myofasciite à macrophages
Qui ne gueule pas la vérité dans un
langage brutal quand il sait la vérité se fait complice des menteurs et des
faussaires. (Charles Péguy)
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Etant moi-même victime, je dédie ce
site aux victimes du vaccin contre l'hépatite B, qui ont contracté la myofasciite
à macrophages.Description des symptômes de la maladie, de mon parcours, de
mes traitements, adresses de spécialistes, documentation
assezcomplète sur la vaccination anti-hépatite B, l'hydroxyde
d'aluminium, et l'association A.M.A.M. ( Association Myofasciite à
Macrophages) etc...
Comme moi, vous avez erré de médecins en spécialistes,
d'hôpital en hôpital ! C'est une des raisons de la création de ce site.
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INTRODUCTION.
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Ce site, traite exclusivement, de
tout ce qui concerne, la vaccination contre l'hépatite B, et la myofasciite à
macrophages.
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LE MOT MYOFASCIITE VIENT DU MOT
FASCIA.
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Fascia membrane fibreuse ( résistante
), située à la face de la peau, limitant les loges musculaires ( emplacements
des muscles ) ou les régions anatomiques, et enveloppant. Elle ne doit pas
être confondue avec les aponévroses, membranes également fibreusesde couleur
blanchâtre, résistantes et recouvrant les muscles du squelette. Les
aponévroses d'insertion sont les tendons et les muscles, les aponévroses de
revêtement appelées également fascia, enveloppent les muscles ou les groupes
musculaires.
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MACROPHAGES.
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Cellules produites dans les tissus
lymphoïdes et chargés de dévorer les bactéries sur le site d'une infection,
de réparer les tissus, d'attaquer les virus, et de dévorer un peu tout. Comment,
l'organisme sait-il, s'il est plus bénéfique de mobiliser les lymphocytes B,
ou les macrophages ? Il semble que cette décision, soit prise par un
autre groupe de cellules, les lymphocytes CD4 (ou T4). Après avoir identifié
l'agent infectieux, par une de ses nombreuses " signatures " ces
cellules, vont produire de petites molécules chimiques, les cytokines qui,
selon leur nature, vont stimuler les lymphocytes B, ou les macrophages.
Ainsi, les lymphocytes T CD4, sécrètent de l'interféron - gamma, ce sont les
macrophages, qui vont être stimulés. Inversement, si les lymphocytes T CD4,
produisent de l'interleukine – 4, lymphocytes B, synthétiseront des
anticorps, susceptibles de neutraliser, ou de provoquer l'élimination, de
l'agent infectieux.
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LE CORPS HUMAIN ET LES MUSCLES.
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Le corps humain, comprend plus de 650
muscles, individuels fixés sur le squelette, qui fournissent une force de
traction, qui permet le déplacement. Ces muscles, constituent environ 40 %,
du poids total du corps. Les points d'attache, sont les os, ou d'autres
muscles, qui sont appelés origines, ou insertions. Le point d'origine, est le
point d'attache du muscle, à l'os, qui reste fixe. Le point d'insertion, est
le point d'attache du muscle, à l'os, qu'il met en mouvement. En règle
générale, les muscles sont fixés, par des solides structures fibreuses,
appelées tendons. Ces fixations, relient une ou plusieurs articulations, et
le résultat de la contraction musculaire, est le mouvement de ces
articulations. Le corps est mu, principalement par des groupes musculaires,
et non pas par les-muscles individuels. Ces groupes musculaires, fournissent
la puissance nécessaire à toute action, allant de l'introduction d'un fil,
dans le chas d'une aiguille, au soulèvement de charges lourdes.
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LA MYOFASCIITE A MACROPHAGES.
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Nouvelle maladie neuromusculaire,
d'origine auto-immune, provoquée par l'hydroxyde d'aluminium, adjuvant qui se
trouve comme étant un des composants du vaccin contre l'hépatite B.
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LES SYMPTÔMES DE LA MALADIE SONT:
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L’état général est marqué par une
faiblesse et une fatigue chroniques, intenses et invalidantes pour
les activités les plus élémentaires, telles que l’équilibre ou la marche,
parfois même l’expression verbale, auxquelles s’ajoute un syndrome pseudo
grippal quasi-permanent, régulièrement ponctué de malaises.
Des arthralgies, permanentes et
fluctuantes en intensité et en
localisation, sur toutes les articulations périphériques et
axiales avec des poussées congestives et inflammatoires pluriquotidiennes.
Des myalgies, des courbatures et
contractures sévères, permanentes et fluctuantes en localisation, sur tous
les muscles périphériques et les muscles dorsaux et cervicaux,
s’aggravant en intensité au moindre effort et persistant plusieurs jours
après. Le plus souvent de type inflammatoire. Des douleurs à
la contraction musculaire tenue (tenir un
livre, un téléphone, etc.). Des douleurs à la pression du corps musculaire
et des tendons des muscles squelettiques. Des crampes paroxystiques très
invalidantes.
Des douleurs osseuses caractérisées
par des douleurs diffuses fluctuantes et
non-systématisables (mains, cou, etc.). Des céphalées chroniques, parfois migraines
oculaires. Des douleurs abdominales, à type de contractures et de brûlures.
Exceptionnellement (forme atypique
de la maladie), les
symptômes pourraient se
développer tardivement, jusqu'à 10 ans
après la vaccination.
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DECOUVERTE DE LA MYOFASCIITE A
MACROPHAGES.
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Le premier cas de myofasciite à
macrophages à été observé par le Dr Coquet en Mai 1993 à Bordeaux.
En décembre 1993, ce cas est présenté à la Société Scientifique
Française de Neuropathologie à Paris. Personne n'avait auparavant observé de
telles lésions.
1994: Le Pr Romain Ghérardi (
Henri Mondor à Créteil ) observe un deuxième cas.
1995: Deux nouveaux cas (
Bordeaux et Créteil ) se présentent.
1996: Réunion sous l'égide de
l'A.F.M. des médecins ayant observés des identiques Fardeau ( Institut de
Myologie ), Coquet ( CHU Bordeaux ), Ghérardi ( CHU Henri Mondor à Créteil ),
Pellissier ( CHU Marseille ), Mussini ( CHU Nantes ). Tous les cas montrent
les mêmes lésions histologiques ( amas de macrophages dans le fascia et
muscle contigu ) et ultra-structurales( inclusions en aiguilles dans les
macrophages). Un tableau clinique commun se dégage des observations :
douleurs musculaires et articulaires, fatigue intense Le nom descriptif de «
myofasciite à macrophages » est proposé par le Pr Romain Ghérardi et accepté
par le groupe. La maladie fût découverte par un groupe de chercheurs français,
réunis au sein du GERMAD. Leurs travaux furent publiés dans le Lancet du 1er
août 1998. Les traitements sont divers et pas très efficaces à l'heure
actuelle il n'existe aucun traitement spécifique.
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DESCRIPTION DES MECANISMES PHYSIO – POUVANT
EXPLIQUER LES EFFETS SECONDAIRES DU VACCIN CHEZ LA VICTIME:
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L'élément provocateur de
ces troubles, est l'hydroxyde d'aluminium, qu'une fois injecté dans le
deltoïde, se fixe sur les muscles, et nous déprogramme, notre système
immunitaire. Les macrophages elles, jouent un rôle de destructrices, de tout
ce qui est nocif pour l'organisme. Et jouent alors
leur rôle, qui est une réaction de défense, puis elles se retournent
alors, contre l’organisme, en essayant de détruire la substance, qui est
fixée sur les muscles. Pour pouvoir se multiplier dans un organisme, les
virus, bactéries, et parasites, doivent trouver le moyen, d’échapper au
système immunitaire.
Certains d'entre eux, se modifient en permanence, pour
ne pas être reconnus. D’autres restent visibles, mais incitent l'organisme, à
choisir un type de réponse immunitaire, inefficace.
Comment l'organisme sait-il, s'il est
plus bénéfique de mobiliser les Lymphocytes B, ou les macrophages ? Il semble,
que cette décision, soit prise par un autre
groupe de cellules, les lymphocytes CD4, (ou T4). Après
avoir identifié l'agent infectieux, par une de ses
nombreuses signatures, ces cellules, vont produire de
petites molécules chimiques, les cytokines, qui, selon leur nature vont
stimuler les lymphocytes B, ou les macrophages. L'organisme doit alors,
mobiliser les macrophages, qui avalent et digèrent l'agent pathogène +.
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LA MYOFASCIITE A MACROPHAGES.
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( Septembre 2000 : Auteurs
: Pr Patrick Chérin, Service de
Médecine Interne du PR Herson, Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris - Dr
Jérôme Authier, Groupe d'Études et de Recherche sur le Muscle et le Nerf,
EA2347, Université Paris XII - Val de Marne ) Une nouvelle myopathie
inflammatoire, dénommé myofasciite à macrophages,est observée avec une
incidence croissante dans les principaux centres de myopathologie français.
Depuis cette apparition en 1993, plus de 100 cas ont été colligés,
principalement en France par le GERMAD.
" ( Groupe d'Études et de Recherche sur les Maladies Musculaires
Acquises et Dysimmunitaires, branche de l'AFM.)
" La maladie touche le plus
souvent l'adulte, sans prédominance de sexe. La myofasciite à
macrophages se révèle généralement par des douleurs musculaires ( Myalgies ),
d'intensité variable, notées dans 90% des cas, le plus souvent associées à
une fatigue chronique ( 70% des cas ). Les myalgies prédominent aux membres
inférieurs, et sont souvent aggravées par l'effort.
Des douleurs articulaires touchant
principalement les grosses articulations périphériques sont notées dans 50% à
60% de cas un déficit proximal est noté dans 30% des cas et de la fièvre dans
30% d'autres cas. Le diagnostic repose sur la biopsie musculaire,
indispensable, réalisé de façon chirurgicale dans le deltoïde et intéressant
le fascia. Elle met en évidence un infiltrat macrophagique focal
pathognomonique.
Une augmentation des enzymes musculaires avec élévation
de la Créatine KiNase ( CK ) est observée dans 40% des cas.
L'électromyogramme montre un aspect myopathique chez moins de 30% des
patients. La scintigraphie au Gallium montre des anomalies évocatrices mais
non spécifiques. Les deux hypothèses étio pathogéniques actuellement
privilégiées pour expliquer cette nouvelle maladie sont : L'hypothèse toxique
et l'hypothèse infectieuse. De nombreux protocoles d'études épidémiologiques,
cliniques, fondamentaux et thérapeutiques sont en cours, sous l'égide du
GERMAD, en collaboration avec l'Institut de Veille Sanitaire.
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Physio - pathogénie du virus de
l'hépatite B.
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"( La Revue du Patricien - 1995-45 )
" Classiquement, le virus de l'hépatite B déclenche des manifestations
extra hépatiques dans 20% des formes symptomatiques aiguës dont les myalgies
et les arthralgies " Hypothèse sur la physio - pathogénie des effets
secondaires des vaccins anti-hépatite B.
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SOURCES:
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Dictionnaire Vidal des Médicaments – 1998 Vaccine 1998 -
Volume 16 Number 4 Major adverses réactions to Yast derived hepatitis B
vaccines Dr Grezard - Thèse de Doctorat Lyon 1996 : Accidents liés
à la vaccination. PR Dumbar - Laboratoire de Biologie cellulaire faculté de
Médecine Baylor- Houston - Texas 11/98.
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Maladies à Complexe Immuns.
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Excès d'antigène et /ou faible
affinité des anticorps sur déficit immunitaire : formation de dépôts de CIC
avec réactions inflammatoires tissulaires par activation du complément.
Mauvais ou non répondeur avec baisse ou absence d'anticorps anti HBs : 5 à 10
% ( HLA : B8, DR3, SCO1 )rédispositions immunitaires ( HLA ) réactivée par
stimulation antigénique vaccinale. B27 ( arthrites réactionnelles ) DR4 ( PR,
Lupus, Diabète ID )DR2 ( SEP, Lupus, Diabète ID .)
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Allergie aux Métaux.
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Hg du mercurothiolate sodique :
conservateur - Urticaire et asthme sur hypersensibilité au NG ( Engérix,
Hbvax Dna ). Récemment, l'Agence de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
informait dans son communiqué de presse du 4 juillet 2000, qu'un
composé mercuriel (le
Thiomersal) contenu dans certains vaccins dont l'Engérix B. pouvait être
à l'origine de certaines manifestations indésirables de type neurologiques ou
rénales ; Elle exige par principe de précaution de supprimer l'utilisation de
ce conservateur dans tous les vaccins produits à partir de juillet 2000.
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Historique de la Myofasciite à
Macrophages.
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Histoire
Mai 1993 : Docteur Michelle COQUET Neuropathologiste à
Bordeaux (33), effectue une biopsie musculaire sur une femme souffrant de
douleurs rebelles inexpliquées suspectée de polymyosite. «En vingt ans,
se souvient-elle, je n'avais jamais vu une telle lésion musculaire. Elle
était constituée par des amas de macrophages, observe le premier
cas Français qui montre des lésions jamais publiées en pathologie
musculaire. Une première publication américaine antérieure avait déjà
observé cet aspect histologique particulier (1982. MRACK).
Décembre 93 : Ce cas est présenté à la
Société scientifique Française de Neuropathologie à Paris. Personne n’avait
vu de telles lésions.
Ces derniers sont, en quelque sorte, les éboueurs
chargés de faire disparaître les intrus (microbes, virus) au sein des
cellules. Les macrophages renfermaient une substance inconnue, bien visible
au microscope électronique sous forme de cristaux très noirs.» À la fin de
l'année, Michelle Coquet présente le cas à ses confrères qui, comme elle,
ignorent la nature de ces lésions. C'est ainsi que commence un véritable
polar scientifique avec son lot de découvertes et d'énigmes non résolues
La découverte de la myofasciite à macrophages (MFM)
s’est faite en plusieurs étapes à partir de 1993, autour en France du travail
du Groupe Nerf-Muscle du Département de Pathologie de
Hôpital Henri Mondor de Créteil, et le Groupe d’études et de
recherche sur les maladies musculaires acquises et dysimmunitaires (GERMMAD)
de l’Association
française contre les myopathies.
1994 : Professeur Romain GHERARDI, chef
du service d'histologie de l'hôpital Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne).
Groupe d'Etude et de Recherche sur le Muscle et le Nerf (GERMEN) observe un
deuxième cas.
1995 : 2 nouveaux cas (Bordeaux et
Créteil).
1996 : Réunion sous l’égide
de l’Association
Française des Myopathies
des médecins ayant observés des cas
identiques: Fardeau (Institut de Myologie), Coquet (CHU
Bordeaux) Ghérardi (CHU Créteil), Pellissier (CHU
Marseille), Mussini CHU Nantes) : tous les cas montrent les
mêmes lésions histologiques (amas de macrophages dans fascia et muscle
contigu) et ultrastructurales (inclusions en aiguilles dans les macrophages).
C’est en 1996, que les spécialistes lui donnent le nom
de «myofasciite à macrophages» (myo : muscle ; fasciite: fascias,
c'est-à-dire l'enveloppe des muscles).
Un tableau clinique commun se dégage des observations :
douleurs musculaires et articulaires, fatigue intense.
On ne connaît pas la nature des inclusions observées en
microscopie électronique. A la demande de l’Association Française des
Myopathies, un groupe de travail est créé par le Pr Patrick
Chérin, clinicien en médecine interne à la Pitié-Salpétrière, dénommé
GERMMAD (Groupe de Recherche sur les Maladies Musculaires Acquises et
Dysimmunitaires), qui en assure la présidence.
Ce groupe de recherche associe des cliniciens, des
histologistes et des immunologistes. Compte tenu de l’apparition de nouveaux
cas, une réunion du GERMMAD se tient à Paris, spécifiquement dédiée à cette
nouvelle myopathie. Le nom descriptif de "myofasciite à
macrophages" est proposé et accepté par le groupe.
1. la MMF est-elle uniquement
attribuable à des vaccins contenant de l’hydroxyde d’aluminium (ou d'ailleurs
à ceux contenant du phosphate d’aluminium)6?
2. un antigène vaccinal existe-t-il
dans le muscle lésé N6;
3. les biopsies du deltoïde ont-elles
été pratiquées au point d’injection ? (« encore qu’il soit
probable que tel ait été le cas la plupart du temps étant donné que la
pratique recommandée consiste à vacciner et à effectuer les biopsies sur le
bras non dominant »)6.
Remarque : les biopsies musculaires étant rarement pratiquées, hormis
chez les malades présentant des symptômes de myopathie, la comparaison avec
la population en bonne santé était dans les années 1990 impossible6.
« Il existe de nombreux mécanismes immunitaires qui pourraient être à l’origine du passage d’une immunoréaction locale à une affection généralisée et la question doit être étudiée plus à fond »6. Le Comité estimait en 1999 ne pas disposer de données suffisantes pour remettre en cause l'aluminium dans les vaccins, tout en recommandant « vivement d’entreprendre des recherches afin d’évaluer les aspects cliniques, épidémiologiques, immunologiques et biologiques de cette pathologie »6.
Notes et références
2-Denis Sergent, article intitulé « L’ajout d’aluminium dans les vaccins suscite le débat [archive] » dans le journal La Croix du 2012-11-11
(consulté 2012-11-11)
6- Comité consultatif mondial sur la sécurité des
vaccins de l'OMS, Myofasciite à macrophages et vaccins contenant de
l’aluminium [archive],
OMS, Oct 2009, consulté 2012-11-11. Voir aussi : WHO Vaccine Safety Advisory
Committee. Macrophagic myofasciitis and aluminum-containing vaccines. Wkly
Epidemiol Rec 1999;74:338–40.
7-GACVS/OMS, Questions/réponses : les MFM et les résultats d’une
nouvelle étude (mai/04) [archive],
mai 2004
13- Gherardi R. K, Myofasciite à macrophages et
hydroxyde d'aluminium : vers la définition d'un syndrome des adjuvants =
Lessons from macrophagic myofascitiis: towards definition of a vaccine
adjuvant-related syndrome ; Revue neurologique ; ISSN:0035-3787
; 2003, vol. 159, no2, p. 162-164 ; 3pp ; (résumé Inist-CNRS [archive])
14- Myofasciite à macrophages et vaccins contenant de
l’aluminium [archive]
Rapport du Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins mis en
place par l'OMS
16- GACVS/OMS, Comité consultatif mondial sur la Sécurité des Vaccins,
20-21 juin 2002 [archive],
communiqué 2002
17- Évaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium
dans les produits cosmétiques [archive],
rapport d'expertise d'octobre 2012, 44 pages, PDF
18-
Flarend R et al; A preliminary study of the dermal absorption of
aluminium from antiperspirants using Al26, Food. Chem. Toxicol,
février 2001
19- Courrier à Madame M. Madonna du 23 février 2012, cité par [archive] le Réseau Santé
Environnement en novembre 2011 (voir page 10)
20- ASEF (Association Santé Environnement
France [archive], Synthèse sur l'aluminium (2012) en version
HTML [archive]
ou en version PDF [archive], consulté 2012-11-13
21- AFP, Communiqué intitulé L'ajout
d'aluminium dans les vaccins continue d'inquiéter, par Elizabeth Zingg
(AFP), 2012-11-12
22- France info, communiqué intitulé Faut-il avoir peur de l'aluminium contenu dans les
vaccins ? [archive],
daté 2012-11-12, 11:50
L’Hydroxyde d'Aluminium.
L’hydroxyde d’aluminium est un
adjuvant de vaccins destiné à stimuler la réponse immunitaire. L’aluminium
est présent dans 25 vaccins couramment utilisés en France, dont les vaccins
diphtérie, tétanos, polio, ainsi hépatites A et B (650 à 1 250 mg par dose,
alors que les normes européennes fixent son seuil à 15mg par litre (sachant
qu’au-delà, il y a toxicité et risques d’effets secondaires graves).
Une nouvelle maladie, la myofasciite
à macrophages (MFM) liée à l’aluminium vaccinal, a été isolée en 1998.
Se manifestant essentiellement par des douleurs articulaires et
neuro-musculaires ainsi que de la fatigue chronique – comme les syndromes du
Golfe et de la fatigue chronique ou les fibromyalgies, la MFM est
caractérisée histologiquement par la découverte d’aluminium au point
d’injection en moyenne trois ans après l’administration du vaccin (et parfois
plus de huit ans).
Dans un tiers des cas, la
maladie s’accompagne d’une maladie auto-immune, le plus souvent une sclérose
en plaques.
Le Comité Consultatif
pour la Sécurité des
vaccins de l’OMS « a
conclu un lien de causalité très
probable entre l’administration d’un vaccin contenant de l’hydroxyde
d’aluminium et la présence de la lésion histologique caractérisant la
MFM »
L’hydroxyde d’aluminium pénètre dans
les tissus pour s’y fixer et, se combinant à la ferritine du sang, en lieu et
place du fer, et gagner la circulation générale, éventuellement jusqu’au
cerveau.
Il y a près de 20 ans, alors que l’on connaissait déjà
la toxicité de l’aluminium, les chercheurs de Pasteur-Vaccins avaient mis au
point un adjuvant au point à base de phosphate de calcium. Mais, lorsque
Mérieux racheta Pasteur-Vaccins, les vaccins à base de phosphate de calcium
furent mis aux oubliettes.
L’injection du Vaccin.
Une autre voie d’absorption de
l’aluminium est l’injection : voie intra-veineuse lors de perfusions, voie
intra-musculaire ou sous-cutanée pour certains médicaments. L’injection d’un
vaccin contenant de l’aluminium constitue un apport d’aluminium qu’il ne faut
pas sous-estimer. Les prématurés sont particulièrement sensibles à
l’intoxication par l’aluminium . Une étude comparative portant sur
l’alimentation de prématurés au moyen de perfusions, a révélé des altérations
du développement mental chez les nourrissons âgés de 18 mois dont les
perfusions contenaient de l’aluminium.
Aluminium et le sang.
A partir de 60 microgrammes
d’aluminium par litre de sérum, apparaissent des symptômes neurologiques.
Au-delà de 100 microgrammes d’aluminium par litre de sérum, apparaissent des
signes d’encéphalopathie.
Lorsque l’aluminium, introduit par
l’une ou l’autre voie dans l’organisme, se retrouve dans la circulation sanguine,
il se lie à certaines protéines du plasma sanguin, particulièrement à
l’albumine et à la transferrine, protéine qui a pour fonction de transporter
le fer.
Lorsque l’aluminium se lie à la
transferrine il prend la place du fer qui n’est alors plus transporté vers
les parties du corps qui en ont besoin.
L’anémie que l’on voit chez les
intoxiqués à l’aluminium s’explique donc par cette liaison de l’ion aluminium
à la transferrine, ce qui crée une anémie de type microcytaire par manque de
fer. Mais l’aluminium peut aussi attaquer directement les parois des globules
rouges sanguins, rendant fragiles ces globules et créant, en plus de l’anémie
microcytaire, une anémie de type hémolytique.
Les Vaccins, l’Hydroxyde d'Aluminium,
et les Autorités.
Les professeurs dénoncent après
études et faits, les effets secondaires graves de l’adjuvant d’hydroxyde
l’aluminium, à savoir un nombre de myofasciites grandissant (Profs Chérin La
Salpétrière et Gherardi Créteil) et alertent les autorités.
L’AFSSAPS (autorité sanitaire)
demande une étude épidémiologique mais il faut savoir que les membres de
l’AFSSAPS font partie des laboratoires (qui commercialisent donc les
vaccins). Avec les intérêts qu’ils ont, comment ces experts peuvent-ils être
objectifs ? 16/11/2002 « British medical journal »
en couverture : « L’industrie pharmaceutique a fait main
basse sur les autorités sanitaires »
Conférence de presse du 01/10/98 :
Le secrétaire d’état à la santé a lui même admis un « dérapage de
la campagne vaccinale ». Ce qui est resté non dit dans cet
aveu autorisé, c’est l’ampleur de ce « dérapage » et les
responsables de cette dérive.
La campagne de la vaccination HB a
été lancée alors que les autorités sanitaires admettent encore être dans
l’ignorance des données épidémiologiques sur celle maladie ! !
(plan HB 2002 du gouvernement). Elles l’avaient formellement admis
dans le guide des vaccinations !
Les les possibles effets secondaires
et la Justice.
La Justice a tranché, reconnaissant
pour la première fois, la responsabilité du vaccin contre l’hépatite B dans
l’apparition de la sclérose en plaques, une grave maladie neurologique.
Le tribunal a donc condamné les
laboratoires Smithkline Beecham, fabriquant de l’Engérix B, à payer des
provisions de 50 000 et 80 000 francs aux plaignantes, Armelle
Jeanpert-cofondatrice de l’association REVAHB, regroupant les victimes de la
vaccination et Arlette Leroy.
Ces sommes ont été versées aux jeunes
femmes quelle que soit l’issue du procès en appel. Et le Tribunal a nommé un
expert médical, chargé d’apprécier le préjudice qu’elles ont subi afin de les
indemniser.
L’Express du 11 juin 1998.
Au fil des années, plusieurs
décisions de justice ont admis la responsabilité du vaccin dans différentes
affections. Entre 1995 et 2002, 78 offres d’indemnisation ont
été faites par l’état à des personnes vaccinées de façon obligatoire.
L’état a été condamné à deux reprises
pour sa responsabilité dans le déclenchement par le vaccin, de polyarthrite
et de sclérose en plaque. En 1998, Bernard Kouchner, alors ministre de
la santé, donne une conférence de presse d’un genre un peu particulier.
Etudes épidémiologiques et enquêtes de
pharmacovigilance à l’appui, il affirme qu’il n’y a pas de lien entre la
vaccination et les maladies démyélinisantes mais que l’ « on ne
peut pas exclure que la vaccination puisse révéler ou faciliter le développement
de ces affections chez certains vaccinés ». Pour ajouter à la confusion,
il annonce que la vaccination des préadolescents est suspendue, tout en
recommandant de vacciner les nourrissons.
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QUELQUES PUBLICATIONS:
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( Vaccine Vol.
16 - 1998 - page 333 - Revue
de la littérature sur les réactions sévères postvaccinales HB ). Des
complexes immuns circulants contenant l'antigène HBs ont été retrouvés dans
le sang et les tissus de patients atteints d'hépatite B aiguë et chronique.
En conclusion: la similarité entre
les réactions secondaires au vaccin HB et les manifestations extra
hépatiques, leur évolution dans le temps par rapport à l'injection et le
mécanisme par complexes immuns circulants suggère un lien possible de
causalité avec le vaccin.
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Accidents de la vaccination
anti-hépatite B.
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Thèse de doctorat
en médecine du Dr Grezard publiée
en 1996 au CHU de Lyon. Ce
travail fait état des accidents de la
vaccination anti-hépatite B recensés en service dermatologie. Les mécanismes
physiopathogéniques du vaccin s'appuyant sur les manifestations extra
hépatiques du virus sauvage de l'hépatite B sont très mises en avant.
|
INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE:
|
Les résultats définitifs des enquêtes
en cours permettront à l’avenir de mieux connaître la myofasciite à
macrophages survenue dans les suites d’une vaccination anti-hépatite B,
présentant des caractéristiques chronologiques, sémiologiques et
physio-pathogéniques, correspondant à des critères forts d’imputabilité
intrinséque.
Description par le fabricant
des effets indésirables du vaccin anti-hépatite B, Engerix B20, les nombreux
articles de la littérature internationale sur la fréquence
des effets indésirables. Douleurs
musculaires et articulaires
déclenchés par les vaccins anti-hépatite B, les
autres cas de myofasciite à macrophages recensés depuis 1978,
notamment par le REVAHB, association spécialisée dans le recensement des
effets indésirables des vaccins anti-hépatite B et collaboratrice de
l'AFSSAPS depuis 1997, tous ces éléments plaident en faveur d'une
imputabilité extrinsèque entre ce type de pathologie et la vaccination
anti-hépatite B.
D'ailleurs, à propos de la
problématique sur la notion d'imputabilité affirmée d'une part chez un
individu particulier, mais d'autre part mise en doute
des groupes de populations plus larges
au travers d'études épidémiologiques, le PR Bernard Bégaud,
expert international, l'un des pères du
système actuel de pharmacovigilance, vice -
président de la commission nationale pharmacovigilance,
directeur du Centre
de Pharmacovigilance de
Bordeaux qui a coordonné des
études sur le vaccin, s'exprimait
ainsi dans l'ouvrage de M. Giacometti:
" La Santé Publique en Otage " - Édition Albin Michel - éditée - en janvier
2001.
Il faut faire la
distinction entre un lien de causalité sur le plan individuel et sur
une population. Pour un individu qui présente des signes
cliniques suggestifs, qui ressent les mêmes
effets après une ré-administration du vaccin dans un délai
court, et dont on a éliminé toute autre cause
possible, on peu affirmer avec une
quasi-certitude une imputabilité, même si les études épidémiologiques ne
révèlent rien de significatif.
En revanche, pour une population, il
est très difficile de mesurer un risque s'il ne touche qu'une minorité, il
faut une puissance statistique considérable.
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INSTITUT DE MYOLOGIE : ÉTUDIER ET
SOIGNER LE MUSCLE ET SES MALADIES.
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Le centre de
myologie, créé par l'AFM ( Association
française contre les Myopathies ) en
collaboration avec l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris et l'Inserm, ouvre
ses portes à L'Hôpital de la Pitié - Salpêtrière à Paris.
Il a été inauguré le mardi 29
avril 1997 par François d'Aubert, Secrétaire d'État à la recherche.
Résultat d'un partenariat unique entre malades, chercheurs
et médecins, centre de recherche,
d'expertise, de soins et d'enseignement est consacré exclusivement au
muscle et à ses maladies. Il contribue à l'émergence d'une spécialité
médicale négligée depuis près d'un siècle : La myologie.
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Grâce à la volonté des malades.
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En 1987 après le 1er
téléthon, l'AFM dispose enfin des moyens financiers de réaliser un projet
ambitieux, imaginé de longue date : créer un centre où le muscle serait
étudié et soigné. Pour les malades et leur famille réunis au sein de l'A.F.M,
il s'agit de faire face à l'absence presque totale de structures de
recherches et de soins sur le muscle et ses maladies. Il n'est pas rare, à ce
moment-là, de voir une famille errer de médecin en spécialiste à la recherche
d'un diagnostic juste et de soins adaptés.
Dès 1987, l'Assistance Publique
de Paris accepte l'installation de ce futur complexe au sein de l'Hôpital de
la Pitié - Salpêtrière. Il sera intégré au sein du bâtiment Babinski
construit entre 1993 et 1996. L'aventure est lancée et aboutit
10 ans plus tard à l'ouverture de l'Institut de Myologie.
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UN CENTRE DE RECHERCHE, D'EXPERTISE,
ET D'ENSEIGNEMENT CONSACRE AU MUSCLE.
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L'Institut de Myologie se consacre à
l'étude du muscle. En concentrant sur ce Même site toutes les compétences et
connaissances dans ce domaine, l'A.F.M. contribue à l'émergence d'une très
Ancienne discipline médicale : La Myologie.
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L'Institut réunit malades, chercheurs
et médecins autour des mêmes objectifs:
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Accroître, diffuser et
enseigner les connaissances sur le muscle
( physiologie, métabolisme, fonctionnement, myogenèse, génétique ).
Accélérer la découverte des causes des maladies neuromusculaires. Accélérer
la mise au point des thérapies. Sur le plan national,
l'Institut de Myologie fédère et anime
le réseau des 40 consultations
spécialisées dans les maladies neuromusculaires
couvrant le territoire français. Sur le plan International, ce centre de
référence se veut ouvert sur tous les acteurs oeuvrant dans le domaine de la
pathologie neuromusculaire.
Au cœur du plus grand centre
hospitalier d'Europe. Né d'un partenariat unique entre malades, médecins et
chercheurs.
Emergence d'une discipline médicale :
La Myologie.
Le muscle est étudié depuis la
haute-antiquité.
Les 2 et 3 axes fondateurs : La
physiologie et la chimie.
Les premières maladies du muscle sont
décrites dans la seconde moitié du XIXe siècle restent longtemps incomprises.
Aujourd'hui, l'essor de la génétique
bouleverse les connaissances sur le muscle et ses maladies. La Myologie
trouve une identité dans le champ médical et scientifique.
INSTITUT DE MYOLOGIE GROUPE
HOSPITALIER PITIE – SALPÊTRIÈRE
RUE DU MUR DES FERMIERS GÉNÉRAUX
83, BL. DE L'HÔPITAL 75651 PARIS
CEDEX 13
TEL : 01-42-16-58-58
FAX : 01-42-16-58-87
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Mercurothiolate : primum non
nocere !
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Le mercurothiolate ou merthiolate ou
thiomersal, est un dérivé de l’éthylmercure utilisé comme conservateur,
indispensable pour prévenir les contaminations bactériennes des flacons de
+vaccins multidoses après ouverture. Peu de données étayent la possibilité
d’une allergie au mercurothiolate induite par les vaccins. L’allergie au
mercurothiolate consiste habituellement en une hypersensibilité retardée et
les résultats des tests de sensibilisation semblent avoir une pertinence
clinique faible. Une hypersensibilité connue au mercurothiolate n’est pas
considérée comme une contre-indication à la vaccination par un vaccin
contenant du mercurothiolate.
En 1999, aux Etats-Unis, le
mercurothiolate était utilisé dans plus de trente spécialités vaccinales
indiquées chez l’enfant, contre deux en France. Bien qu’aucune preuve ne
permettait à l’époque de suspecter un risque de toxicité neurologique du
mercurothiolate contenu dans les vaccins, la dose cumulée de mercure administrée
chez un même nourrisson aux Etats-Unis a été trouvée suffisamment élevée
(bien qu’inférieure aux normes admises par la FDA) pour que soit demandé à tous
les producteurs d’éliminer le mercurothiolate de leurs vaccins.
Depuis 2002, en
Europe et aux Etats-Unis, tous les
vaccins indiqués chez l’enfant sont
désormais dépourvus de mercurothiolate ou n’en contiennent
plus qu’à l’état de trace. Les résultats d’une première étude analysant le
taux de mercure dans le sang, les selles et les urines d’enfants
vaccinés avec des vaccins contenant du mercurothiolate, montrent que les
taux de mercure présents dans le sang de ces enfants sont très inférieurs à
ceux admis par l’Agence américaine de Protection de l’Environnement (Environmental
Protection Agency -EPA-).
De façon surprenante, l’élimination
du mercure chez ces enfants est beaucoup plus rapide que ce qui était attendu
sur la base des études précédentes conduites sur la toxicité du mercure
d’origine alimentaire. S’il est évidemment souhaitable
d’éviter d’exposer inutilement tout vacciné à un agent potentiellement
toxique, il faut noter que 1°) la communication sur le sujet a
conduit à une baisse sensible et
durable de la vaccination des nourrissons nés de mère infectée
par le virus de
l’hépatite B aux Etats-Unis, 2°) la question de la dose
cumulée de mercure contenu dans les vaccins ne concernait que très peu la
France : tous les vaccins indiqués chez les nourrissons, à l’exception de
deux vaccins hépatite B, ne contenaient pas de mercurothiolate ; 3°)
pour les pays en voie de développement, utilisateurs de vaccins en
présentation multidoses et donc contenant du merthiolate, le passage à des
vaccins dépourvus de merthiolate, et donc en présentation unidose, représenterait
un tel surcoût que, sur la base des budgets actuels, des millions d’enfants
ne pourraient plus être vaccinés.
Les vaccins contenant du merthiolate
restent donc recommandés et utilisés par l’OMS dans le cadre du Programme
élargi de Vaccination.
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Hydroxyde d'aluminium et syndrome de
myalgies et fatigue chroniques.
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Depuis plus de 60 ans, l'aluminium
est utilisé chez l’homme comme adjuvant pour favoriser la réponse immunitaire
des vaccins inactivés. La myofasciite à macrophage est une entité
histologique d’une taille microscopique (1mm3 environ) de
description récente (1998), caractérisée par une infiltration cellulaire
entre les faisceaux musculaires sur les biopsies de muscle deltoïde, site
d’injection préférentiel des vaccins. Cet infiltrat est constitué de cellules
lymphocytaires T et de macrophages dans lesquelles sont présents des cristaux
d’aluminium. Des images identiques ont été observées chez
l’animal au point d’injection de vaccins adjuvés sur hydroxyde d’aluminium,
témoignant de la réaction inflammatoire locale, premier temps de la réponse
immunitaire. Il est donc possible qu’un tel phénomène existe chez l’homme au
point d’injection des vaccins. La durée de persistance de ces images n’est
pas connue.
Quelques personnes (32
cas au total ont été retenus par
la Commission Nationale de Pharmacovigilance
de 2002), chez lesquelles cette image histologique a été trouvée,
ont présenté des troubles cliniques généraux non spécifiques, à type de
douleurs musculaires persistantes et diffuses (non localisées au niveau des
sites d'injection des vaccins) et de fatigue sans qu’il soit possible
d’identifier un syndrome cohérent et univoque. Bien que les vaccins contenant
de l'aluminium soient distribués dans le monde entier, ce lien hypothétique
entre l’aluminium et des troubles cliniques n’est développé qu’en France et
par quelques médecins seulement. Si le rôle des vaccins dans la genèse de
l’image histologique a été reconnu par les experts du Comité consultatif de
l’OMS pour la sécurité des vaccins, à ce jour, les analyses faites par l’OMS,
le CDC d’Atlanta aux États-Unis et l’Afssaps en France, n'établissent pas de
lien de cause à effet entre l’image histologique et les troubles cliniques.
Cela n’empêche pas les déclarations
et les spéculations alarmistes des « découvreurs » de cette « nouvelle
maladie » dans des journaux destinés au grand public. Des
études épidémiologiques sont en cours, mais il est à craindre que leurs
résultats ne puissent permettre de trancher en raison du nombre très faible
de cas et du nombre élevé de vaccinés (quelques dizaines de cas parmi
plusieurs dizaines de millions de vaccinés).
Allergie au thiomersal (1,27,34-36).
Le thiomersal ou mercurothiolate
sodique ou sodium-ethyl mercurothiosalicylate, est suspecté comme étant à
l'origine de certaines réactions allergiques lors des vaccinations : tétanos,
DT-polio, DTcoq, grippe et hépatite. Des réactions survenant après injection
de différents types de vaccins où le seul composé commun est le thiomersal,
rendent très vraisemblable sa responsabilité dans la survenue de
manifestations essentiellement de type anaphylactique, parfois également dans
de fortes réactions locales, abcès local, exacerbation d'eczéma atopique,
rash. Il existe par ailleurs, dans la littérature, des réactions
anaphylactiques après administration de produits injectables non vaccinaux,
ou de sprays contenant le thiomersal comme conservateur.
Différentes sources
d'exposition " médicales " au thiomersal
utilisé comme conservateur sont : les
vaccins et solutions injectables, les antiseptiques mercuriels, les
collyres ou solutions ophtalmologiques, solutions auriculaires, aérosols
buccaux...
Le thiomersal est composé d'une
fraction mercurielle et d'une fraction thiosalicylée. Des études ont permis
de démontrer que la sensibilisation peut être dirigée vers la fraction
mercurielle et/ou vis-à-vis de l'acide thiosalicylique, voire parfois aux
deux fractions. En cas de sensibilisation au thiomersal par allergie à
l’acide thiosalicylique il existe dans tous les cas une photo-allergie au
piroxicam.
AFSSAPS OCTOBRE 2009
Le thiomersal est un composé contenant du mercure qui est utilisé de longue date comme conservateur dans les
médicamnnts, en particulier dansles vaccins. Il contribue à prévenir la contamination bactérienne des vaccins, et il
est considéré à ce jour comme l’une des substances les plusefficaces pour cette prévention. Il a été également
établi que le thiomersal contribuait à améliorer la stabilité des médicaments.
Ces propriétés sont particulièrement utiles dans le cadre de campagnes de vaccination où des conditionnements
multidoses sont utilisés et où lesdoses ne sont pas administrées de façon immédiate et simultanée à plusieurs
patients.
A la fin des années 90, une préoccupation est apparue, notamment aux Etats-Unis, à partir de l’hypothèse selon
laquelle l’exposition précoce authiomersal pourrait être associé à des déficits neuropsychologiques chez les
enfants, ainsi qu’à des atteintes rénales.
Les études scientifiques effectuées pour éprouver cette hypothèse n’ont pas confirmé l’existence d’une association
causale entre l’exposition précoce à cette substance et des problèmes neuropsychologiques ultérieurs en phase
de pré-adolescence, notamment l’autisme (cf en particulier New EnglandJournal of
Medicines 27-09-2007).
L’Afssaps en France, l’Emea à l’échelon européen et l’OMS au niveau mondial ont évalué à plusieurs reprises
cette question, depuis 10 ans. Cesanalyses convergent pour considérer que l’existence du risque neurologique
n’est pas établie au plan scientifique sur la base des étudesépidémiologiques existantes, sans que ces études
permettent pour autant de l’écarter. D’un point de vue toxicologique, les vaccins contiennent desdoses minimes de
thiomersal, entre 0.003% et 0.01%, soit au maximum 25-50ug/dose. A ces doses, et dans la situation et les
conditions d’emplois, tout risque de toxicité est a priori exclu.
Par ailleurs, le thiomersal est un allergène de contact, et on estime que 10 à 12 % de la population lui serait
allergique. Des réactions allergiquesaprès vaccination ont été rapportées dans la littérature, mais plus de 90 %
des patients qui ont une allergie de contact au thiomersal ne développent aucune réaction allergique à
l’administration du vaccin. Ces risques de sensibilisation sont mentionnés dans le résumé descaractéristiques du
produit des vaccins concernés, et se rencontrent avec d’autres
conservateurs.
Aucune étude relative à l'éventuel impact sur le développement embryonnaire et fœtal en cas de vaccination de la
femme enceinte n’est disponible.Des études montrent en revanche que l’exposition alimentaire, notamment via le
poisson, au méthylmercure, moins rapidement éliminable dansl’organisme que l'éthylmercure produit par la
métabolisation du thiomersal, ne présente pas de risque de toxicité pour
la femme enceinte.
Dans une logique de précaution, les laboratoires producteurs de vaccins ont été incités par
les agences française et européenne et par l’OMS àdévelopper des vaccins uni-doses ne contenant pas de thiomersal en vue d’une
utilisation en pédiatrie. Cependant les divers évaluations desautorités sanitaires françaises,
européennes et internationales convergent pour considérer que, compte tenu de ces propriétés en tant que conservateur
indispensable dans les présentations de vaccins
multi-doses, les bénéfices de l’utilisation du thiomersal l’emportent
sur lerisque toxicologique théorique.
Comment tester le thiomersal en cas
de suspicion de réaction post-vaccinale due à ce conservateur ?
La plupart des auteurs qui imputent
le thiomersal rapportent des patch-tests positifs (thiomersal 0,1 % dans la
vaseline).
Certains auteurs utilisent des IDR en injectant
0,1 ml d'une solution de thiomersal dilué au 1/10 000ème. Mizutani considère
que ces tests par IDR donnent trop souvent des réactions positives et pense
que ce type de test n'est pas spécifique d'une allergie au thiomersal. Compte
tenu du nombre de tests positifs après vaccination avec des solutions
contenant du thiomersal, la pratique de telles IDR paraît dangereuse pouvant
induire une sensibilisation active à ce conservateur. (consulter la page
Doumentation 6).
Que conseiller aux patients
présentant un patch-test positif au thiomersal vis-à-vis de leurs
vaccinations ?
La sensibilisation décelée sur les
tests épicutanés au thiomersal est fréquente (2 % à 3,7 % de tests positifs
selon les séries). Les études de Cox et d'Aberer démontrent que
l'existence d'un patch-test positif au thiomersal ne contre-indique pas chez
ces sujets, la vaccination avec des solutions contenant ce conservateur.
Parmi les 62 patients d'Aberer avec sensibilisation de contact au thiomersal,
vaccinés avec des solutions contenant ce conservateur, deux réactions locales
post vaccinales seulement sont observées, et ce après des injections de
fortes doses vaccinales (hyperimmunisation). La vaccination intramusculaire
diminuerait encore le risque de fortes réactions locales aux vaccins
contenant du thiomersal.
Chez les sujets
ayant présenté une réaction allergique à
un vaccin contenant ce type de
conservateur, il est préférable d'utiliser un vaccin équivalent ne
contenant pas de thiomersal mais en cas d’impossibilité de trouver une
solution de substitution une injection intramusculaire du vaccin sera
réalisée.
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LES TROUBLES DE LA MYOFASCIITE A MACROPHAGES.
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Histologie
Les lésions histologiques sont spécifiques.
La biopsie musculaire
pratiquée sur le site de la vaccination,
le plus souvent le deltoïde gauche, montre une infiltration du fascia et du
tissu conjonctif péri et endomysial par des macrophages PAS+
contenant des cristaux d’hydroxyde d’aluminium.
Tableau clinique
Le tableau clinique est invalidant et comporte
schématiquement 3 états :
· un état « de précarité »
(prédominant) : associant des troubles physiques et neurocognitifs
invalidants ;
· un état « de
décharge » : incapacité fonctionnelle totale par perte de
l’éveil ;
· un état « de
grâce » : bouffée de rémission proche de l’état sain.
L’état « de précarité » est caractérisé
principalement par des douleurs permanentes, une fatigue chronique générale,
menant à l’épuisement, associée à une asthénie musculaire et des troubles
cognitifs.
L’état général est marqué par une faiblesse et une fatigue
chroniques, intenses et invalidantes pour les activités les plus
élémentaires, telles que l’équilibre ou la marche, parfois même l’expression
verbale, auxquelles s’ajoute un syndrome pseudo grippal quasi-permanent,
régulièrement ponctué de malaises.
Des arthralgies, permanentes et fluctuantes en
intensité et en localisation, sur toutes les articulations périphériques et
axiales avec des poussées congestives et inflammatoires pluriquotidiennes.
Des myalgies, des courbatures
et contractures sévères, permanentes et fluctuantes en localisation, sur tous
les muscles périphériques et les muscles dorsaux et cervicaux, s’aggravant en
intensité au moindre effort et persistant plusieurs jours après. Le plus
souvent de type inflammatoire. Des douleurs à la contraction musculaire tenue
(tenir un livre, un téléphone, etc.). Des douleurs à la pression du corps
musculaire et des tendons des muscles squelettiques. Des crampes
paroxystiques très invalidantes.
Des douleurs osseuses caractérisées par des douleurs
diffuses fluctuantes et non-systématisables (mains, cou, etc.). Des céphalées
chroniques, parfois migraines oculaires. Des douleurs abdominales, à type de
contractures et de brûlures.
Exceptionnellement (forme atypique de la maladie), les
symptômes pourraient se développer tardivement, jusqu'à 10 ans après la
vaccination.
Troubles de la fonction motrice
Diminution globale et invalidante de la force
musculaire, affectant le moindre geste du quotidien (écrire, tourner une clé,
couper la viande, mâcher, port de charges même légères, se raser, etc.).
· Diminution de l’endurance et
de la résistance musculaires.
· Ataxie rendant
la marche difficile, lente et instable, ou obligeant un rythme rapide.
· Troubles posturaux statiques (assis,
debout) et dynamiques.
· Troubles de l’équilibre lors des
transferts, en position debout et lors de la marche.
· Incoordinations cinétiques,
maladresse gestuelle (perte de la précision et du contrôle de la force des
préhensions, marches d’escaliers loupées, objets qui échappent, etc.) des
deux côtés.
· Troubles d’élocution :
dysphonies, réduction du flux, blocages phonatoires, dysarthrie.
· Fausses-routes.
· Contractions fugaces, diurnes et
nocturnes, des muscles des quatre membres et des spinaux.
· Contractions nocturnes involontaires et
violentes des masséters.
· Dyskinésies discrètes
des mains perturbant certains gestes fins (saisie clavier par ex.)
· Myoclonies nocturnes
des membres inférieurs et épisodiques de la main gauche.
Troubles sensitifs et sensoriels
· Cénestopathie générale.
· Hypoesthésie pulpaire
des mains.
· Paresthésies d’intensité
variable des deux mains. Parfois au niveau des pieds.
· Dysesthésies douloureuses, à type
d’aiguilles, des appuis plantaires au lever.
· Acouphènes.
· Hyperacousie.
· Sensibilité à la lumière intense (néon,
halogène, parfois lumière naturelle).
· Fatigue oculaire nécessitant de gros
efforts pour lire.
Troubles neurovégétatifs
Troubles thermiques (frilosité, bouffées de chaleur) et
invalidants.
· Hypotension.
· Sensations vertigineuses.
· Hypersudations générales, nocturnes et
parfois diurnes.
· Rougeur spontanée régulière des paumes des
mains.
Troubles du sommeil
Endormissement difficile.
· Sommeil perturbé par les troubles
thermiques et des réveils réguliers.
· Syndrome des jambes sans repos.
· Fatigue importante au lever.
Il existe aussi des troubles du transit, alternant
diarrhées et constipations avec météorisme, nausées épisodiques ou des
troubles sphinctériens à type d'impériosités voire de fuites urinaires.
Sur le plan cognitif et comportemental
Troubles de la vigilance nécessitant une stimulation
intellectuelle permanente
o somnolence diurne
o état d’éveil imposant régulièrement
des efforts épuisants
· Troubles de l’attention, de la
concentration intellectuelle et de l’association des idées
o interruption coûteuse des tâches les
plus élémentaires, refaire/revenir en arrière pour reprendre
o fatigabilité intellectuelle à la
lecture, l’écriture, la tenue d’une conversation
· Troubles de la mémoire à court
terme, parfois lors d’une même action
· Altération de la mémoire procédurale
· Ralentissement mental
· Perte des chiffres, dyscalculie, gestion
financière
· Troubles phasiques
o perte du mot, confusions
épisodiques, difficulté à exprimer les idées de façon univoque
o troubles de la syntaxe, de la
grammaire, dysorthographie
o substitutions, inversions orales et
écrites de syllabes et mots, omission de lettres à l’écrit
· Altération de la prise
d’initiative
· Troubles du comportement
o modifications de l’humeur et du
caractère, sensation d’instabilité, irritabilité, voire irascibilité
o anxiété de l’inconnu, de l’imprévu,
du dehors, de l’empressement, des bousculades
o apathie épisodique, perte de
l’estime de soi, aboulie récurrente (jouer, etc.)
o idées persistantes, blocages devant
des situations pourtant simples
L’état « de décharge » est marqué par une
incapacité mentale et fonctionnelle totale, liée à un effondrement massif
général, pseudo-comateux. La conscience d’abord présente, ne supporte aucune
communication avec l’entourage, puis cède rapidement dans un sommeil profond.
L’image la plus parlante semble être celle de la batterie vide qu’il faut
recharger par le sommeil. La survenue des crises est imprévisible. Quelques
signes annonciateurs (bâillements impérieux, épuisement soudain, asthénie
mentale plus intense) apparaissent un peu avant l’effondrement et permettent
de s’isoler.
L’état « de grâce » est marqué par une sorte
de rémission avec presque plus de douleur ni de troubles moteurs et un retour
de la fluidité cognitive et gestuelle.
Biologie
Les rares signes retrouvés au bilan sanguin sont
parfois :
· augmentation
modérée de la vitesse
de sédimentation ;
augmentation modérée des transaminases GPT
(CPK).
|
VIDAL - 2001 - LE DICTIONNAIRE.
77eme Edition Page n° 2141 et 2142.
* VACCIN ENGERIX 8@ 20 mg/1ml
adulte vaccin de l'hépatite B recombinant.
|
FORMES et PRÉSENTATIONS :
Suspension injectable IM : Seringue
préremplie (verre) de 1 ml de vaccin, boîte unitaire.
COMPOSITION
------------------------------------------------------------------------------- p
dose vaccinante.
Antigène de surface recombinant de
I'hepate B (AgHBs)------------------------------------ , 20 mg.
Excipients. hydroxyde d'aluminium,
chlorure de sodium, phosphate disodique dihydraté, phosphate monosodique
dihydraté, eau ppc.
Conservateur. thiomersal.
INDICATIONS :
Ce vaccin est Indique pour
l'Immumsatlon active contre l'infection provoquée par le virus de l'hépatite
B causée par tous les sous-types connus chez les sujets de tout âge
considérés à risque d'exposition au virus.
L'hépatite D, provoquée par le virus delta, n'apparaît
pas en l'absence d'infection par le virus de l'hépatite B. En conséquence, la
vaccination avec ce vaccin protège indirectement contre l'infection par le
virus delta.
Populations identifiées à
risque d'infection :
Personnel de santé:
chirurgiens-dentistes, dentistes, médecins et
chirurgiens, infirmières et infirmiers, assistants dentaires, personnel
paramédical en contact rapproché avec les patients, personnel des services
d'hémodialyse, d'hématologie et d'oncologie; personnel de laboratoire
manipulant du sang et autres prélèvements cliniques; personnel des urgences
et de premiers secours ; ambulanciers ; personnel des banques du sang et d'unité
de fractionnement du plasma; personnel de nettoyage des hôpitaux manipulant
des déchets et du matériel usagé; pédicures-podologues, entrepreneurs des
pompes funèbres et embaumeurs.
Patients recevant fréquemment des
produits sanguins : patients recevant des transfusions sanguines fréquentes
ou des concentrés de facteurs de la coagulation, patients des services
d'hémodialyse et de cancerologie, patients thalassémiques et drépanocytaires,
cirrhotiques, hémophiles, greffés d'organe.
Personnel collectant, triant,
manipulant les déchets et les ordures ménagères.
Personnel et residents d'institution:
personnel ayant des contacts étroits et fréquents avec des groupes à haut
risque, prisonniers et gardiens de prison, résidents et personnel de santé
des établissements pour handicapés mentaux.
Sujets présentant un risque accru du
fait de leurs pratiques sexuelles: personnes ayant des partenaires multiples,
sujets atteints de maladie sexuellement transmissible, et personnes
consultant pour une maladie sexuellement transmissible, prostituées,
homosexuels masculins.
Toxicomanes utilisant des drogues
parentérales.
Voyageurs dans des zones de haute
endémicité de I'hepatite virale B.
Sujets originaires de zones de haute
endémicité : adoptés, immigrants, réfugiés.
Autres groupes
a risque : policiers,
pompiers, personnel des
armées, et toute personne
exposée par son activité professionnelle ou son mode
de vie au virus de l'hépatite B.
Toute personne de l'entourage des
groupes cités cidessus et ou en contact avec des patients ayant une hépatite
B chronique ou aiguë.
Porteurs du virus de l'hépatite C,
non immunisés contre l'hépatite B.
Populations désignées dans le cadre
d'une politique vaccinale nationale, en vue d'une généralisation de la
vaccination.
POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION :
Posologie :
La dose recommandée pour chaque
injection est de 20 mg chez l'adulte.
Deux schémas de vaccination peuvent
être utilisés :
soit schéma 0-1-2-12 :
3 injections à 1 mois d'intervalle,
suivies d'un rappel
12 mois après la première injection ;
soit schéma 0-1.6 :
2 injections à 1 mois d'intervalle,
suivies d'une 3. dose 6 mois après la première injection.
Ces schémas d'immunisation peuvent
être adaptés pour tenir compte des recommandations de politique vaccinale nationale.
Chez l'adulte, dans des circonstances
exceptionnelles lorsqu'unejmmunité plus rapide est nécessaire, comme (suite
page n° 2142).
par exemple pour un voyageur se rendant dans des zones
de haute endémicité et qui commence un schéma de vaccination contre
l'hépatite B dans le mois précédant ie départ, un schéma de 3 injections
intramusculaires à 0.7-21 jours peut être proposé. Lorsque ce schéma est
appliqué, une dose de rappel est recommandée 12 mois après la première
injection (cf Pharmacodynamie, pour les taux de séroconversion).
Rappel :
Il n'est pas encore clairement établi
si les sujets immunocompétents ayant répondu à la vaccination contre
l'hépatite B devront recevoir une dose de rappel pour assurer une immunité à
long terme ou si des rappels natureis surviendront quand les sujets vaccinés
seront exposés au virus.
Bien que la persistance de la
protection ne soit pas encore connue, il est généralement accepté qu'un titre
en anticorps > 10 UI/I est protecteur. Il semble donc conseillé de
recommander l'administration d'une dose de rappel pour les sujets à risque
quand le titre en anticorps anti-HBs devient inférieur à 10 UI/I.
Le délai pour l'administration d'une
dose de rappei de vaccin contre l'hépatite B dépendra du titre en anticorps
anti-HBs atteint après la fin du schéma de primovaccination. A partir des
données disponibles, les recommandations suivantes peuvent être faites pour
l'administration d'une dose de rappel :
Après le schéma de primovaccination
de 0-1-2 mois, une dose de rappel est recommandée 12 mois après la première
dose.
Dans des circonstances
exceptionnelles telles que décrites précédemment, quand le schéma de
primovaccination 0-7-21 jours est mis en reuvre, une dose de rappel est
également recommandée 12 mois après la première dose.
L'extrapolation des données
disponibles suggère que la dose de rappel suivante ne sera probablement pas
requise avant au moins 8 ans après l'initiation du programme de
primovaccination.
Après l'initiation du programme de
primovaccination sur la base d'un schéma de 0-1-6 mois, une dose de rappe! ne
sera probablement pas requise avant 5 ans.
Cas particuliers :
Sujets victimes d'une contamination
récente avérée ou supposée (par exemple piqûre avec une aiguille contaminée):
administration d'immunoglobulines
anti-hépatite B dès que possible après l'accident {dans les 24 heures) ;
l'injection d'une première dose de
vaccin doit être pratiquée dans les 7 jours qui suivent le contact et peut
être donnée au même moment que l'injection d'immunoglobulines anti-hépatite
B, mais doit être alors administrée en un site d'injection séparé;
les injections ultérieures du vaccin,
si nécessaire {en accord avec l'état sérologique du patient), doivent être
faites selon le schéma vaccinal recommandé.
Sujets hémodialyés :
La dose vaccinale recommandée est de
40 mg à chaque injection (soit 2 doses de 20 mg) selon le
schéma suivant :
primovaccination : 3 doses de 40 mg à
1 moisd'intervalle, suivies d'une dose de 40 mg 6 mois après la
première injection (schéma 0-1-2-6).
Le schéma devra être adapté pour
assurer un taux d'anticorps anti-HBs supérieur au taux protecteur de 10 UI/I.
Mode d'administration :
Ce vaccin doit être injecté par voie
intramusculaire. L'injection se fera dans la région deltoidienne.
Exceptionnellement, le vaccin peut
être administré par voie sous-cutanée chez des patients ayant une
thrombocytopénie ou chez des patients sujets à des hémorragies.
CONTRE-INDICATIONS.
Infections fébriles sévères.
Hypersensibiiité connue à l'un des
constituants du vaccin ou apparue après une injection du vaccin.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS
D'EMPLOI.
Etant donné la longue période
d'incubation de l'hépatite B, il est éventuellement possible que l'infection,
non reconnue, soit présente au moment de la vaccination. Dans de tels cas, il
se peut que la vaccination soit sans effet sur le développement de l'hépatite
B.
Le vaccin ne protège pas contre
l'infection provoquée par le virus de l'hépatite A, C, ou E ni contre
d'autres agents pathogènes connus du foie.
Il est rappelé que toute stimulation
immunitaire comporte le risque d'induire une poussée chez les patients
atteints de sclerose en plaques.
En conséquence, chez des malades
atteints de sclérose en plaques et dont les examens sérologiques spécifiques
montrent une absence d'immunisation contre le virus de l'hépatite B, le
bénéfice de cette vaccination doit être évalué en fonction des risques d'exposition
au virus et du risque encouru (cf Effets indésirables).
Le vaccin ne sera pas administré dans
le muscle fessier ou par voie intradermique, ces modes d'administration
pouvant entraîner une réponse immunitaire plus faible.
Les patients présentant une
hépatopathie chronique ou une infection à HIV ne doivent pas être écartés
d'une vaccination contre l'hépatite B. Chez ces patients, la vaccination
contre l'hépatite B doit être considérée au cas par cas par le médecin.
Chez les patients hémodialysés, les
patients infectés par le HIV et les patients ayant un déficit immunitaire,
des administrations répétées du vaccin sont recommandées pour assurer un taux
d'anticorps protecteur.
Comme pour tous vaccins injectables
susceptibles d'induire une éventuelle réaction anaphylactique immédiate, il
est recommandé de disposer d'un traitement médical approprié.
Exceptionnellement, le vaccin peut
être administré par voie sous-cutanée chez des patients ayant une
thrombocytopénie ou chez des patients sujets à des hémorragies.
Ne jamais administrer par voie
intraveineuse.
INTERACTIONS.
Interactions médicamenteuses :
Ce vaccin peut être administré
simultanément avec des immunoglobulines spécifiques de l'hépatite B, à
condition , d'utiliser un site d'injection séparé.
Ce vaccin peut être utilisé en même
temps que le BCG, et associé aux vaccins contre la diphténe, te tétanos, la
poliomyélite, et le vaccin contre l'hépatite A, à condition d'utiliser un
site d'injection séparé.
La vaccination doit etre idéalement
continuée par le même vaccin. Mais ce vaccin peut compléter une
primovaccination, ! ou être utilisé en rappel chez des sujets ayant reçu
antérieurement un autre vaccin contre l'hépatite virale B.
GROSSESSE et ALLAITEMENT.
Grossesse:
L'effet de l'AgHBs sur le
développement foetal n'a pas été évalué. Cepéndant, comme pour tous les
vaccins inactivés, on ne doit pas s'attendre à observer des effets
secondaires chez le fretus.
L'utilisation chez la femme enceinte
nécessite que l'on mette en balance les avantages escomptés et les risques
éventuels.
Allaitement : L'effet de
l'administration de ce vaccin lors de l'allaitement n'a pas été étudié;
toutefois, cette situation ne constitue pas une contre-indication.
EFFETS INDÉSIRABLES.
Les effets indésirables ci-après ont
été rapportés après une large utilisation du vaccin.
Comme avec les autres vaccins contre
l'hépatite B. dans beaucoup de cas, la relation causale avec le vaccin n'a
pas Iété établie. Les réactions le plus souvent rapportées sont, localement :
douleur transitoire, érythème et induration.
Ont été rarement rapportés :
Des plaintes systémiques: fatigue,
fièvre, malaise, syndrome pseudogrippal.
Vertiges, céphalées, paresthésies.
Nausées, vomissements, diarrhées,
douleurs abdominales.
Anomalies des tests fonctionnels
hépatiques.
Arthralgies, myalgies.
Rash, prurit, urticaire.
Très rarement:
Anaphylaxie, maladie sérique.
Syncope, hypotension.
Paralysie, neuropathie, névrite (y
compris syndrome de Guillain-Barré, nevrite optique, sclérose en plaques),
encéphalite, encéphalopathie, méningite.
Arthrite.
Symptômes évocateurs de
bronchospasme.
Oedème de Quincke, érythème
polymorphe.
Vascularite,
Lymphadénopathie.
PHARMACODYNAMIE.
Vaccin contre l'hépatite virale B (J
: anti-infectieux).
Ce vaccin induit des anticorps
spécifiques contre l'AgHBs (anticorps anti-HBs). Un titre d'anticorps de 10
UI/I est protecteur.
Efficacité de protection chez les,
groupes à risque :
Des études d'efficacité ont montre
que le taux de protection est compris entre 95% et 100% chez les adultes
appartenant à des groupes à risque.
Taux de séroconversion chez les
sujets sains :
Avec le schéma 0-1-6 mois, le taux de
séroprotection est 96 %, 7 mois après la première dose.
Lorsque le schéma 0-1-2 mois suivi
d'un rappel à 12 mois est utilisé, les taux de séroprotection sont de 15 % , un
mois 1 après la première dose et de 89 %, un mois après la fin du schéma de
primovaccination. Un mois après la dose de rappel, le taux de séroprotection
est de 95,8 %.
Utilisé dans des circonstances
exceptionnelles, le schéma 0-7-21 jours suivi d'un rappel à 12 mois entraîne
des taux de séroprotection de respectivement 65,2 % et 76 %, 1 et .5 semaines
après la fin du schéma de primovaccination. Un , mois après la dose de rappel,
le taux de séroprotection est r de 98,6 %.
Réduction de l'incidence des
carcinomes hépatocellulaires :
Un lien clair a été démontré entre
l'infection par le virus de l'hépatite B et la survenue de carcinome
hépatocellulaire.
La prévention de l'hépatite B
entraîne une réduction de l'incidence de carcinome hépato cellulaire, comme
cela a I été observé à Taiwan, chez des enfants âgés de 6 à 14 ans.
INCOMPATIBILITÉS.
Ce vaccin ne doit pas être mélangé
avec d'autres vaccins dans la même seringue.
CONDITIONS PARTICULIÈRES de
CONSERVATION.
Conserver à une température comprise
entre + 2 oC et I + 8 oC (au réfrigérateur). Ne pas congeler.
MODALITÉS DE MANIPULATION.
Bien agiter avant emplofpour mettre
le vaccin en suspension.
Celui-ci apparaît alors légèrement
opaque.
AMM 331154.5 (1988, révisée 29.11.99).
Prix: 122,30 F/18,64 (1
seringue de 1 ml).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
ADRESSES.
SmithKline Beecham
Laboratoires Pharmaceutiques
6, esplanade Charles-de-Gaulle
92731 Nanterre cedex
Tél: 01 46 98 46 98. Fax : 01 46 98
49 00
Information médicale :
Tél : 01 46 98 48 48. Fax. 01 46 98
48 00
E-mail: info.med@sb.com
ADRESSE.
Editions Vidal
33 Avenue de Wagram
75854 Paris Cedex 17
Tél : (33) 01 44 09 50 50
Fax : (33) 01 45 74 83 38
Site Web : http://www.vidal.fr
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