre-nature, afin que l’humain, éduqué et formaté à toujours
privilégier le regard des autres plutôt que ses propres ressentis et
valeurs, refoule toujours ce qu’il a en lui, sa propre vérité, pour
« suivre le moule » et ne pas être « différent ».
L’empathique, au lieu
de réaliser qu’il est né avec cette habilité extraordinaire d’avoir dès
sa naissance percé les voiles de la matrice et de ressentir cette
connexion avec le Tout, croira ainsi qu’il a un problème, aura honte de
ces habilités et prendra des médicaments pour calmer sa souffrance
d’être rejeté, moqué et d’être différent, et voudra la plupart du temps
plus que tout que quelqu’un lui « retire » cette faculté qu’il prendra
par conséquent comme une punition ou un poids horrible à porter,
souhaitant plus que tout, juste, « être comme tout le monde ». Il
entendra régulièrement des remarques du type « tu es trop sensible »,
« tu n’es pas mère Teresa », « arrêtes de vouloir sauver le Monde »,
« contrôles-toi », « tu n’arriveras à rien en étant si sensible ou si
faible ». Il regardera les autres et se demandera comment ils font, eux,
pour ne pas avoir mal pour les animaux, pour les autres humains qui
souffrent, et quel est son problème, pourquoi lui il n’y arrive pas.
Il fera parfois même tout pour essayer de ne plus l’être, constatant
qu’on ne peut pas se retirer ces choses là.
L’empathie est en nous et ne
peut pas partir, tout simplement car elle fait partie de nous, mais ce
n’est pas tout : NOUS L’AVONS POUR UNE RAISON.
L’empathie
est le plus haut état de connexion intuitive avec le reste de
l’Univers. C’est l’une des plus grandes capacités que l’humain puisse
avoir. De nombreux mammifères sont eux aussi dotés d’empathie, incluant
les rongeurs. Par exemple, un rat qui a appris à appuyer sur un levier
pour obtenir de la nourriture arrêtera de s’alimenter s’il perçoit que
son action (appuyer sur le levier) est associée à la délivrance d’un
choc électrique à un autre rat. Un dauphin, pourtant capable par sa
puissance, de tuer un humain en lui donnant des coups de queue,
préfèrera se laisser attraper ou mourir plutôt que d’avoir à tuer un
humain (souvent constaté par exemple pendant les massacres au Japon).
Et
si vous êtes un vrai empathie, alors rien que cette phrase vous aura
donné les larmes aux yeux (comme pour la photo des lions), car seulement
en lisant ces mots vous aurez fusionné avec le dauphin, instantanément,
et ressenti sa grandeur d’âme et sa souffrance… Une personne extérieure
et non empathique qui arriverait alors à ce moment là ne pourrait pas
comprendre cela : comment pouvons-nous pleurer rien qu’en pensant à
quelque chose que nous ne subissons pas nous-même et que nous ne
subirons la plupart du temps jamais ? Car c’est cela la véritable
empathie. Elle brise toutes les barrières, raciales, sociales,
ethniques, d’espèces… ainsi que toutes les barrières physiques.
La fusion se passe à un autre niveau que le niveau « physique », c’est
pour cette raison que simplement par la « pensée », nous pouvons nous
connecter à l’autre et fusionner avec lui. Nous pouvons ainsi fusionner
avec n’importe quelle conscience.
Les difficultés pour l’empathie
Même si vous n’êtes pas
empathies vous-mêmes, vous pouvez maintenant facilement imaginer les
côtés difficiles de ressentir une telle connexion avec tout ce qui nous
entoure, dans un Monde comme le nôtre si déconnecté et causant tant de
souffrances aux êtres les peuplant. Et si vous l’êtes, inutile de vous
le préciser, vous le savez parfaitement, raison pour laquelle vous avez
si souvent souhaité ne plus l’être, ne plus rien ressentir, tellement la
douleur est parfois immense.
Les risques et les difficultés pour l’empathie :
–
Fusionner avec les autres en permanence sans pouvoir le contrôler, dans
des moments où nous ne le souhaiterions pas, ou où nous sommes déjà
affaiblis énergétiquement : dans le métro, au travail, à la maison, dans
notre relation, en regardant des films, les infos. L’empathie si elle
n’est pas volontairement un minimum contrôlée peut être très lourde à
porter au quotidien. En effet, un seul humain ne peut porter tous les
problèmes du Monde, et toutes les pensées et maux de tous les humains…
Le travail de l’empathie sera donc d’apprendre à parfois déconnecter son
empathie volontairement…
– S’oublier soi-même et
perdre sa propre identité et personnalité par fusion perpétuelle avec
les autres étant donné que nous percevons toutes leurs pensées. Nous
pouvons aussi être tentés de correspondre à ce qu’ils veulent (le
ressentant de manière très claire) et donc de nous créer une « fausse
identité » calquée à leur volonté. C’est ainsi que l’empathie peut se
perdre totalement dans une relation de couple, ou qu’un enfant
empathique peut être trop dominé par ses parents voire abusé, ou encore
qu’un individu empathique peut perdre sa personnalité et ne pas oser
dire ce qu’il pense en groupe, connaissant en avance les pensées ou
remarques qu’il va déclencher (l’empathique ayant souvent en plus la
blessure du rejet et / ou de l’abandon, qui leur ont permises justement
de comprendre les autres ensuite, cela donne une combinaison « idéale »
pour l’abus ou le manque de limites personnelles, la perte totale de
soi).
– Ne pas arriver à dire non
et à mettre des limites. L’empathie, comme il a la capacité de tout
ressentir chez l’autre, émotions mais aussi pensées, sera très
souvent tenté de privilégier le bien-être et la volonté de l’autre
puisqu’il peut la voir, plutôt que la sienne. Il mettra ainsi souvent
ses propres sentiments, besoins et volontés de côté et dira souvent
« oui » par volonté de faire plaisir à l’autre et n’arrivera souvent pas
à dire « non ». Étant capable instantanément de ressentir l’effet que
son « non » produira sur l’autre, il ne pourra donc bien souvent pas
dire non, pour ainsi éviter à l’autre de ressentir cette chose qu’il a
immédiatement ressentie simplement en s’imaginant lui dire non. Il
préfèrera se « sacrifier », lui, par empathie.
L’empathie préfèrera en
effet toujours souffrir lui, plutôt que de déclencher une quelconque
souffrance ou désagrément à autrui (aussi petit ce désagrément soit-il…
il peut s’agir même d’un plat à choisir au restaurant). C’est la plus
grande difficulté de l’empathie, d’arriver à dire non, ainsi que
d’arriver à mettre des limites et à affirmer ses propres volontés. C’est
l’une des choses les plus éprouvantes pour lui, car pour cela, il doit
apprendre, dans ces cas là, à aller contre sa propre nature (se
déconnecter de l’autre pour revenir dans sa propre perspective).
Pourtant, il apprendra que c’est indispensable dans une société
déconnectée, s’il ne veut pas se détruire lui même et s’il veut pouvoir
mener à bien la mission qui lui incombe en tant qu’empathie (nous le
verrons plus bas).
–
Devenir « craintif » des autres, de ce que nous voyons et regardons par
« peur » de prendre les émotions des autres ou leur énergie négative,
se placer en tant que « victime » de son empathie et victime des autres,
penser que l’on est plus propice aux attaques que les autres, que l’on
est plus « faible » que les autres « à cause » de notre empathie et se
voir comme quelqu’un de « tout petit » et de « fragile », face aux
« grands requins de ce Monde » (« les autres »). Dès lors que l’empathie
se place en tant que victime de son empathie, il n’est pas dans sa
pleine puissance et sera donc dans une vibration non suffisamment élevée
pour lui permettre de ne pas souffrir de son empathie mais surtout de
se créer une réalité positive (puisque nous créons notre réalité sur la
base de notre vibration, voir article « Comment créé-t-on notre réalité ? »).
– Penser que nous n’avons
pas notre place dans ce Monde, que nous sommes ici « par erreur ».
Rejeter son incarnation ou rejeter qui nous sommes. Nous en revenons
comme au point précédent à la vibration de l’impuissance qui est la plus
basse sur l’échelle des émotions (juste au dessus de la vibration de la
mort, O). L’individu se rejetant est par conséquent comme un individu
« mort » avant l’heure. Reprendre son pouvoir est impératif pour
l’empathie (et pour tout humain en général de toute façon).
Au
vu de tout ce que nous venons d’évoquer, et par simple recours à la
« logique », il est évident de comprendre ce que la qualité d’empathie
permet dans le Monde. Lorsque l’on ne fait plus qu’un avec l’autre, il
devient alors impossible ou tout du moins très difficile de le heurter.
Si tous les humains étaient connectés entre eux et avec les autres
espèces, alors aucun des plus gros problèmes dont nous sommes témoins
sur Terre ne pourraient exister : la pédophilie, la prostitution, les
massacres d’animaux pour nos modes, nos divertissements et notre
alimentation, le viol, la maltraitance, la pollution des airs, de la
Terre et des mers, l’intoxication alimentaire, la violence, les guerres…
car tout cela n’est que le résultat de l’agissement d’humains
complètement déconnectés de tout ce qui les entoure.
C’est la raison
pour laquelle encore une fois, ceux qui contrôlent ce monde (ou tout du
moins tentent de le contrôler), souhaitent plus que tout que l’empathie
ne se développe pas chez les humains, et font tout pour au contraire
provoquer toujours plus de déconnexion des humains, des animaux et des
végétaux entre eux : par le développement de la technologie au détriment
de l’humain (transhumanisme, homme-machine), produits chimiques dans
l’alimentation (pesticides) et encouragement à la consommation de
produits transformés et non naturels pour encourager à la déconnexion à
la nature et à l’alimentation naturelle et originelle de l’homme par
lequel l’information, la lumière et la force vitale lui est normalement
transmise; par la banalisation et la désensibilisation à la violence par
les films et séries, l’hyper sexualisation des femmes en les rendant
comme des « objets » (pornographie de plus en plus violente et
déconnectée, industrie de la musique et du cinéma de plus en plus
dégradant pour la femme) donc déconnectés encore une fois des sentiments
et émotions, ainsi que du respect de soi et de l’autre.
L’empathie,
lui, a besoin de sentir la connexion avec le Tout, sans cela il
dépéri. Il n’a aucun intérêt à être heureux seul, il veut faire partager
son bonheur et aider ceux qui souffrent. Il est incapable de faire à
quelqu’un d’autre ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse. Il considère
les animaux comme des êtres hautement développés et conscients,
puisqu’il est capable également de les ressentir, cela n’a jamais été
une question pour lui. Il fusionne également avec la nature, la mer,
les forêts, les montagnes, les rivières, les rochers, le soleil. Il
ressent les particules et l’essence de tout ce qui l’entoure jusque dans
ses propres cellules. Il est donc beaucoup plus difficilement
corruptible, puisqu’il serait même capable d’aller jusqu’à se sacrifier
pour les autres. Il n’est donc pas un bon élément pour la matrice, c’est
ce qu’il est important de comprendre.
Comment vivre dans ce Monde déconnecté en tant qu’empathie?
La question est donc,
comment arriver à utiliser la « bonne partie » de l’empathie, sans en
subir la « mauvaise » ? Comment arriver à tirer profit de cette
magnifique qualité, sans en vivre les conséquences difficiles ?
1)
La priorité pour l’empathie est de REPRENDRE SON POUVOIR. L’empathie
n’est ni un défaut, ni une tare, ni une maladie mentale : c’est un signe
de haut état d’avancement spirituel, de capacités extra-sensorielles et
de connexion avec le Tout. Il convient donc de bien intégrer cela en
soi. Il ne s’agit pas non plus de se sentir « supérieurs », mais tout
simplement de ne plus se considérer INFÉRIEURS ou comme ayant un
problème ou un dysfonctionnement. L’empathie devrait être l’état NATUREL
de l’humain. L’humain qui n’est pas empathique est au contraire celui
qui n’a pas toutes ses facultés intuitives développées et qui sommeille
encore sous les voiles de l’illusion de la séparation dans la matrice
physique.
2) L’empathie doit plus que
quiconque veiller à sa VIBRATION puisqu’il fonctionne, s’il ne sait pas
contrôler son empathie et sa vibration, comme une « éponge » avec les
vibrations des autres. En présence de quelqu’un, il va non seulement
percevoir ses émotions et ses pensées, mais aussi prendre sa
« vibration » (s’il ne cherche pas volontairement à maintenir la
sienne). Nous émettons tous une certaine « fréquence vibratoire » et si
l’empathie ne fait pas attention, il peut descendre à la vibration de
celui qu’il côtoie, entend (musique, communication téléphonique…), ou
même auquel il pense. Tout étant vibration,
la vibration n’a pas besoin de contact physique pour être influencée.
La pensée seule peut faire varier notre vibration.
Par conséquent,
l’empathie devra veiller à maintenir une vibration élevée le maximum
possible (par son alimentation, ses pensées, vêtements qu’il porte,
activités,…) afin d’être le plus efficace également dans ses actions
pour le Monde (ayant cette qualité non « par hasard », c’est toujours
parce qu’il doit les mettre au service du Monde). Un empathie
« submergé » par son empathie n’est plus un empathie efficace pour sa
mission et pour le Monde. Une empathie efficace est une empathie qui arrive à
maintenir sa vibration élevée tout en fusionnant avec l’autre pour le
comprendre puis l’aider, mais SANS descendre à son niveau vibratoire ni
de détresse. Pour maintenir sa vibration élevée en vue de ses actions
pour les autres, l’empathique doit donc apprendre à être doux avec
lui-même, à se « chouchouter », à se faire plaisir, il doit être
attentif à son hygiène de vie, et toujours veiller à contrebalancer la
dureté de sa mission (d’aide par la compréhension) avec la joie, en
trouvant des activités qui lui permettent de ressentir la joie (sinon il
sombrera trop facilement et trop fréquemment dans les émotions
négatives).
L’empathie ne doit pas avoir peur de paraître « léger » ou
« égoïste » aux yeux des autres ou même vis à vis de lui-même en
effectuant des activités moins « sérieuses » et plus légères, il n’a
tout simplement pas le choix car si cette balance n’est pas équilibrée,
il chute vibratoirement et n’est donc plus d’aucune efficacité ni pour
lui-même dans la création de sa propre réalité, ni pour le Monde.
(Exemple : s’occuper de la maltraitance animale, informer, militer, mais
de l’autre côté garder sa passion pour la photographie et continuer à
faire des photos ou à faire son activité préférée pour contrebalancer).
3) Apprendre à DÉCONNECTER son empathie sur commande. Une seule personne, comme nous
l’avons vu plus haut, ne peut porter tous les problèmes et tous les maux
du Monde. Chaque âme dotée d’empathie ayant réussi à déjouer les voiles
de l’illusion choisit de s’incarner pour impacter le Monde dans un
domaine, à son échelle, à sa manière. Aucune âme n’a comme mission de
sauver toutes les âmes, car c’est tout bonnement impossible.
Il convient
donc pour l’empathie de véritablement intégrer profondément cette
réalité en lui, aussi triste soit elle, car c’est ce qui est : il ne
pourra pas « sauver » tout le monde. De nombreux humains et animaux
mourront et souffriront sous ses yeux pendant toute la durée de son
existence. Son rôle est donc de l’accepter car il n’a pas le choix que
de l’accepter, et ensuite de retrouver son plein pouvoir de manière à
agir efficacement : utiliser son empathie dans le(s) domaine(s) où il
est appelé à agir (en suivant sa joie profonde et les causes qui
l’appellent : femmes maltraitées, animaux blessés, enfants, handicapés…)
et déconnecter volontairement son empathie des autres causes.
C’est
difficile pour lui, mais il n’a pas le choix, et ainsi, il agit au moins
pour une cause, car sinon, il n’agira pour aucune, car trop affaibli
par le poids de son empathie généralisée. Une bonne technique consiste à
s’imaginer (la pensée étant créatrice) que nous pouvons activer et
désactiver notre empathie simplement en appuyant sur un bouton sur notre
tempe (ou ailleurs). Ainsi, nous décidons désormais d’activer notre
capacité à fusionner avec l’autre QUE lorsque c’est NÉCESSAIRE, et le
reste du temps nous restons dans notre propre perspective.
4)
Retrouver sa propre identité. L’empathie ayant tendance à fusionner avec
toutes les consciences qui l’entoure, aura donc tendance à se
« perdre » et à se noyer dans la masse. Il devra donc retrouver sa
véritable identité et essence s’il veut retrouver son plein pouvoir,
se faire respecter et retrouver sa joie. Même si nous « sommes tous
connectés » et que « nous ne faisons tous qu’un », nous décidons de
venir nous incarner sous une perspective unique et une essence unique
qui nous constitue (notre âme), et renier cette identité c’est donc
renier notre âme et ses particularités.
Comme les animaux qui
sont connectés à la « conscience collective », mais qui ont tout de même
tous une personnalité propre (notre chat est bien différent du chat du
voisin). L’empathie doit retrouver sa véritable essence, se reconnecter à
son âme et apprendre à respecter qui il est. Pour cela, quand il n’y a
pas de situation de « danger » et « d’aide impérative », l’empathie doit
apprendre à ne pas être connecté en permanence à l’autre, et « à rester
dans son corps ». Il doit apprendre à rester dans sa propre perspective,
car il est venu pour expérimenter avec cette unique perspective, non
celle d’un autre. Ainsi, l’empathie a besoin de se retrouver
régulièrement seul et d’avoir son propre espace pour se reconnecter à
lui.
5) Apprendre à dire non et à
mettre des limites. Certainement encore une fois la partie la plus
difficile pour l’empathie, et pourtant la plus « vitale » s’il ne veut
pas se détruire. Le don de soi s’arrête là où notre propre destruction
ou « abîment » commence… Aucune cause ni aucune personne ne justifie
que nous nous détruisions pour elle. L’objectif est d’arriver à vibrer
suffisamment haut pour pouvoir impacter positivement l’autre, ou une
cause, sans se descendre soi. Et pour cela, il va falloir, au même titre
qu’il va falloir déconnecter son empathie de certaines causes,
apprendre à dire « non » à certaines personnes ou à certaines choses.
Cela s’appelle « mettre des barrières saines », poser des limites.
Mettre des limites ne veut pas dire vouloir contrôler ce que le monde
extérieur fait ou ne fait pas, c’est plutôt : déterminer ce que NOUS
acceptons ou non. Cela implique de se reconnecter à ses PROPRES émotions
(et non celles des autres), et respecter ce que nos propres émotions
nous disent. Apprendre à dire non quand nos émotions nous disent de dire
non. Apprendre à ne plus avoir peur ou honte de montrer qui nous sommes
réellement et de dire haut et fort nos pensées pour respecter notre
intégrité et nos valeurs, et rester en alignement. Chaque fois que
quelqu’un dépasse nos limites, c’est parce que nous n’avons pas respecté
nous-mêmes nos propres limites… il convient donc d’établir à nouveau
ces limites… Et encore une fois, mettre des limites cela ne veut pas
dire, dire aux autre ce qu’ils doivent faire ou non, mais respecter ce
que l’on veut et ne veut pas, NOUS. Par ailleurs, nous respectons
toujours plus ceux qui se respectent eux-mêmes.
Pour finir…
Prenez
le temps de prendre une feuille et de noter tout ce que votre faculté
d’empathie vous permet dans votre vie et dans le Monde. Dressez une
liste aussi longue que possible pour bien réaliser l’avantage énorme
pour soi et pour le Monde qu’est d’être empathie. Cela peut être par
exemple d’avoir peu de conflits dans sa vie, comme nous comprenons les
autres, d’être proche des animaux et de se sentir en communion avec eux,
ainsi qu’avec la nature, de se sentir vivants, plein de vie grâce à
cette connexion avec le Tout, de réaliser mieux que quiconque la Beauté
de la Vie. Réalisez que si vous n’étiez pas empathie, vous n’auriez
certes pas les « inconvénients » de l’empathie, mais pas non plus ses
innombrables avantages, qui valent tout l’or du Monde.
L’empathie est un
magnifique cadeau qui nous permet tellement de facilités à communiquer, à
se faire comprendre, à comprendre, et à aider les autres. Elle peut
être difficile à gérer quand on la prend comme un « fardeau » et non
comme la merveilleuse faculté qu’elle est, quand on se place en tant que
« victime » plutôt qu’en tant qu’humain PUISSANT connecté au Tout. L’empathie oublie souvent également qu’il a la chance de ressentir TOUTES
les émotions des autres et vibrations de l’Univers, par conséquent, pas
seulement les émotions « négatives » et choses « négatives » (de basse
fréquence) de ce Monde, mais aussi tout le bonheur, toute la Beauté et
toute la magie le constituant, sachant que la Beauté surpasse la
noirceur dans l’Univers.
Il convient donc à l’empathie de ne pas oublier
qu’il peut volontairement faire varier son « point de focus » de manière
à également fusionner avec la Beauté, avec la Grandeur de l’Univers,
avec la Lumière, et avec le caractère véritablement miraculeux que
constitue LA VIE. Il reconnectera ainsi avec la véritable PUISSANCE qui
le constitue et qui l’anime, afin de mettre au service de l’humanité
ses facultés tout en en étant maître et non victime d’elles. Il a repris
son plein pouvoir et l’utilise maintenant sciemment et en pleine
conscience de sa puissance et de son utilité.
Cet article a été écrit par Laura Marie, dont voici la source originale : http://lauramarietv.com/quest-ce-que-lempathie-comment-vivre-en-etant-empathique/