Construire la riposte, vite, à partir des exigences sociales.
Publié le 6 Décembre 2015
Le résultats de ce soir
signe la faillite
des hors sols
dit de "gôches"
Les
résultats de ce soir peuvent conduire à deux types de comportements :
soit s'arracher les cheveux, se mettre la tête dans un trou et gémir,
soit organiser la riposte à la menace affirmée.
Canaille
le Rouge fait d'autant plus le choix de la riposte qu'il maintient
qu'elle est possible si celle-ci n'est pas éllaborée dans la
stratosphère mais bien à partir du vécu concret des travailleuses
travailleurs de ce pays et leur famille des retaités et des interdit de
travail par les choix du pouvoir servant le capital.
Ce
n'est pas un choc surprenant tant il était annoncé par ceux qui vivent
concrêtement au contact de la population. Des mois qu'on leur dit que
les gens se détournent des urnes tant ils sont écoeurés. mais dire cela
était être défaitiste.
Un électeur sur deux n'a pas été voté. Une partie de l'électorat populaire s'est tournée vers le pire.
Pourquoi?
Si
on ne repond pas à cette question, le sursaut démocratique que tous le
monde réclame ne peut avoir lieu. Mais ces exigences de sursaut, le
contenu social indispensable pour qu'il soit partagé, sommes nous
sûr que toute la cohorte des gémisseurs de ce soir y soient prêts ?
A
l'évidence non puisque depuis 20 ans en alternance ils mènent au grès
de majorité différentes mais stable les politiques qui ont conduit à ces
résultats.
Pour
combattre le F-haine faut-il casser les services publics, le code du
travail ou faut-ils renforcer les SP, améliorer les conditions d'emplois
de travail et de rémunération ? faut-il laminer le pouvoir d'achat ou
permettre au gens de mieux vivre? faut -il fermer des lits d'hopitaiux
ou permettre au gens de mieux se soigner ? et nous pouvons reprendre la
liste (un candidat à la présidentielle, au Bourget, a établi un
catalogue de ce qui allait devenir ses reniements).
Pour y voir clair, autant repartir du bon pied : imaginons -- juste une question toute bête -- que
le programme proposé au Bourget (les lecteurs de Canaille le Rouge
savent qu'il n'a jamais été dupe) mais imaginons quand même que ce
programme à ce jour ait été réalisé même qu'à 60%. Les électeurs
auraient votés pour qui ? A droite? Pour l'extrême droite ?
Pourquoi
les gens se sentent-ils si profondement trahis ? C'est le peuple
qui n'est pas bon? Faut-il changer le peuple ou ceux qui retourne leur
veste (promesses) dès après les élections ?
La parole tenue aurait-elle interdit la barbarie fasciste ? à cela on ne peux répondre.
Par
contre, ce qui est sûr c'est que les conditions liées à la politique
extérieure de la France, moins atlantiste et moins en prise avec l'OTAN
auraient éloigné(ne disons pas interdit mais éloigné) ces menaces.
Ne pas qualifier les causes entretient le flou.
On ne s'en sortira pas sans faire la clartée : le pouvoir en décidant de servir le capital contre le travail a décidé en conscience de jeter dans les bras de la haine ceux qu'il savait, dès 2012, qu'il les décevraient. Mais comme c'est la feuille de route qu'ils avaient reçu du capital via l'UE et sa commission européenne...
La barbarie fasciste a fait le reste en offrant à nos fascistes locaux un boulevard dégagé par la politique de Hollande Valls Macron &C° .
De même que Pétain n'est pas arrivée fin juin comme une poussée de girole, le f-haine n'arrive à s'installer qu'à partir du terrain qui lui a été si bien préparé.
Nous avons à faire à des munichois et la peste embusquée vient récolter ce que les munichois sèment.
Certains
cherchent désespérément des explications voire des issues dans des
combinanisons politiciennes du style "après le 13 novembre , il
fallait reporter le scrutin". Cela revient à refuser de prendre la
température de peur d'y voir la fièvre, pas de combattre l'infection qui
la cause.
Or, l'issue, c'est de combattre l'infection.
Marx, et dans même Jaurès à sa façon, proposent des pistes que le PS devenu social-solférinocrate a décidé de faire oublier. Tout est là.
Enfin
pas tout à fait tout : s'il existaient en france une organisation
politique construite par ceux qui ont besoin de s'affanchr du capital et
de ses lois économiques, sociales, un parti ancré dans la réalité de la
vie dans les lieux de travail et les cités, il serait bien plus facile
de casser ce rapport social d'exploitation qui se nomme capitalisme et
dont la droite, la social-démocratie, comme la peste brune marine sont
les têtes d'un hydre à éliminer.
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