Le coût des médicaments innovants est exorbitant
Le risque de voir des malades partir se faire soigner à l’étranger,
si aucune décision n’est prise, deviendra inévitable.
Finalement, l’Algérie refuse de défiler le 14 juillet à Paris !Les pieds-noirs étaient des Français, pas des migrantsEt si on aidait les « réfugiés » à retourner se battre pour libérer leur pays ?
Les prix injustifiés et exorbitants des médicaments innovants posent un problème économique et, surtout, éthique.
Les laboratoires pharmaceutiques se défendent en invoquant le coût de la recherche et du développement des molécules (les études cliniques nécessitent une moyenne de douze années pour développer une molécule), et indiquent que les prix sont sous contrôle des autorités.
Ce qui n’est pas exact, selon la Ligue contre le cancer, qui estime que cette recherche ne représente que 20 % du chiffre d’affaires d’un laboratoire alors que le marketing, pour promouvoir ce médicament, équivaut à 30 %.
Ainsi, par exemple, la prochaine molécule mise sur le marché pour le traitement du mélanome, le Keytruda, coûtera plus de 100.000 euros par an pour chaque patient.
Sont dénoncées également les disparités de prix de ces traitements selon les pays.
Ainsi le Glivec (1 comprimé par jour) contre la leucémie coûte 90.000 euros aux États-Unis et 40.000 en France.
Exemple encore plus frappant : le Sofosbuvir, traitement contre l’hépatite C et le cancer du foie, coûte 67.000 euros aux USA, 41.000 en France, 4.000 en Thaïlande et 700 en Égypte.
Alors que son prix est estimé à 150 euros (toujours selon la Ligue contre le cancer).
Le risque de voir des malades partir se faire soigner à l’étranger, si aucune décision n’est prise, deviendra inévitable.
Plus le médicament est efficace et guérit le malade, plus son prix est élevé afin de « récompenser » les meilleurs médicaments.
Or, ce n’est pas le patient qui choisit tel ou tel médicament et il est hors de question de décider de donner un médicament à un malade en fonction uniquement d’un intérêt économique.
Le patient n’a pas à se poser la question du coût de son traitement au moment où il tombe malade.
Il s’agit, pour lui, d’une question de vie ou de mort. Pour éviter une probable faillite de la Sécurité sociale (le coût des traitements anticancéreux s’élevait, en 2014, à 80 milliards – et sera en 2020 de 155 milliards -, soit près de 15 % sur un total de 650 milliards [2014] pour l’ensemble de tous les médicaments commercialisés), il ne faudrait pas se trouver devant l’obligation de fixer un quota du nombre de malades pouvant bénéficier d’un traitement, quel que soit son coût, ni que les bénéficiaires soient sélectionnés par les médecins traitants.
Les bénéfices réalisés par la « Sécu », grâce à ces traitements de plus en plus innovants, ne doivent pas tomber dans la poche des laboratoires pharmaceutiques.
Ni pénaliser les autres malades par le déremboursement d’autres médicaments.
Il est envisagé, également, la possibilité de ne rembourser un traitement que s’il prouve son efficacité ! Sur le plan éthique : à partir de combien de décès pourra-t-on estimer la performance d’un médicament ?
Les laboratoires pharmaceutiques se défendent en invoquant le coût de la recherche et du développement des molécules (les études cliniques nécessitent une moyenne de douze années pour développer une molécule), et indiquent que les prix sont sous contrôle des autorités.
Ce qui n’est pas exact, selon la Ligue contre le cancer, qui estime que cette recherche ne représente que 20 % du chiffre d’affaires d’un laboratoire alors que le marketing, pour promouvoir ce médicament, équivaut à 30 %.
Ainsi, par exemple, la prochaine molécule mise sur le marché pour le traitement du mélanome, le Keytruda, coûtera plus de 100.000 euros par an pour chaque patient.
Sont dénoncées également les disparités de prix de ces traitements selon les pays.
Ainsi le Glivec (1 comprimé par jour) contre la leucémie coûte 90.000 euros aux États-Unis et 40.000 en France.
Exemple encore plus frappant : le Sofosbuvir, traitement contre l’hépatite C et le cancer du foie, coûte 67.000 euros aux USA, 41.000 en France, 4.000 en Thaïlande et 700 en Égypte.
Alors que son prix est estimé à 150 euros (toujours selon la Ligue contre le cancer).
Le risque de voir des malades partir se faire soigner à l’étranger, si aucune décision n’est prise, deviendra inévitable.
Plus le médicament est efficace et guérit le malade, plus son prix est élevé afin de « récompenser » les meilleurs médicaments.
Or, ce n’est pas le patient qui choisit tel ou tel médicament et il est hors de question de décider de donner un médicament à un malade en fonction uniquement d’un intérêt économique.
Le patient n’a pas à se poser la question du coût de son traitement au moment où il tombe malade.
Il s’agit, pour lui, d’une question de vie ou de mort. Pour éviter une probable faillite de la Sécurité sociale (le coût des traitements anticancéreux s’élevait, en 2014, à 80 milliards – et sera en 2020 de 155 milliards -, soit près de 15 % sur un total de 650 milliards [2014] pour l’ensemble de tous les médicaments commercialisés), il ne faudrait pas se trouver devant l’obligation de fixer un quota du nombre de malades pouvant bénéficier d’un traitement, quel que soit son coût, ni que les bénéficiaires soient sélectionnés par les médecins traitants.
Les bénéfices réalisés par la « Sécu », grâce à ces traitements de plus en plus innovants, ne doivent pas tomber dans la poche des laboratoires pharmaceutiques.
Ni pénaliser les autres malades par le déremboursement d’autres médicaments.
Il est envisagé, également, la possibilité de ne rembourser un traitement que s’il prouve son efficacité ! Sur le plan éthique : à partir de combien de décès pourra-t-on estimer la performance d’un médicament ?
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