30 astuces pour faire baisser vos factures
Electricité, téléphone, assurance... ces factures grèvent
régulièrement votre budget. Pourtant, ces dépenses obligatoires ne sont
pas une fatalité. Nos conseils pour bénéficier du même service jusqu'à
45 % moins cher. Quand il n'est pas gratuit !
Téléphonie, assurances, énergie... ces factures récurrentes pèsent
souvent lourd dans le budget d'un ménage. Dans celui de nos lecteurs,
analysées dans le cadre de la rubrique Finances d'une famille, ces dépenses contraintes représentent de 40 à 84 %.
Les dépenses contraintes ? Ce sont, selon la définition officielle de l'Insee, celles auxquelles il est impossible d'échapper. Qu'elles soient légalement obligatoires, tels les impôts. Ou que vous soyez tenu de les régler en raison d'un engagement contractuel, tel un abonnement téléphonique ou un loyer.
Hors de la définition officielle, elles ont pour point commun d'être considérées comme des factures rimant avec charges obligatoires et non pas avec consommation plaisir. Et ces dépenses du quotidien ne cessent d'augmenter. A commencer par celles liées au logement (loyers, crédits, charges, entretien, énergie...).
Les Français y consacrent en moyenne près d'un quart de leurs revenus selon l'Insee, loin devant l'alimentation et les transports. Si certaines ne passent pas inaperçues, d'autres se font plus discrètes, à raison de quelques euros tous les mois. Mais, dans tous les cas, ces dépenses contraintes peuvent faire l'objet d'économies insoupçonnées. Parce qu'elles sont liées à un contrat, souvent conclu de longue date, on les règle, généralement via un prélèvement automatique sur son compte bancaire, sans se poser de question. Pourtant, dans bien des cas, il est possible de bénéficier d'un service identique ou plus approprié pour moins cher.
ASSURANCES AUTO, HABITATION...
Un réflexe que les Français, qui gardent par exemple leur contrat auto plus de sept ans en moyenne, pourraient rapidement adopter si une mesure de la loi Hamon sur la consommation entre en application en janvier prochain.
Alors qu'aujourd'hui, leur lettre recommandée de résiliation doit parvenir à l'assureur avant la date d'échéance annuelle du contrat, les assurés devraient pouvoir bientôt résilier leur contrat santé, automobile ou habitation quand ils le veulent, à partir de son treizième mois, sans frais ni pénalité. Cela pourrait obliger les compagnies, dont les primes ont augmenté de 3 à 5 % par an depuis 2010, à limiter leur appétit. Dans cette perspective, c'est le moment de réviser les bons réflexes à adopter afin d'orienter à la baisse le montant de vos cotisations.
Vous partez à la retraite ou vous avez délaissé votre voiture au profit des transports en commun pour rejoindre votre entreprise ? Faites baisser votre prime auto en arguant que vous ne courez plus de risques lors de vos déplacements domicile / travail. Votre voiture n'est sur les routes qu'occasionnellement ? Demandez une formule pay as you drive, avec une prime calculée en fonction des kilomètres parcourus. A la clé, une économie pouvant aller jusqu'à 40 % ! Votre véhicule assuré tout risque ne cote plus grand-chose ? N'est-il pas judicieux de souscrire une formule avec moins de garanties, voire de vous contenter d'une assurance dite au tiers ? Autre exemple avec les garanties " des accidents de la vie ", promettant une prise en charge financière et matérielle des aléas de la vie quotidienne (bricolage, accidents domestiques...). Au-delà de 65 ans, le titulaire n'est souvent plus indemnisé en cas de problème. Coût moyen de l'économie si l'on pense à résilier : jusqu'à 160 euros par an et par personne.
Pour comparer, demandez des devis. Pour cela, plusieurs solutions : se rendre en agences, décrocher son téléphone ou interroger les comparateurs Internet spécialisés (AcommeAssure.com, LeLynx.fr. Assurland.com...). Dans un premier temps, deux à trois devis suffiront pour négocier des ristournes avec vos assureurs actuels. Ils résistent ? Soyez volage au profit d'un acteur du marché moins gourmand, trop heureux de vous compter dans ses nouveaux clients ! Faites parvenir à votre compagnie une demande de résiliation par lettre recommandée avec accusé de réception au moins deux mois avant la date d'échéance de votre contrat.
De plus, l'opération a considérablement simplifié ses relations avec son assureur : avec un interlocuteur unique gérant l'ensemble de ses garanties, un seul coup de fil suffit pour les demandes d'information ou les avis de changement de situation. Attention, les tarifs proposés ne seront pas les moins chers du marché sur tous les contrats ! Et les garanties pas forcément identiques à celles de vos contrats antérieurs. Le regroupement est donc avant tout une solution de confort, financièrement avantageuse sur le court terme pour des assurés disposant de peu de contrats, une garantie habitation et une complémentaire santé, par exemple. " Chaque assureur garantit les risques en fonction de critères qui lui sont propres ", rappelle Diane Larramendy, du comparareur LeLynx.fr. Ainsi, à l'inverse, si trouver le plus bas prix est votre premier critère de sélection, mieux vaudra disséminer vos contrats.
CHARGES DE COPROPRIETE
Comment procéder ? Sauf révocation du syndic en cours de mandat pour un motif légitime et sérieux, il faut attendre la dernière année de son contrat. Tout en sollicitant de nouveaux syndics à partir du mois précédant la dernière clôture des comptes. Une fois le nouveau contrat choisi, reste à le porter à l'ordre du jour de l'assemblée générale. Et à oeuvrer pour que la majorité des copropriétaires vote en faveur du changement.
Demandez que tous les devis soient validés par le conseil syndical, en soumettant cette clause à l'assemblée générale. " La disposition peut aussi prévoir d'autoriser le conseil à proposer de nouveaux prestataires ", précise Claude Pouey, responsable de l'observatoire de l'ARC. Ensuite, veillez à ce que le principe de présentation d'au moins trois devis pour chaque intervention soit vraiment appliqué, et ce, pour tous les travaux. Des décisions difficiles à faire passer auprès des syndics, sauf en présence d'un conseil syndical volontaire et formé. Mais qui valent d'être imposées, générant en moyenne 10 % d'économies. Mieux, ce très pugnace président d'un conseil syndical d'une copropriété de cinquante lots a réussi à diviser par trois le montant des travaux de rafraîchissement en négociant directement avec les entreprises.
Exemple avec cette copropriété dont les factures d'entretien des espaces verts ont, à prestations égales, augmenté de 5 %, de 10 % puis de 7 % sur les trois dernières années ! Une hausse sans réelle justification. Raison de plus pour entamer des négociations et, si nécessaire, pour dire stop aux renouvellements automatiques des contrats lors des assemblées générales, afin de se tourner vers le plus offrant. " Par exemple, sur les contrats d'assurance n'ayant jamais été mis en concurrence, on peut gagner en moyenne 1 000 euros par copropriété, souligne Claude Pouey, de l'ARC. Même chose sur le contrat de maintenance des ascenseurs ou celui du chauffage. " Autre piste pour les copropriétés équipées d'un chauffage collectif : faire appel à une société spécialisée dans le rééquilibrage de leur réseau pour réduire leur facture de combustible de 10 %.
L'ancienne loge peut être vendue par la copropriété. Une décision financièrement significative. La vente générera une rentrée d'argent pouvant financer de gros travaux, par exemple. De plus, la copropriété comptera ainsi un nouveau propriétaire qui participera aux charges collectives. Cette décision est soumise à l'aval de l'assemblée générale à la majorité des copropriétaires représentant au moins les deux tiers des voix, selon l'article 26 de la loi du 10 juillet 1965. Plus judicieux parfois : la location de l'ancienne loge, dont les loyers constitueront des revenus réguliers pour la copropriété.
ELECTRICITE, GAZ, FIOUL
L'usage systématique des ampoules basse consommation réduit jusqu'à 75 % les dépenses en éclairage, selon l'Ademe. Utiliser les programmes économiques ou demi-charge de vos lave-linge et lave-vaisselle allège d'un quart leur consommation. Mieux, lors du remplacement de votre électroménager, privilégiez ceux dont l'étiquette énergie est supérieure ou égale à A (A +, A ++), avec lesquels vous diviserez votre consommation par trois ! Autre piste : dimensionner la puissance de son compteur électrique (de 3 à 36 kVA) en fonction de ses équipements et de son mode de chauffage. Selon l'UFC Que Choisir, 18 % des foyers, soit 5 millions, paient un abonnement trop élevé par rapport à leurs besoins réels. Avec des surcoûts pouvant aller jusqu'à 84 euros par an ! Un abonnement de 9 kVA est suffisant, par exemple, pour un logement de 100 mètres carrés avec plusieurs gros équipements électroménagers, chauffage et chauffe-eau électrique. Dernier poste de dépenses : le chauffage. Ici, l'équation est simple : abaisser la température de seulement 1° conduit à économiser 7 % d'énergie.
INTERNET, MOBILE...
Listez les frais cachés obligatoires. Pour ne pas payer un abonnement surdimensionné, étudiez d'abord vos besoins à la loupe. Une offre très haut débit à 100 Mb / s ? Trop chère pour un usage ordinaire d'Internet. Un débit à partir de 20 Mb / s suffit pour lire ses mails, surfer et visionner de petites vidéos. La télévision via la box ? Inutile, hors chaînes internationales et payantes, si votre téléviseur est équipé d'un décodeur TNT... Ensuite, examinez les frais cachés qui font grimper la facture. Notre conseil : calculez le coût de votre future box sur une année après avoir listé les frais d'activation, de portabilité, de location de la box ou le coût du service client.
Maîtrisez les dépenses avec les cartes prépayées. Quant à ceux souhaitant seulement rester joignables ou appeler en cas d'urgence, la meilleure solution est la carte prépayée rechargeable : 10 euros pour environ trente minutes d'appels ou 100 SMS pendant six mois chez NRJ Mobile ; pour cent minutes d'appels ou 200 SMS valables trois mois chez Simyo.
Procurez-vous un portable, ensuite une offre illimitée. Et si vous achetiez séparément le mobile à son prix public de 150 euros, puis souscriviez à une offre illimitée sans engagement à 19,99 euros par mois chez Sosh, SFR (Red 3 Go), B&You, Free Mobile, Prixtel... ? Résultat sur deux ans : 630 euros, soit 330 euros de moins que l'offre la plus chère avec engagement.
EAU
CREDIT
Les dépenses contraintes ? Ce sont, selon la définition officielle de l'Insee, celles auxquelles il est impossible d'échapper. Qu'elles soient légalement obligatoires, tels les impôts. Ou que vous soyez tenu de les régler en raison d'un engagement contractuel, tel un abonnement téléphonique ou un loyer.
Hors de la définition officielle, elles ont pour point commun d'être considérées comme des factures rimant avec charges obligatoires et non pas avec consommation plaisir. Et ces dépenses du quotidien ne cessent d'augmenter. A commencer par celles liées au logement (loyers, crédits, charges, entretien, énergie...).
Les Français y consacrent en moyenne près d'un quart de leurs revenus selon l'Insee, loin devant l'alimentation et les transports. Si certaines ne passent pas inaperçues, d'autres se font plus discrètes, à raison de quelques euros tous les mois. Mais, dans tous les cas, ces dépenses contraintes peuvent faire l'objet d'économies insoupçonnées. Parce qu'elles sont liées à un contrat, souvent conclu de longue date, on les règle, généralement via un prélèvement automatique sur son compte bancaire, sans se poser de question. Pourtant, dans bien des cas, il est possible de bénéficier d'un service identique ou plus approprié pour moins cher.
Découvrez de nouvelles marges de manoeuvre
Adopter des gestes simples pour réduire sa facture d'énergie, remettre en concurrence ses abonnements, supprimer les dépenses inutiles ou superfétatoires... Des techniques accessibles et efficaces qui peuvent s'appliquer à toutes les dépenses récurrentes, y compris celles sur lesquelles on pensait jusqu'alors ne disposer que de très peu de marges de manoeuvre. En particulier pour les crédits, les assurances ou les charges de copropriété. Pour vous y aider, nous avons sélectionné une trentaine de pistes à explorer d'urgence. Notre objectif ? Vous faire économiser jusqu'à 45 % sur chacun de six gros postes de dépenses.ASSURANCES AUTO, HABITATION...
1- Assurances : passez régulièrement vos contrats à la loupe
Depuis qu'ils ont la possibilité de résilier à tout moment leurs contrats d'assurances, les Britanniques et les Néerlandais ne s'en privent pas. Ils en changent tous les deux ans en moyenne, et font jouer à fond la concurrence !Un réflexe que les Français, qui gardent par exemple leur contrat auto plus de sept ans en moyenne, pourraient rapidement adopter si une mesure de la loi Hamon sur la consommation entre en application en janvier prochain.
Alors qu'aujourd'hui, leur lettre recommandée de résiliation doit parvenir à l'assureur avant la date d'échéance annuelle du contrat, les assurés devraient pouvoir bientôt résilier leur contrat santé, automobile ou habitation quand ils le veulent, à partir de son treizième mois, sans frais ni pénalité. Cela pourrait obliger les compagnies, dont les primes ont augmenté de 3 à 5 % par an depuis 2010, à limiter leur appétit. Dans cette perspective, c'est le moment de réviser les bons réflexes à adopter afin d'orienter à la baisse le montant de vos cotisations.
2-Assurances : recalibrez selon vos besoins et faites jusqu'à 40% d'économie
Pour économiser plusieurs centaines d'euros par an sur l'ensemble de vos contrats, rappelez-vous au bon souvenir de votre assureur si vous changez de tranche d'âge, si votre situation personnelle et professionnelle évolue ou encore si vous modifiez vos habitudes quotidiennes.Vous partez à la retraite ou vous avez délaissé votre voiture au profit des transports en commun pour rejoindre votre entreprise ? Faites baisser votre prime auto en arguant que vous ne courez plus de risques lors de vos déplacements domicile / travail. Votre voiture n'est sur les routes qu'occasionnellement ? Demandez une formule pay as you drive, avec une prime calculée en fonction des kilomètres parcourus. A la clé, une économie pouvant aller jusqu'à 40 % ! Votre véhicule assuré tout risque ne cote plus grand-chose ? N'est-il pas judicieux de souscrire une formule avec moins de garanties, voire de vous contenter d'une assurance dite au tiers ? Autre exemple avec les garanties " des accidents de la vie ", promettant une prise en charge financière et matérielle des aléas de la vie quotidienne (bricolage, accidents domestiques...). Au-delà de 65 ans, le titulaire n'est souvent plus indemnisé en cas de problème. Coût moyen de l'économie si l'on pense à résilier : jusqu'à 160 euros par an et par personne.
3- Assurances : faites jouer la concurrence et faites jusqu'à 40% d'économie
Depuis des années, vous ne bronchez pas lorsque arrive dans votre boîte aux lettres le courrier de reconduction automatique de vos contrats d'assurances à l'approche de leur date anniversaire ? Grave erreur ! " Il est bon de remettre en concurrence ses contrats tous les trois ans, explique Diane Larramendy, directrice générale du comparateur LeLynx.fr. Non seulement de nouvelles compagnies et de nouvelles offres apparaissent, mais les nouveaux clients bénéficient toujours de tarifs intéressants. " C'est aussi l'occasion d'accéder à des garanties plus complètes ou à de nouveaux services. Pour des montants de franchise similaires, la facture peut miraculeusement diminuer de 20 à 40 % !Pour comparer, demandez des devis. Pour cela, plusieurs solutions : se rendre en agences, décrocher son téléphone ou interroger les comparateurs Internet spécialisés (AcommeAssure.com, LeLynx.fr. Assurland.com...). Dans un premier temps, deux à trois devis suffiront pour négocier des ristournes avec vos assureurs actuels. Ils résistent ? Soyez volage au profit d'un acteur du marché moins gourmand, trop heureux de vous compter dans ses nouveaux clients ! Faites parvenir à votre compagnie une demande de résiliation par lettre recommandée avec accusé de réception au moins deux mois avant la date d'échéance de votre contrat.
4-Assurances : débarrassez-vous du superflu et faites jusqu'à 10% d'économie
Autre stratégie gagnante pour réduire le coût de vos assurances jusqu'à 10 % : faire le tri pour ne conserver que les garanties essentielles. En commençant par supprimer certaines options de confort. Par exemple ? Dans votre multirisque habitation, le remplacement à neuf de votre mobilier, de votre électroménager ou de vos équipements hi-fi en cas de vol, de dégât des eaux ou d'incendie. Car les assureurs multiplient les limites : plafonnement d'indemnisation, franchises élevées... Résultat, l'on est généralement moins remboursé que ce que l'on imaginait. A évaluer aussi, l'option relogement dans un hôtel de catégorie supérieure, notamment en cas de dégât des eaux, alors que le remboursement forfaitaire, en général de 10 % des capitaux garantis, sur présentation des factures, suffit amplement pour se loger correctement pendant quelques jours quand on ne peut pas être hébergé par des amis. Pour réduire vos primes, une autre solution : augmenter vos franchises auto, c'est-à-dire ce qui reste à votre charge, surtout si votre véhicule affiche quelques années au compteur. Toutefois, ce choix n'est pas sans risque...5- Assurances : monnayez votre fidélité et faites jusqu'à 15% d'économie
Pour bénéficier d'emblée d'une grosse réduction, étudiez le regroupement de vos contrats chez un seul assureur. Comme Eric, qui en confiant ses deux contrats santé, son assurance habitation et la couverture des deux véhicules du foyer à une même compagnie, a économisé plus de 300 euros sur ses primes la première année, soit 15 %.De plus, l'opération a considérablement simplifié ses relations avec son assureur : avec un interlocuteur unique gérant l'ensemble de ses garanties, un seul coup de fil suffit pour les demandes d'information ou les avis de changement de situation. Attention, les tarifs proposés ne seront pas les moins chers du marché sur tous les contrats ! Et les garanties pas forcément identiques à celles de vos contrats antérieurs. Le regroupement est donc avant tout une solution de confort, financièrement avantageuse sur le court terme pour des assurés disposant de peu de contrats, une garantie habitation et une complémentaire santé, par exemple. " Chaque assureur garantit les risques en fonction de critères qui lui sont propres ", rappelle Diane Larramendy, du comparareur LeLynx.fr. Ainsi, à l'inverse, si trouver le plus bas prix est votre premier critère de sélection, mieux vaudra disséminer vos contrats.
6-Assurances : traquez les doublons et réalisez jusqu'à 100% d'économie
Selon l'UFC Que Choisir, les Français sous-évaluent largement leur budget assurances. Ils estiment payer 1 277 euros chaque année en moyenne pour couvrir leur auto ou leur maison. Mais, en réalité, c'est 2 270 euros qu'ils dépensent ! Notamment parce qu'ils sont " surassurés ". A vouloir se protéger dans toutes les circonstances (un voyage, la casse d'un téléphone portable, le vol des moyens de paiement...), plusieurs centaines d'euros partent chaque année en fumée dans la couverture de risques déjà garantis ! Un exemple ? Réfléchissez à deux fois avant de souscrire l'assurance proposée par un voyagiste pour un séjour à l'étranger ou au ski, à un tarif allant jusqu'à 150 euros par personne. Ces garanties sont souvent comprises dans votre contrat de carte bancaire. A condition que vous ayez payé au moins une partie du voyage ou du séjour avec votre carte, l'assurance couvre notamment la perte des bagages et l'annulation du départ pour certains événements. Et il en va de même pour l'assistance, tel un rapatriement en cas d'accident, même si vous n'avez rien réglé avec la carte. Pour les cartes haut de gamme, cette couverture s'étend au conjoint, concubin, marié ou pacsé du titulaire, ses enfants et même ses petits-enfants !7-Interrogez-vous sur les assurances scolaires
Facturées jusqu'à une trentaine d'euros par enfant et par an, les assurances scolaires sont inutiles si votre contrat multirisque habitation contient déjà les garanties " responsabilité civile ", " individuelle accident " et " garantie des accidents de la vie ". Même chose pour l'assurance du vol ou de la casse d'un téléphone portable, coûtant jusqu'à plus de 100 euros par an, parfois déjà incluse dans vos assurances logement, automobile ou de carte bancaire. Bref, mieux vaut examiner attentivement vos contrats avant de souscrire une garantie supplémentaire.CHARGES DE COPROPRIETE
8- Changez de syndic, jusqu'à 4% d'économies à la clé
Selon une étude de l'association de défense des consommateurs CLCV, la majorité des copropriétaires critiquent leur syndic pour ses mauvaises pratiques : clauses abusives, tarifs excessifs, difficultés voire absence de dialogue avec les conseils syndicaux... Autant de griefs pouvant inciter les copropriétaires à aller voir ailleurs. " Remettre son syndic en concurrence vaut le coup, car l'augmentation régulière de leurs honoraires, de 3 à 7 % par an, est loin d'être toujours justifiée, souligne Isabelle Feldmann, responsable du service copropriété à l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) de Marseille. De plus, les contrats anciens reconduits automatiquement ne sont plus forcément adaptés à une législation qui a évolué vite. " Le changement peut donc être salutaire. Et représenter une économie de 3 à 4 % rien que sur le montant des honoraires ! Soit de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros par an en fonction de la taille de la copropriété.Comment procéder ? Sauf révocation du syndic en cours de mandat pour un motif légitime et sérieux, il faut attendre la dernière année de son contrat. Tout en sollicitant de nouveaux syndics à partir du mois précédant la dernière clôture des comptes. Une fois le nouveau contrat choisi, reste à le porter à l'ordre du jour de l'assemblée générale. Et à oeuvrer pour que la majorité des copropriétaires vote en faveur du changement.
9- Pesez sur le choix des prestataires pour les travaux dans votre copropriété et réalisez jusqu'à 10% d'économie
Les syndics ont souvent les mains libres pour choisir les entreprises réalisant des travaux. Selon l'article 21 de la loi du 10 juillet 1965, l'assemblée générale doit fixer un montant de travaux au-dessus duquel le syndic doit procéder à une mise en concurrence. En dessous de ce seuil, il est dispensé de demander un devis, mais au-dessus, un seul devis - négocié par le syndic avec le prestataire - est souvent proposé. Résultat, les entreprises ne modèrent pas leurs tarifs ! Pour une meilleure maîtrise, deux dispositions s'imposent.Demandez que tous les devis soient validés par le conseil syndical, en soumettant cette clause à l'assemblée générale. " La disposition peut aussi prévoir d'autoriser le conseil à proposer de nouveaux prestataires ", précise Claude Pouey, responsable de l'observatoire de l'ARC. Ensuite, veillez à ce que le principe de présentation d'au moins trois devis pour chaque intervention soit vraiment appliqué, et ce, pour tous les travaux. Des décisions difficiles à faire passer auprès des syndics, sauf en présence d'un conseil syndical volontaire et formé. Mais qui valent d'être imposées, générant en moyenne 10 % d'économies. Mieux, ce très pugnace président d'un conseil syndical d'une copropriété de cinquante lots a réussi à diviser par trois le montant des travaux de rafraîchissement en négociant directement avec les entreprises.
10-Faites auditer votre copropriété et réalisez jusqu'à 30 % d'économie
Sauf à disposer de temps, à aimer les chiffres et à maîtriser les bases de l'analyse comptable, pour réduire vos charges, confiez l'analyse des comptes de votre copropriété à une association de copropriétaires (type ARC, UNPI...), de défense des consommateurs (CLCV, UFC Que Choisir...) ou à une société spécialisée. Pour des tarifs variables en fonction du nombre de lots et des équipements de la résidence (ascenseurs, espaces verts, gardiennage...), cet examen minutieux permet de scruter le contenu et la régularité des assemblées générales, factures, contrats, frais, consommations d'eau et d'énergie... Objectif : les comparer à des copropriétés similaires et formuler des recommandations juridiques, techniques et pratiques pouvant conduire à des économies de charges de 15 % en moyenne et jusqu'à 30 % ! Bonus : découvrir des anomalies coûteuses. Par exemple, ces dépenses d'éclairage d'un garage souterrain facturées 5 000 euros par an à cause d'un abonnement EDF surdimensionné ! Ou une erreur de près de 1 400 euros en défaveur d'une copropriété dont le syndic n'a pas réagi alors que GDF lui facturait depuis trois ans une taxe réservée aux clients professionnels.11-Coupez dans les charges fixes et réalisez jusqu'à 10 % d'économie
Les charges fixes comme le chauffage, les frais d'entretien et de syndic ainsi que les primes d'assurances sont les postes coûtant le plus cher aux copropriétaires. Notamment quand les contrats sont reconduits annuellement sans que ni le syndic, ni le conseil syndical ne trouvent à redire aux hausses de tarifs imposées par les entreprises.Exemple avec cette copropriété dont les factures d'entretien des espaces verts ont, à prestations égales, augmenté de 5 %, de 10 % puis de 7 % sur les trois dernières années ! Une hausse sans réelle justification. Raison de plus pour entamer des négociations et, si nécessaire, pour dire stop aux renouvellements automatiques des contrats lors des assemblées générales, afin de se tourner vers le plus offrant. " Par exemple, sur les contrats d'assurance n'ayant jamais été mis en concurrence, on peut gagner en moyenne 1 000 euros par copropriété, souligne Claude Pouey, de l'ARC. Même chose sur le contrat de maintenance des ascenseurs ou celui du chauffage. " Autre piste pour les copropriétés équipées d'un chauffage collectif : faire appel à une société spécialisée dans le rééquilibrage de leur réseau pour réduire leur facture de combustible de 10 %.
12-Charges de copropriéte : réduisez les frais de personnel et réalisez jusqu'à 50 % d'économie
Sa présence est rassurante et ses services précieux. Mais, à plus ou moins 40 000 euros par an, le prix à payer pour un gardien à demeure le rend moins indispensable pour les copropriétés en quête d'économies. Problème, il faut souvent attendre son départ à la retraite pour envisager de diminuer ce poste de dépenses. En remplaçant le concierge par un employé d'immeuble ou par une société de nettoyage sur la base d'un cahier des charges précis. A moins d'envisager le recrutement d'un gardien à temps partiel, à partager avec une ou plusieurs autres copropriétés. Economies escomptées sur les frais de personnel : 30 % en moyenne, et jusqu'à 50 %.L'ancienne loge peut être vendue par la copropriété. Une décision financièrement significative. La vente générera une rentrée d'argent pouvant financer de gros travaux, par exemple. De plus, la copropriété comptera ainsi un nouveau propriétaire qui participera aux charges collectives. Cette décision est soumise à l'aval de l'assemblée générale à la majorité des copropriétaires représentant au moins les deux tiers des voix, selon l'article 26 de la loi du 10 juillet 1965. Plus judicieux parfois : la location de l'ancienne loge, dont les loyers constitueront des revenus réguliers pour la copropriété.
ELECTRICITE, GAZ, FIOUL
13-Adoptez les bons réflexes et économisez jusqu'à 20% sur vos factures d'énergie
Quitter une pièce en laissant la lumière allumée, mettre en veille sa télévision et son ordinateur ou garder branchés ses chargeurs et appareils à minuterie (cafetière, consoles, lecteurs Blu-ray, etc.)... Ces mauvaises habitudes ont un impact sensible sur la facture énergétique : près de 90 euros par an sur une facture d'électricité selon le baromètre AFP-Powermetrix. A l'inverse, adopter quelques bons réflexes permet de baisser la consommation d'environ 20 % !L'usage systématique des ampoules basse consommation réduit jusqu'à 75 % les dépenses en éclairage, selon l'Ademe. Utiliser les programmes économiques ou demi-charge de vos lave-linge et lave-vaisselle allège d'un quart leur consommation. Mieux, lors du remplacement de votre électroménager, privilégiez ceux dont l'étiquette énergie est supérieure ou égale à A (A +, A ++), avec lesquels vous diviserez votre consommation par trois ! Autre piste : dimensionner la puissance de son compteur électrique (de 3 à 36 kVA) en fonction de ses équipements et de son mode de chauffage. Selon l'UFC Que Choisir, 18 % des foyers, soit 5 millions, paient un abonnement trop élevé par rapport à leurs besoins réels. Avec des surcoûts pouvant aller jusqu'à 84 euros par an ! Un abonnement de 9 kVA est suffisant, par exemple, pour un logement de 100 mètres carrés avec plusieurs gros équipements électroménagers, chauffage et chauffe-eau électrique. Dernier poste de dépenses : le chauffage. Ici, l'équation est simple : abaisser la température de seulement 1° conduit à économiser 7 % d'énergie.
14-Achetez votre fioul en groupe et réalisez jusqu'à 8 % d'économie
Dépense incontournable pour passer l'hiver au chaud, le remplissage d'une cuve en fioul domestique peut coûter très cher : le prix du combustible dépend du cours du pétrole brut sur les marchés, qui fluctue au jour le jour en fonction de l'offre et de la demande ; du coût du raffinage ; mais aussi de la distance séparant votre domicile des lieux d'entreposage. Autrement dit, plus on s'approche de l'hiver pour faire le plein, plus la note est salée. Idem si votre domicile est très éloigné d'un dépôt pétrolier. Pour réduire la facture jusqu'à 10 %, le regroupement entre particuliers est une piste à explorer. Le principe : réunir les commandes pour faire un tour du marché, négocier avec le distributeur le mieux placé et, enfin, mutualiser le coût du transport par camion-citerne, qui peut représenter jusqu'à 15 % du prix final. Une opération facile à organiser entre voisins, à partir de 2 000 litres. Ou même à l'échelle d'une commune ! Comme à Saint-Mexant, en Corrèze, où la mairie, se chargeant de la coordination, a commandé 110 000 litres l'an dernier. Pour bénéficier de ces tarifs dégressifs réservés aux achats groupés, plusieurs solutions : mettre en concurrence vos fournisseurs locaux, géants de la distribution compris (Auchan Fioul, Carrefour, E. Leclerc...). Ou passer par les nouveaux sites Fioulreduc.com ou Fioulmarket.fr (filiale du géant pétrolier Total).15-Changez de fournisseur d'énergie et faites sur jusqu'à 12 % d'économie
Depuis la fin du monopole d'EDF et de GDF en 2007, moins de 10 % des consommateurs ont quitté leurs tarifs régulés, c'est-à- dire contrôlés par l'Etat, pour ceux des fournisseurs alternatifs, aux tarifs libres. Mais le changement vaut-il vraiment le coup ? A y regarder de plus près, assurément pas pour l'électricité. D'ailleurs, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a chiffré à seulement 4,1 % l'économie maximum générée par un changement de fournisseur. Car les alternatifs se fournissent chez EDF qui produit, grâce à ses réacteurs nucléaires, l'électricité la moins chère du marché. Résultat, ils peinent à faire mieux. Mais, pour le gaz, c'est tout le contraire : jusqu'à 12 % d'économie par rapport à une facture GDF selon la CRE. En particulier pour les foyers se chauffant au gaz. L'infidélité est donc payante et, contrairement à l'idée reçue, pas irréversible : grâce à la loi dite Nome (décembre 2010), on peut à tout moment revenir aux tarifs régulés, sur simple demande et sans délai, si le nouvel opérateur ne tient pas ses promesses.16-Entretenez votre chaudière au meilleur prix et réalisez jusqu'à 15% d'économie
L'entretien annuel de votre chaudière est obligatoire et nécessaire. Car les dysfonctionnements coûtent cher : jusqu'à 12 % de consommation en plus pour un appareil mal réglé, selon l'Ademe. Sans parler des risques d'intoxication au monoxyde de carbone. Pour trouver un chauffagiste agréé au meilleur prix, deux solutions. La plus économique ? Comparer les devis récoltés auprès des artisans, des partenaires agréés par votre fournisseur d'énergie ou par le fabricant de votre chaudière. A négocier aux alentours de 100 euros TTC, frais de déplacement inclus, en fonction du type d'appareil et de votre lieu d'habitation, pour une heure d'intervention. Les écarts de tarif vont jusqu'à 15 %. Le plus confortable ? Nouer un contrat d'entretien avec un professionnel comprenant un certain nombre de dépannages. " Tout dépend des options associées, précise Jacky Dufier, responsable du service après-vente du fabricant de chaudières ELM Leblanc et Bosch. Par exemple, pour 250 euros par an, le prestataire prend en charge toutes les pannes de l'appareil, déplacement, main-d’œuvre et changement de pièces défectueuses compris. " Une piste à privilégier pour les chaudières hors garantie constructeur, après quelques années de fonctionnement.INTERNET, MOBILE...
17-Téléphonie et Internet :abusez des services entièrement gratuits
Le secret pour parler avec ses proches partout dans le monde sans débourser un centime ? Aussi simple qu'un ordinateur connecté à Internet ! Pour converser en mode audio et / ou vidéo, il suffit de télécharger Skype ou les extensions des webmails gratuits comme Yahoo! Messenger ou Google Talk. Ce dernier fonctionne également depuis les messageries Outlook. Ces applications, qui se déclinent aussi sur les smartphones, permettent de réduire à zéro la note de vos appels passés depuis l'étranger en utilisant les réseaux wi-fi des hôtels et des lieux publics. A télécharger d'urgence, principalement en versions iPhone ou Android : FaceTime, Libon, Rebtel, Viber, Vopium... Attention, pour pouvoir les joindre, vos correspondants doivent eux aussi s'inscrire sur ces services.18-Comparez efficacement le prix des box et faites jusqu'à 20 % d'économie
Difficile pour le commun des consommateurs de ne pas rester perplexe face à la complexité des offres des fournisseurs d'accès à Internet (FAI). Les cinq principaux proposent entre quatre et dix abonnements différents selon le type de connexion (ADSL, VDSL2, câble ou fibre optique), le lieu de résidence (en dégroupage ou pas, partiel ou total), les options possibles (TV, magnétoscope...) ou la durée d'engagement. Du coup, la gamme de tarifs est très large : entre 16 et 75 euros par mois !Listez les frais cachés obligatoires. Pour ne pas payer un abonnement surdimensionné, étudiez d'abord vos besoins à la loupe. Une offre très haut débit à 100 Mb / s ? Trop chère pour un usage ordinaire d'Internet. Un débit à partir de 20 Mb / s suffit pour lire ses mails, surfer et visionner de petites vidéos. La télévision via la box ? Inutile, hors chaînes internationales et payantes, si votre téléviseur est équipé d'un décodeur TNT... Ensuite, examinez les frais cachés qui font grimper la facture. Notre conseil : calculez le coût de votre future box sur une année après avoir listé les frais d'activation, de portabilité, de location de la box ou le coût du service client.
19-Regroupez téléphone fixe et mobiles et réalisez jusqu'à 40% d'économie
Économiser de 10 à 50 euros par mois et plus, soit jusqu'à 40 %, sur l'ensemble de vos abonnements, c'est possible ! Comment ? En profitant des réductions " multi lignes " accordées par les fournisseurs de box aux clients regroupant tous leurs contrats chez eux. En pratique, il s'agit de souscrire un abonnement quatre en un (quadruple play), c'est-à-dire une box Internet / téléphone fixe / télévision, à laquelle on ajoute un ou plusieurs forfaits de téléphonie mobile. Par exemple, pour une box et un abonnement mobile : de 29,99 à 45,98 euros par mois chez Virgin Mobile, de 34,90 à 54,90 euros par mois chez Sosh (marque low-cost d'Orange), de 37,97 à 53,96 euros par mois chez Free. Une vraie bonne affaire à condition toutefois de " vérifier auprès de l'opérateur qu'il offre une bonne couverture réseau tant en ADSL qu'en mobile par rapport à votre adresse postale ", précise Mathieu Drida, dirigeant du comparateur de forfaits Meilleurmobile.com.20-Mobile : profitez de la révolution tarifaire et faites jusqu'à 70 % d'économie
Englué dans votre forfait mobile, vous pensez qu'un réengagement sur douze ou vingt-quatre mois avec votre opérateur actuel contre une baisse de prix, des conditions plus favorables ou un nouveau téléphone est la meilleure façon de faire des économies ? Erreur ! Résilier votre abonnement à l'issue de votre période d'engagement pour passer à la concurrence peut vous réserver de très bonnes surprises : de - 30 à - 70 % sur vos factures ! En effet, les opérateurs low-cost proposent non seulement des forfaits en " tout illimité " imbattables à 20 euros par mois, mais aussi des prix cassés pour les petits consommateurs. Et sans engagement ! Comptez 2 euros par mois chez Free pour deux heures d'appels et des SMS illimités ; 8,99 euros chez Zero Forfait pour des appels et des SMS illimités, ou encore 9,50 euros chez Coriolis Télécom avec 100 Mo de data Internet en plus.Maîtrisez les dépenses avec les cartes prépayées. Quant à ceux souhaitant seulement rester joignables ou appeler en cas d'urgence, la meilleure solution est la carte prépayée rechargeable : 10 euros pour environ trente minutes d'appels ou 100 SMS pendant six mois chez NRJ Mobile ; pour cent minutes d'appels ou 200 SMS valables trois mois chez Simyo.
21- Téléphonie mobile : optez pour un fournisseur associatif et réalisez jusqu'à 10 % d'économie
La France a beau être le pays européen le plus en pointe en matière de développement de l'Internet à haut débit, certains endroits, les " zones blanches ", échappent encore aux autoroutes de la communication, notamment en milieu rural. Pas assez rentable. Pour ces oubliés de l'Internet, surfer en haut débit est toutefois possible à condition d'habiter dans une collectivité développant un Réseau d'initiative publique (RIP) ou un accès par le réseau électrique grâce au courant porteur en ligne. Autre possibilité : moyennant 20 à 90 euros par mois, passer par des fournisseurs spécialisés dans les connexions par satellite, Wimax ou wi-fi, hors achats des équipements (antenne, modem...) parfois subventionnés. Autre option ? La vingtaine de fournisseurs d'accès associatifs réunis notamment au sein de la Fédération FDN (Ffdn.org). Ils installent des antennes permettant de relayer sans fil de l'Internet haut débit jusqu'au domicile des particuliers. Les tarifs sont calculés au plus juste pour couvrir leurs frais : une adhésion annuelle et une moyenne de 35 euros par mois pour un accès au réseau. Avec un système basé sur l'entraide entre adhérents, autant pour l'installation des équipements que pour l'assistance technique.22-Téléphone fixe : affranchissez-vous de l'opérateur historique et réalisez jusqu'à 35 % d'économie
Comme 17 millions de foyers, vous êtes fidèle depuis des années à France Télécom / Orange pour votre ligne de téléphone fixe ? Dommage ! Car en réglant votre abonnement téléphonique tous les mois, vous jetez par la fenêtre 202 euros par an, juste pour avoir le droit de décrocher votre téléphone et recevoir des appels ! Pourtant, rien de plus facile que de quitter l'opérateur historique. Seule condition : résider dans une zone complètement dégroupée, c'est-à-dire où les autres opérateurs ont accès à votre ligne. Pour en être sûr, communiquez-leur votre numéro de téléphone et votre adresse (ou consultez Degrouptest.com). Ensuite ? Transférez votre ligne. Vous pourrez, par exemple, migrer chez Free pour réaliser une économie moyenne de 35 %. Ou ne payer, par exemple, que 15,99 euros par mois avec B&You, l'opérateur low-cost de Bouygues Telecom, pour une connexion Internet et des appels téléphoniques illimités vers les fixes et les mobiles, plus 35 euros pour l'achat de la box.23-Déconnectez l'achat du mobile de votre forfait et réalisez ainsi jusqu'à 30% d'économies
Le mobile à 1 euro proposé par les opérateurs contre une période d'engagement de douze ou vingt-quatre mois est-il une bonne affaire ? La réponse est non ! Un exemple : l'achat lié d'un Samsung Galaxy Trend, un smartphone d'entrée de gamme, et d'un forfait illimité. Sur vingt-quatre mois d'engagement, il vous en coûtera 960 euros chez SFR (Carré 24 / 24 3Go), 840 euros chez Bouygues Telecom (Sensation 24 / 24 3Go) et 720 euros chez Virgin Mobile (Idol M 3Go).Procurez-vous un portable, ensuite une offre illimitée. Et si vous achetiez séparément le mobile à son prix public de 150 euros, puis souscriviez à une offre illimitée sans engagement à 19,99 euros par mois chez Sosh, SFR (Red 3 Go), B&You, Free Mobile, Prixtel... ? Résultat sur deux ans : 630 euros, soit 330 euros de moins que l'offre la plus chère avec engagement.
EAU
24-Lavez votre voiture en station et réalisez 6% d'économie
Nettoyer à grande eau votre véhicule devant votre maison est une pratique qui peut vous coûter cher. D'abord parce que, à raison de 200 litres d'eau par lavage, le gâchis est immense. Ensuite, parce que vous risquez une forte amende pour avoir enfreint le Code de la santé publique (article L 35-8) en déversant des eaux polluées par des graisses et des hydrocarbures dans le réseau d'assainissement public. Deux alternatives pour un lavage écologique et économique : un nettoyage à haute pression dans une station de lavage : 60 litres d'eau, à partir de 3 euros ; ou le recours à des produits biodégradables s'utilisant sans eau (à partir de 6 euros pour plusieurs lavages).25-Jardin : 100% d'économie réalisée en arrosant à l'eau de pluie
Très gourmands, nos jardins absorbent entre 15 et 20 litres d'eau d'arrosage par mètre carré, en saison sèche. Sauf à disposer d'un puits, l'impact sur la facture d'eau n'est pas neutre : environ 70 euros par an pour 100 mètres carrés. Pour l'abaisser à zéro, usez d'une ressource gratuite et abondante : l'eau de pluie. Une surface de toit de 100 mètres carrés en reçoit 65 mètres cubes par an à Paris, 110 à Brest et 80 à Nice. Pour la collecter, plusieurs solutions : un récupérateur en plastique hors sol de 200 à 1 000 litres, à partir de 15 euros, à relier ou placer sous une gouttière. Ou une citerne enterrée de 1 500 à 10 000 litres, mais vendue pas moins de 700 euros hors installation.26-Consommation d’eau : multipliez les bons gestes et réalisez jusqu'à 30 % d'économie
Selon le Centre d'information sur l'eau, une famille consomme, en moyenne, 120 mètres cubes d'eau par an. Soit un budget de 405 euros, hors abonnement. Mais gare aux mauvaises habitudes. Laisser goutter un robinet consomme jusqu'à 120 litres d'eau par jour, soit 150 euros par an. Préférer un bain, soit de 150 à 200 litres, à une douche, soit de 60 à 80 litres, alourdit la facture annuelle de... 200 euros ! D'où l'intérêt d'adopter des gestes simples : fermer le robinet quand on se brosse les dents, privilégier le programme économique de sa machine à laver ou faire tourner son lave-vaisselle à plein. Résultat : jusqu'à 35 mètres cubes économisés, soit 120 euros par an ! Autre gouffre : les fuites non traitées ou non détectées. Pour les premières, il suffit d'investir quelques dizaines d'euros. Ainsi, changer le mécanisme d'une chasse d'eau qui perd 220 mètres cubes par an lorsqu'elle fuit génère 750 euros d'économie ! Pour repérer les secondes, il suffit de relever son compteur avant d'aller se coucher puis au lever. Les plus vertueux économiseront jusqu'à 30 % de leur consommation.27- Des économiseurs pour réduire sa consommation d'eau
Pour réduire d'au moins 20 % votre consommation d'eau sanitaire, direction le rayon bricolage de votre grande surface. Ici, de petits équipements à bas prix, amortissables en quelques mois, aident à réduire votre consommation sans renoncer au confort. Le principe : injecter le maximum d'air dans l'eau pour limiter le débit sans que vous ressentiez de baisse de pression. Comptez à partir de 2 euros pour des mousseurs réducteurs ou limiteurs de débit, à visser sur les robinets de la cuisine et de la salle de bains, et à partir de 15 euros pour une douchette économe. Autre solution : le " stop douche ", à partir de 3 euros, à placer entre le robinet et le flexible pour arrêter l'eau pendant le savonnage. Enfin, pour réduire au minimum de 20 % la consommation de votre chasse d'eau, placez un " écosac " étanche, à partir de 4 euros, ou une " écoplaquette ", 15 à 20 euros pièce, dans le réservoir de vos toilettes. Economie escomptée : jusqu'à 4 000 litres d'eau par an !CREDIT
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