Le renforcement français de la guerre contre Daesh ? Une mesure en trompe l'œil
Un vote pour rien, ou si peu...
Commentaire : Notez que l'article, et donc la mesure, date du 14 janvier 2015 soit 10 mois avant les attentats de Paris perpétré par Daesh.
Dans un élan d'unanimité, après le choc des attentats contre Charlie-Hebdo, l'hyper-cahser de Vincennes, l'Assemblée nationale votait la poursuite, voire « le renforcement » des frappes aériennes françaises dans la guerre menée contre les jihadistes de Daesh (Etat islamique). Une mesure qui se voulait être une réponse directe aux attentats, « la preuve que l'on ne lâchera pas sous la pression terroriste » disait alors un proche du Premier ministre Manuel Valls.
Mais vu du terrain cette mesure est discutable, et discutée. « C'est un effet d'annonce destiné au peuple français, mais qui ne changera pas la donne pour nous et ne correspond pas à nos attentes » lâchent tant les peshmergas, soldats irakiens, qui combattent férocement en Irak notamment dans la cruciale région de Sinjar, que les Kurdes syriens, en première ligne à Kobane contre les « légions jihadistes » d'Abu Bakr-el-Bagdadi, continuant pour leur part à recevoir le soutien de dizaines de milliers de combattants étrangers.
Car aussi bien sur le front Irakien, que sur celui de Kobane étendu à la région de Rojava où les kurdes ne cessent d'avancer, (2 fronts sur lesquels je me suis rendu), la guerre continue à faire rage. L'intervention d'une vaste armada aérienne internationale, réunissant ce qui se fait de mieux en termes d'avions de chasse, n'a rien réglé. Certes, elle a permis, mais ce fut essentiellement le fait de l'US air force de sauver le Kurdistan, et d'appuyer l'entreprise de reconquête de son territoire par l'armée de la région autonome d'Irak. Une entreprise décisive. Mais pour le reste, sans engagement de troupes au sol, face aux islamistes jusqu'au-boutistes, ayant pillé les stocks d'une armée irakienne qui s'est effondrée comme un château de cartes lors de l'offensive lancée par « l'état islamique » il y a près de 10 mois, une intervention uniquement par les airs, ne peut permettre de gagner la guerre.
Les peshmergas en Irak, et les YPG, en Syrie qui sont les forces kurdes les mieux structurées, les mieux entrainées, les plus courageuses, n'ont jamais cessé de réclamer, à défaut de bénéficier d'un soutien massif en hommes qu'aucun pays occidental n'entend envoyer dans ce bourbier, des armes. Des armes lourdes. Des chars, des blindés lourds ou légers de transport de troupes, et de l'armement anti-tank, qui fait cruellement défaut. Sans jamais les obtenir. Où en en recevant au compte-gouttes.
Les choix très particuliers de la France
Ainsi la France, tant aimée jusqu'ici par le peuple kurde, n'a pas spécialement brillé par son apport en la matière. Le président Barzani, qui est toujours auprès des fronts, s'en est ouvert publiquement. Déclarant que ses forces n'avaient jamais reçu les armes nécessaires, ni une réponse claire à ce manque de soutien logistique essentiel. En juin dernier, sur le front de Mossoul, le commandant du 1er régiment des forces spéciales kurdes m'avait montré la seule arme française qu'il avait reçu! une mitrailleuse 12,7 flambante neuve. Rien de plus !
Mais il y a plus grave. La diplomatie française a choisi de frapper exclusivement en Irak. Estimant que des frappes en Syrie, pourraient servir le régime de Bachar-el-Assad, dont elle n'a jamais cessé d'exiger le départ, et qu'elle ne reconnaît plus comme légitime. Un choix lourd de conséquences puisque c'est en Syrie que Daesh (Eat islamique) possède son quartier-général à Raqqa, et concentre ses moyens lourds qu'elle dispatche en fonction de sa stratégie. L'opération « Chamall » qui engage les « Rafales » français ne se focalise que sur des objectifs irakiens. Ainsi à Kobane, ville-martyr, dévastée par les jihadistes, seuls les jets américains où ceux d'autres pays appartenant à la coalition opèrent. Avec parcimonie. Le ratio des raids est infime comparé à ce qu'il fut lorsque les USA ont attaqué l'Irak de Hussein. Cela s'explique par le fait qu'il est très difficile pour des avions de chasse d'intervenir dans des combats de rue, et parfois cela ne s'explique pas, car plusieurs axes stratégiques qui seraient cassés en une poignée de raids sont toujours en l'état, et permettent aux islamistes de Daesh d'acheminer troupes et armes lourdes supplémentaires, pour essayer de triompher d'une héroïque résistance kurde, qui combat héroïquement avec des moyens de fortune. Cette situation (sur laquelle je reviendrai avec la suite de l'ITW du ministre de la Défense de Kobane, laisse les Kurdes syriens désemparés et parfois amers. D'autant qu'Abu Bakr-el-Bagdadi veut à n'importe quel prix conquérir Kobane, ce qui serait pour lui et ses hommes une victoire symbolique et stratégique de poids.
Le vote au résultat en trompe l'oeil
Sachant que de nombreux jihadistes européens, parmi lesquels des Français, participent à la bataille de Kobane, on aurait pu s'attendre après la vague d'attentats survenue en France que le Président Hollande décide enfin de venir en aide aux combattants et combattantes kurdes qui ne disposent de quasiment aucune arme lourde et combattent dans un dénuement inouï. Mais non ! Il y aura peut-être quelques rafales de plus s'ajoutant à un maigre contingent, c'est tout. la France campant su sa position stratégiquement douteuse, et ne voulant heurter un allié au jeu particulièrement trouble, la Turquie, a donc décidé de maintenir le statu-quo et de n'engager aucune mission en Syrie, ni à Kobane ni ailleurs dans le pays.
La France, son gouvernement, pas son peuple, nous déçoit terriblement m'avaient confié plusieurs combattantes et combattants avant que je ne quitte la ville. On nous traite de terroristes parce que certains d'entre nous sont affiliés au PKK ? Vous discutez bien pourtant avec le Hezbollah qui règne en maitre dans un Liban auquel vous avez livré des armes pour combattre Al-Nosra qui fait cause commune avec Daesh ! Mais rien pour nous qui nous battons aussi pour vous ! Les contacts que j'ai gardés dans l'attente d'une nouvelle mission m'ont fait part ces derniers jours d'une volonté réaffirmée par une fatwa, d'Abu-Bakr-el-Bagdadi d'acheminer alors que le siège de la ville continue, des renforts islamistes substantiels en armes et combattants, pour tenter de reprendre l'avantage, alors que tout au long du mois de décembre, et tout début janvier, les forces kurdes ne cessaient de libérer des zones précédemment conquises par Daaesh, notamment à l'est de la ville. Un médecin opérant dans un hôpital de fortune clandestin (l'hôpital principal ayant été détruit à coups de voitures piégées), me disait lui ne pas comprendre qu'à tout le moins, la France dite des droits de l'homme et droit d'ingérence, la France des « french doctors », ne fasse davantage pression pour l'ouverture urgente et nécessaire d'un « corridor humanitaire » qui ne pourrait passer que par la Turquie dont la frontière reste hermétiquement fermée.
Mais même la vague d'attentats dont elle a été victime, l'action du tueur Amedy Coulibaly commise au nom de Daesh n'a en vérité changé la donne. Dans ces conditions, le vote de l'assemblée nationale, pour le maintien d'opérations couteuses, aux résultats incertains, et uniquement en Irak, conformément à la demande de Manuel Valls dans son discours à l'Assemblée nationale ne change rien. Et la Syrie reste un effroyable champ de batailles multiples, un pays ravagé comme jamais, et une terre d'attraction essentielle pour quantité de jihadistes, islamistes et salafistes français, qui sont (en valeur absolue) les plus nombreux des citoyens européens ayant décidé d'y aller faire le Jiahd.
Dans l'un de ses derniers éditoriaux, écrit dans « l'huma » Charb, assassiné avec ses amis de Charlie-Hebodo, avait salué d'une plume superbe le combat des Kurdes. « Ils nous défendent tous écrivait-t-il. Aujourd'hui avait-il ajouté je suis kurde, je pense kurde, je pleure kurde. Les Kurdes assiégés sot l'humanité face aux ténèbres. Ils défendent leur vie, leur pays, leur terre, mais qu'ils le veuillent ou non, ils représentent le seul rempart contre l'état islamique. Et il avait fustigé la fameuse collation, en théorie si puissante à laquelle appartient la France. Dénonçant la duplicité de certains de ses membres ayant soutenu, voire soutenant encore d'une autre main les fanatiques. .Et i fait conclu par ces mots: « Contre le cynisme et la mort, il y a le peuple kurde » .
Nul ne mettra en doute la sincérité des élans de Manuel Valls dans son discours devant l'Assemblée nationale dit un député socialiste, qui était par ailleurs selon ses mots un « vieux pote de Charb » est sorti de l'assemblée mal à l'aise et triste:. » Car dit-il, nul ne doit être dupe non plus : En s'accrochant à une ligne diplomatique bancale, en n'intervenant pas directement en Syrie où la France, malgré son agit-prop, a laissé comme tout le monde le conflit pourrir et en gonflant les muscles, pour finir par décider de poursuivre un engagement à minima, limité au seul territoire irakien, nous laissons le champ libre à ceux qui de leurs bastions syriens, propagent la haine et la mort dans le mode entier. Pas sur que Charb n'aurait pas repris la plume où le crayon s'il était encore là, pour dénoncer cette politique figée de l'autruche »
Commentaire : Notez que l'article, et donc la mesure, date du 14 janvier 2015 soit 10 mois avant les attentats de Paris perpétré par Daesh.
Dans un élan d'unanimité, après le choc des attentats contre Charlie-Hebdo, l'hyper-cahser de Vincennes, l'Assemblée nationale votait la poursuite, voire « le renforcement » des frappes aériennes françaises dans la guerre menée contre les jihadistes de Daesh (Etat islamique). Une mesure qui se voulait être une réponse directe aux attentats, « la preuve que l'on ne lâchera pas sous la pression terroriste » disait alors un proche du Premier ministre Manuel Valls.
Mais vu du terrain cette mesure est discutable, et discutée. « C'est un effet d'annonce destiné au peuple français, mais qui ne changera pas la donne pour nous et ne correspond pas à nos attentes » lâchent tant les peshmergas, soldats irakiens, qui combattent férocement en Irak notamment dans la cruciale région de Sinjar, que les Kurdes syriens, en première ligne à Kobane contre les « légions jihadistes » d'Abu Bakr-el-Bagdadi, continuant pour leur part à recevoir le soutien de dizaines de milliers de combattants étrangers.
Car aussi bien sur le front Irakien, que sur celui de Kobane étendu à la région de Rojava où les kurdes ne cessent d'avancer, (2 fronts sur lesquels je me suis rendu), la guerre continue à faire rage. L'intervention d'une vaste armada aérienne internationale, réunissant ce qui se fait de mieux en termes d'avions de chasse, n'a rien réglé. Certes, elle a permis, mais ce fut essentiellement le fait de l'US air force de sauver le Kurdistan, et d'appuyer l'entreprise de reconquête de son territoire par l'armée de la région autonome d'Irak. Une entreprise décisive. Mais pour le reste, sans engagement de troupes au sol, face aux islamistes jusqu'au-boutistes, ayant pillé les stocks d'une armée irakienne qui s'est effondrée comme un château de cartes lors de l'offensive lancée par « l'état islamique » il y a près de 10 mois, une intervention uniquement par les airs, ne peut permettre de gagner la guerre.
Les peshmergas en Irak, et les YPG, en Syrie qui sont les forces kurdes les mieux structurées, les mieux entrainées, les plus courageuses, n'ont jamais cessé de réclamer, à défaut de bénéficier d'un soutien massif en hommes qu'aucun pays occidental n'entend envoyer dans ce bourbier, des armes. Des armes lourdes. Des chars, des blindés lourds ou légers de transport de troupes, et de l'armement anti-tank, qui fait cruellement défaut. Sans jamais les obtenir. Où en en recevant au compte-gouttes.
Les choix très particuliers de la France
Ainsi la France, tant aimée jusqu'ici par le peuple kurde, n'a pas spécialement brillé par son apport en la matière. Le président Barzani, qui est toujours auprès des fronts, s'en est ouvert publiquement. Déclarant que ses forces n'avaient jamais reçu les armes nécessaires, ni une réponse claire à ce manque de soutien logistique essentiel. En juin dernier, sur le front de Mossoul, le commandant du 1er régiment des forces spéciales kurdes m'avait montré la seule arme française qu'il avait reçu! une mitrailleuse 12,7 flambante neuve. Rien de plus !
Mais il y a plus grave. La diplomatie française a choisi de frapper exclusivement en Irak. Estimant que des frappes en Syrie, pourraient servir le régime de Bachar-el-Assad, dont elle n'a jamais cessé d'exiger le départ, et qu'elle ne reconnaît plus comme légitime. Un choix lourd de conséquences puisque c'est en Syrie que Daesh (Eat islamique) possède son quartier-général à Raqqa, et concentre ses moyens lourds qu'elle dispatche en fonction de sa stratégie. L'opération « Chamall » qui engage les « Rafales » français ne se focalise que sur des objectifs irakiens. Ainsi à Kobane, ville-martyr, dévastée par les jihadistes, seuls les jets américains où ceux d'autres pays appartenant à la coalition opèrent. Avec parcimonie. Le ratio des raids est infime comparé à ce qu'il fut lorsque les USA ont attaqué l'Irak de Hussein. Cela s'explique par le fait qu'il est très difficile pour des avions de chasse d'intervenir dans des combats de rue, et parfois cela ne s'explique pas, car plusieurs axes stratégiques qui seraient cassés en une poignée de raids sont toujours en l'état, et permettent aux islamistes de Daesh d'acheminer troupes et armes lourdes supplémentaires, pour essayer de triompher d'une héroïque résistance kurde, qui combat héroïquement avec des moyens de fortune. Cette situation (sur laquelle je reviendrai avec la suite de l'ITW du ministre de la Défense de Kobane, laisse les Kurdes syriens désemparés et parfois amers. D'autant qu'Abu Bakr-el-Bagdadi veut à n'importe quel prix conquérir Kobane, ce qui serait pour lui et ses hommes une victoire symbolique et stratégique de poids.
Le vote au résultat en trompe l'oeil
Sachant que de nombreux jihadistes européens, parmi lesquels des Français, participent à la bataille de Kobane, on aurait pu s'attendre après la vague d'attentats survenue en France que le Président Hollande décide enfin de venir en aide aux combattants et combattantes kurdes qui ne disposent de quasiment aucune arme lourde et combattent dans un dénuement inouï. Mais non ! Il y aura peut-être quelques rafales de plus s'ajoutant à un maigre contingent, c'est tout. la France campant su sa position stratégiquement douteuse, et ne voulant heurter un allié au jeu particulièrement trouble, la Turquie, a donc décidé de maintenir le statu-quo et de n'engager aucune mission en Syrie, ni à Kobane ni ailleurs dans le pays.
La France, son gouvernement, pas son peuple, nous déçoit terriblement m'avaient confié plusieurs combattantes et combattants avant que je ne quitte la ville. On nous traite de terroristes parce que certains d'entre nous sont affiliés au PKK ? Vous discutez bien pourtant avec le Hezbollah qui règne en maitre dans un Liban auquel vous avez livré des armes pour combattre Al-Nosra qui fait cause commune avec Daesh ! Mais rien pour nous qui nous battons aussi pour vous ! Les contacts que j'ai gardés dans l'attente d'une nouvelle mission m'ont fait part ces derniers jours d'une volonté réaffirmée par une fatwa, d'Abu-Bakr-el-Bagdadi d'acheminer alors que le siège de la ville continue, des renforts islamistes substantiels en armes et combattants, pour tenter de reprendre l'avantage, alors que tout au long du mois de décembre, et tout début janvier, les forces kurdes ne cessaient de libérer des zones précédemment conquises par Daaesh, notamment à l'est de la ville. Un médecin opérant dans un hôpital de fortune clandestin (l'hôpital principal ayant été détruit à coups de voitures piégées), me disait lui ne pas comprendre qu'à tout le moins, la France dite des droits de l'homme et droit d'ingérence, la France des « french doctors », ne fasse davantage pression pour l'ouverture urgente et nécessaire d'un « corridor humanitaire » qui ne pourrait passer que par la Turquie dont la frontière reste hermétiquement fermée.
Mais même la vague d'attentats dont elle a été victime, l'action du tueur Amedy Coulibaly commise au nom de Daesh n'a en vérité changé la donne. Dans ces conditions, le vote de l'assemblée nationale, pour le maintien d'opérations couteuses, aux résultats incertains, et uniquement en Irak, conformément à la demande de Manuel Valls dans son discours à l'Assemblée nationale ne change rien. Et la Syrie reste un effroyable champ de batailles multiples, un pays ravagé comme jamais, et une terre d'attraction essentielle pour quantité de jihadistes, islamistes et salafistes français, qui sont (en valeur absolue) les plus nombreux des citoyens européens ayant décidé d'y aller faire le Jiahd.
Dans l'un de ses derniers éditoriaux, écrit dans « l'huma » Charb, assassiné avec ses amis de Charlie-Hebodo, avait salué d'une plume superbe le combat des Kurdes. « Ils nous défendent tous écrivait-t-il. Aujourd'hui avait-il ajouté je suis kurde, je pense kurde, je pleure kurde. Les Kurdes assiégés sot l'humanité face aux ténèbres. Ils défendent leur vie, leur pays, leur terre, mais qu'ils le veuillent ou non, ils représentent le seul rempart contre l'état islamique. Et il avait fustigé la fameuse collation, en théorie si puissante à laquelle appartient la France. Dénonçant la duplicité de certains de ses membres ayant soutenu, voire soutenant encore d'une autre main les fanatiques. .Et i fait conclu par ces mots: « Contre le cynisme et la mort, il y a le peuple kurde » .
Nul ne mettra en doute la sincérité des élans de Manuel Valls dans son discours devant l'Assemblée nationale dit un député socialiste, qui était par ailleurs selon ses mots un « vieux pote de Charb » est sorti de l'assemblée mal à l'aise et triste:. » Car dit-il, nul ne doit être dupe non plus : En s'accrochant à une ligne diplomatique bancale, en n'intervenant pas directement en Syrie où la France, malgré son agit-prop, a laissé comme tout le monde le conflit pourrir et en gonflant les muscles, pour finir par décider de poursuivre un engagement à minima, limité au seul territoire irakien, nous laissons le champ libre à ceux qui de leurs bastions syriens, propagent la haine et la mort dans le mode entier. Pas sur que Charb n'aurait pas repris la plume où le crayon s'il était encore là, pour dénoncer cette politique figée de l'autruche »
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