mercredi 10 août 2011


Paimboeuf et sa région

Si vaisseaux et gabares ont aujourd’hui déserté la rade de Paimboeuf, la ville, épousant sur toute sa longueur la courbe de la Loire, offre toujours l’image de son passé maritime.

La vieille ville. Les promenades, en sillonnant ruelles et passages étroits, rappelleront qu’ici tout est synonyme de la grande activité maritime du XVIIIe siècle. S’attarder sur ce passé c’est aussi s’attacher à la ville d’aujourd’hui.

Le canal de la Martinière. Au milieu du XIXe siècle, l’accès à la mer et la croissance continue du trafic maritime étaient la préoccupation constante des commerçants nantais et des ingénieurs. En 1892 le creusement d’un canal entre Paimboeuf et le Pellerin est décidé. Construction monumentale de 15 kilomètres, ayant servi à peine plus de vingt ans pour la circulation des bateaux entre Nantes et Saint-Nazaire, le canal maritime de la basse Loire est aujourd’hui le fleuron du patrimoine hydraulique de notre région. Sa visite au départ des écluses du Carnet est incontournable.

Les marais, entre Paimboeuf et Saint Viaud, ont abrité le premier centre de ballons dirigeables des forces aéronavales américaines en 1917, permettant ainsi le débarquement de milliers de soldats.

La pêche à la civelle. De novembre au début du printemps, les quais qui bordent la Loire s’animent. Les chalutiers qui habituellement pêchent lamproies, aloses ou mulets se préparent à traquer les civelles, ces bébés anguilles qui arrivent de la mer des Sargasses pour rejoindre nos rivières où elles grandiront avant de retrouver leur lieu de naissance pour s’y reproduire. Les pêcheurs filtrent les eaux grâce à des tamis circulaires à petites mailles d’un mètre vingt de diamètre. Les particuliers peuvent aussi profiter de l’aubaine et pêcher pour leur consommation ce mets réputé.

biographie


Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi dans l'ex-département de Constantine (depuis 1962 Dréan dans la Willaya d'El Taref) en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l'après-guerre.

L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » [1].

Sa critique du totalitarisme soviétique lui a valu les anathèmes des communistes et a conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il a été couronné à 44 ans par le Prix Nobel de littérature en 1957 et son aura reste grande dans le monde.

D'après Bertrand Poirot-Delpech[2], les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa vie. Les premières biographies ne sont apparues que dix-huit ans après la disparition du prix Nobel. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de Herbert R Lottman[3], un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times et le Publishers Weekly.

Dans le journal Combat, ses prises de position ont été courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste qu'il a quitté après un court passage[.. ] Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il sera ainsi amené à s'opposer à Sartre et à se brouiller avec d'anciens amis. D'après Herbert R. Lottman, Camus n'a appartenu à aucune famille politique déterminée, mais il ne s'est dérobé devant aucun combat : il a successivement protesté contre les inégalités qui frappaient les musulmans d'Afrique du Nord, contre la caricature du pied noir exploiteur. Il est allé au secours des exilés espagnols antifascistes, des victimes du stalinisme, des objecteurs de conscience[].



Formation

Albert Camus fait ses études à Alger. À l'école communale, il est remarqué en 1923 par son instituteur, Louis Germain, qui lui donne des leçons gratuites et l'inscrit en 1924 sur la liste des candidats aux bourses, malgré la défiance de sa grand-mère qui souhaitait qu'il gagnât sa vie au plus tôt. Camus gardera une grande reconnaissance à Louis Germain et lui dédiera son discours de prix Nobel12. Reçu, Camus peut entrer comme demi-pensionnaire au lycée Bugeaud (désormais lycée Émir Abd-el-Kader). « J'avais honte de ma pauvreté et de ma famille (...) Auparavant, tout le monde était comme moi et la pauvreté me paraissait l'air même de ce monde. Au lycée, je connus la comparaison », se souviendra-t-il13. Il commence à cette époque à pratiquer le football et se fait une réputation de gardien de but. Mais, à la suite de ses crachements de sang, les médecins diagnostiquent en 1930 une tuberculose et il doit faire un bref séjour à l'hôpital Mustapha. Son oncle, voltairien et anarchiste, et sa tante Acault, qui tiennent une boucherie dans la rue Michelet, l'hébergent ensuite, rue du Languedoc, où il peut disposer d'une chambre. Camus est ensuite encouragé par Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche.



Débuts littéraires

En 1934, il épouse Simone Hié : « J'ai envie de me marier, de me suicider, ou de m'abonner à L'Illustration. Un geste désespéré, quoi... »14. En 1935, il commence l'écriture de L'Envers et l'Endroit, qui sera publié deux ans plus tard par Edmond Charlot dans la librairie duquel se retrouvent les jeunes écrivains algérois, tel Max-Pol Fouchet. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe, où la première pièce jouée est une adaptation du roman de Malraux dont les répétitions lui donne l'occasion de nouer une amitié avec Emmanuel Roblès. Dans le même temps il quitte le Parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal créé par Pascal Pia, l'Alger Républicain, organe du Front populaire, où il devient rédacteur en chef. Son enquête Misère de la Kabylie aura un écho retentissant15. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal. Cette même année, il se marie à Francine Faure. Ils s'installent à Paris où Albert travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir sous l'égide de Pascal Pia. Il fonde aussi la revue Rivage et fait la connaissance de Malraux. Durant cette période, il fait paraître le roman L'Étranger (1942) qui est publié par Gallimard sur l'instance de Malraux et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au « cycle de l'absurde » – cycle qu'il complétera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1941). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque Pascal Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. En 1944, il rencontre André Gide et un peu plus tard Jean-Paul Sartre, avec qui il se lie d'amitié. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après le bombardement d'Hiroshima dans un éditorial resté célèbre, dans Combat16. En 1945, à l'initiative de François Mauriac, il signe une pétition, afin de demander au général de Gaulle la grâce de Robert Brasillach, personnalité intellectuelle connue pour son activité collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1946, Camus se lie d'amitié avec René Char. Il part la même année aux États-Unis et de retour en France il publie une série d'articles contre l'expansionnisme soviétique : coup d'État de Prague et anathème contre Tito (1948). En 1947, c'est le succès littéraire avec le roman La Peste, suivi deux ans plus tard, en 1949, par la pièce de théâtre Les Justes.

En 1957, alors âgé de 44 ans, Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour « l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes. »

Engagement politique et littéraire

En octobre 1951, la publication de L'homme révolté provoque de violentes polémiques où Camus est attaqué à sa gauche. La rupture avec Jean-Paul Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être « délibérément statique ». En 1956, à Alger, il lance son « Appel pour la trêve civile », tandis que dehors sont proférées à son encontre des menaces de mort. Son plaidoyer pacifique pour une solution équitable du conflit est alors très mal compris, ce qui lui vaudra de rester méconnu de son vivant par ses compatriotes pieds-noirs en Algérie puis, après l'indépendance, par les Algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Haï par les défenseurs du colonialisme français, il sera forcé de partir d'Alger sous protection17. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour autant s'épargner lui-même. Il démissionne de l'Unesco pour protester contre l'admission de l'Espagne franquiste. C'est un an plus tard, en 1957, qu'il reçoit le prix Nobel de littérature. Interrogé à Stockholm par un étudiant musulman originaire d'Algérie, sur le caractère juste de la lutte pour l'indépendance menée par le F.L.N. en dépit des attentats terroristes frappant les populations civiles, il répond clairement : « Si j'avais à choisir entre cette justice et ma mère, je choisirais encore ma mère. » Cette phrase, souvent déformée, lui sera souvent reprochée. Il suffit pourtant de rappeler d'une part que Camus vénérait sa mère, d'autre part que celle-ci vivait alors à Alger dans un quartier très populaire particulièrement exposé aux risques d'attentats. Albert Camus était contre l'indépendance de l'Algérie et écrivit en 1958 dans la dernière de ses Chroniques Algériennes que "l'indépendance nationale [de l'Algérie] est une formule purement passionnelle[.]", il dénonça néanmoins l'injustice faite aux musulmans et la caricature du pied noir exploiteur, et disait souhaiter la fin du système colonial mais avec une Algérie toujours française, proposition qui peut paraitre contradictoire.

Pour ce qui est du communisme, il proteste contre la répression sanglante des révoltes de Berlin-Est (juin 1953) et contre l'expansionnisme communiste à Budapest (septembre 1956).



Décès

Le 4 janvier 1960, en revenant de Lourmarin (Vaucluse), par la Nationale 6 (trajet de Lyon à Paris), au lieu-dit Le Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve la mort dans un accident de voiture à bord d'une Facel-Vega FV3B conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston, qui perd également la vie. La voiture quitte la route et percute un premier arbre puis s'enroule autour d'un second, parmi la rangée qui la borde18. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (180 km/h), un malaise du conducteur, ou plus vraisemblablement, l'éclatement d'un pneu. L'écrivain René Étiemble déclara : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel Vega était un cercueil. J'ai cherché en vain un journal qui veuille publier mon article... »



En marge des courants philosophiques, Albert Camus s'est opposé au marxisme et à l'existentialisme. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle - l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.

Depuis le 15 novembre 2000, les archives de l'auteur sont déposées à la bibliothèque Méjanes, dont le centre de documentation Albert Camus assure la gestion et la valorisation.



Le 19 novembre 2009, le quotidien Le Monde affirme que le président Nicolas Sarkozy envisage de faire transférer les restes d'Albert Camus au Panthéon19. Dès le lendemain, son fils, Jean Camus, s'oppose à ce transfert, craignant une récupération politique20. Sa fille, Catherine Camus, ne se prononce pas.

Philosophie

Une question, l'absurde

« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui supporte et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.

L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse à cette demande de sens. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu'en termes humains ». Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines. Il veut des réponses humaines.



Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920

L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est, « ceci du moins est une certitude ».

L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.



Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison ».

Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible ». En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.

La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l'absurde ». Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.

Une réponse, la révolte

Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. C'est pourquoi Camus écrit : « L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte »

La révolte c'est aussi s'offrir un énorme champ de possibilités d'actions. Car si l'homme absurde se prive d'une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d'action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d'actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l'homme absurde jouit d'une liberté profonde. L'homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l'être s'emploie à ne rien achever», mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »

Bien que Camus réfute les religions parce que « on n'y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois », et qu'il n'accorde aucune importance au futur : « il n'y a pas de lendemain », sa révolte n'en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité ». Tout n'est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l'injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin ».

En effet, Camus pose à la révolte de l'homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n'est pas contre tous et contre tout. Et Camus d'écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens ».

Entre journalisme et engagement

Roger Quilliot appelle ce volet de la vie de Camus La plume et l'épée, plume qui lui a servi d'épée symbolique mais sans exclure les actions qu'il mena tout au long de sa vie (voir par exemple le chapitre suivant). Camus clame dans Lettres à un ami allemand son amour de la vie : « Vous acceptez légèrement de désespérer et je n'y ai jamais consenti » confessant « un goût violent de la justice qui me paraissait aussi peu raisonné que la plus soudaine des passions. » Il n'a pas attendu la résistance pour s'engager. Il vient du prolétariat et le revendiquera toujours, n'en déplaise à Sartre ; la première pièce qu'il joue au Théâtre du Travail, Révolte dans les Asturies, évoque déjà la lutte des classes.

Il va enchaîner avec l'adhésion au Parti communiste et son célèbre reportage sur la misère en Kabylie paru dans Alger-Républicain. Il y dénonce « la logique abjecte qui veut qu'un homme soit sans forces parce qu'il n'a pas de quoi manger et qu'on le paye moins parce qu'il est sans forces.» Les pressions qu'il subit alors vont l'obliger à quitter l'Algérie mais la guerre et la maladie vont le rattraper. Malgré cela, il va se lancer dans la résistance.

À écrire dans Combat, à lutter pour des causes auxquelles il croit, Camus éprouve une certaine lassitude28. Ce qu'il veut, c'est pouvoir concilier justice et liberté, lutter contre toutes les formes de violence, défendre la paix et la coexistence pacifique, combattre à sa façon pour résister, contester, dénoncer.

Albert Camus et l'Espagne

Les origines espagnoles de Camus s'inscrivent aussi bien dans son œuvre, des Carnets à Révolte dans les Asturies ou L’état de siège, par exemple, que dans ses adaptations de La Dévotion à la Croix (Calderon de la Barca) ou Le Chevalier d'Olmedo (Lope de Vega). Comme journaliste, ses prises de position, sa lutte permanente contre le franquisme, se retrouvent dans de nombreux articles depuis Alger républicain en 1938, des journaux comme Combat bien sûr mais aussi d'autres moins connus, Preuves ou Témoins, où il défend ses convictions, affirme sa volonté d'engagement envers une Espagne libérée du joug franquiste, lui qui écrira « Amis espagnols, nous sommes en partie du même sang et j'ai envers votre patrie, sa littérature et son peuple, sa tradition, une dette qui ne s'éteindra pas. C'est la profession de foi d'un homme qui est constamment resté fidèle « à la beauté comme aux humiliés. »

Son œuvre théâtrale
Caligula

Romans et nouvelles
Noces
La Peste
L'Été
La Chute




Essais
 La Postérité du soleil (avec René Char)




Autobiographies et divers
 Actuelles (Chroniques I à III)
Biographies et Témoignages
Albert Camus par lui-même (M Lebesque)
 Albert Camus contemporain (Lyotard)
Études et documents
La Mer et les Prisons (R Quilliot)

dimanche 7 août 2011

Innocent de Vieuxmec sur netlog j'ai adorais


INNOCENT

Les femmes sont trop compliquées,
Il faut toujours tout expliquer,
Il faut toujours se justifier,
Toujours se faire pardonner.

Mais un de ces jours vous verrez :
Je vivrai suivant mon bon gré,
J’offrirai bonbons, fleurs, amour
Sans rien espérer en retour :

Je m’en irai rue Saint-Denis,
Y trouver des femmes jolies :
Là, je distribuerai des fleurs,
Je proposerai du bonheur ;

Je leur chanterai des chansons,
Leur réciterai mes leçons,
Je déclamerai des poèmes,
Je leur dirai que je les aime.

Je leur jouerai de la guitare,
Les emmènerai Pont des Arts
Et on jouera à chat perché,
A cache-cache, à chat blessé.

Je suis sûr que, dans leur bonté,
Leur grande générosité,
Ces femmes sauront m’apprécier
Et voudront me féliciter.

On ne fera rien à demi,
On se quittera bons amis
Et on ira se coucher
Chacun de son côté.

samedi 6 août 2011

cassouille dans son habit d'hiver

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huître géante

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verveine rouge et bleue

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Dalhias mes fleurs préférées

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ma réussite mon jardin dans toute sa splendeur

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en 2004, mon jardin en friche

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coco mon ami

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promenade au lac de St Viaud

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méga coquelicot de mon jardin

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Crabes farcis aux piments des îles


Crabes farcis aux piments des îles

Pour 4 personnes

4 tourteaux

1 citron vert

3 oignons blancs

3 gousses d’ail

50 g de beurre

2 cuillères à soupe d’arachide

4 brins de ciboulette

1 brin de persil

1 brin de thym

¼ de baguette rassie

15 cl de lait

Poivre, sel, 1 pointe de piment antillais

1 cuillère à soupe de chapelure

Préparer les crabes :

Lavez les tourteaux dans de l’eau additionnée de jus de citrons vert. Dans une marmite d’eau bouillante salée, j’ajoute du vinaigre blanc (le crabe se décortique mieux) faites les cuire à gros bouillons 20 min. Egouttez  et laissez refroidir. Décortiquez. Réservez les carapaces. Emiettez  la chair de tourteaux en gardant le corail.

Faire la farce :

Faites tremper le pain dans le lait. Egouttez  bien. Mixez  le pain avec la ciboulette, le persil, les oignons et l’ail. Saupoudrez de thym et faites revenir dans une poêle avec le beurre et l’huile, remuez bien, salez et poivrez. Ajoutez la chair de tourteau, le corail, le piment haché finement et remuez 2 à 3 min, faites cuire 10 min.

Dresser :

Garnissez les carapaces, parsemez de chapelure et faites gratiner  8 min à four préchauffé 180°. Dégustez chaud dans les carapaces.

Le truc : Préparez la farce la veille, elle aura le temps de s’imprégner de tous les parfums

Coupe fruitée au café


Coupe fruitée au café



C’est un dessert idéal après un plat de poisson ou de viande blanche

2 nectarines coupées en deux et dénoyautées

50 g de sucre cristallisé

2 cuillères à soupe d’extrait de café

3 jaunes d’œufs

1 cuillère à soupe de maïzena

75 g de sucre en poudre

30 cl de lait

30 cl de crème épaisse



Coupez les nectarines en dés. Dans une casserole, diluez le sucre cristallisé avec 4 cuillères à soupe d’eau et faites bouillir 2 min. Incorporer les nectarines et l’extrait de café. Otez du feu et laissez refroidir.

Dans une casserole, battez les jaunes d’œufs avec la Maïzena et le sucre en poudre. Incorporez le lait et faites épaissir sur feu doux, sans laisser bouillir.

Répartissez la moitié des nectarines au sirop dans les quatre coupes et couvrez de crème anglaise. Réservez au frais jusqu’au moment de servir.

Déposez des cuillères de crème sur les coupes. Ajoutez le reste de nectarines.

Vous pouvez utiliser d’autres fruits que les nectarines : ananas, banane, mangues…..

jeudi 4 août 2011

petits gratins de poires

40 g de beurre
4 poires bien mûres de 150 g chacune
1 oeuf entier + 1jaune
50 g de sucre

une façon originale et goûteuse d'accommoderles poires

beurrez 4 plats à gratinsindividuels. Pelez et évidez les poires. Tranchez-les finement et disposez-les en éventail dans les plats.
Fouettez l'oeuf entier et le jaune avec le sucre. Faîtes cuire au bain-marie pendant 5 à 10 mn, sans cessez de foutter. Nappez les poires de cettecrème.
Enfournez les plats sous le gril du four, pour 1 à 2 mn, juste le temps de dorer les gratins. 

Crème brésilienne

1 boîte de 480 g d'ananas en tranches                                           Calories par personne 335
3 cuillières à soupe de gélatine en poudre
3 oeufs
100 g de sucre en poudre
1 cuillière à café de café soluble
25 cl de crème fouettée

Egoutterl'ananas en conservant 3 cuillières à soupe de jus. Réserver  2 tranches, hacher le reste etle faire égoutter dans un tamis fin.
Dans une petite casserole, chauffer le jus d'ananas réservé. Ajouter la gélatine et remuer jusqu'à complète dissolution.
Fouetter les oeufs avecle sucrejusqu'à ceque le mélange épaississe. Ajouter le hachis d'ananas et le café soluble délayé dans une cuillière à soupe d'eau. Verserla gélatine et mélanger.
Réserver 4 cuillière de crème fouettée. Incorporer lereste à la préparation précédente. Répartir dans 4 coupes en verreetmettreau frais 3 heures.
Juste avant de servir, décorer chaque coupe de crème fouettée et d'une demi-tranche d'ananas.