Parotide
Synonymes
Grec : para : près, et de ous : oreille.
Définition
La parotide est la glande salivaire la plus volumineuse, située
derrière la branche montante de la mandibule (maxillaire inférieur),
sous l'oreille.
Généralités
Cette glande est traversée par :
Anatomie
Le terme salivaire, désigne tout ce qui est en rapport avec la
salive. Les
glandes salivaires, en anglais salivary glands,
sont les trois paires de glandes exocrines, qui sont annexées à la
bouche. Il s'agit :
En physiologie, le terme exocrine qualifie une glande dont la
sécrétion est externe, ou directement en milieu extérieur (par la
peau, par un canal excréteur), ou encore au niveau d’une
muqueuse.
Les glandes parotides sont des glandes salivaires les plus
volumineuses, situées derrière la branche montante de la mandibule
(maxillaire inférieur), sous l'oreille. Elles siègent en avant, et
en dessous, du conduit auditif externe (orifice de l'oreille), en
avant de la branche montante de la mandibule (mâchoire inférieure).
Elles présentent des prolongements plus ou moins bien définis :
Le
canal de Sténon est le canal qui permet
l'évacuation des sécrétions fabriquées au niveau de la parotide.
Il a été découvert par le Danois Niels Sténon (1638 -1686), et il
est appelé également,
conduit parotidien. Ce
canal, permet l'évacuation dans la bouche (plus précisément dans
le vestibule), des sécrétions fabriquées au niveau de cette
glande.
La glande parotide est constituée de deux
lobes
: superficiel et profond. Entre ces deux lobes se divise le
nerf
facial. La parotide est traversée par l'
artère
carotide, la
veine jugulaire externe, et le
nerf facial (qui se divise à ce niveau).
Symptômes
Les symptômes sont quelquefois
atypiques, étant donné l'anatomie de la parotide différente d'une
personne à l'autre. Ils dépendent également de la nature de la
tumeur. Ce peut-être :
Physiopathologie
La sialolithiase (un calcul qui bouche le conduit d'exrétion de
la salive) peut atteindre la glande parotide. Elle est bien souvent
unilatérale (d'un seul côté)
La
tumeur
de la parotide (du grec para : près de ous : oreille) est la
plus fréquente. Ce type de tumeur, correspond à environ 5 à 10 %
des tumeurs concernant la tête et le cou. Environ la moitié de ces
tumeurs sont malignes chez l'enfant, alors que chez l'adulte le taux
de malignité est d'environ 25 %.
Liste (non exhaustive) des tumeurs de la parotide :
-
Les tumeurs bénignes
dites épithéliales.
-
Les
adénomes
pléomorphes, les plus nombreux (60 %). Quand l'adénome
pléomorphe (qui touche essentiellement le sexe féminin) prend
naissance à l'intérieur de la glande il est susceptible de
comprimer le nerf facial. On constate fréquemment la survenue de
récidive après avoir procédé à l'énucléation (on retire la
tumeur) de l'adénome pléomorphe, ainsi qu'une
cancérisation,
c'est-à-dire une transformation en cellules cancéreuses dans 5 %
des cas, après un certain temps d'évolution (le plus souvent
quelques années).
-
La
tumeur de Wharthin (cystadénolymphome),
représente environ 7 % des tumeurs de la glande parotide. Appelée
également adénolymphome, cette tumeur qui concerne le sexe
masculin, est situé à l'intérieur de la parotide, le plus souvent
dans la région de l'angle mandibulaire. Elle ne récidive pas, mais
est susceptible de dégénérer pour donner un cancer dans environ 1
% des cas.
-
L'adénome à cellules
basales épithéliales (2,5 %).
-
Les autres types d'adénomes (3
%).
-
Le papillome canalaire
(1 %).
-
Le papillome
intracanalaire (environ 1 %).
-
L'adénome sébacé
canaliculaire (plus rare).
-
Le cystadénome,
sialoblastome, oncocytome (rares).
-
Les tumeurs malignes
épithéliales comportent :
-
Lecarcinome
mucoépidermoïde (45 %).
-
L'adénocarcinome
(12 %).
-
Le carcinome adénoïde
kystique, également appelé cylindrome (10 %).
-
Le carcinome
épidermoïde (6 %).
-
Le carcinome sur
adénome pléomorphe (20 %).
-
L'adénome mucineux à
cellules basales (rare).
-
Les lymphomes.
-
Les métastases
intraparotidiennes (peau, ORL, rein, poumon, prostate,
estomac).
-
Les lésions
pseudo-tumorales. :
-
Les lésions
lymphoépithéliales bénignes.
-
Les kystes des
glandes salivaires.
-
L'augmentation de volume des
ganglions lymphoïdes d'origine kystique du sida.
-
Les tumeurs non épithéliales
malignes : sarcomes.
-
Les tumeurs non épithéliales
bénignes.
-
Les tumeurs vasculaires
(hémangiome, lymphangiome).
-
Les tumeurs nerveuses
(neurinome, neurofibrome).
-
Les tumeurs conjonctives
(fibromes, chondromes).
-
Les lipomes.
Les symptômes de la
céphalée durable,
étudiée par Penfield en 1932, sont des maux de tête (céphalées)
apparaissant au niveau du front, qui irradient vers la parotide, et
l'épaule, et qui s'accompagnent d'une pâleur de la face (visage).
Le patient présente d'autre part, une obstruction du nez, et un
excès de sécrétion lacrymale (larmoiement). La guérison de la
céphalée durable, nécessite dans la plupart des cas, la section de
la racine ophtalmique du trijumeau. Le
nerf trijumeau appelé
également trijumeau, est un nerf pair (des deux côtés) constituant
la 5ème paire crânienne, qui se divise en trois branches, innervant
l’œil, et les deux maxillaires.
Le
syndrome d'Heerfordt appelé également febris
uveo-parotidea subchronica d'Heerfordt, est une affection oculaire,
s'accompagnant de fièvre, et se caractérisant par l'association de
lésions de type inflammatoire, concernant l'
uvée
(iris, corps ciliaire et choroïde), et les glandes parotides. Les
glandes lacrymales, sont également concernées par ce syndrome qui
rappelle la
maladie de Mikulicz, avec apparition de
symptômes concernant le système nerveux, c'est-à-dire une
paralysie faciale et plus rarement, une atteinte de la troisième, et
de la sixième paire crânienne. On constate d'autre part, une légère
réaction des
méninges.
L'évolution se fait vers
la persistance des lésions des yeux. Il s'agit essentiellement de
synéchies (accolements postérieurs), de
descemétite (atteinte des couches profondes de la
cornée c'est-à-dire de la membrane de Descemet) et d'
iritis
(inflammation de l'iris). Ces lésions sont associées à des
troubles de la vision. Il s'agit d'une
uvéo parotidite
faisant partie de la
maladie de Besnier-Boeck-Schaumann, c'est-à-dire la
sarcoïdose. Cette maladie chronique de nature inflammatoire, atteint
plusieurs organes mais plus particulièrement le
poumon.
Cette pathologie dont on ne connaît pas la cause avec précision, se
caractérise, sur le plan histologique, c'est-à-dire quand on étudie
les cellules concernées, par l'existence de granulations
tuberculoïdes, c'est-à-dire des
lymphocytes, et de
phagocytes (variété particulière de globules
blancs).
Le
pneumatocèle
parotidienne
appelé également pneumatocèle du canal de Sténon, en anglais
blower's mouth, est une dilatation des canaux excréteurs, de la
parotide s'accompagnant d'une
atrophie, c'est-à-dire
d'une diminution du volume du parenchyme glandulaire (tissu
fonctionnel). Ce type de lésions s'observe essentiellement chez les
souffleurs de verre.
Le terme
mangy (étudié par Fontoynont en 1911),
est une maladie endémique survenant sur les hauts plateaux de
Madagascar, se caractérisant par l'apparition d'une inflammation de
la parotide, c'est-à-dire une parotidite chronique, le plus souvent
bilatéral (survenant des deux côtés). Au cours de cette
pathologie, stomatologique (concernant la bouche), le patient ne
se plaint ni de douleur ni d'inflammation. Il semble que cette
affection, soit un goitre de la glandes parotide comparable au goitre
de la glande thyroïde.
Examen médical
-
L'échographie
permet de préciser le siège de la tumeur, sa structure et son
volume. C'est ainsi que théoriquement quand la tumeur apparaît
homogène, avec des parois nettes, elle est généralement bénigne.
Inversement quand elle apparaît hétérogène (les
spécialistes disent très échogène) avec des contours imprécis,
elle semble plutôt maligne.
-
L'I.R.M. et le
scanner de la glande et du cou sont
particulièrement utiles quand la glande présente une anatomie
inhabituelle (voir ci-dessus). Dans ce cas, ces examens mettent en
évidence des tumeurs du lobe profond, ou des prolongements
latéro-pharyngés, susceptibles d'échapper à l'échographie
classique. Quelquefois l'I.R.M. permet de différencier une tumeur
maligne, d'une tumeur bénigne, et le scanner est utile quand la
tumeur est volumineuse, ainsi que pour préciser la topographie de
la tumeur et des ganglions associés. Etant donné le trajet de
voisinage du nerf facial, cet examen est également d'un grand
secours.
-
Le prélèvement d'un échantillon des
glandes parotidiennes par l'intermédiaire de la cytoponction,
est un moment important pour la mise en place du diagnostic. Elle se
fait immédiatement après l'échographie, quand il existe un doute
quant à l'origine de la tumeur. Il est nécessaire de tranquilliser
les patients, en leur disant qu'il n'existe aucun risque de
dissémination des cellules cancéreuses (quand c'est le cas). Il
n'existe pas, non plus, de risque de paralysie faciale.
Consultation médecin
L'examen physique, est susceptible de mettre en évidence la
présence d'
adénopathies
(ganglions anormalement volumineux), parfois loin de la tumeur.
Traitement
-
Devant un calcul dans le
conduit, le traitement se veut conservateur et comprend des massages
répétés de la glande ainsi que des mesures visant à augmenter la
production et donc le flux de salive à travers les conduits (via un
bonbon dur ou un citron par exemple). Si le soucis persiste ou que
cela récidive, une infection peut s'installer. On la traite alors
par antibiotiques et parfois par un traitement chirurgical.
-
En face d'une tumeur bénigne,
le traitement est chirurgical. Il consiste en
l'ablation des parotides en totalité, en ayant soin de conserver
quand cela est possible, le nerf numéro sept.
-
Dans la mesure du possible on
associe un curetage des ganglions.
-
En présence d'une tumeur bénigne, et quand il n'existe
pas de contre-indication, le traitement est également chirurgical,
il consiste à enlever la totalité de la parotide, quand il s'agit
d'un adénome pléomorphe.
Evolution de la maladie
Les tumeurs de la parotide
peuvent évoluer :
-
En lymphome
correspondant à une tumeur se développant dans les tissus
appelés organes lymphoïdes, mais ayant la particularité de
pouvoir également apparaître dans d'autres organes. Il existe de
nombreuses sortes de lymphomes, mais la majeure partie d'entre eux,
se développe dans les ganglions lymphatiques.
-
En donnant des métastases (cancer
secondaire), à l'intérieur même des glandes. C'est la raison pour
laquelle le diagnostic doit être posé rapidement et précisément.
Syndrome salivaire lacrymal de Mikulicz
Définition
Le syndrome salivaire lacrymal de Mikulicz correspond à une
augmentation de volume, le plus souvent indolore, des glandes
salivaires (parotides), et des glandes lacrymales dont la cause est
inconnue.
Généralités
Ce syndrome s'observe, entre autres, dans la
sarcoïdose
(maladie touchant spécifiquement les poumons, et se caractérisant
par la présence de cellules géantes :
macrophages
transformés), et certaines
hémopathie malignes
(maladie cancéreuse du sang).
Historique
Ensemble de symptômes étudiés en 1892 par Mikulicz.
Symptômes
A l'interrogatoire le patient déclare présenter une
diminution de sécrétion de la
salive et des
larmes.
Physiopathologie
Ce syndrome se caractérise par une
infiltration
(pénétration de liquide et de cellules), et une
augmentation de volume des
glandes salivaires et des
glandes
lacrymales, avec ou pas une diminution ou un
arrêt de leur sécrétion.
Consultation
médecin
-
Gonflement du cou.
-
Augmentation chronique
(s'étalant dans le temps) de volume des
glandes
salivaires (
parotides et des
sous
mandibulaires).
-
Augmentation de volume des glandes
lacrymales.
Cause
Le
syndrome
de Mikulicz s'observe dans de nombreuses affections (liste non
exhaustive) :
Syndrome de Gougerot-Sjögren
Définition
Le syndrome de Gougerot-Sjögren est un syndrome (association de
signes) se déclarant généralement avant 40 ans et concernant
essentiellement la femme. Il fait suite le plus souvent à une
connectivite (le malade fabrique des anticorps contre ses propres
tissus).
Généralités
Le terme syndrome ophtalmo-rhino-stomato-xérose est quelquefois
utilisé pour désigner le syndrome de Gougerot-Houwer-Sjögren.
Les autres synonymes sont :
-
Lesyndrome de Sjögren.
-
Le syndrome sec.
-
Le syndrome
arthro-oculo-salivaire.
-
La xérodermostéose de
Touraine.
-
La kérato-conjonctivite sèche.
-
Le syndrome de l' œil sec.
-
La conjunctivis sicca de
Gougerot).
-
Le syndrome de Creyx et Lévy.
Classification
Critères obtenus par l'interrogatoire du patient, de
classification internationale du syndrome de Gougerot Sjögren,
réactualisés en 2006.
A) En ce qui concerne les symptômes oculaires:
Il est
nécessaire que le patient ou la patiente réponde positivement à
l'une des trois questions suivantes :
1) Avez-vous ressenti une
sensation d'oeil sec quotidienne persistante et gênante depuis plus
de trois mois ?
2) Avez-vous fréquemment l'impression d'avoir
du sable ou du gravier dans les yeux ?
3) Utilisez-vous des
larmes artificielles plus de trois fois par jour ?
B) En ce qui concerne les symptômes buccaux :
Il est
nécessaire que le patient ou la patiente réponde positivement à
l'une des trois questions suivantes:
1) Avez-vous,
quotidiennement, la sensation d'avoir la bouche sèche depuis plus de
trois mois ?
2) Avez-vous eu des épisodes récidivants ou
permanents de gonflement des parotides un âge adulte ?
3) Êtes
vous obligé de boire fréquemment des liquides pour aider à avaler
les aliments secs ?
Il est nécessaire de différencier les patients atteints du
syndrome de Gougerot-Sjögren et ceux atteints du syndrome de
Gougerot-Sjögren qui présentent en plus une atteinte des
articulations de type polyarthrite rhumatoïde. Généralement ces
patients se plaignent d'une fatigue continue, d'une petite fièvre,
de douleurs musculaires, de douleurs articulaires et d'un syndrome de
Raynaud. En effet, chez ces patients l'atteinte systémique
(concernant le reste de l'organisme) est plus rare par rapport aux
autres.
Syndrome de Gougerot-Sjögren : Symptômes
Symptômes
-
Atteinte de la langue associée
à une inflammation des gencives (gingivite) et des dents (caries).
-
Délabrement des commissures
labiales (jonction des lèvres, aux coins de la bouche).
-
Difficultés d'élocution liée
à la sécheresse buccale.
-
Difficultés pour avaler les aliments secs.
-
Pathologie des parotides
(glandes salivaires placées devant l'oreille, près de l'angle de
la mâchoire inférieure).
-
Sécheresse de l'appareil sexuel
et des autres muqueuses (couche de cellules recouvrant les organes
creux en contact avec l'air).
-
Démangeaisons et sécheresse de
la peau.
-
Asthénie (fatigue).
-
Vascularite leucocytoclasique
(trisyndrome de Goujerot).
-
Atteinte moins fréquente de
certains organes (reins, poumons, articulations, vaisseaux).
-
Arthralgies (douleurs
articulaires).
-
Myalgies (douleurs musculaires)
avec quelquefois sensation de muscles chauds.
-
Alvéolite lymphocytaire
(inflammation des alvéoles petits sacs contenant l'air dans les
poumons) avec afflux de leucocytes (variété de globules blancs).
-
Fibrose pulmonaire (perte
d'élasticité du tissu pulmonaire) assez fréquent.
-
Atteinte de l'appareil
d'épuration rénal (acidose tubulaire) nécessitant une
surveillance des constantes biologiques (analyse de sang) en
particulier le calcium et un dosage des hormones. parathyroïdiennes.
-
Neuropathie périphérique
(atteinte des nerfs périphériques de l'organisme) rarement
centrale.
-
Syndrome de Raynaud. Les doigts
des mains et des pieds, comme n'importe quelle autre partie de
l'organisme, comportent de petites artères appelées artérioles.
Quand elles sont soumises au froid, elles se " ferment ",
c'est-à-dire que leur diamètre diminue, entraînant une chute de
la vascularisation à ce niveau. En terme médical, cela s'appelle
une ischémie digitale paroxystique, qui se manifeste par
l'apparition successive d'épisodes de pâleur et de cyanose
(coloration tirant sur le bleu gris et traduisant un manque
d'oxygène dans les doigts). Une coloration rouge vif associée à
une douleur des doigts concernés peut être provoquée par un
réchauffement trop brutal ou un stress émotionnel interrompant
l'arrivée du sang. La localisation de ce phénomène se limite
parfois à deux ou trois doigts de chaque main. On estime que le
phénomène de Raynaud touche 10 % de la population générale.
-
Purpura hyperglobulinémique. Le purpura est un écoulement
anormal de sang au niveau de la peau ou des muqueuses : celles-ci
sont parsemées de petites taches rouge vif ou bleuâtres devenant
brunâtres ou jaunâtres. Il ne faut pas la confondre avec une
ecchymose, qui est une marque cutanée de couleur bleu-noir, puis
violacée tirant sur le vert ou jaunâtre, généralement secondaire
à un traumatisme, et due à une infiltration de sang sous la
lésion. Le purpura hyperglobulinémique de Waldenström semble
avoir une origine auto-immune (le sujet fabrique des anticorps
contre ses propres tissus). Les symptômes qui apparaissent au cours
de cette complication sont : un purpura siégeant essentiellement
aux membres inférieurs, des arthralgies (douleurs des
articulations), plein syndrome de Raynaud (modification du calibre
des vaisseaux des extrémités des membres), la présence de
ganglions (quelquefois).
Au cours de la maladie de Gougerot-Sjögren les symptômes
suivants sont décrits selon leur fréquence (nombre de patients
concernés sur 100) :
Douleurs articulaires et inflammations
articulaires concernant 60 patients sur 100.
Syndrome de Raynaud
(35 patients sur 100).
Présence de ganglions anormaux (15
patients sur 100).
Atteinte pulmonaire (15 patients sur
100).
Inflammation des vaisseaux (10 patient sur 100).
Atteinte
rénale (10 patients sur 100).
Atteinte hépatique (5 patients
sur 100).
Lymphome (5 patients sur 100).
Augmentation de
volume de la rate (3 patients sur 100).
Atteinte du tissu
nerveux périphérique (2 patients sur 100).
Inflammation
musculaire (5 patients sur 100).
Physiopathologie
Le syndrome de Gougerot-Sjögren est le résultat d'une
infiltration c'est-à-dire d'une pénétration d'une variété de
globules blancs : les lymphocytes à l'intérieur des glandes
exocrines et une hyperréactivité des lymphocytes B aboutissant à
la production d'anticorps à l'intérieur de la circulation
sanguine.
Chez un patient sur quatre, les spécialistes mettent
en évidence que ces anticorps circulants s'accompagnent d'une
multiplication des lymphocytes B se caractérisant par la sécrétion
d'immunoglobulines de type monoclonal cryopricipitables et une
activité des facteurs rhumatoïdes.
Pour le profane ceci est la traduction que ce syndrome est lié à
un mécanisme auto-immun c'est-à-dire que le patient fabrique des
anticorps contre ses propres tissus.
En ce qui concerne l'atteinte oculaire les symptômes sont
attribués à la destruction de la cornée et de l'épithélium
bulbaire (couche de cellules formant une peau recouvrant la
conjonctive c'est-à-dire la partie avant de l'oeil). Cette atteinte
de la conjonctive porte le nom de kératoconjonctivite sèche.
Les autres glandes de l'organisme sont quelquefois atteintes. Il
s'agit en particulier des glandes de la muqueuse de l'appareil
respiratoire (couche de cellules recouvrant l'intérieur de cet
organe) entraînant une sécheresse du nez, de la gorge et de la
trachée portant le nom de xérotrachée.
Le tube digestif est également concerné par le déficit de
sécrétion des glandes exocrines. Ceci aboutit à une atrophie de la
muqueuse de l'oesophage et à une gastrite de type atrophique (par
diminution du volume des tissus) associée à une pancréatite
(inflammation du pancréas).
L'appareil génital et sexuel de la femme est quelquefois
concernée par le syndrome de Gougerot-Sjögren aboutissant à
l'apparition d'une sécheresse des glandes génitales externes et
d'une sécheresse de la peau.
Examen médical
La biopsie (prélèvement) des glandes salivaires est
indispensable au diagnostic et à la surveillance de la patiente.
Elle consiste à enlever, sous anesthésie locale, des échantillons
de la glande salivaire. Ceux-ci sont prélevés sur la face interne
de la lèvre inférieure. L'examen microscopique montre la
pénétration à l'intérieur du tissu salivaire d'une variété de
globules blancs des lymphoplasmocytes. Ils montrent également la
destruction d'une partie de la glande (acinus) et des canaux qui
permettent d'évacuation de la salive. Enfin la biopsie de la glande
salivaire permet le suivi de la patiente. En effet au cours des
différents prélèvements on peut constater la fibrose (perte
d'élasticité) de la glande salivaire. Il a été mis en place une
cotation en rapport avec l'infiltration plasmocytaire (pénétration
des plasmocytes). Cette cotation va de 0 à 4. Les stades 3 et 4
permettent de porter avec certitude le diagnostic de syndrome de
Gougerot-Sjögren.
La scintigraphie des glandes salivaires consiste à injecter un
produit radio-isotopique décelé par un appareil récepteur. Le
produit administré au patient est du technétium 99m. Cet examen est
très sensible mais pas spécifique.
Différents tests permettent de confirmer le syndrome de
Goujerot-Sjögren se sont :
Le test de Schimer qui utilise un
buvard dont on mesure la longueur qui sera imprégné par la salive.
Celui-ci est imprégné par les larmes. Si le buvard est mouillé sur
une distance inférieure à 10 mm en cinq minutes, le test est
positif.
Le test de la coloration au rose bengale est une épreuve qui
consiste à mettre dans l'œil du patient atteint par la maladie de
Goujerot-Sjögren, une solution (un mélange) de rose bengale
(variété de colorant) qui permet de mettre en évidence les
cellules de la conjonctive (fine peau recouvrant le devant de l'œil
et l'intérieur de la paupière inférieure) et de la cornée
(membrane recouvrant et protégeant le globe oculaire en avant) qui
sont touchées par cette maladie. L'examen de la cornée est possible
après coloration par le rose bengale. Il révèle des ulcérations
cornéennes punctiformes (petites plaies) et quelquefois des
filaments qui sont attachés à la cornée.
Analyses médicales
-
Des anticorps antinucléaires
(anticorps dirigés contre le noyau de la cellule) sont positifs
dans 50 à 80 % des cas.
-
Une autre variété d'anticorps
anti-Ro (SSA) (et anti-La (SSB) sont positifs dans 80 %.
-
La recherche de cryoglobuline
est positif dans 20 % des cas. Les cryoglobulines sont des
immunoglobulines (anticorps) présentes dans le sang
(cryoglobulinémie) susceptibles de se transformer (dissolution ou
solidification) sous l'effet d'une température inférieure à 37°C.
Ces modifications ont tendance à provoquer l'obstruction des
vaisseaux et plus spécifiquement l'altération de leur paroi à la
suite d'une réaction immunitaire antigène anticorps. La
conséquence sera l'apparition de purpura (infiltrations de globules
rouges dans le derme). On distingue plusieurs types de cryoglobuline
: les cryoglobulines de type I provenant de la multiplication d'un
certain type de globules blancs (les lmphoplasmocytes), les
cryoglobulines mixtes dites de type II ou III, comprenant une
association de deux immunoglobulines rencontrées généralement
dans des maladies auto-immunes (le malade fabrique des anticorps
contre ses propres tissus). Les symptômes apparaissant au cours de
cette pathologie sont : des troubles de la circulation (syndrome de
Raynaud : anomalies du calibre des vaisseaux au niveau des
extrémités des membres), une arthrite (inflammation des
articulations), des hémorragies des muqueuses (couche de cellules
recouvrant les organes creux en contact avec l'air), des thromboses
(caillots sanguins obstruant un vaisseau) de la rétine, des
problèmes rénaux (glomérulonéphrite : inflammation des
glomérules par dépôts de complexe antigène anticorps), des
problèmes neurologiques, et une pathologie cutanée. Les examens
montrent une vitesse de sédimentation très augmentée, la présence
de protéines dans le sang, un taux élevé de gammaglobulines
correspondant à une variété d'anticorps dans le sang et plus
particulièrement d'immunoglobulines G.
-
Les examens qui portent sur la
coagulation sanguine sont normaux, en particulier le nombre de
plaquettes est normal.
-
L'hémogramme (nombre de
globules rouges, blanc et plaquettes) montre une anémie et une
leucopénie (baisse du nombre de globules blancs) dans environ 25 à
30 % des cas.
-
La vitesse de sédimentation est
accélérée, l'électrophorèse des protéines plasmatiques
(dissociation des protéines soumises à un champ électrique)
montre une hypergammaglobulinémie polyclonale dans 50 à 70 % des
cas. Les gammaglobulines sont une variété de protéines
essentiellement utilisées comme anticorps.
-
Le facteur rhumatoïde est
positif dans environ 60 % des cas.
-
Il est souhaitable de rechercher
des anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C.
-
L'analyse de la composition des larmes (par l'analyse du
contenu en lysozyme: enzymes contenues dans les larmes) est
quelquefois demandée par certains spécialistes en ophtalmologie.
Traitement
-
Hygiène dentaire fréquente.
-
Larmes artificielles (collyres
plusieurs fois par jour).
-
Sialagogue (médicaments comme
l'anétholtritione ayant pour but d'augmenter la fabrication de
salive)
-
Utilisation de bonbons ou de
chewing-gums.
-
Boissons gazeuses permettant
d'humecter la muqueuse buccale, favorisant également parfois la
sécrétion de salive.
-
Corticostéroïdes (cortisone).
-
Immunosuppresseurs (médicaments
visant à diminuer la fabrication d'anticorps par l'organisme). Il
s'agit de médicaments indiqués généralement uniquement pour le
traitement des vascularites systémiques.
-
La pilocarpine à raison de 5 mg
trois fois par jour) ou la cévimeline sont de produits quelquefois
utilisés par voie orale pour améliorer les manifestations du
syndrome sec.
-
L'hydroxychloroquine a raison de
200 milligrammes par jour est quelquefois conseillé par les
spécialistes en rhumatologie pour traiter les arthralgies (douleurs
articulaires).
-
Les patients qui présentent une acidose rénale doivent
prendre du bicarbonate de sodium par voie orale à raison de 1 à 2
millimoles par kilogramme en 4 doses séparées.
Evolution de la maladie
Au cours de ce syndrome de la xérostomie
(sécheresse buccale) favorise l'apparition de caries dentaires et
une difficulté à supporter les appareils dentaires. On constate
d'autre part une atrophie de certaines zones du dos de la langue
(papilles filiformes).
Complications de la maladie
Chez un patient sur deux on constate une diminution de l'acuité
auditive au cours de l'évolution. Ceci est liée à la présence
d'anticorps anticardiolipines.
La vascularite inflammation des vaisseaux concerne les vaisseaux
de petits et de moyen calibre. Ceci se traduit par l'apparition d'un
purpura (taches de coloration bleue violette) dans la peau, une
urticaire qui récidive, des ulcérations de la peau, une
glomérulonéphrite et des multinévrites (atteinte inflammatoire des
nerfs périphériques).
En ce qui concerne les complications liées au lymphome, il est
possible d'avancer les données médicales suivantes. Quand
l'hypertrophie des parotides c'est-à-dire l'augmentation de volume
de ces glandes salivaires persiste et si celle-ci est associée à
des ganglions anormaux, une inflammation des vaisseaux de la peau,
une neuropathie périphérique, il est possible d'évoquer un
lymphome. Le lymphome correspond à une manifestation du syndrome de
Gougerot survenant généralement tardivement.
Glandes salivaires
Définition
Les glandes salivaires sont à
l'origine de la fabrication et de l'excrétion de la salive. Ce sont
des organes constitués d'une multitude de cellules spécialisées.
Classification
Il existe plusieurs types de glandes salivaires :
Physiologie
-
En plus d'humecter les muqueuses
buccales et du pharynx, la salive facilite la phonation
(émission de sons), la mastication (mâcher
les aliments) et la déglutition (avaler les
aliments).
-
La salive possède également un
rôle antiseptique (contre les microbes) et un rôle
de protection de l'œsophage.
-
Sa sécrétion est de 0,7 à 1
litre par jour, et sa concentration se fait par l'intermédiaire des
nerfs sympathiques et
parasympathiques (système nerveux autonome, autorégulateur).
-
En dehors des repas, la salive
est continuellement sécrétée et déglutie (avalée) 1 à 3 fois
par minute.
-
Pendant les repas, la sécrétion est accrue.
-
La salive est composée de :
Physiopathologie
Principales pathologies des glandes parotides :
Principale pathologie des glandes sous-maxillaires
:
-
La lithiase du canal de Wharton :
formation de calculs dus à la précipitation de calcium qui
obstrue ce canal. Ceci est à l'origine d'une augmentation de volume
(gonflement) et de douleurs qui disparaissent entre les repas. En
effet, la sécrétion de cette partie de la glande salivaire, se
fait au moment des repas, quand la sécrétion de salive est
stimulée. Il est parfois nécessaire d'effectuer une ablation
chirurgicale de ce calcul qui peut néanmoins arriver à
s'expulser spontanément.
Analyses médicales
Le dosage et l'analyse de certains éléments sécrétés par la
salive sont possibles :
Hormones.
Définition
Terme désignant la sécrétion exagérée de salive susceptible
de s'élever jusqu'à une quantité de 4 à 5 litres par jour sans
compter la salive déglutie (avalée).
La ptyaline est une enzyme (amylase) contenue dans la salive. Elle
permet de transformer l'amidon (variété de sucre) puis le glycogène
(molécule de sucre très longue) en dextrine et en maltose (autre
variété de sucre).
Généralités
La salive est une sécrétion présentant un aspect liquidien,
incolore, insipide, filant.
Son rôle est d'humidifier les muqueuses de la bouche (langue,
joues, pharynx) et d'humecter les aliments ainsi que d'entamer le
début de la digestion des glucides (sucres) par l'intermédiaire
d'une enzyme : la ptyaline (responsable de la transformation de
l'amidon en maltose).
Les glandes salivaires sont composées des glandes suivantes :
1) Les glandes parotides sont situées derrière la branche
montante du maxillaire inférieur (devant l'oreille). Ce sont les
glandes salivaires les plus volumineuses. L'excrétion de la salive
se fait par l'intermédiaire du canal de Sténon qui s'ouvre à la
face interne de la joue au niveau de la première molaire de la
mâchoire supérieure. En plus d'humecter les muqueuses buccales et
du pharynx, la salive facilite la phonation (émission de sons), la
mastication (mâcher les aliments) et la déglutition (avaler les
aliments). La salive possède également un rôle antiseptique
(contre les microbes) et un rôle de protection de l'œsophage. Sa
sécrétion en quantité normale est de 0,7 à 1 litre par jour et sa
concentration se fait par l'intermédiaire des nerfs sympathiques et
parasympathiques (système nerveux autonome, autorégulateur). En
dehors des repas, la salive est continuellement sécrétée et
déglutie (avalée) 1 à 3 fois par minute. Pendant les repas, la
sécrétion est accrue.
2) Les glandes sous-maxillaires sont situées dans le plancher de
la bouche, et permettent l'émission de salive par le canal de
Wharton qui aboutit sous la langue au niveau des incisives
inférieures.
Les pathologies des glandes sous-maxillaires sont :
-
La lithiase du canal de Wharton
: formation de calculs dus à la précipitation de calcium qui
obstrue ce canal. Ceci est à l'origine d'une augmentation de volume
(gonflement) et de douleurs qui disparaissent entre les repas. En
effet, la sécrétion de cette partie de la glande salivaire se fait
au moment des repas, quand la sécrétion de salive est stimulée.
Il est parfois nécessaire d'effectuer une ablation chirurgicale de
ce calcul qui peut néanmoins arriver à s'expulser spontanément.
3) La glande sublinguale est une glande située dans le plancher
de la bouche et qui comporte 2 canaux excréteurs : les canaux de
Rivilus et de Walther.
4) Les glandes salivaires accessoires sont situées dans la
muqueuse (couche de cellules superficielles recouvrant l'intérieur
d'un organe en contact avec l'air) des lèvres.
Symptômes
La ptyalorrhœa ejaculativa est une affection qui
se caractérise par unehypersialorrhée s'accompagnant d'une
projection en jet de la salive.
Physiologie
# Composition de la salive
Analyses médicales
Pour s'assurer qu'il existe une hypersialorrhée
il faut dans un premier temps effectuer le test du sucre. Celui-ci
consiste à déposer un morceau dans la bouche et à de vérifier
s'il s'est délité (s'il a fondu) au bout de deux minutes. En
dessous de deux minutes le test est positif.
Cause
Le ptyialisme se rencontre dans certaines circonstances
pathologiques (liste non exhaustive) :
-
Un diabète
Traitement
Les médicaments utilisés en cas
d'hypersialorrhée sont le primpéran à raison d'un comprimé à 10
mg 3 fois par jour ou encore la Génatropine à 0,5 mg une à deux
fois par jour ou sous forme de goutte (10 à 20 gouttes de 23 fois
par jour) et la teinture alcoolique de belladone au 1/10 : 30 gouttes
trois fois par jour.
Bibliographie
Simone Imbert, hypersialorrhée liée à l'âge,
stomatologiste, attaché à la clinique de stomatologie et chirurgie
maxillaire faciale de l'hôpital Salpêtrière de Paris. Le concours
médical, consultations, tome 124-17, pages 1133, du 0 4-05-2002 .
Sialographie, sialogramme
-
Définition
Le terme sialographie désigne la radiographie
des canaux excréteurs d'une glande salivaire servant à transporter
la salive.
Anatomie
De canaux destinés à transporter la salive sont le canal de
sténon et le canal de Wharton.
Technique médicale
La radiographie est obtenue après injection d'un liquide opaque
aux rayons X. Le sialogramme (en anglais sialogram) est l'image
radiographique obtenue par la sialographie. Autrement dit la
sialographie est l'étude des canaux des glandes salivaires.
On distingue la sialographie de la glandes parotide qui est la
glande située derrière la branche verticale du maxillaire inférieur
(mâchoire inférieure ou mandibule) et la sialographie de la glande
sous maxillaire qui est la glande salivaire située derrière la
branche horizontale du même maxillaire.
Déroulement
Le patient n'est pas obligatoirement à jeun. Il
doit apporter avec lui un produit de contraste (Hexabrix 320 : 10 ml)
obtenu sur ordonnance.
D'autres examens sont éventuellement nécessaires:
Les résultats d'une imagerie par résonance magnétique nucléaire
(I.R.M.) et… Un citron. Ce fruit est utilisé pour faire salive et
le patient
Une fois que le patient est installé il doit préalablement sucer
un morceau de citron puis le radiologue lui demande d'ouvrir la
bouche. Ensuite le radiologue met l'extrémité arrondie d'une petite
canule (un cathéter) qui est relié à un tuyau souple, très fin et
permettant de pénétrer dans l'orifice du canal de la glande
salivaire où l'injection de produit de contraste va être effectuée.
Il est nécessaire de signaler que ce geste est le plus souvent
difficile. Quand il est impossible de réaliser la sialographie
celle-ci est remplacée par un autre examen que ce soit un scanner,
une échographie ou une imagerie par résonance magnétique
nucléaire.
Une fois que le cathéter est introduit dans le canal salivaire,
le radiologue injecte doucement le produit de contraste iodé, opaque
aux rayons X. Le liquide se répand dans le canal puis dans toutes
ses ramifications, ensuite il est procédé à la prise de clichés
(les radiographies elles-même). Plusieurs clichés sont pris et un
dernier cliché est pris lors de l'évacuation du produit par la
glande c'est-à-dire environ 45 minutes après.
L'examen dur environ une heure puis le cathéter est ensuite
retiré, le patient peut alors se rincer la bouche, l'examen est
terminé. Les résultats sont obtenus au bout de 24 heures.
Indications
La sialographie a pour but essentiellement de
visualiser une lithiase c'est-à-dire un calcul salivaire dans un des
canaux excréteurs. Le canal de Wharton, pour la glande maxillaire et
le canal de Sténon, pour la glande parotide.
La sialographie
peut également être pratiquée quand il existe une sécheresse de
la bouche (hyposialorrhée).
Contre-indications
La quantité de rayons X que reçoit le
patient pendant la sialographie n'est pas très importante. Néanmoins
étant donné qu'il existe des risques liés à la dose de rayons
pour le fœtus, on demande à la femme enceinte, durant l'examen, de
porter un tablier de plomb qui la protège contre les rayonnements
nocifs pour l'enfant.
Certaines personnes sont allergiques à
l'iode qui est contenu dans le produit de contraste. Dans ce cas le
médecin prescrit un traitement préventif que le sujet prend durant
les trois jours qui précèdent examen.
Effets secondaires
L'examen en lui-même est indolore.
L'injection du produit de contraste s'accompagne le plus souvent
d'une sensation de chaleur et de dilatation de la glande salivaire.
Cette impression diminue puis disparaît assez rapidement. Un
gonflement plus ou moins important de la glande salivaire est à
l'origine de douleurs. Celles-ci peuvent persister pendant quelques
heures après examen.
Adresses utiles
Subglossite diphtéroïde
Définition
Tumeur de petite dimension, présentant une
exulcération, siégeant à la face inférieure de la langue, au
niveau du frein et due au frottement des dents, plus précisément
des incisives inférieures.
Généralités
L'exulcération, appelée également érosion, correspond à une
petite ulcération légère et superficielle. L'ulcération et une
perte de substance localisée des couches superficielles de la peau
ou des muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des
organes comme en contact avec l'air).
Historique
Pathologie stomatologique (spécialité des maladies de la bouche)
étudiée par Riga En 1880.
Cause
Des accès de toux (survenant essentiellement
pendant la coqueluche) favorisent la survenue de ce type de tumeur.
Tous les enfants atteints de toux sont susceptibles de présenter une
subglossite diphtéroïde.