dimanche 26 juin 2016

clinique, dépression, France, indicateurs, maladie bipolaire,psychiatrie, psychotropes

Cas clinique de la France

25 avril 2016

Le diagnostic d’un patient résulte souvent du « flair clinique » basé sur l’expérience du clinicien, mais il convient de l’étayer par des arguments paracliniques (analyses et images). Cette méthode est théoriquement applicable au diagnostic d’un pays. Dire que la France est dépressive est un sentiment viscéral que le clinicien doit étayer. Ce sont alors des indicateurs sociaux, politiques et économiques qui serviront d’éléments paracliniques.

Le nombre de touristes indique l’attractivité, mais n’est pas un indicateur du registre psychiatrique qui nous intéresse ici. Les records de consommation de pesticides et d’antibiotiques sont plus pertinents, car ils orientent vers une phobie des micro-organismes.

L’indicateur le plus pertinent est le record de consommation de psychotropes, en particulier benzodiazépines (tranquillisants) et antidépresseurs.

Le ratio, supérieur à la moyenne, de djihadiste et consommateurs de cannabis parmi les adolescents et jeunes adultes peut servir d’indicateur d’instabilité psychique.
La France est sur le podium pour le chômage, facteur de risque de nombreuses pathologies, dont la dépression. Le record du nombre d’animaux domestiques par habitant pourrait argumenter un désordre affectif.

La France détient également des records pour le nombre de jours de congé-maladie, mais la fréquence de ces maladies itératives n’a manifestement pas d’impact sur l’espérance moyenne de vie à la naissance. Ce qui suggère une prépondérance du registre psychosomatique sans répercussion organique notable. Réjouissons-nous cependant, d’avoir été dépassés par d’autres pays, pour cet indicateur. Nous avons aussi quitté le podium de la morbidité par accident de travail.

Notre record du plus faible nombre d’heures de travail annuel est un symptôme d’interprétation clinique délicate, car il peut être soit le facteur de notre bonne santé, soit le signe d’une fatigue chronique. La deuxième interprétation doit être privilégiée en raison de la bonne santé des travailleurs indépendants, non concernés par cet indicateur.

Ces arguments paracliniques confirment le diagnostic de dépression. La psychanalyse, dont notre pays est le dernier bastion, pointe toujours la responsabilité de la mère. Marianne serait donc coupable de tout. La psychiatrie moderne, plus pertinente et moins misogyne, essaierait de déterminer le type de notre dépression nationale. Est-elle réactionnelle, donc passagère, unipolaire, donc continue, bipolaire, donc cyclique ? Plusieurs nouveaux indicateurs orientent vers la maladie bipolaire où alternent des phases maniaques et des phases dépressives.

La France est sur le podium du nombre de jours de grève, symptôme de désinhibition sociale et elle possède le record absolu du nombre de partis politiques, symptôme d’histrionisme. Deux symptômes du registre maniaque, au même titre que les révolutions, manifestations et contestations dont nous avons la primeur historique.

Maladie bipolaire à valider au prochain staff de cas cliniques.

Le deuil parfois nous oblige à un suivi psychiatrique

Seuil du deuil

9 mai 2016

Pleurer la mort d’un proche est-il pathologique ?

Nul ne s’était jamais posé une aussi stupide question. Puis, lorsque la psychiatrie a fait son entrée à l’université, les médecins ont été incités à considérer qu’un deuil pouvait être un trouble dépressif s’il durait plus de deux ans.

La psychiatrie est une science clinique bien difficile à formaliser, les maladies sont presqu’aussi nombreuses que les individus et les multiples écoles ont eu des avis différents sur les noms à leur donner. Petit à petit, les marchands de psychotropes ont comblé ce vide en formatant des experts chargés de rédiger des manuels de psychiatrie plus consensuels et plus faciles à lire que les vieux charabias de la psychanalyse.
Même si le but véritable était de transformer la psychiatrie en une science pharmacologique, on ne peut pas reprocher à ces industriels d’avoir essayé de mettre de l’ordre là où les médecins et leurs universités avaient échoué à en mettre.

Les vieux routards de la psychiatrie ont d’abord violemment protesté contre la « chimiatrie » dominante, puis ils ont fini par admettre certains de ses succès.

L’histoire aurait pu se stabiliser dans un subtil équilibre entre les « anciens » et les « modernes », entre le tout analytique et le tout synaptique, entre le tout comportemental et le tout chimique. Mais le marché ne sait pas se fixer de limites, surtout dans le domaine de la santé, et tout particulièrement dans celui de la psychiatrie où il est devenu le principal organisateur du savoir.

L’acception du deuil en constitue la plus caricaturale démonstration. Dans la version III du manuel de référence en psychiatrie (DSM III), la durée au-delà de laquelle il fallait considérer le deuil comme un trouble dépressif avait été rabaissée à un an. Dans la version IV, cette durée était de deux mois. Et enfin dans la version V, il est écrit que le deuil est un trouble dépressif s’il dure plus de deux semaines.

La souffrance d’un deuil est parfois si intense que les proches, souvent dépourvus, conseillent d’aller consulter un médecin, surtout depuis l’intense promotion de l’action médicale dans la dépression.

Si ce médecin est assez réaliste et rebelle pour éviter la prescription d’un antidépresseur, sachant que ce médicament provoquera une dépendance souvent irréversible, il pourra simplement suggérer aux proches du défunt de pleurer le temps qu’il faudra. Et, s’il a quelque peu d’empathie, il pourra pleurer avec eux, comme le font les amis, puisque le médecin est désormais chargé de gérer l’ingérable.
Bibliographie

samedi 25 juin 2016

migraines, il est parfois impossible de ne rien prendre. tout dépend de la migraine

Migraines en soldes

1 juin 2016

Lorsqu’une pathologie ou un symptôme a une fréquence anormalement élevée dans la population, il peut s’agir d’un résidu ou d’un contrecoup de l’évolution. Par exemple, la bipédie pourrait être l’une des causes lointaines de la migraine, cet étrange phénomène neuro-vasculaire qui concerne 20% des humains. Malgré la gêne occasionnée, l’évolution n’aurait pas pu l’éliminer, car il n’a jamais altéré la reproduction des personnes concernées ; échappant ainsi aux lois de la sélection naturelle.

L’expérience clinique montre que ce symptôme est plutôt bien géré par un grand nombre de porteurs qui en ont intégré la bénignité et compris le caractère erratique.

Les patients développent une capacité nommée « insight » qui aide à analyser le symptôme et sa gravité, ils développent aussi divers mécanismes de tolérance qui entrent dans le cadre théorique du neuro-feedback.

Dans les sociétés médicalisées, ce scénario idéal a été perturbé, l’interventionnisme a remplacé l’observation clinique, la pharmacologie a remplacé la physiologie, les antalgiques consommés dès le plus jeune âge ont entravé le neuro-feedback, et l’environnement anxiogène a empêché l’insight.

Dans le cas de la migraine, ces empêchements peuvent devenir dramatiques, car l’abus d’antalgiques conduit à une douleur chronique et invalidante, connue sous le nom de « CCQ » (céphalées chroniques quotidiennes). Le traitement des CCQ consiste à supprimer tout médicament, donc à reconditionner le patient. Reconditionnement parfois impossible s’il est trop tardif.

Enfin, l’histoire de la migraine montre que tous les antalgiques deviennent inactifs avec le temps, obligeant les patients à augmenter les doses et à varier les prescriptions, majorant ainsi le risque de CCQ.
Fort heureusement, plus de la moitié des migraineux consultent peu et savent éviter le cercle vicieux des antalgiques. Ces patients trop discrets sont devenus la cible des fabricants de triptans, dernière classe d’antimigraineux, d’autant plus dangereux à long terme qu’ils ont de bons résultats immédiats.

Les idées mercatiques ne manquent pas, avec des slogans de bonnes intentions souvent empruntés à d’autres contextes : « réintégrer le patient dans le parcours de soins », « parler à son médecin traitant », « utiliser le pharmacien comme maillon de proximité ». Un grand laboratoire a même organisé une « quinzaine de la migraine en officine », afin de dépister ces migraineux ‘inconscients’ en leur proposant un questionnaire susceptible de leur faire recouvrer la ‘raison’ !

Ne doutons pas que de nouvelles idées mercatiques surgiront pour capter cette majorité de migraineux discrets et résilients. Souhaitons-leur de pouvoir échapper à ces « quinzaines de soldes ». Leur méconnaissance, leur inconscience, leur courage ou leur résignation leur éviteront la captivité de clientèle et le drame parfois irréversible des CCQ.

Le diagnostic de tendinite

Gabegie circulaire du diagnostic

4 juin 2016

Le diagnostic de tendinite fait partie des diagnostics les plus faciles, même pour un clinicien peu expérimenté. Les tendinites ne nécessitent pas d’intervention chirurgicale, sauf, parfois, en cas de rupture du tendon, rupture dont le diagnostic est également très facile. Les tendinites n’ont pas de traitement spécifique en dehors de la mise au repos du tendon jusqu’à la guérison.

Pourtant aujourd’hui, aucun médecin ne peut porter ce diagnostic sans faire pratiquer une IRM et aucun patient ne comprendrait que son médecin ne lui prescrive pas cet examen.

Les examens complémentaires, nommés aussi examens paracliniques, sont les diverses analyses, tests, radios et images que nous offre aujourd’hui l’ingénierie biomédicale. Ces examens ont permis de soulager les médecins en cas de difficulté diagnostique. Mais leur rôle essentiel est d’aider à une décision thérapeutique (médicale, chirurgicale ou obstétricale) dans les cas complexes.

Dans le cas des tendinites, l’IRM n’a aucune utilité puisqu’elle ne change rien ni au diagnostic ni au traitement. Nous pourrions dire la même chose de la maladie d’Alzheimer au risque de choquer les spécialistes qui ont pris l’habitude de confondre rigueur diagnostique et utilité pratique. « Le but du diagnostic n’est pas d’arriver nécessairement à la caractérisation biomédicale la plus parfaite, mais de parvenir au degré de précision réellement utile pour le bien du soigné » comme le précisait Alain Froment.

Il y a plusieurs causes à cette surenchère d’examens paracliniques inutiles qui risquent de faire exploser le budget de la santé :
– le remboursement de ces examens en fait oublier le prix,
– la précaution est un principe qui navigue désormais sans cap,
– l’hyper-technicité est un leurre dont le principal résultat est de s’auto-justifier,
– la judiciarisation de la société est un prétexte en filigrane.

Enfin, le profit et quelques autres facteurs plus triviaux participent à ce cercle auto-prescripteur dont chaque image ou analyse impose la suivante.

Gabegie circulaire que Rosenberg a bien résumée dans son ouvrage « La Tyrannie du diagnostic » : « Les impératifs d’ingéniosité technique et les revendications activistes font pratiquement écho aux attentes de la société envers la médecine ».

Le sommet de cette gabegie est l’incidentalome : image sans signification pathologique connue, mais considérée comme « anormale » qui provoque une « gerbe » d’examens parfois dangereux chez des patients/victimes que les anglophones ont surnommées « VOMIT » (victims omodern imagingtechnology). Explicite !

histoire de la médecine

Toucher des écrouelles

8 juin 2016

De tous temps, les souverains ont appuyé leur pouvoir sur la monnaie, l’armée, la justice, la religion et les médias. Quant à la santé, s’ils la reconnurent très tôt comme un fondamental de la politique, ils ne pouvaient pas la manipuler à leur guise, et les médecins, de par leur ignorance, ont longtemps été de bien piètres complices.

Les rois thaumaturges de l’Antiquité avaient déjà compris l’intérêt politique de s’attribuer une part des rémissions naturelles et des guérisons spontanées.

Bien d’autres rites sanitaires ont suivi, le plus connu est le « toucher des écrouelles » dont l’origine remonte au XII° siècle. La tuberculose faisait des ravages et sa forme ganglionnaire provoquait des adénites suppurées nommées « écrouelles » ou « scrofules », car la truie (scrofa) était le symbole de la saleté. (Nul ne percevait alors le sexisme de cette évocation de la truie plutôt que du cochon !)

Pendant plusieurs siècles, lors de grandes fêtes religieuses ou après leur sacre, tous les rois de France ont touché (ou plutôt effleuré) les écrouelles en prononçant la phrase : « Le roi te touche, Dieu te guérit ». Ainsi les 2% ou 3% de patients qui guérissaient ou entraient en rémission le devaient à leur bon roi.

Louis XVI a touché plus de 2000 patients, et en 1825, Charles X en toucha encore 120, dont cinq ont guéri. Guérison, rémission ou impression de répit, nul ne l’a jamais su, mais par la nature divine de la monarchie, le miracle était à la fois divin et royal. Le roi donnait parfois quelques pièces d’or à ces pauvres gens, ce qui renforçait les convictions d’efficacité.  Dans tous les cas, aucun sujet de sa Majesté n’aurait osé aller se plaindre.

Rites et symboles font toujours le succès des nouveaux charlatanismes. Corne de rhinocéros ou aileron de requin pour la puissance virile, prix exorbitant des médicaments pour le cancer, publications scientifiques sur le rallongement des télomères pour retarder la mort… Quel badaud viendrait se plaindre d’un pénis toujours récalcitrant ? Quel assuré aurait l’ingratitude de dénigrer un médicament remboursé ? Quel mort viendrait chipoter sur les délais que lui avait promis la science ?
Bibliographie

Cancer des prix du cancer

Cancer des prix du cancer


Depuis le début de l’année 2016, les médias relatent régulièrement des pétitions et réquisitoires de médecins et d’associations de patients contre le prix des médicaments en cancérologie. Cette démarche et justifiée par des prix véritablement scandaleux de 30 000 à 50 000 €, voire jusqu’à 100 000 € par an et par patient !

Comme arguments, ces outragés avancent l’équité d’accès aux soins et le risque de ne plus pouvoir soigner les patients de demain. Qui oserait contester un tel bon sens ?
Evidemment les industriels du médicament, offusqués d’autant d’outrage, rétorquent que la recherche coûte très cher, qu’ils sauvent des vies et font progresser la connaissance. Qui pourrait s’opposer à une telle éthique ?

En réalité, d’un côté comme de l’autre, les arguments sont tellement convenus et normatifs qu’ils ne font que rajouter de l’huile dans une machine qui avance déjà très bien toute seule. En bon avocat du diable, je dirai même que les arguments des patients outragés favorisent la surenchère des prix.
Voici le scenario : le méchant ‘big pharma’ exploite le malheur, l’administration cherche à réduire les dépenses de santé, et les malades s’organisent pour mieux défendre leurs intérêts avec le soutien de leurs cancérologues dévoués. Mais comme nous ne sommes pas à Hollywood, le héros n’arrive jamais.

Ce héros manquant est la science clinique, la seule capable de dire quel est l’impact réel d’un médicament sur la quantité/qualité de vie. Or la cancérologie est un bastion d’obscurantisme thérapeutique où aucun acteur n’a la volonté ou les moyens de pénétrer. Les services de cancérologie fonctionnent avec les essais cliniques financés par l’industrie. Les cancérologues valident des essais contre placebo, malgré l’existence de médicaments de référence actifs et peu coûteux. Les ministères accordent des mises sur le marché avec une étonnante désinvolture (sans préjuger des parts respectives de la démagogie, du soutien à l’économie de la corruption, de la naïveté ou de la foi). Les patients croient la télévision qui parle de « traitement miracle » pour un médicament, ayant démontré une survie de deux semaines chez 20 patients. Les associations de patients ploient sous le sponsoring direct ou indirect de l’industrie qui leur « sauve des vies ». Peut-on reprocher à ces patients de s’unir pour stimuler leur lutte contre la maladie et cultiver leur optimisme ?
Dans les cancers de l’adulte, la chirurgie retarde effectivement la mort. Mais les nouvelles thérapies ciblées, malgré leur flamboyance théorique, restent d’une médiocrité clinique qu’il faut oser dévoiler pour vraiment faire progresser la science.

Le prix est l’arbre qui cache la forêt. Les industriels doivent être ravis de n’être tancés que sur le prix de leurs médicaments; leurs conseillers en communication doivent même leur suggérer de les augmenter encore, car plus c’est cher, plus c’est efficace !

La prévalence de la douleur chronique au Royaume-Uni: une revue systématique et méta-analyse des études sur la population Communiqué de presse

La douleur chronique, représenté par des conditions telles que la lombalgie et l' arthrose enarrière, a été récemment mis en évidence que l' une des causes les plus importantes de handicap dans le monde entier par la charge mondiale des avis des maladies. 1 Dans le même temps, les gouvernements nationaux ont commencé à reconnaître que chroniques la douleur représente une priorité majeure et un défi pour leurs systèmes de santé et de la santé publique à travers la production de stratégies et de convocation de la douleur des Sommets dans despays comme le Royaume - Uni, aux Etats - Unis et en Australie nationales. 2-5 Ces initiatives mettent l' accent sur ​​l'importance des estimations basées sur la population précises de ladouleur chronique en aidant à conduire et à éclairer les politiques de prévention et de soins, des évaluations des besoins, et la surveillance de l'impact des interventions, comme cela est arrivé pour d' autres conditions à long terme telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires.
En dépit de plusieurs rapports nationaux de haut niveau mettant en évidence l'importance de ladouleur chronique au Royaume - Uni, 5-8 il y a peu de consensus sur le fardeau de la douleur dans ce pays. Selon une estimation, jusqu'à 8 millions de personnes au Royaume - Uni vivent avec la douleur chronique, 5 conformément à un sondage téléphonique auprès des résidents en Europe où 13% de la population du Royaume - Uni ont signalé une douleur d'intensité modérée à sévère, durable pour une période de> 6 mois. 9 Estimations fondées sur desdéfinitions plus étroitement alignées avec celle de l'Association internationale de l'étude de ladouleur: «douleur qui persiste au - delà du temps de guérison des tissus normaux, ce qui est supposé être 3 mois ' 10 ont été considérablement plus élevés que ceux cité de l'enquête européenne téléphonique. 11 le but de cette étude était de synthétiser les données existantes sur la prévalence de la population des diverses définitions de la douleur chronique, afin de produire beaucoup plus nécessaires, les estimations nationales précises et contemporaines.
Méthodes
Un protocole pour l'examen a été conçu en conformité avec les lignes directrices PRISMA 12 et enregistrée le PROSPERO (CRD: 42014012993). 13 recherches de MEDLINE (création jusqu'au 31 mai 2015) et EMBASE (1980 au 31 mai 2015) les bases de données électroniques ont été réalisées (via Ovid) pour les articles rapportant la prévalence de la douleur chronique au Royaume - Uni. Une liste des vedettes-matières médicales et les termes utilisés en texte libre sont inclus dans ligne supplémentaire annexe A. Les résultats ont été complétées par une recherche manuelle des bibliographies de l'examen des articles présélectionnés et de l' étude originale. En outre, un certain nombre d'experts de terrain ont été approchés afin d'identifier desétudes viables supplémentaires à partir de la littérature grise.
annexe supplémentaire A
Nous avons inclus tous les formats d'étude des rapports des estimations ponctuelles ou de lapériode de prévalence, à partir d' un échantillon de la population générale, pour ce qui suit: (1) la douleur chronique: définie comme une douleur dans un ou plusieurs endroits du corps, d'unedurée pour une période de 3 mois ou plus; (2) la douleur chronique généralisée: définie conformément à l'American College of Rheumatology (ACR) 1990 Lignes directrices que ladouleur dans le squelette axial et deux membres controlatéraux, d'une durée pour une période de 3 mois ou plus; 14 (3) fibromyalgie: défini dans relation avec soit les années 1990 ou 2010 critères de l' ACR que la douleur «généralisée», d'une durée pour une période de 3 mois ou plus, en association avec les points sensibles ou des symptômes somatiques tels que décrits dans leurs protocoles respectifs; 14 15 et (4) la douleur neuropathique: définie comme unedouleur dans un ou plusieurs endroits du corps, d'une durée d'une période de 3 mois ou plus, avec des caractéristiques principalement neuropathique. Les études présentant des données portant exclusivement sur ​​les régions du corps spécifiés (par exemple, la douleur pelvienne chronique uniquement, ou des douleurs lombaires chroniques seulement) ne sont pas inclus dans l'examen, car ils seraient probablement sous - estimer la prévalence de la douleur chronique (spécifique non-site). Lorsque des études cas-témoins ont été identifiés, ils devaient être imbriquée dans une cohorte pour permettre le calcul des estimations de la prévalence. Des études fondées sur les pratiques générales ont été incluses si elles ont utilisé les registres de lapopulation des pratiques comme un cadre d'échantillonnage de la population générale.
Afin de fournir des estimations contemporaines et représentatives, des études ont été exclues si elles (1) ont présenté des données recueillies avant 1990; (2) a présenté des estimations de prévalence internationales, où les données du Royaume-Uni était pas indépendamment récupérable; (3) a présenté des données obtenues à partir des populations du Royaume-Uni qui ne sont pas considérés comme représentatifs de la population générale (par exemple, les estimations de la douleur neuropathique chez les patients atteints de diabète, ou de la prévalence de la douleur chronique au sein des populations de migrants spécifiques) ou (4) a présenté des données sur une étude la population qui avait déjà été inclus dans l'analyse.Dans le cas des études de suivi, les estimations des études de base ont été préférentiellement inclus dans l'examen, à moins que l'étude de suivi a fourni des données sur les définitions supplémentaires qui ne sont pas disponibles à partir de la publication antérieure.
Deux auteurs (AF et GTJ) projetés tous les articles par titre, puis par abstrait. Des études présélectionnés ont ensuite été analysés de manière plus approfondie par référence au texte intégral pour l'évaluation de l'admissibilité. Tout désaccord concernant la pertinence des études individuelles ont été résolus après l'évaluation par un troisième auteur (PC). Les données ont été extraites indépendamment par au moins deux auteurs (AF et GTJ ou AF et PC), en utilisant un outil de collecte piloté sur un petit échantillon d'études de la population. AF n'a pas été impliqué dans des études sur la prévalence de la douleur publiées antérieurement; articles décrivant des études à laquelle l'un des seconds examinateurs (GTJ ou PC) avaient contribué ont été alloués à l'autre critique pour l'extraction de données et l'évaluation de la qualité. Les données ont été extraites sur les caractéristiques de la population, le taux de réponse (si possible ajusté pour refléter le dénominateur de l'enquête viable), les estimations de prévalence brut (nombre de cas divisé par la taille de l'échantillon), ajusté selon l'âge et / ou estimations de la prévalence du sexe ajustée et, dans les cas prévus , les estimations stratifiées par âge, par sexe ou par la gravité de la douleur. Lorsque les données normalisés selon l'âge / sexe normalisés étaient disponibles, ces chiffres ont été utilisés préférentiellement dans la méta-analyse. Les auteurs ne sont pas contactés directement pour l'information manquante.
Les articles ont tous été évalués au moyen d' un risque d'outil de polarisation développé spécifiquement pour les études de prévalence. 16 L'outil se compose de 10 articles portant sur ​​la validité externe (risque de sélection et de non-réponse biais), ainsi que la validité interne (risque de biais de mesure , et les préjugés liés à l'analyse de données) d'études d' observation afin de générer un risque global de l' évaluation de polarisation. Les études qui ont été considérées comme étant à «risque élevé de biais» par les deux examinateurs ont été retirés de l'examen.
Les estimations pour la prévalence de la douleur chronique et de la douleur chronique généralisée qui ne sont pas limité à des cohortes par âge ou par sexe ont été incorporées dans une méta-analyse. Les PME de la prévalence (p) estimations ont été calculées à partir de l'équation Graphique, où n = nombre de participants aux données complétées dans l'enquête. Les données ont été synthétisés en utilisant StataSE V.13 pour Mac. Des études ont été pondérés en fonction de la taille de l' effet de la prévalence et l'inverse de la variance de l'étude afin de générer un I 2 valeur, servant de mesure de l' hétérogénéité entre les études. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé pour générer des données sur la prévalence de synthèse, affichés (sur des parcelles de forêt) avec IC à 95%. Si nombre d'études et de variation des caractéristiques était suffisante (année civile de l' enquête et la situation géographique), analyse stratifiée des chiffres de la prévalence de l' enquête a été présentée.
Résultats
Après élimination des doublons, notre recherche initiale a généré 1726 études. De cette cohorte de 87 articles en texte intégral ont été examinés pour l' évaluation de l' admissibilité; 11 autres articles ont été identifiés à partir des recherches supplémentaires décrites dans la section Méthodes. Les organigrammes des processus de présélection et de sélection sont inclus sous la rubrique en ligne supplémentaires annexes B et C .
Complémentaire annexe B
annexe supplémentaire C
Sur les 25 documents retenus pour une analyse détaillée, 6 ont été exclus sur la base du risque élevé de biais. Les articles ont été essentiellement exclues en raison de l'utilisation de définitions non normalisées des phénotypes de douleur chronique 17 18 (définition de cas et lapériode la prévalence des risques) ou de populations d' arpentage qui ont été considérées comme représentatives de la population en général 19-22 (population d'étude et d'échantillonnage risque de cadre). Une ventilation du risque de partialité notation, pour lesarticles inclus et exclus est présenté en ligne annexe supplémentaire D.
annexe supplémentaire D
Au total, 19 articles ont été inclus pour la synthèse dans notre revue: 13 études transversales, 4 études de cohorte et 2 études cas-témoins nichées dans des cohortes de population.Collectivement, les articles présentent des données de prévalence sur 139 933 résidents du Royaume - Uni; les caractéristiques de base des études incluses sont présentés dans letableau 1 . La méta-analyse a été possible pour deux des phénotypes de l' étude, à savoir ladouleur chronique et la douleur chronique généralisée.
Voir ce tableau:


Tableau 1
Vue d'ensemble de toutes les études incluses dans l'examen systématique
La douleur chronique
Dix études présentées données sur la prévalence de la douleur chronique, dont deux étaient des cohortes d'âge restreint et sont donc exclues de notre synthèse nationale; un Royaume -Uni (Angleterre, Ecosse et Pays de Galles) cohorte de naissance des personnes âgées de 45 ans, 23 et une enquête sur les 18-25 ans de la région de North Staffordshire. 24 Une étude a attiré des participants d'une cohorte de femmes déjà inscrits dans une étude nationale à larecherche les effets à long terme de la pilule contraceptive, 25 et donc ne présentait pas dedonnées sur la prévalence de la douleur pour les hommes. Les sept articles restants ontrapporté des données sur des échantillons de la population générale provenant de diverses régions du Royaume - Uni, 11 26-30 participants masculins compris entre 41,4% et 49,5% des répondants au sondage. La prévalence déclarée de la douleur chronique au Royaume -Uni a varié de 35,0% à 51,3% ( tableau 2 ; regroupé estimer 43,5%, IC à 95% 38,4% à 48,5%).Une parcelle forestière des études incluses dans la méta-analyse, classés par ordre chronologique, est présenté dans la figure 1 démontrant marqué la variabilité entre les estimations (I 2 98,9%, p = 0,00). Lorsque des données spécifiques au genre ont été fournis, la prévalence était toujours plus élevé chez les participants de sexe féminin (37,0% à 51,8%) que chez les participants de sexe masculin (31,0% à 48,9%).
Voir ce tableau:


Tableau 2
Les études rapportant des estimations de la prévalence de la douleur chronique
Figure 1
Agrandir la version:


Figure 1
Les estimations groupées pour la prévalence de la douleur chronique par date de publication.
Exploration de l'hétérogénéité
Les sources potentielles d'hétérogénéité ont été explorés en utilisant une analyse stratifiée des études incluses. Les distributions de sexe et l' âge n'a pas vraiment varient suffisamment entre les études pour justifier différentes catégories; il n'y avait une variabilité importante dans laméthodologie de l' enquête. Cependant, la mise en commun des estimations selon la date de publication suggère une augmentation de la prévalence de la douleur chronique au fil dutemps: 40,8% (IC à 95% de 29,8% à 51,9%) dans les études publiées entre 1990 et 2000;43,8% (IC à 95% 35,4% à 52,1%) d'études publiées entre 2000 et 2010; augmentant à 45,0% (IC à 95% 35,8% à 54,2%) des études publiées après 2010 ( Figure 1 ). Les différences sont également apparues avec la géographie: trois études incluses dans la douleur chronique méta-analyse a présenté des données à partir d' emplacements géographiques distinctes: Ecosse (Grampian), 11 SE England 27 et NW England (Cheshire), 28 une étude supplémentaire aprésenté des estimations stratifiées pour la même domaines. 30 Il y avait des preuves de lavariation géographique allant de 41,5% (IC à 95% 28,5% à 54,5%) dans le NW England à 46,6% (IC à 95% 45,1% à 48,1%) en Ecosse ( figure 2 ), bien qu'il y ait trop peu d' études pour tirer des conclusions définitives.
Figure 2
Agrandir la version:


Figure 2
Les estimations groupées pour la prévalence de la douleur chronique par région géographique.
la prévalence de la douleur chronique par âge
Douze études ont présenté des données stratifiées par groupes d'âge: la douleur chronique dans sept études, 11 23-25 ​​, 28 29 douleur chronique généralisée dans six études 23 27 ,31-34 . Et la douleur neuropathique dans une étude 29 Âge strates a ne se chevauchent pas avec précision dans toutes les études, ce qui rend la synthèse des données impraticables.Dans les études, la prévalence de la douleur chronique augmente régulièrement avec l' âge d'un minimum de 14,3% en 18-25 ans 24 à aussi haut que 62% dans le groupe de plus de 75 ans. 11 Une seule exception à cette tendance a été observée dans un cas où rapporté laprévalence de la douleur chez les 50-64 ans était plus élevé que celui rapporté dans les strates d'âge. 28 (ancienne 18-39 ans) Deux des cinq articles présentant des données dans les plus jeunes strates d'âge a rapporté des estimations de prévalence> 30%. 11 29 le données pour ladouleur chronique ont été totalisées dans la figure 3 . des tendances similaires de la prévalence croissante avec l' âge ont été démontrées dans des études portant sur ​​la douleur chronique généralisée et la douleur neuropathique, avec une seule exception où la prévalence de ladouleur chronique généralisée dans le vieux 65-74 ans était plus faible que la prévalence dans le 55-64 ans support; stratification par sexe dans cette étude démontre que cette baisse est due à des rapports de réduction de la douleur par les participants de sexe masculin dans le 65-74 ans , tranche d'âge. 27 La prévalence de la douleur chronique généralisée variait de 6,8% en 18-32 ans 32 à . un pic de 21% dans le groupe de plus de 75 d'âge 27 neuropathique de laprévalence de la douleur par âge a été rapporté dans une seule étude démontrant la prévalence croissante de la douleur: 6,3%, 9,7% et 10,4% en 18-39, vieux 40-59 et plus de 60 ans , respectivement.
Figure 3
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Figure 3
la prévalence de la douleur chronique par strates d'âge.
la gravité de la douleur chronique
Quatre articles ont présenté des données sur la prévalence de la douleur chronique dans laquelle les estimations ont été stratifiés en fonction de la gravité de la douleur, 28 29 35 en utilisant la «gravité de notation de la douleur chronique 'outil développé par Von Korff et al , 36et validé pour une utilisation dans la douleur chronique . la recherche 37 Les données ont été reproduites dans le tableau 3 ; la prévalence nationale de limiter modérément, la douleur d'invalidité élevé (grade III) variait de 4,7% à 6,5%, et celle de très limitatif, la douleur d'invalidité élevé (grade IV) de 5,7% à 7,8% de la population totale. La combinaison de ces deux groupes, entre 10,4% et 14,3% de la population du rapport britannique gravement invalidante douleur chronique qui est modérément ou sévèrement limitant (grades Von Korff III et IV). Un article aprésenté des données sur la gravité de la douleur neuropathique chronique estimation de 1,8% et 2,6% de l'expérience grades de population III et IV douleur neuropathique chronique, respectivement. 29
Voir ce tableau:


Tableau 3
Les études rapportant estimations de la prévalence de la douleur chronique modérée ou sévère
douleur chronique généralisée
Dix études ont présenté des données sur la prévalence de la douleur chronique généralisée.Quatre études d' arpentage cohortes de naissance à l' âge restreint de la population britannique, 23 31 33 34 et une étude des rapports des estimations d'une cohorte de sexe restreinte 38 ont été exclus de l'analyse groupée. Les cinq articles restants ont communiqué desdonnées sur des échantillons représentatifs de la population générale de diverses régions du Royaume - Uni. 26 27 32 39 40 estimations de la prévalence de l' ensemble des 10 études sont reproduites dans le tableau 4 , et une parcelle forestière démontrant la variabilité entre lesétudes Les estimations sont affichées dans la figure 4 (I 2 91,5%, p = 0,00). La prévalence de ladouleur chronique généralisée variait de 11,2% à 16,5% (14,2% estiment groupée, IC à 95% de12,3% à 16,1%). Les estimations de prévalence étaient encore une fois plus élevée chez lesfemmes (12,3% à 17,9%) que chez les participants de sexe masculin (9,0% à 14,1%).
Voir ce tableau:


tableau 4
Les études rapportant estimations de la prévalence de la douleur chronique généralisée
Figure 4
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Figure 4
Les estimations groupées pour la prévalence de la douleur chronique généralisée.
Douleur neuropathique chronique
Deux études, de la sélection présentant des données sur la douleur chronique, également projetés participants pour les caractéristiques de prédiction de la douleur neuropathique (définie comme un score de 12, ou plus, sur l' évaluation de Leeds de neuropathique Symptômes et signes questionnaire), ainsi estimer collectivement la prévalence des maladies chroniques la douleur neuropathique chez les 16 000 résidents inscrits à des chirurgies de médecins généralistes à travers l' Angleterre et l' Ecosse:. 8,9% et 8,2% dans les études respectives 29 30 estimations de la prévalence de la douleur neuropathique chronique étaient plus élevés chez les participants de sexe féminin (9,2% à 10,2%) que chez les hommes (6,7% à 7,9%).
fibromyalgie
En raison des restrictions pratiques de diagnostic formellement un patient souffrant defibromyalgie (nécessitant une histoire et un examen afin d'exclure les autres causes de ladouleur généralisée 14 ), une seule étude 41 a été en mesure de fournir des données complètes des populations représentatives de la population générale. Cette étude a utilisé la modification des (2010) des critères diagnostiques préliminaires ACR pour la fibromyalgie qui repose sur ladouleur auto-déclarée et les symptômes somatiques et a été développé spécifiquement pour les études épidémiologiques. 42 Les auteurs ont estimé la prévalence de la population de lafibromyalgie à 5,4% (95% CI 4,7% à 6,1%). 41 Une petite proportion de répondants à l'enquête (2,4% de la population source) ont été invités à des examens cliniques afin de déterminer lestaux de la fibromyalgie de prévalence en utilisant les critères diagnostiques classiques développés en 1990. Ces chiffres ont été pondérés retour à la population cible afin de générer des estimations «population générale», contre lesquels les critères de recherche modifiés pourraient être comparés. Cependant, comme la méthodologie utilisée pour produire les estimations de la prévalence dernier a été soumis à un plus grand risque de partialité, seuls leschiffres sur la base des critères modifiés, et dérivée de la population d'origine, ont été inclus dans notre examen.
Discussion
Basé sur les meilleures études sur la qualité des échantillons de la population générale, la prévalence estimée de la douleur chronique au Royaume-Uni est de 43%. Cela équivaut à un peu moins de 28 millions de personnes (référencement des statistiques de la population à partir de 2013). la prévalence de la douleur chronique augmente régulièrement avec l'âge, affectant jusqu'à 62% de la population âgée de plus de 75, ce qui suggère que la charge de la douleur chronique peut augmenter encore plus loin, en ligne avec une population vieillissante, si l'incidence reste inchangée. La proportion de patients présentant une douleur sévère a été également résumé. Les moyennes pondérées pour la douleur chronique généralisée suggèrent que 14,2% de la population peut être affectée. Entre 10,4% et 14,3% de la douleur chronique du rapport de la population qui est modérément ou sévèrement limitant (grades Von Korff III et IV), les chiffres qui se traduisent par une médiane estimée de 7,9 millions de personnes dans la population du Royaume-Uni avec cette catégorie de la douleur chronique.
L'estimation de 43% (28 millions de personnes) au Royaume - Uni avec la douleur chronique est considérablement plus élevé que un chiffre déjà cité de 7,8 millions de personnes avec «douleur chronique» 5 basée sur les données de la douleur à base téléphonique dans lesondage Europe. 9 Cependant, l'enquête européenne ne regardait que la douleur modérée à sévère, et les chiffres de cette enquête sont plus directement comparables, et semblable à, nos estimations sommaires pour modérément ou sévèrement limitant la douleur chronique.
La douleur chronique dans notre examen a été définie principalement en termes de durée des symptômes (douleur présente pendant une période de 3 mois ou plus), sans doute pas le reflet de la charge de la société de la condition. Il se peut que la proportion de journalistes «douleur chronique» sont très fonctionne individus avec peu de restriction de l' activité au jour le jour, et le recours limité aux services de santé; de nombreuses personnes vivant avec des maladies inflammatoires ou dégénératives chroniques, dans leurs formes les plus légères, entreraient dans cette catégorie. Cependant, il est intéressant de noter que , même dans les plus jeunes groupes d'âge de la population, où ces conditions sont susceptibles d'être rares, les estimations de la prévalence de la douleur chronique sont aussi élevés que 30% ( figure 3 ), ce qui suggère une plus grande charge potentielle sur le «travail» population que prévu.
À notre connaissance, cette étude est la première tentative de synthétiser les données de prévalence sur les phénotypes de douleur chronique spécifiquement du Royaume - Uni. Afin de renforcer nos résultats, nous avons tenté de limiter l'impact de l' hétérogénéité clinique et méthodologique en imposant des critères de sélection assez strictes dès le début de notre examen, et en restant sélectif sur les études qui ont été autorisés à entrer dans la méta-analyse.Au détriment de la sensibilité, nos critères de sélection ont produit des données suffisamment comparables pour permettre la synthèse et de la méta-analyse des deux phénotypes de la douleur les plus importants ( la douleur chronique et la douleur chronique généralisée). Les tests d'hétérogénéité statistique entre les articles inclus dans la variabilité importante méta-analyses encore démontrée entre cependant des études (I 2 98,9% et 95,2% pour la douleur chronique et la douleur chronique généralisée, respectivement). Il y avait des possibilités limitées pour enquêter sur les sources de cette variabilité en raison du faible nombre d'études incluses et le manque de caractéristiques enregistrées montrant la variabilité entre les études.Une analyse stratifiée regroupés par année civile de l' enquête a suggéré cela comme une source potentielle de variation systématique entre les études, la prévalence augmente avec le temps, et un regroupement d' études par emplacement de la population d'étude suggéré cela comme une autre source potentielle, mais des conclusions définitives à cet égard sont limités par les quelques études disponibles dans lequel pour faire des comparaisons robustes, et l'hétérogénéité au sein des groupes. Aucun autre analyses stratifiées par l' étude étaient possibles, mais nous pouvons supposer que les différences dans la structure par âge, les niveaux de privation et les différences urbaines / rurales pourraient également contribuer à des différences entre les populations étudiées, ainsi que la variation de la répartition des facteurs et les facteurs confondants de risque connus . Cependant, sans accès aux données individuelles des patients, et une des données des participants méta-analyse individuelle, il est impossible de contrôler pleinement ces facteurs.
Une autre limitation de notre examen était la qualité des études disponibles pour la synthèse.Moins de la moitié des 19 études incluses ont été principalement conçu pour produire des données de prévalence ( tableau 1 ), et cela se reflète dans la variabilité de la déclaration des variables importantes: dénominateurs de la population et les taux de réponse ne sont pas toujours identifiables, en particulier lorsque l'enquête a mesuré multiple les résultats; la démographie des participants ne sont pas toujours affichés; et il y avait des différences numériques occasionnelles entre les données présentées dans le résumé de l' étude, les principaux tableaux de texte et les résultats. Six études ont été exclues de l'examen au motif d'un risque plus élevé que acceptable de partialité, dont trois ont fourni des données qui pourraient avoir été incorporés dans notre méta-analyse de la prévalence de la douleur chronique. Nous reconnaissons que différentes approches existent, en termes de savoir si, et si oui , comment, évaluation de la qualité de l' utilisation dans des revues systématiques de la littérature. 43 Cependant, notre approche a priori a été que l' évaluation de la qualité serait utilisé pour sélectionner uniquement les études qui répondaient au minimum standard. 13
Bien qu'il soit possible que les références de la littérature grise ont été manquées, nous sommes rassurés qu'un récent examen systématique de toutes les enquêtes de douleur chronique généralisée 44 n'a pas identifié de documents britanniques éligibles qui n'a pas été inclus à un certain stade de la recherche documentaire sur.
Notre étude indique comment un examen systématique des études publiées effectuée dans un pays, à l' exclusion des études à risque élevé de biais, peut fournir des estimations de laprévalence de la population pour les différentes conditions de la douleur du genre requis par les stratégies politiques nationales de prévention et de soins de la douleur chronique . Malgré le niveau élevé d'hétérogénéité entre les estimations de l' étude, les chiffres sommaires sont comparables à ceux des enquêtes et des examens internationaux. Par exemple aux Etats -Unis, l'Institute of Medicine a estimé la prévalence de la douleur chronique en Amérique à 40%, affectant environ 100 millions de personnes, 3 semblables à ceux des enquêtes de l' OMS àtravers développé (37%) et le développement (41%) pays , 45 en dépit entre pays la variabilité et à l'estimation de notre examen ici (43%). Des enquêtes sur plus sévère douleur chronique invalidante en Amérique, 46 en Europe 9 et ailleurs 47 estimation des chiffres de prévalence semblables à ceux trouvés ici (environ 12%). Nous concluons que nos estimations peuvent être utilisées dans les calculs nationaux et locaux prévalence de la prévalence de la douleur chronique, d'informer, par exemple, la planification des services de la douleur de lacommunauté et des objectifs en matière de prévention.
En conclusion, nous avons utilisé les meilleures données disponibles pour démontrer que ladouleur chronique affecte entre un tiers et la moitié de la population du Royaume - Uni: un chiffre qui est susceptible d'augmenter encore, avec le temps, en ligne avec une population vieillissante. Ces données sur la prévalence ne définit pas elle - même besoin de soins ou decibles pour la prévention, mais des informations fiables sur la prévalence contribueront à stimuler l'établissement des priorités de cette importante cause de détresse et d' invalidité santé publique et de la santé des décideurs de la population en général. Dans le souci d'améliorer la qualité et la communication des données épidémiologiques, nous encouragerions les futures études de la population à adhérer à des méthodes normalisées pour la collecte et laprésentation des données d' observation, comme la direction produit par le groupe Renforcement de la déclaration des études observationnelles en épidémiologie (STROBE) . 48
Remerciements
Les auteurs sont reconnaissants pour l'entrée du professeur Blair Smith (Université de Dundee): son conseil au début du projet, et ses conseils et commentaires au sujet de la stratégie de recherche; et le professeur Danielle van der Windt (Université de Keele) pour obtenir des conseils utiles et des commentaires.
Notes
  • Contributeurs AF a été impliqué dans la conception de l' étude, la collecte de données, d'analyse et d' écriture-up. Il est le garant. GTJ et PC ont aidé à la conception de l' étude, lacollecte de données, d' analyse et de révisions. RML et LJD ont contribué à la conception de l'étude et des révisions à l'article.
  • Financement L'aide financière fournie British Pain Society à AF avec les coûts de ce projet.PC a été en partie soutenu par une subvention Arthritis Research UK Centre de soins primaires (référence: 18139).
  • Intérêts concurrents RML rapports frais personnels de Grunenthal, les subventions et lesfrais personnels de Napp / Mundipharma, les frais personnels de Pfizer, les frais personnels de Astrazeneca, les frais personnels de BioQuiddity, les frais personnels de The Co médicaments, en dehors du travail soumis.
  • Provenance et examen par les pairs Non commandé; externe par des pairs.
  • Le partage des données déclaration Aucune donnée supplémentaires sont disponibles.
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