Perdre un être cher est la chose la plus difficile que la vie nous oblige à affronter

Perdre un être cher est la chose la plus difficile que la vie nous oblige à affronter. on perd ces parents, ils étaient très âgés et plus en bonne santé, on est malheureux mais on se dit "au moins ils ne souffrent plus" et puis c'est dans l'ordre des choses, on naît, on meurt mais on a vécu 70, 80 voir 90 ans et plus, c'est la vie. Perdre une personne malade à tous âges fait souffrir, on ressent de de l'injustice, on est démuni car on ne peut rien faire et à la fin on espère quand la personne malade devient si amaigri, si douloureuse, clouée au lit ne pouvant faire aucun geste même pas boire car elle est sujet à la fausse route et s'étouffer, alors avec tristesse on implore qu'elle parte pour ne plus la voir souffrir. Mais quand c'est votre enfant que l'on tue parce qu'on en a décidé ainsi, c'est pas possible, c'est l'horreur, effroi, l'inconcevable. La vie est toute retournée, impossible de reprendre cours à sa propre vie. on a tué son propre sang, son enfant chéri. plus rien ne sera comme avant. alors on se pose milles questions pourquoi lui et pour quelle raison. c'est la chute libre. je parle en tant que mamie, c'est comme mon propre enfant, je l'ai pas enfanté  mais je l'ai aimé comme une maman. ma vie est brisée et je n'arrive pas à lui rendre du sens. on dit que le temps adoucit la peine, pour ma part, je n'y crois pas. Mon petit Prince des lumières me manque terriblement, je pense toujours à sa maman qui est meurtrie tout comme moi, qui pense des moments difficiles qu'elle tait par amour des siens. moi, je vais voir un psychiatre pour essayer de revivre un peu mais tout est à vif.
peut-être un jour il y aura une éclaircie, j'ose l’espérer, mais personne ne pourra remplacer Dadi, un bon petit garçon avec un cœur gros comme le mode