vendredi 27 juin 2014

Les effets d’un unique joint perdurent plusieurs jours, entraînant perte de la volonté, de la motivation et de la concentration.

  Mes coups de gueules de ce matin

Et maintenant, le cannabis pour tous !

Montage DR
Le 1 février 2014
L'usage entraînera probablement un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et jeunes adultes.
Le cannabis pour tous, c’est une marotte chez les socialo-écolos. En 2012, Vincent Peillon avait déclenché l’ire de l’opposition en affirmant sa dépénalisation constituer « un sujet majeur », rejoignant ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, lequel réclamait en 2003 la légalisation de la consommation personnelle du cannabis à travers un contrôle de la production et de l’importation.
Dans la droite ligne des ministres précités, madame Esther Benbassa et les écologistes viennent de déposer au Sénat une proposition de loi pour autoriser l’usage contrôlé du cannabis.
Les principales mesures énoncées font état d’une vente tout à fait comparable à celle des cigarettes. Vente au détail sous la forme habituelle de paquets, lesquels devront mentionner la composition des substances utilisées, indiquer la teneur en tétrahydrocannabinol – la substance active du cannabis — sans oublier un message à caractère sanitaire tel que le projet ne le précise pas, mais que l’on peut aisément imaginer : « Fumer tue », ou « Abus dangereux ». Légaliser ce qui peut être mortel, c’est un beau et Vert projet.
Le joint d’aujourd’hui ne ressemble plus du tout à celui que se passaient, assis en cercle, les hippies dans les années 70. L’INSERM a révélé l’innovation de techniques de plus en plus sophistiquées qui ont fait passer le taux de THC de 10 mg dans un joint moyen à 150 mg, décuplant ainsi les effets psychoactifs sur le cerveau. Les effets d’un unique joint perdurent plusieurs jours, entraînant perte de la volonté, de la motivation et de la concentration.
À ceux qui croient encore à la fable des éléphants roses à pois verts, l’usage de cette drogue, s’il ne peut à lui seul être tenu pour responsable de troubles psychiatriques graves, entraînera probablement un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et jeunes adultes. [PDF]
À une époque où le principe de précaution est évoqué à tout bout de champ, les parents d’adolescents atteints apprécieront.
En vérité, grâce la légalisation, les écolos-socialos feront d’une pierre deux coups. Non seulement les ventes rapporteront gros à l’État, mais de façon concomitante avec les nouvelles pédagogies, elles permettront d’accélérer le processus de décervelage de nos enfants.
En outre, les usagers réguliers, qui ne se satisferont pas du taux de THC en trop faible quantité que contiendront les cigarettes en vente libre, se tourneront inévitablement (comme c’est le cas aujourd’hui) vers des points de vente illégaux qui leur garantiront les effets psychoactifs recherchés.
Aussi, quand Éric Ciotti, député UMP, exprime le souhait d’instaurer un dépistage obligatoire de produits stupéfiants au moins une fois par an dans les écoles, la réponse de Vincent Peillon « Une fois par an, si ça suffisait ! » démontre tout le cynisme du ministre de l’Éducation nationale favorable à la dépénalisation.


 À ceux qui croient encore à la fable des éléphants roses à pois verts, l’usage de cette drogue, s’il ne peut à lui seul être tenu pour responsable de troubles psychiatriques graves, entraînera probablement un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et jeunes adultes.

 

PIB : L’UE veut intégrer drogues et prostitution

drogue
Les activités illégales devraient être prises en compte dans le PIB, selon la Commission européenne. Mais l’Insee s’y refuse pour l’instant.
Faut-il intégrer le trafic de drogue, la prostitution et les autres activités illégales dans le calcul du PIB  ? La question peut paraître incongrue. Elle est pourtant légitime, au moins d’un point de vue européen. L’an dernier, Eurostat, l’institut statistique communautaire, a demandé, en effet, aux Etats membres de l’Union européenne de tenir compte des activités illicites qui créent de la richesse dans leurs statistiques. « Les activités économiques illégales ne sont considérées comme opération qu’à partir du moment où toutes les unités concernées y participent d’un commun accord. Dès lors, l’achat, la vente ou l’échange de drogues illicites ou d’objets volés constituent des opérations, alors que le vol n’en est pas une », a expliqué dans un document Bruxelles. A deux jours des élections européennes, le Front national s’en est ému et a publié un communiqué vilipendant cette « négation de la morale la plus élémentaire ».
L’exemple des Pays-Bas
L’explication de cette demande de la part d’Eurostat est simple  : « Des activités illégales en France, comme la production et la consommation de drogues, sont légales dans certains pays européens : ces derniers prennent donc déjà en compte ces activités, ce qui gonfle leur PIB, explique Ronan Mahieu, chef du département des comptes nationaux à l’Insee. Or, la contribution d’un Etat membre au budget européen est pour partie calculée en proportion de son PIB. Donc ces pays ont demandé à ce que les autres intègrent les activités illégales dans leur revenu national, pour qu’il y ait égalité de traitement et que leur contribution ne soit pas majorée par rapport aux autres ».
Les Pays-Bas comptabilisent par exemple déjà le trafic de drogue et la prostitution. Le commerce de cannabis étant permis dans ce pays, l’institut national de statistiques néerlandais a une bonne connaissance de cette activité. La consommation des autres drogues interdites comme l’héroïne, la cocaïne ou l’ecstasy, est, elle, désormais prise en compte, comme le demande Bruxelles. Elle est estimée en multipliant le nombre d’utilisateurs dans le pays par les doses annuelles nécessaires à un consommateur et le cours de la drogue en question dans les grandes villes. Quant à la prostitution, elle est légale et donc, les prostitués déclarent leur rémunération au fisc.
Attention, il ne faut pas s’intéresser aux seuls chiffres d’affaires mais à la valeur ajoutée, c’est-à-dire les ventes retranchées des consommations intermédiaires. Les statisticiens néerlandais, le plus sérieusement du monde, expliquent ainsi dans un document officiel que « dans le cas de la prostitution, les consommations intermédiaires sont les préservatifs, les habits et le coût du transport dans le cas d’escort girls »… Toutes ces activités illégales au regard du droit français auraient représenté en 2010 une valeur ajoutée de 2,6 milliards d’euros pour les Pays-Bas, soit 0,4  % du PIB, selon les derniers calculs de l’institut national.
Le PIB italien pourrait être gonflé de plus de 10 %
L’Italie s’apprête à prendre en compte ces activités illicites, qui pourraient gonfler le PIB du pays de plus de 10 %. De quoi justifier une contribution plus élevée au budget européen, mais le pays dirigé par Matteo Renzi y verrait aussi un avantage  : un tel changement permettra à l’Italie, très endetté, de réduire le ratio de dette nette sur PIB, suivi à la loupe par Bruxelles.
En France, l’Insee estime déjà chaque année le travail dissimulé en extrapolant les données des impôts et la contrebande de tabac. Le travail au noir participe à hauteur de 40,7 milliards d’euros à la formation du PIB et la contrebande de tabac pour 600 millions d’euros. En tout, les activités dissimulées par les entreprises et les ménages représentent 3,4 % du PIB. Toutefois, l’institut français se refuse pour l’instant à comptabiliser le trafic de drogue et la prostitution – sauf quand les prostituées déclarent leurs gains aux impôts – dans les comptes nationaux, au motif que les transactions ne sont pas réalisées « d’un commun accord », ainsi que le précise Eurostat. Ceci dit, l’Insee réfléchit à envoyer à Bruxelles une seconde estimation du PIB de 2013 en prenant en compte les activités illégales, sans toutefois la rendre publique.

 

À Paris, le nombre de SDF a augmenté de 84% en dix ans

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Ils dorment dans la rue, dans des hébergements provisoires, bénéficient de la soupe populaire ou font la manche dans les coins de rue. En 2012, les sans domicile fixe (SDF)* à Paris étaient au nombre de 28.800 dans l’agglomération parisienne : une augmentation de 84% depuis 2001.
La capitale regroupe en tout près de 43% des SDF du pays. Les chiffres ont été obtenus grâce à une longue étude menée en parallèle par l’Insee et l’Apur (l’Atelier parisien d’urbanisme).Si la précarité a explosé dans les rues de Paris, elle touche désormais des profils bien plus divers qu’il y a dix ans. Plus jeunes (23% ont moins de 30 ans) et plus féminisés (41% d’entre eux sont des femmes), les SDF sont plus régulièrement accompagnés d’enfants : 29% des personnes interrogées ont déclaré être à la rue avec des enfants.


Humeur de Loup du Mercredi 25 Juin 2014: L’austérité, cela ne marche pas! Par Bruno Bertez

Et nous sommes persuadés que le gouvernement Français et ses conseillers le savent; ils le savent parce qu’ils le constatent dans les chiffres d’activité et dans ceux du chômage. Ils le savent parce qu’intellectuellement l’austérité face à la dette est une imbécillité sans nom. Ils le savent parce que les exemples de pays qui ont choisi de refuser l’austérité, comme les USA et la Grande Bretagne sont instructifs, ils s’en sortent plus vite au niveau de l’activité conjoncturelle que les pays à qui on impose l’austérité des peine-à-jouir allemands et autre pères fouettards du Nord. L’austérité fait monter les ratios de dettes en raison de la baisse ou de l’absence de progression des revenus. Point à la ligne.


Nous avons stigmatisé ce vice, cette attitude du Bloc-Or, vieux vice européen et Français qui nous vient du Patronat qui trouve que le peuple jouit toujours trop des produits de son travail, ce Patronat qui veut lui imposer de se serrer la ceinture. Et puis il y a les usuriers, qui veulent faire le plein de leurs dettes à l’ancienne, c’est à dire faire vivre les zombies sur le dos des vivants.


Celui qui s’en sort le mieux c’est celui qui se moque de toutes ces balivernes inspirées par les dominants dans la mesure où elles servent à tuer dans l’œuf les demandes des dominés de profiter un peu plus de la vie.
L’austérité coûte directement des points de croissance et des pourcentages de chômage, ensuite elle produit un climat de morosité, de peur, de rétention. On fait le gros dos et on a le sentiment qu’il faut se préserver pour demain. En même temps on a un sentiment d’injustice en raison des hausses des confiscations fiscales. Tout cela fait que l’on a peur de l’avenir, on est frileux. C’est le contraire de ce qu’il faut pour obtenir de la croissance.
On a évidemment plus envie de s’endetter, le crédit privé chute, donc les moyens de paiement se contractent dans l’économie, ceci aggrave la situation restrictive du crédit public. Et en plus cela s’ajoute à l’austérité sur les salaires! Tout se renforce dans le mauvais sens, celui qui peu à peu gèle et bloque la mécanique économique.

Si vous ajoutez un climat de guerre civile et d’agression, vous avez le tableau quasi complet de la déconfiture conjoncturelle Française. Les idioties sur la compétitivité n’ont rien à voir avec la contreperformance conjoncturelle actuelle, il s’agit d’une intox, une de plus dans laquelle les socialio-malthusiens et la fausse droite sont tombés.

Bien sûr, au niveau structurel, la compétitivité est fondamentale, personne n’en doute, mais ce n’est  pas la priorité maintenant alors que tout fout le camp. La compétitivité, tout comme la réduction des déficits et du stock de dettes, c’est plus tard qu’il faudra s’en occuper, mais alors il faudra le faire sérieusement, pas en politicien ignare.
La croissance, c’est maintenant, il suffit de commencer par envoyer les Allemands promener!

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L’INSEE confirme, l’austérité ne marche pas !
La Note de Conjoncture de l’INSEE vient de sortir.
Elle constate que l’activité est restée stagnante au premier trimestre et elle prévoit qu’elle restera languissante au cours des mois prochains. Sa prévision de "croissance" est de +0,7% en 2014 contre une prévision du gouvernement de +1%.
Le chômage va continuer à progresser pour s’établir à 10,2% contre 10,1. Il n’y aura que 54 000 créations d’emplois, tous provenant exclusivement de l’emploi aidé dans les administrations publiques.

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 Faire comme les américains ne fonctionne pas non plus. La seule chose qui fonctionne, c’est de reconnaître ses pertes pour repartir sur des bases saines.
La France doit faire défaut. Full point. 


(Boursier.com) — Le patron du réassureur Scor SE, Denis Kessler, est remonté contre la politique de taux très bas pratiquée par les banques centrales. Ces dernières "sont en train de ruiner le secteur de l’assurance", s’est-il insurgé au cours d’une récente conférence à Londres, rapportent le magazine spécialisé ‘Insurance Insider’ et le ‘Financial Times’ du jour.
Denis Kessler, un vétéran de la profession et un expert réputé au-delà du secteur de l’assurance, a ajouté que les assureurs étaient "la victime collatérale" des décisions des banques centrales, et que désormais "trop c’est trop! Mon message à M. Carney, M. Draghi and Mme Yellen est : s’il vous plaît, arrêtez de ruiner l’industrie de la réassurance" et de l’assurance.
Ces dernières années, la baisse des taux a rogné les revenus des produits obligataires, qui constituent une part très importante des portefeuilles des assureurs. Par ailleurs, par ces temps de crise économique, les assureurs ont du mal à imposer des hausses de leurs primes d’assurance.
D’autres patrons d’assureurs sont déjà montés au créneau ces derniers temps pour critiquer les taux bas et le renforcement de leurs obligations réglementaires, imposées dans le sillage de la crise des "subprimes" de 2007-2008. Le PDG de Scor, également administrateur de BNP Paribas, est cependant le premier à s’en prendre directement aux politiques ultra-accommodantes des banques centrales mondiales.


La différence c’est que la plus part des pays peuvent gérer leurs économies et leurs monnaies.
Nous avons tout les inconvénients :
Pour aller au toilette faut demander la permission de plus le volume de papier toilette à utilisé est fixé à l’avance, suivant nos besoins plus où moins pressants on ne peut pas en avoir plus.
Puis y a des petits malins à la commission qui en rajoutent, ils exigent que le papier toilette soit normé (couleur,odeur,hauteur, largeur, épaisseur de la feuille ainsi de suite) bref c’est chiant surtout lorsque l’on se retrouve dans la (je vous laisse deviné) !! 


Chômage, le Hollandisme cela ne marche pas. Indignation.
Le chômage en France vient de franchir un nouveau record. Par ailleurs, c’est le 36e mois consécutif de hausse, si on excepte un mois aberrant. En mai le nombre de demandeurs d’emploi a fortement progressé pour atteindre 3 388 900 personnes soit une forte hausse de +0,7%; ceci pour la France métropolitaine. Si on tient compte comme cela est normal des personnes en activité réduite, il y a maintenant 5 millions de demandeurs d’emplois.
Toutes les catégories d’âge progressent, le nombre de chômeurs de longue durée également.
C’est une véritable détérioration tous azimuts. Une authentique catastrophe sociale. Si on tenait compte du fait que les fonctionnaires ne rentrent pas dans la population active exposée au chômage, on prendrait la véritable mesure du fléau qui touche les français.
Idiotement le Ministère du Travail commente en disant que ceci est le reflet d’une croissance plus faible que prévue. Comme si la croissance était une personne et qu’elle existait en elle-même. Non ce n’est pas l’abstraction "croissance" qui est responsable, ce sont les hommes, ceux qui dirigent maintenant et ceux qui ont dirigé avant. ils ont la prétention de conduire une politique, donc qu’ils assument.
D’ailleurs la croissance ou non croissance ont bon dos, tous les spécialistes savent qu’il faudrait qu’elle dépasse un certain seuil pour que des emplois soient créés et il n’a jamais été question que ces seuils puissent être dépassés. Même si la prévision optimiste et mensongère du gouvernement était tenue, avec 1% de croissance on ne crée pas d’emplois. Or le plus probable est que l’on ne fera que +0,7%.

Rebsamen appelle à analyser les chiffres sur la durée! Cela fait près de 40ans que le chômage est tendanciellement en progression en France; c’est combien de temps la durée? Un siècle?
Les mesures du gouvernement, les ponctions sur les revenus, les baisses de pouvoir d’achat après impôts font chuter la demande et donc l’activité.
La hausse des prix réels est forte surtout sur les produits de première nécessité, cela ponctionne du pouvoir d’achat et donc de la demande; la sous déclaration de l’inflation dans les indices est pernicieuse, elle déflate les salaires réels.

L’insécurité généralisée, la précarité, les épées de Damoclès de la réduction des déficits voulue par les Allemands conduisent à des comportements de prudence et de frilosité, donc on se serre la ceinture, on fait attention, on n’a pas envie de s’endetter.

Pas de croissances des revenus, chômage en hausse, ponctions fiscales, peur de l’endettement et de la déchéance, tel est le lot des français. Rien d’étonnant si la machine économique ne tourne pas!
Ajoutez y une pincée de climat délétère et de révolte et vous en arrivez à la conclusion que c’est encore un miracle que le chômage ne soit pas plus important.

Les petits patrons qui ont encore des salariés devraient être décorés. ils ne gagnent rien, ils ont les soucis, les responsabilités, les tracasseries du droit du travail, et essaient de tenir bon. Chapeau! Si ils veulent investir, la banque leur demande le nantissement ou l’hypothèque de leur patrimoine, plus leur caution personnelle….

Le chômage, c’est aussi cela, un monde à deux ou trois vitesses ou les uns engrangent ou vivent de répartition et ou les autres, ceux du milieu survivent tant bien que mal.
Ce n’est pas la croissance qui est responsable, la croissance est un alibi de gens malhonnêtes; non c’est le système, il est conçu pour décourager, c’est tout.

 Bon, alors moi qui qui suis plutot d’accord avec Bruno, me vla pas du tout sur la même ligne.
La destruction de la monnaie que pratiquent USA et GB ne résout rien.

Elle transfère simplement la valeur des épargnants aux endettés.
Le défaut a le mérite de l’honnèteté, mais il implique l’impossibilité des déficits après cela, et ce pendant au moins 20 ans (cf Argentine).

La seule solution est en plusieurs morceaux :
. réduction drastique du déficit (d’environ 50 milliards/an), via des économies à tous les niveaux; personne n’est épargné (régions, educnat, armée, hopitaux…)
. remise à plat, et baisse des retraites (20% environ + fin des régimes spéciaux)
. vente des bijoux de famille (600 milliards de participations qui dégagent TOUS)
. vente de tout l’immobilier non immédiatement nécessaire
. ligne de crédit de 10 ans renouvelable de la BCE à taux ZERO.
. flat tax et IS à 20%, plus d’ISF 


Potiron

« Comment résister à la crise ? Choisir son emploi, sa localisation et devenir résilient ?… »


On me demande souvent comment se préparer à l’effondrement économique qui risque désormais de survenir à tout moment. En premier lieu, il est important de se préparer avant tout à une situation économique durablement épouvantable avec une longue et plus ou moins lente déliquescence de nos sociétés plus qu’à un effondrement brutal et rapide de l’ensemble du système et de ses institutions. Non pas que celui-ci soit impossible, un accident boursier ou financier est si vite arrivé que cela n’est évidemment pas à exclure loin de là, mais ce n’est ni le scénario en cours ni le scénario le plus probable. Ce qui est en cours, actuellement, sous vos yeux, partout dans le monde aussi bien en Amérique du Nord, qu’au Japon en passant par l’Europe, c’est-à-dire dans l’ensemble des pays dits « développés », c’est une raréfaction massive de l’emploi et donc une crise lancinante qui exclut progressivement de plus en plus d’hommes et de femmes du travail et donc de la redistribution des richesses. Chaque année, des millions de nouveaux pauvres arrivent. Pourtant, tant que vous ne perdez pas votre emploi, finalement la crise reste relativement invisible.

Le chômage et la décroissance forcée sont vécus comme des drames personnels (et ce sentiment est évidemment savamment entretenu par nos autorités) alors qu’il s’agit d’un mouvement d’ampleur, mondial, et qui en réalité matérialise un changement total de paradigme économique actuellement en cours.

Lors de mon dernier édito, j’ai eu l’outrecuidance d’évoquer le fait qu’il n’y avait plus de sous pour payer le social dont font partie les fonctionnaires dans la mesure où ils bénéficient de la dépense publique. Que n’ai-je pas reçu comme mails courroucés de nombreux camarades faisant partie de la fonction publique. Encore une fois, il ne s’agit pas de dire qu’ils méritent ou qu’ils ne méritent pas ! Tel n’est pas le sujet. À tous ceux qui croient qu’il y a plein de pognon et qu’il suffit de taxer les riches… je le leur dis en toute gentillesse et bienveillance qu’ils ont tort. Tort parce que les riches, ceux qui viennent en yacht chez nous, ne sont pas des résidents fiscaux français. Les seuls en mesure de payer sont les classes moyennes et les moyennes supérieures dont font d’ailleurs partie la grande majorité des fonctionnaires. Qu’il y ait beaucoup de riches dans le monde est une évidence. Croire qu’ils sont en France est une erreur. S’imaginer que l’on puisse les taxer plus sans qu’ils ne partent est encore plus bête… Les premiers qui devraient donc se préparer sont ceux qui dépendent de la dépense publique car ils pensent que cette dernière est « sûre » et certaine alors que la réalité est toute autre. Le déni est frappant et le courrier des lecteurs une nouvelle preuve flagrante de l’incompréhension de certains.

Se préparer à une situation économique durablement épouvantable c’est se préparer sur 3 plans parfaitement distincts les uns des autres mais qui, mis ensemble, vont former une stratégie globale. Votre stratégie globale de résilience.

Le PEL, patrimoine, emploi, localisation…

Vous connaissez tous le PEL, le plan épargne logement ! Actuellement et par les temps qui courent, l’idée devrait plus être de vous poser des questions métaphysiques sur le triptyque patrimoine, emploi, localisation !

En effet, le patrimoine, l’emploi (les compétences) et la localisation géographique sont les trois grands paramètres qui relèvent de votre responsabilité et de votre liberté. Vous pouvez toujours m’expliquer que vous êtes obligé de travailler là où vous travaillez, de vivre là où vous vivez, de dépenser comme vous dépensez, que vous « ne pouvez pas faire autrement ». Je vous dirai que c’est juste une excuse. Plus ou moins valable mais cela reste tout de même une ou des excuses. La réalité c’est que vous êtes libre. Libre de partir, libre de déménager, libre de changer d’emploi, libre de changer de pays ou de région, libre un en mot de changer de vie. Pourtant très peu d’entre nous utilisent pour tout un tas de raisons cette liberté encore offerte. Cela donne même assez souvent quelques reportages tristement cocasses à la télévision.

Passons rapidement en revue ces trois paramètres sur lesquels vous pouvez travailler et qui sont de votre ressort. Nous sommes bien d’accord sur le fait que nous ne maîtrisons pas la conjoncture économique, l’environnement politique, ou encore les directives européennes sans oublier la fiscalité qui s’impose à nous. Néanmoins, il est toujours bon de rappeler que nous sommes responsables de nos choix dans certains domaines.

Le patrimoine

Les grands principes que l’on doit appliquer ou vers lesquels on doit tendre dans la mesure du possible sont tout d’abord une politique systématique de désendettement. La dette est une privation de liberté de façon générale et les intérêts que vous payez sont une spoliation sur votre revenu. Premier objectif : ne pas avoir de dette (ou le moins possible, nous sommes bien d’accord que le fait d’acheter une maison cash est rare puisque 96 % des achats immobiliers donnent lieu à un crédit bancaire), cela veut dire que lorsque l’on a de l’épargne on rembourse au maximum par anticipation et on pense à négocier l’absence de pénalités de remboursement anticipé lorsque l’on prend un crédit. Évidemment, on ne finance pas à crédit son nouvel écran plat ou encore ses vacances de cet été. Si on n’a pas de sous, eh bien on attend…

On se débancarise au maximum en ayant à la banque que le strict nécessaire correspondant à sa situation, et enfin on va privilégier les investissements uniquement dans les actifs tangibles comme l’or, l’argent, les diamants, les forêts ou les terres agricoles. Enfin, l’objectif doit être dès maintenant de réduire votre consommation au nécessaire en éliminant tout type de superflu inutile. Il ne s’agit pas d’aller vous enfermer dans un couvent mais d’éliminer toutes les dépenses non vitales afin d’augmenter votre capacité d’épargne au maximum. La véritable liberté est celle qui est conférée par les économies disponibles. Avoir des sous d’avance c’est pouvoir faire face y compris à certains changements de choix de vie, ce qui va justement nous conduire à la notion d’emploi.

L’emploi

Aujourd’hui, ce qui compte n’est pas le statut cadre ou pas cadre, mais le savoir-faire. Votre savoir-faire est-il délocalisable et votre travail faisable par un petit Chinois et/ou Indien pour le tiers ou le quart de votre prix ? Les informaticiens commencent à découvrir les joies… des informaticiens indiens et chinois. La Société Générale a délocalisé une partie de sa comptabilité en Inde… pourtant la compta c’est un métier solide ! À voir. Votre travail est-il susceptible d’être remplacé à plus ou moins brève échéance par un robot, un humanoïde ou encore un automate, sans oublier Internet ! C’est le cas par exemple des caissiers, des vendeurs dans les boutiques, des serveurs, des pervenches ou encore de presque tous les manutentionnaires (caristes comme on dit !) sans oublier les centaines de milliers de petits banquiers dans les agences qui seront progressivement remplacés très avantageusement par les banques en ligne…

Je vous indique en annexe un article de Challenges sur les métiers de l’artisanat qui marchent encore ! Évidemment plombiers, électriciens et autres savoir-faire techniques ont le vent en poupe. La fuite d’eau c’est ici, pas en Chine ! Et il se passera du temps avant que l’humanoïde soit capable de vous réparer une fuite ! L’avenir est aux hauts potentiels intellectuels et… aux manuels. Entre les deux, c’est le chômage qui vous attend.

Vous devez donc, nous devons avoir une véritable réflexion aussi bien pour nous que pour nos jeunes autour de l’orientation professionnelle. Il faut se poser les questions. Il faut savoir aller à contre-courant. Il ne faut pas rester sur des idées préconçues du type… mon fils sera cadre ce qui ne veut plus rien dire en soi.

Enfin, sachez-le, c’est important à avoir en tête : avant, le salariat vous protégeait des aléas et l’emploi était facile à trouver. Il y avait donc assez peu d’intérêt à prendre des risques en entreprenant et en se lançant par exemple dans la création d’entreprise. Paradoxalement, avec le taux de chômage actuel, entreprendre devient finalement beaucoup moins risqué que de subir une pression très forte de son management et d’être viré à tout moment sans pouvoir éventuellement retomber sur ses pattes. En clair, entreprendre, c’est-à-dire être son propre patron, en ayant un savoir-faire non délocalisable et dont on a besoin est bien moins risqué que d’être un salarié en sursis de plan de social…
L’objectif ici n’est pas de vous donner une solution toute faite, simplement de partager avec vous des réflexions pour faire réfléchir et faire initier au plus grand nombre une prise de conscience sur le fait que le monde change et qu’il faut que nous changions avec lui pour ne pas le subir. Cela veut dire voir les choses autrement.

La localisation !

C’est un élément cardinal. En région parisienne en particulier et dans toutes les grandes villes en général, nous sommes totalement tributaires des services supports. Il n’y a aucune autonomie possible. Mais ce n’est pas tout. Les charges y sont particulièrement élevées et la vie très cher et la qualité de vie souvent n’est pas au rendez-vous. Le rapport qualité de vie/coût est très défavorable à la vie en ville. Quel est l’intérêt (financier uniquement, je ne parle pas des aspects affectifs) de vivre à Paris pour un retraité ou encore pour un smicard ? Il n’y en a aucun. Pour tous les gens qui font partie des classes moyennes et qui s’entassent dans des banlieues de plus en plus moisies, la question doit aussi se poser, car finalement là où c’est le pire et le moins évident c’est évidemment pour toutes ces classes moyennes qui gagnent entre 1 500 et 300 euros par mois et dont l’essentiel part entre les charges de logements, les frais de gardes des enfants ou la scolarité dans le privé, ou encore dans les frais de transport.
À l’arrivée, ces classes moyennes vivent modestement en ville alors qu’elles seraient presque riches en termes de pouvoir d’achat à la campagne ! Mais le travail n’est pas à la campagne… voici l’argument avancé. Certes. Mais posez les calculs. En les faisant, on se rend compte que pour deux fois moins de revenus on arrive à un niveau de vie meilleur… alors parfois, pourquoi se fatiguer inutilement pour payer des charges et des impôts… Il est indispensable de se poser la question. Reste après ce que j’appelle la grande illusion de la carrière. Les gens pensent parce qu’on le leur fait croire qu’ils « feront carrière »… hélas, pour l’écrasante majorité d’entre eux, il n’en sera rien et ils ne feront pas carrière. Mais le simple fait de le croire, de l’imaginer ou de l’espérer suffit à enchaîner cette majorité silencieuse qui se réveille, déçue et désabusée, lors de son pot de départ à la retraite… Oublié les 42 annuités de bons et loyaux service en moins de 15 jours…

Là encore, il faut de l’humilité, beaucoup d’humilité par rapport à la situation à laquelle nous sommes confrontés. De l’humilité et aussi une grande réflexion personnelle. Encore une fois, je ne voulais pas vous donner d’idées toutes faites ou préconçues mais uniquement des pistes de réflexion en vous incitant à vous poser des questions auxquelles par confort on refuse de répondre.
Quelle gestion de patrimoine et comment je dépense. Bref, quelles sont mes mauvaises habitudes, puis quel emploi, quelle formation, bref, comment m’orienter ou me réorienter pour ne plus subir l’emploi ? Enfin quelle localisation. Ou vivre et pourquoi ? En prenant ces 3 grands paramètres en compte dans votre réflexion, vous ferez un très grand pas non pas vers la décroissance forcée mais vers la simplicité volontaire choisie. Cela change tout. Cela vous rendra plus fort, plus résistant, plus indépendant, plus solide, plus robuste pour aborder ce monde épouvantable qui nous attend.
En réalité, nous sommes libres, mais nous acceptons que les chaînes invisibles de la société de consommation nous entravent et nous réduisent à l’état d’esclaves et d’intermittents du spectacle capitaliste tout juste bons à être pompés jusqu’à la moelle aussi bien par les besoins que l’on crée que par les impôts que l’on nous prend.

Retrouver notre liberté individuelle c’est commencer déjà par prendre en main son propre destin et ses propres choix de vie, sans même se préoccuper des choix ou des actes posés par la société. Changer le monde c’est aussi et avant tout commencer par se changer soi-même. Bonne chance à toutes et tous et excellente réflexion basée sur l’approche « PEL » !!


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