mercredi 10 août 2011


Paimboeuf et sa région

Si vaisseaux et gabares ont aujourd’hui déserté la rade de Paimboeuf, la ville, épousant sur toute sa longueur la courbe de la Loire, offre toujours l’image de son passé maritime.

La vieille ville. Les promenades, en sillonnant ruelles et passages étroits, rappelleront qu’ici tout est synonyme de la grande activité maritime du XVIIIe siècle. S’attarder sur ce passé c’est aussi s’attacher à la ville d’aujourd’hui.

Le canal de la Martinière. Au milieu du XIXe siècle, l’accès à la mer et la croissance continue du trafic maritime étaient la préoccupation constante des commerçants nantais et des ingénieurs. En 1892 le creusement d’un canal entre Paimboeuf et le Pellerin est décidé. Construction monumentale de 15 kilomètres, ayant servi à peine plus de vingt ans pour la circulation des bateaux entre Nantes et Saint-Nazaire, le canal maritime de la basse Loire est aujourd’hui le fleuron du patrimoine hydraulique de notre région. Sa visite au départ des écluses du Carnet est incontournable.

Les marais, entre Paimboeuf et Saint Viaud, ont abrité le premier centre de ballons dirigeables des forces aéronavales américaines en 1917, permettant ainsi le débarquement de milliers de soldats.

La pêche à la civelle. De novembre au début du printemps, les quais qui bordent la Loire s’animent. Les chalutiers qui habituellement pêchent lamproies, aloses ou mulets se préparent à traquer les civelles, ces bébés anguilles qui arrivent de la mer des Sargasses pour rejoindre nos rivières où elles grandiront avant de retrouver leur lieu de naissance pour s’y reproduire. Les pêcheurs filtrent les eaux grâce à des tamis circulaires à petites mailles d’un mètre vingt de diamètre. Les particuliers peuvent aussi profiter de l’aubaine et pêcher pour leur consommation ce mets réputé.

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