Mes coups de gueules de ce matin
Et maintenant, le cannabis pour tous !
Le 1 février 2014
L'usage entraînera probablement un aller sans retour dans la
maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et
jeunes adultes.
Le cannabis pour tous, c’est une marotte
chez les socialo-écolos. En 2012, Vincent Peillon avait déclenché l’ire
de l’opposition en affirmant sa dépénalisation constituer « un sujet majeur »,
rejoignant ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant,
lequel réclamait en 2003 la légalisation de la consommation personnelle
du cannabis à travers un contrôle de la production et de l’importation.
Dans la droite ligne des ministres précités, madame Esther Benbassa
et les écologistes viennent de déposer au Sénat une proposition de loi
pour autoriser l’usage contrôlé du cannabis.
Les principales mesures énoncées font état d’une vente tout à fait
comparable à celle des cigarettes. Vente au détail sous la forme
habituelle de paquets, lesquels devront mentionner la composition des
substances utilisées, indiquer la teneur en tétrahydrocannabinol – la
substance active du cannabis — sans oublier un message à caractère
sanitaire tel que le projet ne le précise pas, mais que l’on peut
aisément imaginer : « Fumer tue », ou « Abus dangereux ». Légaliser ce qui peut être mortel, c’est un beau et Vert projet.
Le joint d’aujourd’hui ne ressemble plus du tout à celui que se
passaient, assis en cercle, les hippies dans les années 70. L’INSERM a
révélé l’innovation de techniques de plus en plus sophistiquées
qui ont fait passer le taux de THC de 10 mg dans un joint moyen à 150
mg, décuplant ainsi les effets psychoactifs sur le cerveau. Les effets
d’un unique joint perdurent plusieurs jours, entraînant perte de la
volonté, de la motivation et de la concentration.
À ceux qui croient encore à la fable des éléphants roses à pois
verts, l’usage de cette drogue, s’il ne peut à lui seul être tenu pour
responsable de troubles psychiatriques graves, entraînera probablement
un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des
consommateurs — adolescents et jeunes adultes. [PDF]
À une époque où le principe de précaution est évoqué à tout bout de champ, les parents d’adolescents atteints apprécieront.
En vérité, grâce la légalisation, les écolos-socialos feront d’une
pierre deux coups. Non seulement les ventes rapporteront gros à l’État,
mais de façon concomitante avec les nouvelles pédagogies, elles
permettront d’accélérer le processus de décervelage de nos enfants.
En outre, les usagers réguliers, qui ne se satisferont pas du taux de
THC en trop faible quantité que contiendront les cigarettes en vente
libre, se tourneront inévitablement (comme c’est le cas aujourd’hui)
vers des points de vente illégaux qui leur garantiront les effets
psychoactifs recherchés.
Aussi, quand Éric Ciotti, député UMP, exprime le souhait d’instaurer
un dépistage obligatoire de produits stupéfiants au moins une fois par
an dans les écoles, la réponse de Vincent Peillon « Une fois par an, si ça suffisait ! » démontre tout le cynisme du ministre de l’Éducation nationale favorable à la dépénalisation.
À ceux qui croient encore à la fable des éléphants roses à pois verts, l’usage de cette drogue, s’il ne peut à lui seul être tenu pour responsable de troubles psychiatriques graves, entraînera probablement un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et jeunes adultes.
PIB : L’UE veut intégrer drogues et prostitution
Les activités illégales
devraient être prises en compte dans le PIB, selon la Commission
européenne. Mais l’Insee s’y refuse pour l’instant.
Faut-il intégrer le trafic de drogue, la
prostitution et les autres activités illégales dans le calcul du PIB ?
La question peut paraître incongrue. Elle est pourtant légitime, au
moins d’un point de vue européen. L’an dernier, Eurostat, l’institut
statistique communautaire, a demandé, en effet, aux Etats membres de
l’Union européenne de tenir compte des activités illicites qui créent de
la richesse dans leurs statistiques. « Les activités économiques
illégales ne sont considérées comme opération qu’à partir du moment où
toutes les unités concernées y participent d’un commun accord. Dès lors,
l’achat, la vente ou l’échange de drogues illicites ou d’objets volés
constituent des opérations, alors que le vol n’en est pas une », a
expliqué dans un document Bruxelles. A deux jours des élections
européennes, le Front national s’en est ému et a publié un communiqué
vilipendant cette « négation de la morale la plus élémentaire ».
L’exemple des Pays-Bas
L’explication de cette demande de la part
d’Eurostat est simple : « Des activités illégales en France, comme la
production et la consommation de drogues, sont légales dans certains
pays européens : ces derniers prennent donc déjà en compte ces
activités, ce qui gonfle leur PIB, explique Ronan Mahieu, chef du
département des comptes nationaux à l’Insee. Or, la contribution d’un
Etat membre au budget européen est pour partie calculée en proportion de
son PIB. Donc ces pays ont demandé à ce que les autres intègrent les
activités illégales dans leur revenu national, pour qu’il y ait égalité
de traitement et que leur contribution ne soit pas majorée par rapport
aux autres ».
Les Pays-Bas comptabilisent par exemple
déjà le trafic de drogue et la prostitution. Le commerce de cannabis
étant permis dans ce pays, l’institut national de statistiques
néerlandais a une bonne connaissance de cette activité. La consommation
des autres drogues interdites comme l’héroïne, la cocaïne ou l’ecstasy,
est, elle, désormais prise en compte, comme le demande Bruxelles. Elle
est estimée en multipliant le nombre d’utilisateurs dans le pays par les
doses annuelles nécessaires à un consommateur et le cours de la drogue
en question dans les grandes villes. Quant à la prostitution, elle est
légale et donc, les prostitués déclarent leur rémunération au fisc.
Attention, il ne faut pas s’intéresser
aux seuls chiffres d’affaires mais à la valeur ajoutée, c’est-à-dire les
ventes retranchées des consommations intermédiaires. Les statisticiens
néerlandais, le plus sérieusement du monde, expliquent ainsi dans un
document officiel que « dans le cas de la prostitution, les
consommations intermédiaires sont les préservatifs, les habits et le
coût du transport dans le cas d’escort girls »… Toutes ces activités
illégales au regard du droit français auraient représenté en 2010 une
valeur ajoutée de 2,6 milliards d’euros pour les Pays-Bas, soit 0,4 %
du PIB, selon les derniers calculs de l’institut national.
Le PIB italien pourrait être gonflé de plus de 10 %
L’Italie s’apprête à prendre en compte
ces activités illicites, qui pourraient gonfler le PIB du pays de plus
de 10 %. De quoi justifier une contribution plus élevée au budget
européen, mais le pays dirigé par Matteo Renzi y verrait aussi un
avantage : un tel changement permettra à l’Italie, très endetté, de
réduire le ratio de dette nette sur PIB, suivi à la loupe par Bruxelles.
En France, l’Insee estime déjà chaque
année le travail dissimulé en extrapolant les données des impôts et la
contrebande de tabac. Le travail au noir participe à hauteur de 40,7
milliards d’euros à la formation du PIB et la contrebande de tabac pour
600 millions d’euros. En tout, les activités dissimulées par les
entreprises et les ménages représentent 3,4 % du PIB. Toutefois,
l’institut français se refuse pour l’instant à comptabiliser le trafic
de drogue et la prostitution – sauf quand les prostituées déclarent
leurs gains aux impôts – dans les comptes nationaux, au motif que les
transactions ne sont pas réalisées « d’un commun accord », ainsi que le
précise Eurostat. Ceci dit, l’Insee réfléchit à envoyer à Bruxelles une
seconde estimation du PIB de 2013 en prenant en compte les activités
illégales, sans toutefois la rendre publique.
À Paris, le nombre de SDF a augmenté de 84% en dix ans
Ils dorment dans la rue,
dans des hébergements provisoires, bénéficient de la soupe populaire ou
font la manche dans les coins de rue. En 2012, les sans domicile fixe
(SDF)* à Paris étaient au nombre de 28.800 dans l’agglomération
parisienne : une augmentation de 84% depuis 2001.
La capitale regroupe en tout près de 43%
des SDF du pays. Les chiffres ont été obtenus grâce à une longue étude
menée en parallèle par l’Insee et l’Apur (l’Atelier parisien
d’urbanisme).Si la précarité a explosé dans les rues de Paris, elle
touche désormais des profils bien plus divers qu’il y a dix ans. Plus
jeunes (23% ont moins de 30 ans) et plus féminisés (41% d’entre eux sont
des femmes), les SDF sont plus régulièrement accompagnés d’enfants :
29% des personnes interrogées ont déclaré être à la rue avec des
enfants.
Humeur de Loup du Mercredi 25 Juin 2014: L’austérité, cela ne marche pas! Par Bruno Bertez
Et nous sommes persuadés que le gouvernement Français et ses
conseillers le savent; ils le savent parce qu’ils le constatent dans les
chiffres d’activité et dans ceux du chômage. Ils le savent parce
qu’intellectuellement l’austérité face à la dette est une imbécillité
sans nom. Ils le savent parce que les exemples de pays qui ont choisi de
refuser l’austérité, comme les USA et la Grande Bretagne sont
instructifs, ils s’en sortent plus vite au niveau de l’activité
conjoncturelle que les pays à qui on impose l’austérité des
peine-à-jouir allemands et autre pères fouettards du Nord. L’austérité
fait monter les ratios de dettes en raison de la baisse ou de l’absence
de progression des revenus. Point à la ligne.
Nous avons stigmatisé ce vice, cette attitude du Bloc-Or,
vieux vice européen et Français qui nous vient du Patronat qui trouve
que le peuple jouit toujours trop des produits de son travail, ce
Patronat qui veut lui imposer de se serrer la ceinture. Et puis il y a
les usuriers, qui veulent faire le plein de leurs dettes à l’ancienne,
c’est à dire faire vivre les zombies sur le dos des vivants.
Celui qui s’en sort le mieux c’est celui qui se moque de
toutes ces balivernes inspirées par les dominants dans la mesure où
elles servent à tuer dans l’œuf les demandes des dominés de profiter un
peu plus de la vie.
L’austérité coûte directement des points de croissance et des
pourcentages de chômage, ensuite elle produit un climat de morosité, de
peur, de rétention. On fait le gros dos et on a le sentiment qu’il faut
se préserver pour demain. En même temps on a un sentiment d’injustice
en raison des hausses des confiscations fiscales. Tout cela fait que
l’on a peur de l’avenir, on est frileux. C’est le contraire de ce qu’il
faut pour obtenir de la croissance.
On a évidemment plus envie de s’endetter, le crédit privé
chute, donc les moyens de paiement se contractent dans l’économie, ceci
aggrave la situation restrictive du crédit public. Et en plus cela
s’ajoute à l’austérité sur les salaires! Tout se renforce dans le
mauvais sens, celui qui peu à peu gèle et bloque la mécanique
économique.
Si vous ajoutez un climat de guerre civile et d’agression,
vous avez le tableau quasi complet de la déconfiture conjoncturelle
Française. Les idioties sur la compétitivité n’ont rien à voir avec la
contreperformance conjoncturelle actuelle, il s’agit d’une intox, une de
plus dans laquelle les socialio-malthusiens et la fausse droite sont
tombés.
Bien sûr, au niveau structurel, la compétitivité est
fondamentale, personne n’en doute, mais ce n’est pas la priorité
maintenant alors que tout fout le camp. La compétitivité, tout comme la
réduction des déficits et du stock de dettes, c’est plus tard qu’il
faudra s’en occuper, mais alors il faudra le faire sérieusement, pas en
politicien ignare.
La croissance, c’est maintenant, il suffit de commencer par envoyer les Allemands promener!
L’INSEE confirme, l’austérité ne marche pas !
La Note de Conjoncture de l’INSEE vient de sortir.
Elle constate que l’activité est restée stagnante au premier trimestre et elle prévoit qu’elle restera languissante au cours des mois prochains. Sa prévision de "croissance" est de +0,7% en 2014 contre une prévision du gouvernement de +1%.
Le chômage va continuer à progresser pour s’établir à 10,2% contre 10,1. Il n’y aura que 54 000 créations d’emplois, tous provenant exclusivement de l’emploi aidé dans les administrations publiques.
Faire comme les américains ne fonctionne pas non plus. La seule chose
qui fonctionne, c’est de reconnaître ses pertes pour repartir sur des
bases saines.
La France doit faire défaut. Full point.
La France doit faire défaut. Full point.
(Boursier.com) — Le patron du réassureur Scor SE, Denis Kessler, est
remonté contre la politique de taux très bas pratiquée par les banques
centrales. Ces dernières "sont en train de ruiner le secteur de
l’assurance", s’est-il insurgé au cours d’une récente conférence à
Londres, rapportent le magazine spécialisé ‘Insurance Insider’ et le
‘Financial Times’ du jour.
Denis Kessler, un vétéran de la profession et un expert réputé
au-delà du secteur de l’assurance, a ajouté que les assureurs étaient
"la victime collatérale" des décisions des banques centrales, et que
désormais "trop c’est trop! Mon message à M. Carney, M. Draghi and Mme
Yellen est : s’il vous plaît, arrêtez de ruiner l’industrie de la
réassurance" et de l’assurance.
Ces dernières années, la baisse des taux a rogné les revenus des
produits obligataires, qui constituent une part très importante des
portefeuilles des assureurs. Par ailleurs, par ces temps de crise
économique, les assureurs ont du mal à imposer des hausses de leurs
primes d’assurance.
D’autres patrons d’assureurs sont déjà montés au créneau ces derniers
temps pour critiquer les taux bas et le renforcement de leurs
obligations réglementaires, imposées dans le sillage de la crise des
"subprimes" de 2007-2008. Le PDG de Scor, également administrateur de
BNP Paribas, est cependant le premier à s’en prendre directement aux
politiques ultra-accommodantes des banques centrales mondiales.
La différence c’est que la plus part des pays peuvent gérer leurs économies et leurs monnaies.
Nous avons tout les inconvénients :
Pour aller au toilette faut demander la permission de plus le volume
de papier toilette à utilisé est fixé à l’avance, suivant nos besoins
plus où moins pressants on ne peut pas en avoir plus.
Puis y a des petits malins à la commission qui en rajoutent, ils
exigent que le papier toilette soit normé (couleur,odeur,hauteur,
largeur, épaisseur de la feuille ainsi de suite) bref c’est chiant
surtout lorsque l’on se retrouve dans la (je vous laisse deviné) !!
Chômage, le Hollandisme cela ne marche pas. Indignation.
Le chômage en France vient de franchir un nouveau record. Par
ailleurs, c’est le 36e mois consécutif de hausse, si on excepte un mois
aberrant. En mai le nombre de demandeurs d’emploi a fortement progressé
pour atteindre 3 388 900 personnes soit une forte hausse de +0,7%; ceci
pour la France métropolitaine. Si on tient compte comme cela est normal
des personnes en activité réduite, il y a maintenant 5 millions de
demandeurs d’emplois.
Toutes les catégories d’âge progressent, le nombre de chômeurs de longue durée également.
C’est une véritable détérioration tous azimuts. Une authentique
catastrophe sociale. Si on tenait compte du fait que les fonctionnaires
ne rentrent pas dans la population active exposée au chômage, on
prendrait la véritable mesure du fléau qui touche les français.
Idiotement le Ministère du Travail commente en disant que ceci est le
reflet d’une croissance plus faible que prévue. Comme si la croissance
était une personne et qu’elle existait en elle-même. Non ce n’est pas
l’abstraction "croissance" qui est responsable, ce sont les hommes, ceux
qui dirigent maintenant et ceux qui ont dirigé avant. ils ont la
prétention de conduire une politique, donc qu’ils assument.
D’ailleurs la croissance ou non croissance ont bon dos, tous les
spécialistes savent qu’il faudrait qu’elle dépasse un certain seuil pour
que des emplois soient créés et il n’a jamais été question que ces
seuils puissent être dépassés. Même si la prévision optimiste et
mensongère du gouvernement était tenue, avec 1% de croissance on ne crée
pas d’emplois. Or le plus probable est que l’on ne fera que +0,7%.
Rebsamen appelle à analyser les chiffres sur la durée! Cela fait près
de 40ans que le chômage est tendanciellement en progression en France;
c’est combien de temps la durée? Un siècle?
Les mesures du gouvernement, les ponctions sur les revenus, les
baisses de pouvoir d’achat après impôts font chuter la demande et donc
l’activité.
La hausse des prix réels est forte surtout sur les produits de
première nécessité, cela ponctionne du pouvoir d’achat et donc de la
demande; la sous déclaration de l’inflation dans les indices est
pernicieuse, elle déflate les salaires réels.
L’insécurité généralisée, la précarité, les épées de Damoclès de la
réduction des déficits voulue par les Allemands conduisent à des
comportements de prudence et de frilosité, donc on se serre la ceinture,
on fait attention, on n’a pas envie de s’endetter.
Pas de croissances des revenus, chômage en hausse, ponctions
fiscales, peur de l’endettement et de la déchéance, tel est le lot des
français. Rien d’étonnant si la machine économique ne tourne pas!
Ajoutez y une pincée de climat délétère et de révolte et vous en
arrivez à la conclusion que c’est encore un miracle que le chômage ne
soit pas plus important.
Les petits patrons qui ont encore des salariés devraient être
décorés. ils ne gagnent rien, ils ont les soucis, les responsabilités,
les tracasseries du droit du travail, et essaient de tenir bon.
Chapeau! Si ils veulent investir, la banque leur demande le nantissement
ou l’hypothèque de leur patrimoine, plus leur caution personnelle….
Le chômage, c’est aussi cela, un monde à deux ou trois vitesses ou
les uns engrangent ou vivent de répartition et ou les autres, ceux du
milieu survivent tant bien que mal.
Ce n’est pas la croissance qui est responsable, la croissance est un
alibi de gens malhonnêtes; non c’est le système, il est conçu pour
décourager, c’est tout.
Bon, alors moi qui qui suis plutot d’accord avec Bruno, me vla pas du tout sur la même ligne.
La destruction de la monnaie que pratiquent USA et GB ne résout rien.
La destruction de la monnaie que pratiquent USA et GB ne résout rien.
Elle transfère simplement la valeur des épargnants aux endettés.
Le défaut a le mérite de l’honnèteté, mais il implique l’impossibilité des déficits après cela, et ce pendant au moins 20 ans (cf Argentine).
La seule solution est en plusieurs morceaux :
. réduction drastique du déficit (d’environ 50 milliards/an), via des économies à tous les niveaux; personne n’est épargné (régions, educnat, armée, hopitaux…)
. remise à plat, et baisse des retraites (20% environ + fin des régimes spéciaux)
. vente des bijoux de famille (600 milliards de participations qui dégagent TOUS)
. vente de tout l’immobilier non immédiatement nécessaire
. ligne de crédit de 10 ans renouvelable de la BCE à taux ZERO.
. flat tax et IS à 20%, plus d’ISF
« Comment résister à la crise ? Choisir son emploi, sa localisation et devenir résilient ?… »
On me demande souvent comment se préparer à l’effondrement économique
qui risque désormais de survenir à tout moment. En premier lieu, il est
important de se préparer avant tout à une situation économique
durablement épouvantable avec une longue et plus ou moins lente
déliquescence de nos sociétés plus qu’à un effondrement brutal et rapide
de l’ensemble du système et de ses institutions. Non pas que celui-ci
soit impossible, un accident boursier ou financier est si vite arrivé
que cela n’est évidemment pas à exclure loin de là, mais ce n’est ni le
scénario en cours ni le scénario le plus probable. Ce qui est en cours,
actuellement, sous vos yeux, partout dans le monde aussi bien en
Amérique du Nord, qu’au Japon en passant par l’Europe, c’est-à-dire dans
l’ensemble des pays dits « développés », c’est une raréfaction massive
de l’emploi et donc une crise lancinante qui exclut progressivement de
plus en plus d’hommes et de femmes du travail et donc de la
redistribution des richesses. Chaque année, des millions de nouveaux
pauvres arrivent. Pourtant, tant que vous ne perdez pas votre emploi,
finalement la crise reste relativement invisible.
Le chômage et la
décroissance forcée sont vécus comme des drames personnels (et ce
sentiment est évidemment savamment entretenu par nos autorités) alors
qu’il s’agit d’un mouvement d’ampleur, mondial, et qui en réalité
matérialise un changement total de paradigme économique actuellement en
cours.
Lors de mon dernier édito, j’ai eu l’outrecuidance d’évoquer le fait
qu’il n’y avait plus de sous pour payer le social dont font partie les
fonctionnaires dans la mesure où ils bénéficient de la dépense publique.
Que n’ai-je pas reçu comme mails courroucés de nombreux camarades
faisant partie de la fonction publique. Encore une fois, il ne s’agit
pas de dire qu’ils méritent ou qu’ils ne méritent pas ! Tel n’est pas le
sujet. À tous ceux qui croient qu’il y a plein de pognon et qu’il
suffit de taxer les riches… je le leur dis en toute gentillesse et
bienveillance qu’ils ont tort. Tort parce que les riches, ceux qui
viennent en yacht chez nous, ne sont pas des résidents fiscaux français.
Les seuls en mesure de payer sont les classes moyennes et les moyennes
supérieures dont font d’ailleurs partie la grande majorité des
fonctionnaires. Qu’il y ait beaucoup de riches dans le monde est une
évidence. Croire qu’ils sont en France est une erreur. S’imaginer que
l’on puisse les taxer plus sans qu’ils ne partent est encore plus bête…
Les premiers qui devraient donc se préparer sont ceux qui dépendent de
la dépense publique car ils pensent que cette dernière est « sûre » et
certaine alors que la réalité est toute autre. Le déni est frappant et
le courrier des lecteurs une nouvelle preuve flagrante de
l’incompréhension de certains.
Se préparer à une situation économique durablement épouvantable c’est
se préparer sur 3 plans parfaitement distincts les uns des autres mais
qui, mis ensemble, vont former une stratégie globale. Votre stratégie
globale de résilience.
Le PEL, patrimoine, emploi, localisation…
Vous connaissez tous le PEL, le plan épargne logement ! Actuellement
et par les temps qui courent, l’idée devrait plus être de vous poser des
questions métaphysiques sur le triptyque patrimoine, emploi,
localisation !
En effet, le patrimoine, l’emploi (les compétences) et la
localisation géographique sont les trois grands paramètres qui relèvent
de votre responsabilité et de votre liberté. Vous pouvez toujours
m’expliquer que vous êtes obligé de travailler là où vous travaillez, de
vivre là où vous vivez, de dépenser comme vous dépensez, que vous « ne
pouvez pas faire autrement ». Je vous dirai que c’est juste une excuse.
Plus ou moins valable mais cela reste tout de même une ou des excuses.
La réalité c’est que vous êtes libre. Libre de partir, libre de
déménager, libre de changer d’emploi, libre de changer de pays ou de
région, libre un en mot de changer de vie. Pourtant très peu d’entre
nous utilisent pour tout un tas de raisons cette liberté encore offerte.
Cela donne même assez souvent quelques reportages tristement cocasses à
la télévision.
Passons rapidement en revue ces trois paramètres sur lesquels vous
pouvez travailler et qui sont de votre ressort. Nous sommes bien
d’accord sur le fait que nous ne maîtrisons pas la conjoncture
économique, l’environnement politique, ou encore les directives
européennes sans oublier la fiscalité qui s’impose à nous. Néanmoins, il
est toujours bon de rappeler que nous sommes responsables de nos choix
dans certains domaines.
Le patrimoine
Les grands principes que l’on doit appliquer ou vers lesquels on doit
tendre dans la mesure du possible sont tout d’abord une politique
systématique de désendettement. La dette est une privation de liberté de
façon générale et les intérêts que vous payez sont une spoliation sur
votre revenu. Premier objectif : ne pas avoir de dette (ou le moins
possible, nous sommes bien d’accord que le fait d’acheter une maison
cash est rare puisque 96 % des achats immobiliers donnent lieu à un
crédit bancaire), cela veut dire que lorsque l’on a de l’épargne on
rembourse au maximum par anticipation et on pense à négocier l’absence
de pénalités de remboursement anticipé lorsque l’on prend un crédit.
Évidemment, on ne finance pas à crédit son nouvel écran plat ou encore
ses vacances de cet été. Si on n’a pas de sous, eh bien on attend…
On se débancarise au maximum en ayant à la banque que le strict
nécessaire correspondant à sa situation, et enfin on va privilégier les
investissements uniquement dans les actifs tangibles comme l’or,
l’argent, les diamants, les forêts ou les terres agricoles. Enfin,
l’objectif doit être dès maintenant de réduire votre consommation au
nécessaire en éliminant tout type de superflu inutile. Il ne s’agit pas
d’aller vous enfermer dans un couvent mais d’éliminer toutes les
dépenses non vitales afin d’augmenter votre capacité d’épargne au
maximum. La véritable liberté est celle qui est conférée par les
économies disponibles. Avoir des sous d’avance c’est pouvoir faire face y
compris à certains changements de choix de vie, ce qui va justement
nous conduire à la notion d’emploi.
L’emploi
Aujourd’hui, ce qui compte n’est pas le statut cadre ou pas cadre,
mais le savoir-faire. Votre savoir-faire est-il délocalisable et votre
travail faisable par un petit Chinois et/ou Indien pour le tiers ou le
quart de votre prix ? Les informaticiens commencent à découvrir les
joies… des informaticiens indiens et chinois. La Société Générale a
délocalisé une partie de sa comptabilité en Inde… pourtant la compta
c’est un métier solide ! À voir. Votre travail est-il susceptible d’être
remplacé à plus ou moins brève échéance par un robot, un humanoïde ou
encore un automate, sans oublier Internet ! C’est le cas par exemple des
caissiers, des vendeurs dans les boutiques, des serveurs, des
pervenches ou encore de presque tous les manutentionnaires (caristes
comme on dit !) sans oublier les centaines de milliers de petits
banquiers dans les agences qui seront progressivement remplacés très
avantageusement par les banques en ligne…
Je vous indique en annexe un article de Challenges sur les
métiers de l’artisanat qui marchent encore ! Évidemment plombiers,
électriciens et autres savoir-faire techniques ont le vent en poupe. La
fuite d’eau c’est ici, pas en Chine ! Et il se passera du temps avant
que l’humanoïde soit capable de vous réparer une fuite ! L’avenir est
aux hauts potentiels intellectuels et… aux manuels. Entre les deux,
c’est le chômage qui vous attend.
Vous devez donc, nous devons avoir une véritable réflexion aussi bien
pour nous que pour nos jeunes autour de l’orientation professionnelle.
Il faut se poser les questions. Il faut savoir aller à contre-courant.
Il ne faut pas rester sur des idées préconçues du type… mon fils sera
cadre ce qui ne veut plus rien dire en soi.
Enfin, sachez-le, c’est important à avoir en tête : avant, le
salariat vous protégeait des aléas et l’emploi était facile à trouver.
Il y avait donc assez peu d’intérêt à prendre des risques en
entreprenant et en se lançant par exemple dans la création d’entreprise.
Paradoxalement, avec le taux de chômage actuel, entreprendre devient
finalement beaucoup moins risqué que de subir une pression très forte de
son management et d’être viré à tout moment sans pouvoir éventuellement
retomber sur ses pattes. En clair, entreprendre, c’est-à-dire être son
propre patron, en ayant un savoir-faire non délocalisable et dont on a
besoin est bien moins risqué que d’être un salarié en sursis de plan de
social…
L’objectif ici n’est pas de vous donner une solution toute faite,
simplement de partager avec vous des réflexions pour faire réfléchir et
faire initier au plus grand nombre une prise de conscience sur le fait
que le monde change et qu’il faut que nous changions avec lui pour ne
pas le subir. Cela veut dire voir les choses autrement.
La localisation !
C’est un élément cardinal. En région parisienne en particulier et
dans toutes les grandes villes en général, nous sommes totalement
tributaires des services supports. Il n’y a aucune autonomie possible.
Mais ce n’est pas tout. Les charges y sont particulièrement élevées et
la vie très cher et la qualité de vie souvent n’est pas au rendez-vous.
Le rapport qualité de vie/coût est très défavorable à la vie en ville.
Quel est l’intérêt (financier uniquement, je ne parle pas des aspects
affectifs) de vivre à Paris pour un retraité ou encore pour un smicard ?
Il n’y en a aucun. Pour tous les gens qui font partie des classes
moyennes et qui s’entassent dans des banlieues de plus en plus moisies,
la question doit aussi se poser, car finalement là où c’est le pire et
le moins évident c’est évidemment pour toutes ces classes moyennes qui
gagnent entre 1 500 et 300 euros par mois et dont l’essentiel part entre
les charges de logements, les frais de gardes des enfants ou la
scolarité dans le privé, ou encore dans les frais de transport.
À l’arrivée, ces classes moyennes vivent modestement en ville alors
qu’elles seraient presque riches en termes de pouvoir d’achat à la
campagne ! Mais le travail n’est pas à la campagne… voici l’argument
avancé. Certes. Mais posez les calculs. En les faisant, on se rend
compte que pour deux fois moins de revenus on arrive à un niveau de vie
meilleur… alors parfois, pourquoi se fatiguer inutilement pour payer des
charges et des impôts… Il est indispensable de se poser la question.
Reste après ce que j’appelle la grande illusion de la carrière. Les gens
pensent parce qu’on le leur fait croire qu’ils « feront carrière »…
hélas, pour l’écrasante majorité d’entre eux, il n’en sera rien et ils
ne feront pas carrière. Mais le simple fait de le croire, de l’imaginer
ou de l’espérer suffit à enchaîner cette majorité silencieuse qui se
réveille, déçue et désabusée, lors de son pot de départ à la retraite…
Oublié les 42 annuités de bons et loyaux service en moins de 15 jours…
Là encore, il faut de l’humilité, beaucoup d’humilité par rapport à
la situation à laquelle nous sommes confrontés. De l’humilité et aussi
une grande réflexion personnelle. Encore une fois, je ne voulais pas
vous donner d’idées toutes faites ou préconçues mais uniquement des
pistes de réflexion en vous incitant à vous poser des questions
auxquelles par confort on refuse de répondre.
Quelle gestion de patrimoine et comment je dépense. Bref, quelles
sont mes mauvaises habitudes, puis quel emploi, quelle formation, bref,
comment m’orienter ou me réorienter pour ne plus subir l’emploi ? Enfin
quelle localisation. Ou vivre et pourquoi ? En prenant ces 3 grands
paramètres en compte dans votre réflexion, vous ferez un très grand pas
non pas vers la décroissance forcée mais vers la simplicité volontaire
choisie. Cela change tout. Cela vous rendra plus fort, plus résistant,
plus indépendant, plus solide, plus robuste pour aborder ce monde
épouvantable qui nous attend.
En réalité, nous sommes libres, mais nous acceptons que les chaînes
invisibles de la société de consommation nous entravent et nous
réduisent à l’état d’esclaves et d’intermittents du spectacle
capitaliste tout juste bons à être pompés jusqu’à la moelle aussi bien
par les besoins que l’on crée que par les impôts que l’on nous prend.
Retrouver notre liberté individuelle c’est commencer déjà par prendre
en main son propre destin et ses propres choix de vie, sans même se
préoccuper des choix ou des actes posés par la société. Changer le monde
c’est aussi et avant tout commencer par se changer soi-même. Bonne
chance à toutes et tous et excellente réflexion basée sur l’approche
« PEL » !!
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