jeudi 21 juillet 2011


                             petit chat , création maison


coupe de fruits, mes premiers tableaux


                                           peinture du petit chien d'une amie



                                 j'adore peindre la nature



                                              petite poule graphique


                                         crocodile



                                         pêcherie

doudou singe

Ce petit singe est fait avec desrécupération de tissus

A Guérande, parc floral






samedi 9 juillet 2011

ma ville

ma ville

Paimboeuf n'est, au XIIème siècle, qu'un petit hameau, simple îlot coincé entre deux bras de la Loire, vivant de pêche, d'agriculture et d'élevage, qui prend l'importance d'une ville qu'au XVIIème siècle. Le mouillage de Paimboeuf est signalé dès 1483 A noter qu'au XVIème siècle et XVIIème siècle Paimboeuf était considéré comme une île. En effet, Louis XIV, dans des lettres patentes de 1682, désigne encore cette localité par les mots de bourg ou île de Paimboeuf.
A partir de 1650, Paimboeuf devient un avant-port de Nantes (pour, entre autre, la traite des Noirs appelés "bois d'ébène&quot:) : l'accès du port de Nantes devenant de plus en plus difficile, les plus gros bâtiments doivent mouiller à Paimboeuf (il sert surtout de station de délestage en 1639). L'activité du port de Paimboeuf croit avec l'essor du commerce de Nantes vers les Iles. A la veille de la guerre de Sept Ans, il serait arrivé à Paimboeuf, "année commune", "100 navires des Iles, 25 de Marseille, 250 de l'étranger, dont la plupart sont hollandais, et 1200 barques". Pendant longtemps Paimboeuf n'est qu'une ville de matelots et d'ouvriers : "Paimboeuf n'est qu'un village composé d'hostelleries et de cabarets pour la commodité des équipages". Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que nombres d'officiers marchands élisent domicile à Paimboeuf : en 1767, il n'y a qu'une quinzaine de capitaines établis en ville, alors qu'on en relèvent trente-sept en 1789. Un môle y est construit en 1782 et les remparts qui entourent la ville de Paimboeuf datent de 1796. A noter que l'ouverture des bassins de Saint-Nazaire, en 1856, est le signal de la décadence de ce port.
La police de la ville appartenait à la juridiction seigneuriale du marquisat de La Guerche. La paroisse Saint-Louis de Paimboeuf est fondée en 1763. C'est seulement en 1761 que les Paimblotins (habitants de Paimboeuf) obtiennent l'érection en paroisse autonome des deux trèves du Haut et du Bas Paimboeuf. Avant cette date, les habitants dépendaient de deux autres paroisses plus éloignées qu’étaient Saint-Père-en-Retz (pour le Haut-Paimboeuf) et Sainte-Opportune (pour le Bas-Paimboeuf). Comme la ville était partagée entre deux paroisses, chacune avait fait construire sur l’îlot une chapelle : Notre Dame de Pitié pour Saint-Père-en-Retz (en 1667) et Saint Louis pour Sainte-Opportune-en-Retz.
Une brigade de maréchaussée n'est établie à Paimboeuf qu'en 1770 : dès 1692, on y dénonçait les "désordres et démêlés". Durant la Révolution, plusieurs fois les royalistes tentent de prendre Paimboeuf, mais les "bateaux armés" qui défendent la ville et sont commandés par le capitaine de corsaires Jacques François gardent l'intégrité de l'île. Le 13 mars 1793, 1500 à 2000 paysans, sous les ordres de Danguy de Vue veulent y entrer de force, mais ils sont arrêtés et dispersés par la garde nationale. Le 2 mai 1793, nouvelle tentative, et, cette fois, c'est Charette qui commande, mais Paimboeuf est alors gardé par deux bataillons du 60ème de ligne, à la tête desquels était Macdonald. Charette revient deux fois à la charge avant de se retirer. Un incendie a lieu dans le port de Paimboeuf, les 10 et 11 juin 1795, détruisant, entre autre, plusieurs navires : l'Aurore, le Saint-Nicolas, la Mère-Chérie, le Simple,….

l'hydrogène, carburant de demain ?

A l'heure où la plupart des constructeurs automobiles annoncent la mise sur le marché de véhicules électriques pour 2011, faut-il encore croire que l'hydrogène sera le carburant du XXI ème siècle, comme cela a été annoncé il y a quelques années ? On sait depuis longtemps récupérer de l'énergie à partir de ce gaz : le principe d'une pile combustible, qui produit de l'électricité et de la chaleur en recombinant de l'hydrogène gazeux et de l'oxygène de l'air avec pour seul "rejet" de l'eau, a été décrit dès 1806 par le chimiste britanique Humphry Davy, et le premier prototype remonte à 1839. Depuis la NASA a montré le potentiel de tels dispositifs lors des missions Gemini et Apollo. Pourtant, l'horizon d'une mise sur le marché d'une telle technologie ne cesse d'être repoussé...
Et pour cause : d'une part, si les piles à combustible sont toujours plus performantes aujourd'hui, c'est au détriment de leur coût. D'autre part, l'hydrogène n'existe pas à l'état naturel sur terre. Utiliser ce gaz comme carburant implique donc aussi de le produire, de le stocker, et de le distribuer à grande échelle, en toute sécurité et à bas prix. Pour chacune de ces étapes de la filière hydrogène, diverses solutions se dessinent. C'est notamment le cas pour l'un des éléments les plus coûteux de la filière -le catalyseur qui augmente la puissance et le rendement de la pile à combustible. Actuellement à base de métaux nobles tel le platine, il pourrait être remplacé d'ici quelques années par un catalyseur bon marché inspiré ... de micro-organismes. Parallèlement, un stockage de l'hydrogène sous forme solide, beaucoup moins dangeraux que les bonbonnes de gaz et plus compact, est aussi en cours de commercialisation. Nous examinerons ici l'intérêt potentiel de la filière hydrogène, comment produire ce gaz, comment le stocker et de quelle façon on pourrait réduire les coûts de mise en oeuvre, qui restent l'un des principaux freins à son développement.
Mais d'abord, pourquoi l'hydrogène ? Pour plusieurs raisons. Cee gaz a un très fort potentiel énergétique ; la molécule d'hydrogène gazeux, nommée dihydrogène, est constituée de deux atomess d'hydrogène liés entre eux<<<<<<<<; <c'est là que réside le secret : rompre cette liaison, par exemple par réaction avec l'oxygène de l'air(O2), conduit à une importante libération d'énergie qui peut être convertie en électricité avec une pile à combustible. De plus, cette réaction ne rejette que de l'eau. Lhydrogène ( par commodité, on utilisera ce terme à la place du dihydrogène) peut donc être envisagé comme une alternative non polluante aux énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon...)
Stocker les énergies renouvelables
Ensuite, il existe une matière première abondante à partir de laquelle on peut produire l'hydrogène : l'eau. Ainsi, la filière hydrogène pourrait reposer uniquement sur deux réactionss chimiques qui ne rejettent pas de gaz à effet de serre. L'hydrogène peut en effet être produit par électrolyse de l'eau via une réaction où de l'énergie électrique assure la transformation de l'eau en hydrogène et oxygène gazeux. Et à l'inverse, de l(hydrogène et de l'oxygène gazeuxpeuvent être combinés pour produire de l'eau en libérant chaleur et électricité. Le bilan de matière de ces deux réactions est donc nul. L'hydrogène a seulement été utilisé de manière temporaire pour stocker de l'énergie, et l'eau utilisée pour le produire a été générée au cours du processus.
L'hydrogène peut ainsi être envisagé comme le moyen durable de stocker l'énergie électrique, offrant la possibilité de la restituer à la demande avec un assez bon redement global. Ce principe apparaît particulièrement adapté pour le stockage des énergies renouvelables. Les sources d'énergie éolienne et solaire, par exemple, sont réparties de façon inégale et représentent un caractère intermittent peu prévisible, lié à leur dépendance aux conditions météorologiques. Le stockage des surplus d'énergie sous forme d'hydrogène permettrait un lissage de l'approvisionnement et une distribution régulière de l'énergie. Ainsi, sur l'île d'Utiza, à 1_ kilomètres des côtes de la Norvège, on alimente les habitations avec de l'électricité produite à partir d'éoliennes. Mais l'excédent d'électricité est utilisé pour électrolyser de l'eau et produire de l'hydrogène, lequel sera stocké sur place. Ce gaz est ensuite combiné à de l'oxygène de l'air dans une pile à combustible lorsque le vent faiblit, et est ainsi reconverti en énergie électrique. une dizaine d'habitations sont ainsi alimentées uniquement par de l'énergie renouvelable ! Des projets similaires sont mis en place en Corse et sur l'île de la Réunion pour évaluer l'intérêt d'alimenter en électricité des sites isolés au moyen d'énergie solaire photovoltaïque.
Il s'agit donc de construire en grandes quantité et à un coût raisonnable des dispositifs fiables de production et d'utilisation de l'hydrogène. C'est encore loin d'être le cas : si plusieurs technologies performantes existent, aucune ne concilie à la fois coût, compacité et durabilité. C'est tout l'enjeu des recherches sur l'hydrogène aujourd'hui

l'amour, le but de notre existence

l'amour est le but de notre existence, unlien mystérieux et magique. Un sentimentqui fait tourner le monde décryptant la véritable nature de ces "atomes crochus ". Une foule d'expèriences olfactives et visuelles nous permettent d'explorer le rôle des sens dans l'entreprise de séduction, composant une véritable histoire naturelle de l'amour.
Sans amour, la vie serait paisible. Par bonheur, la pulsion vient mettre le feu à notre monde intime et le brasier nous pousse alors à nous réorganiser s'il on veut coexister à nos pulsions, sinon la violence régnerait.
La prise de conscience ne peut naître que de la différence de deux perceptions. Le choix du partenairese fait donc sur le sexeet sur la manière d'aimer. L'amour, en nous arrachant à nos premiers liens, nous permet de poursuivre d'autres stratégies affectives.
Notre nouveau partenaire, outre la sexualité et l'enfantement, devra nous sécuriser, nous séduire chaque jour et satisfaire nos fantasmes. Si nous voulons devenir celui que le bonheur  arrive, le conjoint ou la conjointe aura intérêt àêtre toujours heureux;
Accepter cequi se passe en nous l'être humain ne peut s'empêcherde chercher à tout contrôler. Pourtant, nos pensées, nos émotions et nos sensations sont incontrôlables. C'estmême précisément lorsqu'on tente d'asservir ces phénomènes psychologiques qu'ils prennent le plus d'ampleur et nous posent le plus de difficultés. Notre vie psychologique semble bien plus souvent être notre ennemie que notre amie. Elle est pourtant notre plus précieux partenaire. Comment arrêterde se battre contre son meilleur allié ?
Il est imposible de contrôler tout ce qui se passe dans notre tête. Chacun d'entre nous préférerait se débarrasser d'une partie de ce que la vie déclenche en lui. Quelques mauvais souvenirs, une anxiété qui se meten route au quart de tour, une tristesse qui nous saute dessus sans crier gare, ou encore des jugements négatifs sur soi.

mercredi 6 juillet 2011

La stevia

La stevia, une plante aux mille vertus

Une herbe douce aux pouvoirs sucrants. La stevia rebaudiana appelée aussi »chanvre d’eau » ou simplement stevia est une plante reconnue comme un édulcorant 200 à 300 fois plus sucrant que le sucre, sans aucun apport calorique et 100% naturel. Après avoir été interdite dans l’Union Européenne en raison de sa réputation de plante abortive aujourd’hui démentie, elle est autorisée en France depuis 2009. La stevia pourrait devenir une alternative aux édulcorants de synthèses. Dans l’affirmative elle pourrait devenir une alternative à la crise viticole.

La stevia rebaudiana est une plante buissonnante originaire du Paraguay. Appartenant à la famille des Astéracées, elle mesure 40 à 80 cm de haut dans la nature, et peut atteindre jusqu’à un mètre lorsqu’elle est cultivée. Ses feuilles, lancéolées et légèrement duveteuses, ont une étonnante particularité dans la bouche, elles sont intensément sucrées. Les indiens d’Amazonie utilisent les feuilles de stevia pour sucrer leurs boissons, ou les mâchent longuement comme une friandise. Introduite en Europe au XVIe siècle par les conquistadors espagnols, il faudra attendre le début du XXe siècle pour que cette plante soit étudiée, classée botaniquement et que sa composition chimique soit établie. Originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale au nord du Mexique, la stevia est aujourd’hui cultivée à grande échelle dans de nombreux pays d’Amérique du Sud et d’Extrême-Orient.

Les propriétés sucrantes de cette plante sont plus importantes  que celles du sucre de canne.

Dans les années 1970, elle a connu un réel essor au Japon après l’interdiction de l’usage des édulcorants artificiels aspartame et saccharine dans l’alimentation japonaise après des rapports alarmants de scientifiques mettant en exergue les dangers et les effets négatifs de ces édulcorants de synthèse sur la santé humaine. Parallèlement, un consortium japonais mettait au oint une méthode d’extraction des glucosides de la stevia. Ainsi, il a été démontré que les propriétés sucrantes de cette plante sont plus importantes que celles du sucre de canne. Autrement dit, 300 à 500 feuilles de stevia, représentant 50 g de stévioside, ont un pouvoir sucrant égal à celui de 12,5 kg de sucre de canne. L’état japonais a alors autorisé l’extrait de stevia comme édulcorant alimentaire. Son usage s’est rapidement répandu en Asie et en Amérique du Sud. Il est désormais présent dans quantité de produits agroalimentaires sur ces continents, de la sauce soya aux boissons gazeuses en passant par les gâteaux, les entremets. En effet, outre son pouvoir sucrant naturel, il a été démontré que l’apport calorifique est très faible, car les glucocides de stéviol ont une valeur calorifique nulle.

Alternative dans l’alimentation du XXIe siècle

La stevia peut remplacer le sucre sans le avoir tous les inconvénients. Des chercheurs ont mis en avant son potentiel pour traiter l’obésité et l’hypertension en raison de ses effets négligeables sur l’augmentation de glucose dans le sang. La plante peut donc fournir un édulcorant compatible avec les régimes diabétiques et les régimes hypoglycémies. On prête d’autres vertus à cette plante, même si elles n’ont pas été réellement prouvées scientifiquement. On dit que la stevia possède une action tonifiante et stimulante, elle est d’ailleurs utilisée pour ses propriétés anti-fatigue en Amérique du  Sud. On lui attribue également des  pouvoirs sur la digestion avec la stimulation des fonctions gastro-intestinales. On la dit diurétique et coupe-faim, et de ce fait, amincissante et dotée d’un pouvoir de régulation de la tension artérielle. En effet, elle est utilisée en cosmétique dans les masques qui paraît-il, auraient des vertus rajeunissantes, nettoyantes et anti-inflammatoires. Cet édulcorant naturel laisse en bouche une sensation sucrée qui dure plus longtemps que le saccharose, sa légère amertume et son arrière goût de réglisse apportent un goût intéressant qui se marie fort bien avec les tisanes. On la trouve sous forme de feuille séchées mais également en poudre pour utilisation culinaire. A noter que la stevia peut être cuite sans problème, ce qui est un atout supplémentaire pour la fabrication des gâteaux.

Cette plante, semble avoir de nombreux atouts, pourrait devenir une bonne alternative dans l’alimentation du XXIe siècle où les excès de sucre font ravages et où la surconsommation d’édulcorants de synthèse n’est pas sans poser de nombreux problèmes de santé comme les risques de cancers liés à leur utilisation excessive. A noter qu’au Japon, la stevia représente aujourd’hui les deux tiers de la consommation d’édulcorants.

La Malaisie, la Thaïlande, la chine, la Corée du Sud, Taiwan, le Brésil, le Paraguay et même les Etats-Unis s’en sont aussitôt emparés.

mardi 5 juillet 2011

La coecostomie par voie endoscopique

La coecostomie par voie endoscopique est une chirurgie classique dite "de Malonne" . Elle consiste en la réalisation d'une coecopexie'abouchement du coecum à la paroi abdominale, à l'aide d'agrafes métalliques et à la mise en place d'une sonde multiperdorée (sonde de chait) permettant ainsi les irrigations coliques antérogrades.
Cette sonde n'est utilisée que 3 semaines après l'intervention, afin de permettre la consolidation de la zone de coecopexie. Les irrigations sont débutées avec de l'eau tiéde en quantité variant de 500 à 2 litres suivant le cas.
Il est fréquent observé des fuites modérées autour de la sonde ou du bourgeon charnu. La migration des agrafes métalliques peuvent être responsable de douleurs pariétales intenses. Une exérèse chirurgicale peut être alors nécessaire.
Un régime sans résidu, des antalgiques et bien sûres les irrigations aide à une vie tout à fait normale. Il faut bien sûre un temps d'adaptation car cette chirurgie touche aussi au phisique.
Si j'écris cet article, c'est pour informer étant donné qu'il n'est pas facile de parler à son entourage, ses amis.

samedi 2 juillet 2011

La zététique

La zététique

Une méthode scientifique pour combattre la superstition, la naïveté et les escroqueries.

Lire, comparer, vérifier, l’observatoire zététique a mis en place une méthode scientifique qui permet de vérifier la réalité pour regarder le monde le plus objectivement possible. Explication.

Dans une société où tout va trop vite, comment se protéger des manipulations en tout genre et garder son libre arbitre ? Si vous êtes curieux, logique, à la recherche d’informations rationnelles et que vous refusez d’adhérer aux coïncidences inexpliquées, alors, vous êtes peut-être sans le savoir un adepte de la zététique. Un drôle de nom que l’on associe à l’art du doute, qui vient du grec « zêtêkos » et qui signifie « qui recherche ». Enseignée dès l’antiquité, par le grec Pyrrhon (360-270 avant J.C., la zététique se fonde sur le refus de toute affirmation dogmatique. Emile Littré la définit lui-même dans son célèbre dictionnaire comme la « méthode dont on se sert pour pénétrer la raison des choses ». Cette discipline a été introduite dans l’enseignement universitaire par le professeur Henri Broch, fondateur d’un laboratoire de zététique à l’université de Nice Sophia-Antipolis. Ses matériaux d’étude privilégiés sont les phénomènes réputés paranormaux mais cette démarche critique trouve de nombreuses applications au quotidien, en particulier quand il s’agit d’analyser les nombreuses quantités d’informations auxquelles tout citoyen peut un jour être confrontées. Autrement dit, il s’agit d’une méthode scientifique et cartésienne d’analyse d’investigation des phénomènes paranormaux couplée, entre sciences physiques, psychologie et sociologie qui véhicule le droit pour chacun à une information complète et contradictoire.

L’objectif de ces scientifiques : lire, comparer, démystifier, expliquer

L’astrologie, la parapsychologie, les médecines non conventionnelles, les pseudosciences et autres phénomènes  paranormaux ont pignon sur rue. Selon un rapport de l’OMS, 75% des français ont déclarés y avoir recours au moins une fois, ne serait-ce qu’en lisant leur horoscope du matin. Le but de la zététique est de chercher l’origine de ces croyances ou de proposer des explications raisonnables aux phénomènes paranormaux « nous voulons développer l’esprit critique, regarder le monde plus objectivement possible et éviter aux gens d’être floués par ceux qui utilisent leurs croyances à des fins douteuses ».Nous voulons prendre en amont le problème des dérives sectaires qui peuvent conduire des personnes à se trouver aliénés dans des choix, ou dans une dérive financière ou morale grave. Explique Richard Monvoisin, membre de l’observatoire zététique en France.

L’objectif de ces scientifiques : lire, comparer, démystifier, expliquer quels subterfuges ou quels raisonnement erronés pourraient être utilisés pour amener à croire à la véracité du phénomène ou de la speudoscience.En d’aitres termes les zététiciens se veulent être de véritables sentinelles contre certains effets sensationnels souvent amplifiés par les médias. L’observatoire zététique propose de rendre l’information la plus complète et la plus objective possible pour préserver le libre arbitre et la liberté de chacun en donnant des réponses concrètes à des croyances ou certains phénomènes en appréhendant le réel, par le biais d’enquêtes et d’expériences scientifiques. Les zététiciens ont l’habitude de réaliser des enquêtes sur les phénomènes étranges afin, le cas échéant, de proposer des explications qui se passent de tout recours au paranormal. Henri Broch a ainsi été l’un des tout premier à pointer du doigt les erreurs commises par Jacques Benveniste dans la célèbre affaire de « la mémoire de l’eau ».En 1998, ce chercheur français a affirmé, après étude, que l’eau garde la trace des substances qui y ont été plongées, même si on les en a retirées pare la suite. L’article scientifique contenant ces affirmations a été publié le 30 juin 19998 dans la très sérieuse revue « Nature ». Une semaine plus tard, Henri Broch publiait la liste des nombreuses failles méthodologiques dont le travail de Jacques Benveniste était entaché. Et qui en invalidait les conclusions.

« Les tenants du paranormal sont contre l’homme »

Les zététiciens s’efforcent également de mettre en pratique les connaissances qu’ils ont accumulées sur le paranormal. Henri Broch peut ainsi expliquer comment plonger ses doigts dans le plomb fondu  sans se brûler ( il faut prendre soin de passer ses mains dans de l’eau au. préalable, ce qui les isole temporairement de la chaleur par un film de vapeur d’eau, selon le phénomène physique appelé caléfaction). Il sait encore ordonner à son pouls de cesser de battre (grâce à une balle coincée sous l’aisselle comprimant l’artère axillaire) ou encore, et sans trucage aucun, marcher pieds-nus sur des charbons ardents sans se brûler ! Clou de son cours : devant ses étudiants  médusés, l’enseignant-chercheur ne manque de tout cela jamais les cuillères et les clefs… qu’ils ont eux-mêmes apportées en classe. Mais, cette fois, il ne divulguera pas son secret.

Dans un monde où la pansée critique s’effrite, où le rationalisme est à ce point mis à mal, on sévit le Nouvel-âge et où les sectes de tout poil  font résurgence, l’action de Broch s’avère salutaire et indispensable. Et elle est d’autant bienvenue qu’elle est menée avec un humour qui rappelle celui de Voltaire ou de Montaigne, mélange de grâce, de légèreté (celle de l’esprit), d’espièglerie et d’ironie. Et on a bien envie, au sortir d’une conversation avec lui, de dire de nos actuels parapsychologues et d’autres charlatans ce que Volaire disait de certains saints : « ce sont des fripons qui rencontrèrent des sots ».

Mais on aurait tord de seulement sourire. Et Broch le premier vous rappellera à quel point des questions soulevées sont graves : « les tenants du paranormal sont contre l’homme ». Contre l’homme dans sa complexité. Ce qu’ils récusent, au fond, c’est homo sapiens. C’est à ces thuriféraires du paranormal, à ces ennemis de la pensée critique que Broch, avec le concours de Jacques Théodor et de l’illusionniste Gérard Majax, lance un défi depuis quelques années.