ma ville
Paimboeuf n'est, au XIIème siècle, qu'un petit hameau, simple îlot coincé entre deux bras de la Loire, vivant de pêche, d'agriculture et d'élevage, qui prend l'importance d'une ville qu'au XVIIème siècle. Le mouillage de Paimboeuf est signalé dès 1483 A noter qu'au XVIème siècle et XVIIème siècle Paimboeuf était considéré comme une île. En effet, Louis XIV, dans des lettres patentes de 1682, désigne encore cette localité par les mots de bourg ou île de Paimboeuf.
A partir de 1650, Paimboeuf devient un avant-port de Nantes (pour, entre autre, la traite des Noirs appelés "bois d'ébène" : l'accès du port de Nantes devenant de plus en plus difficile, les plus gros bâtiments doivent mouiller à Paimboeuf (il sert surtout de station de délestage en 1639). L'activité du port de Paimboeuf croit avec l'essor du commerce de Nantes vers les Iles. A la veille de la guerre de Sept Ans, il serait arrivé à Paimboeuf, "année commune", "100 navires des Iles, 25 de Marseille, 250 de l'étranger, dont la plupart sont hollandais, et 1200 barques". Pendant longtemps Paimboeuf n'est qu'une ville de matelots et d'ouvriers : "Paimboeuf n'est qu'un village composé d'hostelleries et de cabarets pour la commodité des équipages". Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que nombres d'officiers marchands élisent domicile à Paimboeuf : en 1767, il n'y a qu'une quinzaine de capitaines établis en ville, alors qu'on en relèvent trente-sept en 1789. Un môle y est construit en 1782 et les remparts qui entourent la ville de Paimboeuf datent de 1796. A noter que l'ouverture des bassins de Saint-Nazaire, en 1856, est le signal de la décadence de ce port.
La police de la ville appartenait à la juridiction seigneuriale du marquisat de La Guerche. La paroisse Saint-Louis de Paimboeuf est fondée en 1763. C'est seulement en 1761 que les Paimblotins (habitants de Paimboeuf) obtiennent l'érection en paroisse autonome des deux trèves du Haut et du Bas Paimboeuf. Avant cette date, les habitants dépendaient de deux autres paroisses plus éloignées qu’étaient Saint-Père-en-Retz (pour le Haut-Paimboeuf) et Sainte-Opportune (pour le Bas-Paimboeuf). Comme la ville était partagée entre deux paroisses, chacune avait fait construire sur l’îlot une chapelle : Notre Dame de Pitié pour Saint-Père-en-Retz (en 1667) et Saint Louis pour Sainte-Opportune-en-Retz.
Une brigade de maréchaussée n'est établie à Paimboeuf qu'en 1770 : dès 1692, on y dénonçait les "désordres et démêlés". Durant la Révolution, plusieurs fois les royalistes tentent de prendre Paimboeuf, mais les "bateaux armés" qui défendent la ville et sont commandés par le capitaine de corsaires Jacques François gardent l'intégrité de l'île. Le 13 mars 1793, 1500 à 2000 paysans, sous les ordres de Danguy de Vue veulent y entrer de force, mais ils sont arrêtés et dispersés par la garde nationale. Le 2 mai 1793, nouvelle tentative, et, cette fois, c'est Charette qui commande, mais Paimboeuf est alors gardé par deux bataillons du 60ème de ligne, à la tête desquels était Macdonald. Charette revient deux fois à la charge avant de se retirer. Un incendie a lieu dans le port de Paimboeuf, les 10 et 11 juin 1795, détruisant, entre autre, plusieurs navires : l'Aurore, le Saint-Nicolas, la Mère-Chérie, le Simple,….
A partir de 1650, Paimboeuf devient un avant-port de Nantes (pour, entre autre, la traite des Noirs appelés "bois d'ébène" : l'accès du port de Nantes devenant de plus en plus difficile, les plus gros bâtiments doivent mouiller à Paimboeuf (il sert surtout de station de délestage en 1639). L'activité du port de Paimboeuf croit avec l'essor du commerce de Nantes vers les Iles. A la veille de la guerre de Sept Ans, il serait arrivé à Paimboeuf, "année commune", "100 navires des Iles, 25 de Marseille, 250 de l'étranger, dont la plupart sont hollandais, et 1200 barques". Pendant longtemps Paimboeuf n'est qu'une ville de matelots et d'ouvriers : "Paimboeuf n'est qu'un village composé d'hostelleries et de cabarets pour la commodité des équipages". Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que nombres d'officiers marchands élisent domicile à Paimboeuf : en 1767, il n'y a qu'une quinzaine de capitaines établis en ville, alors qu'on en relèvent trente-sept en 1789. Un môle y est construit en 1782 et les remparts qui entourent la ville de Paimboeuf datent de 1796. A noter que l'ouverture des bassins de Saint-Nazaire, en 1856, est le signal de la décadence de ce port.
La police de la ville appartenait à la juridiction seigneuriale du marquisat de La Guerche. La paroisse Saint-Louis de Paimboeuf est fondée en 1763. C'est seulement en 1761 que les Paimblotins (habitants de Paimboeuf) obtiennent l'érection en paroisse autonome des deux trèves du Haut et du Bas Paimboeuf. Avant cette date, les habitants dépendaient de deux autres paroisses plus éloignées qu’étaient Saint-Père-en-Retz (pour le Haut-Paimboeuf) et Sainte-Opportune (pour le Bas-Paimboeuf). Comme la ville était partagée entre deux paroisses, chacune avait fait construire sur l’îlot une chapelle : Notre Dame de Pitié pour Saint-Père-en-Retz (en 1667) et Saint Louis pour Sainte-Opportune-en-Retz.
Une brigade de maréchaussée n'est établie à Paimboeuf qu'en 1770 : dès 1692, on y dénonçait les "désordres et démêlés". Durant la Révolution, plusieurs fois les royalistes tentent de prendre Paimboeuf, mais les "bateaux armés" qui défendent la ville et sont commandés par le capitaine de corsaires Jacques François gardent l'intégrité de l'île. Le 13 mars 1793, 1500 à 2000 paysans, sous les ordres de Danguy de Vue veulent y entrer de force, mais ils sont arrêtés et dispersés par la garde nationale. Le 2 mai 1793, nouvelle tentative, et, cette fois, c'est Charette qui commande, mais Paimboeuf est alors gardé par deux bataillons du 60ème de ligne, à la tête desquels était Macdonald. Charette revient deux fois à la charge avant de se retirer. Un incendie a lieu dans le port de Paimboeuf, les 10 et 11 juin 1795, détruisant, entre autre, plusieurs navires : l'Aurore, le Saint-Nicolas, la Mère-Chérie, le Simple,….
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