Voitures électriques : pas si vertes que ça en fait
Les voitures électriques ont beau ne pas émettre de gaz à effet de serre, elles n’en seraient pas moins polluantes, comme le souligne une étude réalisée outre-Rhin.
Les voitures électriques n’émettent pas de gaz à effet de serre et seraient de ce fait bien plus écologiques que leurs homologues thermiques. C’est en tout cas ce que ne cesse de marteler l’industrie automobile.
Reste qu’il faut bien recharger un jour ou l'autre les batteries ( surtout au vu des autonomies assez limitées pour le moment ), et c’est là où leur vertue écologique apparaît tout d'un coup bien moins évidente. Car dans des pays n’ayant pas massivement recours au nucléaire, contrairement à la France, l’électricité injectée dans les accumulateurs provient en grande partie des centrales thermiques qui, elles, rejettent bel et bien du gaz à effet de serre.
Et c’est encore pire en hiver, avec des centrales thermiques tournant déjà à plein régime le soir pour réchauffer nos chaumières qui vont devoir en plus fournir l’énergie nécessaire au rechargement des voitures électriques de retour au bercail.
Bref, selon l’institut allemand d’écologie appliquée, les voitures électriques ne deviendront vraiment vertes que lorsque leurs batteries seront rechargées autrement. On peut imaginer une généralisation des panneaux solaires sur la surface des véhicules, mais également des stations de rechargement qui seraient raccordées à des panneaux solaires et à des éoliennes.
À voir aussi si les moteurs thermiques ont dit leur dernier mot en matière d'écologie. Les constructeurs automobiles pourraient en effet continuer à réduire de manière considérable les émissions de gaz à effet de serre des moteurs thermiques. D’ici 2030, il se pourrait ainsi que les rejets en relation avec les voitures thermiques aient baissé de 25 %, tandis que ceux dus aux voitures électriques n’auraient reculé que de 6 %.
Reste qu’il faut bien recharger un jour ou l'autre les batteries ( surtout au vu des autonomies assez limitées pour le moment ), et c’est là où leur vertue écologique apparaît tout d'un coup bien moins évidente. Car dans des pays n’ayant pas massivement recours au nucléaire, contrairement à la France, l’électricité injectée dans les accumulateurs provient en grande partie des centrales thermiques qui, elles, rejettent bel et bien du gaz à effet de serre.
Et c’est encore pire en hiver, avec des centrales thermiques tournant déjà à plein régime le soir pour réchauffer nos chaumières qui vont devoir en plus fournir l’énergie nécessaire au rechargement des voitures électriques de retour au bercail.
Bref, selon l’institut allemand d’écologie appliquée, les voitures électriques ne deviendront vraiment vertes que lorsque leurs batteries seront rechargées autrement. On peut imaginer une généralisation des panneaux solaires sur la surface des véhicules, mais également des stations de rechargement qui seraient raccordées à des panneaux solaires et à des éoliennes.
À voir aussi si les moteurs thermiques ont dit leur dernier mot en matière d'écologie. Les constructeurs automobiles pourraient en effet continuer à réduire de manière considérable les émissions de gaz à effet de serre des moteurs thermiques. D’ici 2030, il se pourrait ainsi que les rejets en relation avec les voitures thermiques aient baissé de 25 %, tandis que ceux dus aux voitures électriques n’auraient reculé que de 6 %.
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