Les pathologies bucco-dentaires et leurs soins
Placées en avant des conduits auditifs, on distingue la partie crânienne de l’articulation (la cavité glénoïde ou fosse articulaire), sa partie mandibulaire (condyle mandibulaire) et le disque intermédiaire (ménisque).
Sur tous les côté de l’ATM, et sur l’articulation elle-même, s’accrochent les muscles masticateurs qui lui permettent d’effectuer tous les mouvements de la mandibule. Ces muscles sont très puissants.
* Soulagement des symptômes et lutte contre la douleur. Une relaxation (repos des muscles concernés) est recherchée par le port d’une gouttière occlusale. Des antalgiques, anti inflammatoires ou médicaments relaxants peuvent être prescrits selon les cas.
* Des séances de kinésithérapie peuvent faciliter une meilleure utilisation de la mandibule.
* Dans un second temps, après le soulagement des signes et symptômes, une équilibration occlusale, un traitement orthodontique (réalignement des dents) ou un traitement prothétique (remplacement des dents manquantes) seront envisagés s’ils permettent de répondre à un problème structurel.
Ce défaut de la dent n’est pas lié à une carie.
Le bruxisme exerce des forces importantes sur les dents ce qui provoque, en plus de l’abrasion dentaire, le décollement progressif des prismes d’émail par mise en flexion de la jonction couronne-racine. Ce phénomène est amplifié quand le parodonte (tissu de soutien de la dent) est solide et donc rigide.
A consulter : Le bruxisme
D’autres facteurs peuvent entrer en jeu :
Il consiste alors à combler la perte de substance par des matériaux adaptés (composites) collés.
Une dent accidentée est menacée de perte de sa vitalité. Cette atteinte de la pulpe dentaire peut entraîner la formation d’abcès et, à terme, la destruction de la racine et la perte de la dent.
Le problème principal concerne les dents définitives mais il faut savoir que l'atteinte d'une dent de lait peut retentir sur la dent qui lui succédera. Il est important de déterminer s'il s'agit d'une dent de lait ou d'une définitive.
Les dents définitives antérieures apparaissent entre 5 et 6 ans. En cas de doute il faut considérer que la dent traumatisée est une dent définitive.
2) Ne pas la nettoyer ni gratter la racine
3) Replacer si cela est possible la dent dans son alvéole osseuse
Si cela n’est pas possible :
- mettre la dent directement dans la bouche du patient (sous la langue) en s’assurant qu’il ne va pas l'avaler, et cela bien sûr s'il n'est pas inconscient
- sinon la placer dans une solution de sérum physiologique ou dans du lait, ou mettre la dent dans du film plastique alimentaire
- maîtriser le saignement par compression, avec une compresse ou un mouchoir propre
Dans les deux cas, la réimplantation, si elle est envisageable, devra se faire très rapidement et dans un délai d’1 heure.
Si nous ne sommes pas joignables, prenez immédiatement contact avec le service d'odontologie, de stomatologie ou d'ORL de l’hôpital le plus proche.
Consulter rapidement.
La dent est alors reconstituée avec un matériau composite de la même couleur que l’émail.
- La dent déplacée est immobile : ne pas y toucher et consulter très rapidement.
A lire aussi : Dent cassée, dent accidentée
Les pathologies de l’ATM sont souvent en rapport avec des problèmes d’occlusion
Le stress peut être un facteur aggravant
Le traitement retenu sera adapté au diagnostic des symptômes présentés
Le stress peut être un facteur aggravant
Le traitement retenu sera adapté au diagnostic des symptômes présentés
DAM et articulations temporo-mandibulaires (ATM)
L’ancien terme de SADAM, remplacé aujourd’hui
par celui de DAM (désordres de l’appareil manducateur), désigne les
troubles musculaires et articulaires qui touchent la mandibule et ses
articulations.
Les articulations temporo-mandibulaires (ATM) se situent à la base
du crâne et permettent les mouvements de la mâchoire inférieure
(mandibule). Leur rôle est essentiel dans la mastication.Placées en avant des conduits auditifs, on distingue la partie crânienne de l’articulation (la cavité glénoïde ou fosse articulaire), sa partie mandibulaire (condyle mandibulaire) et le disque intermédiaire (ménisque).
Sur tous les côté de l’ATM, et sur l’articulation elle-même, s’accrochent les muscles masticateurs qui lui permettent d’effectuer tous les mouvements de la mandibule. Ces muscles sont très puissants.
Symptômes des pathologies de l’appareil manducateur
Les symptômes peuvent être aigus ou chroniques- Craquements, ressauts ou blocages en ouvrant et fermant la bouche (déplacement ou usure des pièces articulaires)
- Myalgies : contractures douloureuses des muscles entourant les articulations au réveil ou lors des efforts mandibulaires
- Limitation des mouvements, ou déviation de la mandibule lors de l’ouverture buccale
- Modification de l’occlusion (contacts des dents antagonistes)
- Maux de tête, douleurs locales
- Problème d’audition (acouphènes)
Causes de ces pathologies ?
Ces causes sont multiples, parfois délicates à mettre en évidence, et discutées.- Troubles de l’occlusion (contacts dentaires perturbés entre les dents du haut et les dents du bas)
- Excès de stress
- Postures et tics contraignant la mandibule (sommeil ventral, excès de chewing-gum, le fait de se ronger les ongles…)
- Bruxisme (crispation et grincement des dents)
- Problèmes structurels (asymétrie du visage, malpositions dentaires…)
- Traumatismes
Prise en charge, traitements
Un questionnement soigneux du patient et un examen bucco-dentaire approfondi, sont indispensables pour établir un diagnostic. Une radio panoramique peut être utile dans certains cas. Les traitements sont souvent pluridisciplinaires (dentiste, médecins, kinésithérapeute).* Soulagement des symptômes et lutte contre la douleur. Une relaxation (repos des muscles concernés) est recherchée par le port d’une gouttière occlusale. Des antalgiques, anti inflammatoires ou médicaments relaxants peuvent être prescrits selon les cas.
* Des séances de kinésithérapie peuvent faciliter une meilleure utilisation de la mandibule.
* Dans un second temps, après le soulagement des signes et symptômes, une équilibration occlusale, un traitement orthodontique (réalignement des dents) ou un traitement prothétique (remplacement des dents manquantes) seront envisagés s’ils permettent de répondre à un problème structurel.
La mylolyse dentaire ou lésion cervicale d'usure
La mylolyse ou lésion cervicale d'usure se définit comme une perte de matière dentaire se localisant au collet de la dent.
Elle se caractérise par une cavité située dans la partie cervicale
de la dent c'est-à-dire au niveau de la jonction entre la couronne et la
racine. Cette lésion est brillante, dure au sondage et peut prendre une
légère coloration brune.Ce défaut de la dent n’est pas lié à une carie.
Origine de la mylolyse
La mylolyse se définit comme une lésion au niveau du collet de la dent
Pour certains auteurs elle serait essentiellement liée au bruxisme (grincement des dents).Le bruxisme exerce des forces importantes sur les dents ce qui provoque, en plus de l’abrasion dentaire, le décollement progressif des prismes d’émail par mise en flexion de la jonction couronne-racine. Ce phénomène est amplifié quand le parodonte (tissu de soutien de la dent) est solide et donc rigide.
A consulter : Le bruxisme
D’autres facteurs peuvent entrer en jeu :
- Un brossage vigoureux et horizontal avec l’utilisation d’une brosse dure
- La prise d’aliments trop acides
- Un problème de reflux d’acide gastrique
Quels traitements ?
La mylolyse ne présente pas de risque pour les dents. L’évolution est en général atténuée ou stoppée si on en identifie les causes :- Rectification de la technique de brossage
- Limitation de la prise d’aliments acides
- Contrôle d’éventuels reflux gastriques à l’aide de médicaments adaptés
Il consiste alors à combler la perte de substance par des matériaux adaptés (composites) collés.
L’expulsion d’une dent avec possibilité de réimplantation est un cas d’urgence
Un traumatisme dentaire apparemment bénin peut avoir des conséquences dans le long terme
Si nécessaire, des solutions existent pour vous permettre de retrouver votre sourire
Un traumatisme dentaire apparemment bénin peut avoir des conséquences dans le long terme
Si nécessaire, des solutions existent pour vous permettre de retrouver votre sourire
Les traumatismes dentaires
Tout traumatisme dentaire, chez l'enfant comme
chez l’adulte, nécessite l’avis d’un dentiste, avec éventuellement un
examen radiologique et un suivi dans la durée.
Ce sont les dents antérieures (incisives et canines) qui sont les
plus exposées. Depuis les chutes dans la cour de récréation jusqu’aux
accidents de bicyclette, ski, rollers... C’est chez le jeune enfant et
l’adolescent qu’il y a le plus de risques de traumatismes. Une dent accidentée est menacée de perte de sa vitalité. Cette atteinte de la pulpe dentaire peut entraîner la formation d’abcès et, à terme, la destruction de la racine et la perte de la dent.
Le problème principal concerne les dents définitives mais il faut savoir que l'atteinte d'une dent de lait peut retentir sur la dent qui lui succédera. Il est important de déterminer s'il s'agit d'une dent de lait ou d'une définitive.
Les dents définitives antérieures apparaissent entre 5 et 6 ans. En cas de doute il faut considérer que la dent traumatisée est une dent définitive.
Expulsion d'une dent (avulsion)
1) Récupérer la dent en la prenant par l'extrémité2) Ne pas la nettoyer ni gratter la racine
3) Replacer si cela est possible la dent dans son alvéole osseuse
Si cela n’est pas possible :
- mettre la dent directement dans la bouche du patient (sous la langue) en s’assurant qu’il ne va pas l'avaler, et cela bien sûr s'il n'est pas inconscient
- sinon la placer dans une solution de sérum physiologique ou dans du lait, ou mettre la dent dans du film plastique alimentaire
- maîtriser le saignement par compression, avec une compresse ou un mouchoir propre
Dans les deux cas, la réimplantation, si elle est envisageable, devra se faire très rapidement et dans un délai d’1 heure.
Si nous ne sommes pas joignables, prenez immédiatement contact avec le service d'odontologie, de stomatologie ou d'ORL de l’hôpital le plus proche.
Fracture d'un morceau de dent et de l'émail
Suivre le même processus qu’avec une dent expulsée : récupérer le morceau fracturé qui pourra éventuellement être recollé et le conserver dans la bouche ou dans du lait.Consulter rapidement.
La dent est alors reconstituée avec un matériau composite de la même couleur que l’émail.
Déplacement d'une dent
- La dent déplacée est mobile : le geste d’urgence consiste, à chaud, à la replacer correctement avec la pression des doigts en prenant soin de ne pas aggraver les lésions.- La dent déplacée est immobile : ne pas y toucher et consulter très rapidement.
Choc sans effet visible immédiat
Le patient doit néanmoins consulter et, si nécessaire, être suivi sur une durée d’1 an. Un choc peut avoir des conséquences cachées, comme une petite fêlure, des lésions au niveau de la racine et de la pulpe dentaire (nerfs et vaisseaux qui irriguent la dent). Pendant cette période, une attention toute particulière sera apportée à la dentition : une douleur ou un changement de couleur de la dent seront des signaux d’alerte.A lire aussi : Dent cassée, dent accidentée
Nos conseils
Les gouttières occlusales
Une gouttière occlusale est un dispositif
orthopédique modifiant l’établissement des contacts entre les dents du
haut et les dents du bas (occlusion).
C’est un appareil en résine, dure ou molle, porté généralement la
nuit, mais aussi dans certains cas le jour. Il peut avoir différentes
formes et être placé soit au maxillaire (mâchoire du haut) soit à la
mandibule (mâchoire du bas). Une gouttière doit être réglée en bouche
par le dentiste.L’indication et la fabrication d’une gouttière (aussi appelée orthèse) répondent à un diagnostic précis propre à chaque situation. Pourquoi porter une gouttière ?
Comment est faite une gouttière ?
Il n’est pas souhaitable de maintenir en bouche une gouttière pour des périodes très longues. Nos conseils
La diminution de la salive a un effet sur l'alimentation et les agressions extérieures
Des stimulants ou des substituts salivaires peuvent être utilisés Bouche sèche : comment régler les problèmes de débit salivaire ?
La sécheresse buccale correspond à une réduction
de la sécrétion salivaire. Elle se traduit par des sensations de
picotements, de soif, une difficulté à mastiquer et à avaler...
Les causesUn adulte sécrète environ un litre de salive par jour. La diminution du débit salivaire peut être due à de nombreux traitements, à certaines maladies, à des états hormonaux particuliers (anxiété, ménopause) ou à des états nutritionnels spécifiques (malnutrition, anorexie, déshydratation). Des médicaments comme les neuroleptiques, certaines cures de chimiothérapie, l’ablation de glandes salivaires, l’irradiation d’une tumeur de la face ou du cou peuvent entraîner une diminution de la production salivaire. Ainsi le risque augmente-t-il en vieillissant puisque l'on est parfois confronté à ces différentes causes.Les conséquencesLa salive, produite par les glandes salivaires, permet de protéger notre bouche (dents, gencives, muqueuses) contre les agressions extérieures. Lorsque son débit est diminué, notre bouche est moins protégée et de nombreuses caries ont tendance à se développer. On observe également des problèmes gingivaux et parodontaux (déchaussement des dents).La deuxième fonction notable de la salive concerne la nutrition. Elle est en effet essentielle puisqu’elle permet la première digestion des aliments et la perception du goût de ces aliments. Si vous souffrez de sécheresse buccale, l’alimentation devient également plus difficile puisque la déglutition est pénible. Les porteurs de prothèses amovibles, et en particulier de prothèses complètes, peuvent également ressentir une gêne au niveau de leur appareil. Les traitementsPour faire face à ces problèmes, différentes solutions s’offrent à vous :- L’utilisation de substituts salivaires consiste à pulvériser plusieurs fois par jour dans la bouche une solution qui fait office de salive artificielle. Ces pulvérisations se font surtout avant les repas pour faciliter la déglutition et lubrifier les éventuelles prothèses amovibles. - Si les glandes salivaires sont encore partiellement fonctionnelles, l’utilisation de sialogogues, qui augmentent les sécrétions salivaires résiduelles, peut être envisagée. Nos conseils
|
||||
Le traitement des abcès par antibiotique doit toujours être suivi du traitement de la dent ou de la gencive
Les abcès
On distingue généralement les abcès d’origine
dentaire liés à une infection de la dent et les abcès parodontaux liés à
une infection de la gencive.
Les abcès d’origine dentaireCe sont des abcès qui se produisent au bout de la racine d’une dent nécrosée, c'est-à-dire dont le nerf est mort. Cette nécrose peut être due à une grosse carie ou à un traumatisme (choc sur une dent).Les abcès dentaires peuvent également être dus à une fêlure et, dans ce cas, le nerf de la dent peut être vivant. En général, la dent est sensible à la pression. On observe parfois un gonflement au niveau de la gencive et un écoulement de pus à cet endroit. Le traitement d’urgence consiste souvent à prescrire des antibiotiques. La dent devra ensuite être dévitalisée pour éviter la récidive. Dans le cas d’une dent fracturée, la dent sera quasi systématiquement extraite. Les abcès parodontauxCes sont des infections aiguës de la gencive qui se manifestent par un gonflement avec élimination de pus à la pression. La dent peut être mobile et parfois même se déplacer légèrement.Le traitement d’urgence consiste à prescrire des antibiotiques. L’abcès peut également être percé pour faire sortir tout le pus. Une fois l’abcès disparu, un traitement parodontal devra être entrepris afin d’éviter une récidive. Nos conseils
Mycoses buccales : quand les champignons prennent le dessus
Une hygiène buccale insuffisante, une cure d'antibiotiques ou le port de prothèses amovibles peuvent entraîner des mycoses Les mycoses buccales
Les mycoses buccales se développent
principalement sur la langue et à l’intérieur des joues. Ce sont des
champignons (le plus fréquent étant le Candida Albicans) qui en sont la
cause.
Aspect et traitement des mycoses buccalesElles se présentent sous différents aspects : dépôts blanchâtres au coin des lèvres (les perlèches), dans la bouche (le muguet), aspect brun (la langue noire) ou lésions rougeâtres. D’autres symptômes peuvent être présents comme la perte de l’appétit, des inflammations et des douleurs dans la bouche…Selon leur importance, on les soigne de deux manières : - par des bains de bouche : le gargarisme est un traitement local qui combat les champignons aux endroits infectés. - par la prise de comprimés : ils empêchent la propagation des champignons. Qui est concerné ?Les champignons sont normalement présents dans la bouche de chacun d’entre nous ; ils vivent en équilibre avec des bactéries utiles qui protègent la bouche et la gorge. Mais il arrive que cet équilibre soit rompu et que les champignons prennent le dessus provoquant des infections. Les mycoses sont plus fréquentes chez les personnes présentant une hygiène buccale insuffisante, ou ayant suivi une cure d’antibiotique. Elles sont également présentes chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli et chez les personnes porteuses de prothèses amovibles.Nos conseils
Traiter le bruxisme évitera des usures inesthétiques ou inconfortables dans votre bouche Relaxation et kinésithérapie peuvent parfois améliorer certains cas de bruxisme Les grincements de dents nocturnes : le bruxisme
Le bruxisme est l'action de grincer des dents
durant le sommeil en produisant des bruits de frottements dentaires. Ce
problème touche environ 10 à 15% de la population française.
ManifestationsAu niveau de la bouche, les forces très importantes mises en jeu pendant le bruxisme peuvent avoir des effets nuisibles. Sur les dents, bien sûr, usées prématurément, et il faut souligner que cette usure peut aussi concerner les dents de lait.Une autre conséquence du bruxisme nocturne est la fatigue des muscles de la mâchoire constatée au réveil. Cette gêne limite alors les mouvements mandibulaires avec parfois des douleurs en avant de l’oreille. Les forces du bruxisme sont aussi capables de déplacer les dents, si la gencive est en mauvais état (maladies parodontales), et de causer des dégâts sur les articulations de la mâchoire. OrigineOn a longtemps pensé que l'usure des dents était elle-même la cause du bruxisme. Il est maintenant démontré que l'usure excessive des dents est la conséquence et non la cause du bruxisme.Diverses propositions ont ensuite été faites mettant en cause des facteurs psycho-émotionnels, tel que le stress, dans le développement du bruxisme. Aujourd'hui les travaux de recherches portent surtout sur les troubles du sommeil, et en particulier sur les médiateurs chimiques qui interviennent dans la régulation des phases du sommeil. En effet, lors d'études faites en laboratoire du sommeil sur des patients souffrant de bruxisme, il a été constaté que les muscles de la mâchoire ne sont pas les seuls touchés par des contractions et mouvements involontaires. Les jambes et bien d'autres muscles du corps sont concernés. Le bruxisme observé au niveau de la mâchoire n'est donc qu'un des signes visibles d'une situation générale ; c'est sous cet angle qu'il est envisagé. TraitementsActuellement, les causes réelles du bruxisme n'étant pas connues, il n'existe pas de moyen de traitement de cette parafonction (le bruxisme n'est pas une maladie). On se contente donc d'en limiter les effets destructeurs sur les mâchoires.Le moyen utilisé est une orthèse orale (ou gouttière), sorte de protection amovible en résine placée sur une des mâchoires pendant la nuit. Cette gouttière est plus tendre que les dents, de telle sorte que les mouvements de grincements aboutissent à l'user sans que les dents ne soient endommagées. Bien entendu, si le bruxisme se poursuit pendant plusieurs années, la gouttière de protection devra être refaite. Le fait de serrer des dents durant la journée, sans grincements (et donc sans bruit) conduit à des symptômes identiques : fatigue musculaire de la mâchoire, usure des dents, déplacements dentaires, difficultés articulaires. Cependant, un diagnostic précis doit être fait pour savoir ce qui relève du bruxisme nocturne, avec la mise en place d’une protection par gouttière (bruxisme nocturne), et ce qui relève d'une étude approfondie des désordres de l'appareil manducateur.
L’absence d’une dent entraîne de nombreuses conséquences
Les dents voisines sont également en danger Pourquoi faut-il remplacer une dent manquante ?
La totalité des dents des deux maxillaires
constitue un ensemble stable. Nos dents se maintiennent en place grâce à
leurs voisines, à gauche et à droite, en haut ou en bas.
La perte d’une dent (ou édentation) peut sembler un évènement
anodin, surtout lorsqu’il s’agit d’une seule dent et qu’elle est peu
visible. Mais puisqu’il manque alors une pièce de cet ensemble, tout
l’équilibre de la bouche en est perturbé.Une dent absente est la conséquence de la perte de la racine de la dent en question. Cette racine a été perdue à la suite d’un choc, d’une carie importante ou d’une maladie parodontale (infection des tissus de soutien de la dent) menant au déchaussement. Une restauration sans racines n’est alors plus possible et l’extraction devient nécessaire. A lire : Les maladies parodontales Conséquences sur les dents voisines et antagonistes (dents du haut et du bas)La nature a « horreur du vide» et cherche constamment à se rééquilibrer. Ainsi, au bout de quelques mois à peine après l’extraction, les dents voisines se déplacent, se desserrent, perdent leurs points de contacts et se couchent jusqu'à réduire presque complètement l'espace qu'occupait la dent extraite (migration).Conséquences :
Aussi, dès que possible, faites remplacer la, ou les dents, qui ont été extraites. Les solutions sont nombreuses (bridge, implant, appareil dentaire). Nos conseils
Un kyste d’origine infectieuse peut provoquer un abcès dentaire Il doit être traité dès sa découverte : ne le négligez pas Les kystes peuvent avoir des répercussions graves sur la santé Les kystes dentaires
Un kyste dentaire est la formation d’une petite
boule à l’intérieur de l’os maxillaire, à l’extrémité de la racine d’une
dent. Il peut être soit d’origine infectieuse soit d’origine
congénitale, c’est-à-dire présent à la naissance.
Le kyste contient le plus souvent du liquide dont la production
continue cause l’augmentation de son volume. Il se présente en général
sous une forme arrondie ou ovale.
Les kystes d’origine infectieuseLe kyste (appelé granulome quand il fait moins de 5 mm) débute par une infection diffuse (présence de bactéries toxiques dans les racines de la dent) qui évolue en formant une poche de tissus infectés. Le kyste peut grossir sans douleur et sans signes extérieurs durant plusieurs années.Mais la poche infectée génère généralement du pus qui s’évacue par un petit bouton (une fistule) en provoquant un léger gonflement de la gencive. Tant que les défenses immunitaires arrivent à circonscrire cette lésion, son évolution se fait chroniquement de façon asymptomatique. En cas de poussée infectieuse aigüe, l’abcès déclenché par le kyste peut être résorbé en urgence par des antibiotiques qui supprimeront momentanément les signes douloureux, mais sans soigner le kyste lui-même. Le granulome ou le kyste peuvent avoir comme origine un choc ayant nécrosé la dent, une carie non soignée, ou encore un traitement des racines insuffisant ou contaminé par une réparation ou une couronne non étanche. Pourquoi traiter un kyste ?Cette poche infectée produite par le kyste va grossir de plus en plus, aux dépens de l’os qui soutient la dent, et même aux dépens des dents voisines. La dent finira par se déchausser et tomber. Les dents voisines pourront être contaminées à leur tour.Un kyste ne s’arrête jamais de grossir, ainsi les zones voisines comme les sinus ou les fosses nasales pourront être également touchées. Une fois arrivé à un certain volume, le kyste va déborder dans les parties molles et élastiques de la gencive : c’est la «chique». En l’absence de traitement, un abcès d’origine dentaire risque d’évoluer en provoquant des douleurs lancinantes, l’impression que la gencive est gonflée ou une augmentation rapide du volume de la joue. Des ganglions, des nausées, de la fièvre et une fatigue générale s’installent alors progressivement. Quel sont les risques ?Pendant les années de silence, la dent infectée va disséminer ses bactéries toxiques, par la circulation sanguine, dans tout l’organisme. Ce qui peut entraîner des complications nombreuses et potentiellement graves : sinusites, affections respiratoires, infection des prothèses articulaires, infection rénales, infections cardiaques.Déroulement de l’interventionAprès traitement antibiotique, l’intervention du chirurgien-dentiste consiste à retirer chirurgicalement la totalité de la poche kystique afin que celle-ci ne se reconstitue pas ultérieurement.Dans certains cas les dents associées au problème sont traitées, ou retirées si nécessaire. Il est parfois nécessaire de placer un matériau de comblement dans le défaut osseux afin de permettre la régénération de l’os perdu. Cette intervention est réalisée généralement au cabinet sous anesthésie locale. Les kystes d’origine non infectieuseLes kystes d’origine non infectieuses trouvent leur origine dans la prolifération anormale de l’un des tissus constitutifs de l’organe dentaire.Leur découverte est le plus souvent fortuite, au cours d’une radiographie faite pour une autre pathologie par exemple. La majorité de ces kystes est d’origine bénigne mais nécessite une surveillance ou un traitement. Certains de ces kystes sont parfois extrêmement volumineux ou mal placés et doivent être opérés en milieu hospitalier. Nos conseils
Une dent dévitalisée n’est pas à l’abri d’une infection
Dès les premiers signes de douleur n’attendez pas pour consulter Une reprise du traitement de racines peut être effectuée Le retraitement endodontique
La dent est un corps creux : chaque racine
contient un canal ou plusieurs qui acheminent le nerf et le sang de
l’organisme vers la dent. Une dent dévitalisée est une dent dont on a
vidé les racines. Elle est toujours fonctionnelle, mais sans nerf ni
vaisseaux sanguins. Il a été fait un « traitement de racines » ou «
traitement endodontique ».
Une dent dévitalisée et soignée peut, dans certains cas, s’infecter
et devenir douloureuse. Il est alors nécessaire de reprendre le
traitement de la racine. C’est ce que l’on appelle le « retraitement endodontique ».
Le but est d’assainir, de désinfecter et d’étanchéifier les racines. Ce traitement nécessitera de déposer les éléments prothétiques (couronne, pilier…) et de les reconstruire. Pourquoi reprendre un traitement de racines ?Pour différentes raisons : - Le traitement de racines n’est pas allé jusqu’au bout de celles-ci. - Une racine peut cacher un canal supplémentaire inaccessible ou invisible. - Une infection à l’extrémité de la racine s’est produite malgré la dévitalisation. - Il existe une douleur chronique à la pression. - Une couronne est à changer et le traitement endodontique de la dent ne paraît pas satisfaisant, même si la dent n’est pas sensible. Quelle en sont les étapes ?Refaire un traitement endodontique est une intervention minutieuse. En fonction des situations cliniques le retraitement est plus ou moins long et complexe. - Dépose du travail existant : couronnes, tenons (pivots), inlay-core (pilier). - Désobturation du précédent traitement de racines : il faut ramollir et nettoyer l’ancien ciment restant dans les canaux. - Accès aux canaux supplémentaires s’ils ont été repérés. - Nouvelle obturation : une fois bien nettoyé et désinfecté, le canal à l’intérieur de la racine est obturé à l’aide d’une pâte étanche. - Nouvelle reconstruction prothétique. En effet il est indispensable d’effectuer une reconstruction (inlay-core, couronnes ou bridge) pour l’équilibre de la mâchoire. Il arrive parfois que la reprise de traitement ne soit pas possible. La dent devra alors être extraite. Nos conseils
L’usure dentaire évolue discrètement
L'usure dentaire
La dent est un organe vivant et les tissus
dentaires, en particulier l’émail, sont sensibles à des phénomènes
d’usure. Différents facteurs peuvent accélérer ce processus.
RecommandationsLes stades précoces d’usure passent parfois inaperçus. Une douleur même légère doit vous alerter et le dialogue avec le praticien permettra d’en déterminer l’origine. Des mesures de soin et de prévention vous seront ensuite proposées.- Il est possible de traiter le collet des dents afin d’en diminuer la sensibilité. - Le port de gouttières pendant la nuit permet de protéger les dents en cas de bruxisme. - Des restaurations esthétiques (pose de facettes ou de couronnes esthétiques par exemple) apportent une solution à certains cas d’usure. Nos conseils
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire