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samedi 30 juillet 2016
Aux délices des gourmets: BOUREK AU THON , RIZ ET OLIVES
Aux délices des gourmets: BOUREK AU THON , RIZ ET OLIVES: Sachant qu'il existe plusieurs versions de cigares , en voici une, simple et goûteuse à base de riz , de thon et d' olives...
Pension d'invalidité : calcul, montant et versement
Pension d'invalidité : calcul, montant et versement
Vérifié le 01 avril 2016 - Direction de l'information légale
et administrative (Premier ministre)
La pension d'invalidité est calculée à partir d'un salaire
moyen de base auquel est appliqué un pourcentage variant en fonction de votre
catégorie d'invalidité.
Pour déterminer le montant de la pension d'invalidité, les
invalides sont classés en 3 catégories, en fonction de leur situation :
Catégorie
|
Situation
|
1èrecatégorie
|
Invalides capables d'exercer une activité rémunérée
|
2ècatégorie
|
Invalides absolument incapables d'exercer une profession
quelconque
|
3ècatégorie
|
Invalides qui, étant absolument incapables d'exercer une
profession, sont, en outre, dans l'obligation d'avoir recours à l'assistance
d'une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie
|
C'est le médecin-conseil de la caisse primaire d'assurance
maladie (CPAM) qui détermine votre catégorie d'invalidité.
Être reconnu invalide de 2è ou 3è catégorie n'entraîne pas
automatiquement votre inaptitude au travail. C'est au médecin du travail de la
constater, dans le respect de la procédure
prévue en matière d'inaptitude. Toutefois, il peut vous déclarer apte à
travailler, sous conditions qu'il fixe dans son avis d'inaptitude, même en cas
de classement en 2è ou 3è catégorie.
À savoir :
le
classement dans une catégorie n'est pas définitif, une personne invalide
peut par exemple passer de la 2e catégorie à la 1re catégorie.
Montant de la pension d'invalidité
Votre pension est calculée sur la base d'une rémunération
moyenne, obtenue à partir de vos 10 meilleures années de salaire (salaires
soumis à cotisations dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale).
Les pensions d'invalidité sont revalorisées 1 fois par an,
par application d'un coefficient de majoration.
Montants minimum et maximum des pensions en fonction des
catégories d'invalidité :
Catégorie d'invalidité
|
Pourcentage du salaire annuel moyen des 10 meilleures
années
|
Montant mensuel minimum
|
Montant mensuel maximum
|
1ère catégorie
|
30 %
|
281,93 €
|
965,40 €
|
2ème catégorie
|
50 %
|
281,93 €
|
1 609,00 €
|
3ème catégorie
|
50 %, majoré de 40% au titre de la majoration pour tierce
personne
|
1 386,12 €
|
2 713,19 €
|
Le montant de la pension peut être augmenté ou diminué si
vous changez de catégorie d'invalidité.
Versement de la pension d'invalidité
Date d'effet
La date d'effet de votre pension correspond à la date à
laquelle le médecin-conseil de votre CPAM a évalué votre état d'invalidité :
- soit
à la date de consolidation de
votre blessure, en cas d'accident non professionnel,
- soit
à l'expiration de la durée maximale de perception des indemnités
journalières (3 ans),
- soit
à la date de stabilisation de votre état de santé,
- soit
à la constatation médicale de l'invalidité due à l'usure prématurée de
votre organisme.
Si vous êtes en arrêt de travail indemnisé, votre pension
est versée au plus tard 2 mois après l'appréciation de l'état d'incapacité par
le médecin-conseil.
Périodicité de versement
Vous recevez votre pension tous les mois à
terme échu (par exemple début novembre pour la pension du mois
d'octobre).
Mise à part la majoration pour tierce personne, la pension
d'invalidité est soumise à l'impôt
sur le revenu ainsi qu'aux contributions
sociales, sauf en cas de faibles ressources. La pension d'invalidité
peut être
cumulée avec d'autres pensions ou rentes.
Où s’informer ?
Textes de référence
Questions ? Réponses !
Peut-on cumuler
la pension d'invalidité avec d'autres revenus ?
Vérifié le 18 février
2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Oui. Le cumul de votre pension d'invalidité versée par la Sécurité sociale
est possible avec certains revenus, le plus souvent dans une certaine limite.
La pension d'invalidité est cumulable, à des conditions qui varient en fonction
des revenus suivants :
Répondez aux questions
successives et les réponses s’afficheront automatiquement
Haut du formulaire
Précisez votre cas
Revenus professionnels
Rente liée à un accident du travail
Allocations de chômage
Pension d'invalidité militaire
Pension d'invalidité agricole
Pension d'invalidité versée par un régime
spécial
Pension d'invalidité versée par un régime
de prévoyance
La pension d'invalidité est-elle saisissable ?
Vérifié le 09 février 2016 - Direction de l'information légale et
administrative (Premier ministre)
Oui, dans certaines limites.
La
pension d'invalidité versée par la sécurité sociale est saisissable dans les
mêmes conditions que le salaire(barème évolutif en fonction du montant
de la pension, solde bancaire insaisissable...).
À noter :
la majoration pour tierce personne est insaisissable.
En cas d'hospitalisation
Pour le paiement des frais d'hospitalisation, la saisie de la pension
d'invalidité est possible :
- dans la limite de 90% du
montant de la pension, au profit de l'hôpital et de la CPAM,
- à condition que la pension
versée à l'invalide soit au moins égale à 25% du montant
minimum de la pension.
Où s’informer ?
Textes de référence
Article L355-2
Les pensions et rentes prévues au titre IV et aux chapitres 1 à 4 du titre
V du présent livre sont cessibles et saisissables dans les mêmes conditions et
limites que les salaires. Toutefois, elles le sont dans la limite de 90 % au
profit des établissements hospitaliers et des caisses de sécurité sociale pour
le paiement des frais d'hospitalisation.
Le montant de la saisie sur rappel de pensions et rentes s'apprécie en
rapportant la quotité saisissable au montant dû par échéance mensuelle ou
trimestrielle quelle que soit la période de validité à laquelle se rapporte le
rappel.
L'application des dispositions du présent article ne peut avoir pour effet
de réduire les arrérages de la pension d'invalidité servie pour un trimestre à
un montant inférieur au quart du taux minimum fixé à l'article L. 341-5.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la saisie peut s'élever
à la totalité de la pension ou de la rente, réserve faite d'une somme d'un
montant égal au tiers du minimum prévu au premier alinéa de l'article L.
351-10,
Lorsque cette saisie a pour objet d'exécuter les condamnations à des
réparations civiles ou aux frais dus à la victime au titre de l'article 375 du
code de procédure pénale et que ces condamnations ont été prononcées à
l'encontre d'une personne qui a été jugée coupable de crime ou de complicité de
crime contre l'humanité.Bas du formulaire
Pour en savoir plus
Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs
salariés (Cnamts)
Plafond de la sécurité sociale
Période
|
2015
|
2016
|
Année
|
38 040 €
|
38 616 €
|
Trimestre
|
9 510 €
|
9 654 €
|
Mois
|
3 170 €
|
3 218 €
|
Semaine
|
732 €
|
742 €
|
Jour
|
174 €
|
177 €
|
Chapitre 5 : Dispositions communes avec l'invalidité
Article L355-1 En savoir plus sur cet article...
Une majoration pour aide constante d'une tierce personne est
accordée aux titulaires de pensions d'invalidité qui remplissent les conditions
prévues au 3° de l'article
L. 341-4, et aux titulaires de pensions de vieillesse substituées à des
pensions d'invalidité qui viendraient à remplir ces conditions postérieurement
à l'âge auquel s'ouvre le droit à pension de vieillesse et antérieurement à un
âge plus élevé.
Peuvent, en outre, obtenir cette majoration les titulaires
d'une pension de vieillesse révisée pour inaptitude au travail et les
titulaires d'une pension de vieillesse attribuée pour inaptitude au travail en
application de l'article
L. 351-8, lorsqu'ils remplissent soit au moment de la liquidation de leur
droit, soit postérieurement mais avant le plus élevé des âges mentionnés au
précédent alinéa, les conditions d'invalidité prévues au 3° de l'article L.
341-4.
Article L355-2 En savoir plus sur cet article...
Les pensions et rentes prévues au titre IV et aux chapitres
1 à 4 du titre V du présent livre sont cessibles et saisissables dans les mêmes
conditions et limites que les salaires. Toutefois, elles le sont dans la limite
de 90 % au profit des établissements hospitaliers et des caisses de sécurité
sociale pour le paiement des frais d'hospitalisation.
Le montant de la saisie sur rappel de pensions et rentes
s'apprécie en rapportant la quotité saisissable au montant dû par échéance
mensuelle ou trimestrielle quelle que soit la période de validité à laquelle se
rapporte le rappel.
L'application des dispositions du présent article ne peut
avoir pour effet de réduire les arrérages de la pension d'invalidité servie
pour un trimestre à un montant inférieur au quart du taux minimum fixé à
l'article L. 341-5.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la saisie
peut s'élever à la totalité de la pension ou de la rente, réserve faite d'une
somme d'un montant égal au tiers du minimum prévu au premier alinéa de
l'article L. 351-10, lorsque cette saisie a pour objet d'exécuter les
condamnations à des réparations civiles ou aux frais dus à la victime au titre
de l'article 375 du code de procédure pénale et que ces condamnations ont été
prononcées à l'encontre d'une personne qui a été jugée coupable de crime ou de
complicité de crime contre l'humanité.
Article L355-3 En savoir plus sur cet article...
Toute demande de remboursement de trop-perçu en matière de
prestations de vieillesse et d'invalidité est prescrite par un délai de deux
ans à compter du paiement desdites prestations dans les mains du bénéficiaire,
sauf en cas de fraude ou de fausse déclaration.
En cas d'erreur de l'organisme débiteur de la prestation
aucun remboursement de trop-perçu des prestations de retraite ou d'invalidité
n'est réclamé à un assujetti de bonne foi lorsque les ressources du
bénéficiaire sont inférieures au chiffre limite fixé pour l'attribution, selon
le cas, à une personne seule ou à un ménage, de l'allocation aux vieux
travailleurs salariés.
Lorsque les ressources de l'intéressé sont comprises entre
ce plafond et le double de ce plafond, le remboursement ne peut pas être
effectué d'office par prélèvement sur les prestations. Le cas et la situation
de l'assujetti sont alors soumis à la commission de recours amiable qui
accordera éventuellement la remise totale ou partielle de la dette et déterminera,
le cas échéant, l'échelonnement de ce remboursement.
NOTA :
Code de la sécurité sociale L161-26 : champ d'application
de l'article L355-3, L623-1 : dispositions applicables à l'assurance vieillesse
des non-salariés non-agricoles.
Code de la sécurité sociale L721-8 : dispositions
applicables à l'assurance vieillesse des ministres des cultes et membres des
congrégations et collectivités religieuses, L721-14 : ainsi qu'à leur assurance
invalidité.
Code de la sécurité sociale D644-1 : dispositions
applicables à l'assurance vieillesse des non-salariés des professions libérales
ainsi qu'aux assurances vieillesse complémentaires et invalidité.
Ordonnance 2002-411 du 27 mars 2002 art. 20 :
dispositions applicables à Mayotte.
Ordonnance 2004-605 du 24 juin 2004 art. 2 : Les
personnes qui, à la date d'entrée en vigueur de la présente ordonnance, sont
titulaires de l'allocation aux vieux travailleurs salariés, continuent à
percevoir ces prestations selon les règles applicables avant cette entrée en
vigueur.
mercredi 27 juillet 2016
une belle histoire
Christian Plaza a marché durant sept mois pour les
enfants malades
Aventure.
De retour de son périple, le marcheur au grand
cœur a parcouru près de 3 ooo km pour les enfants souffrant de leucémies.
Christian Plaza conserve précieusement ses vieilles
chaussures de marche. Photo Flavien Osanna
Christian Plaza a marché durant sept mois pour les
enfants malades
Aventure. De retour de son périple, le marcheur au grand
cœur a parcouru près de 3 ooo km pour les enfants souffrant de leucémies.
Christian Plaza conserve précieusement ses vieilles
chaussures de marche. Photo Flavien Osanna
Prendre son café du matin, lire son journal, voir un match
des Verts à la télé… Le marcheur au grand cœur, comme on le surnomme, retrouve
ses petites habitudes. Dans le salon, la radio laisse échapper quelques notes
de jazz. « J’ai raté le festival cette année. D’habitude, j’y vais souvent »,
sourit Christian Plaza.
Le retraité de 57 ans vient de passer sept mois sur les
routes de France. Parti de Calais en février, il a parcouru 3 000 km à pied
pour rejoindre Lyon, la semaine dernière. Sac à dos et béret sur la tête, le
Viennois a marché pour les enfants atteints de leucémie. « Je ne pensais pas en
être capable. Même quand je me sentais seul, je n’ai jamais pensé abandonner. »
Un miraculé
Chaque aventure est une résurrection. En 1999, Christian
Plaza, cheminot, fait une mauvaise chute. « Je suis resté une semaine dans le
coma. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas finir handicapé. » Peu de temps
après, il se découvre une passion : la marche. Et prend part à des expéditions
(voir par ailleurs).
Dans son dernier périple, Christian découvre les villages
normands et bretons, tombe pile-poil pendant la récolte des moules et noix de
Saint-Jacques, puis descend la côte atlantique, direction les Landes et ses
interminables rangées de pins : « Tu passes devant le camping des Flots Bleus
comme dans le film ! »
Avec 1 000 euros de subventions et quelques économies en
poche, le marcheur se débrouille tout seul. Il n’a pas de tente, seulement un
duvet et des vêtements chauds ; dort dans des paroisses, des mairies, ou dans
les tribunes d’un stade. Il mange des pâtes ou du riz cuisiné sur un réchaud.
À chaque étape, il demande aux maires de faire un don au
profit de l’APPEL (voir l’info en plus). « J’étais coupé du monde. Il
m’arrivait de ne plus savoir quel jour on était. » Les seuls moments où
Christian s’informe, c’est pour lire son histoire dans la presse locale. Car
son aventure n’est pas passée inaperçue : « J’ai gardé les articles qu’on a
faits sur moi. Beaucoup de gens m’ont félicité pour mon action. Mais peu m’ont
offert le gîte et le couvert… »
Après la traversée du GR 10 dans les Pyrénées, les plages de
la Côte d’Azur, Christian termine par les Alpes et le col de l’Iseran (2 764
m), avant de rejoindre Lyon, le 16 septembre. Un comité d’accueil l’attendait
au parc de la Tête d’Or : « Cela m’a fait drôle quand j’ai vu les enfants.
J’étais très ému. On se bat des mois et quand le moment vient, ça passe très
vite. »
Aujourd’hui, si les cartes de voyages sont pliées, le sac à
dos et les chaussures bien rangées, le marcheur au grand cœur ne s’est pas pour
autant arrêter de marcher. Il se balade souvent dans le coin avec ses amis. «
Si je n’ai pas ma dose de sport, je suis malheureux. » Son ultime défi ? Le
colosse de l’Amérique, l’Aconcagua (6 962 m) en Argentine. Et toujours pour les
enfants.
Prendre son café du matin, lire son journal, voir un match
des Verts à la télé… Le marcheur au grand cœur, comme on le surnomme, retrouve
ses petites habitudes. Dans le salon, la radio laisse échapper quelques notes
de jazz. « J’ai raté le festival cette année. D’habitude, j’y vais souvent »,
sourit Christian Plaza.
Le retraité de 57 ans vient de passer sept mois sur les
routes de France. Parti de Calais en février, il a parcouru 3 000 km à pied
pour rejoindre Lyon, la semaine dernière. Sac à dos et béret sur la tête, le
Viennois a marché pour les enfants atteints de leucémie. « Je ne pensais pas en
être capable. Même quand je me sentais seul, je n’ai jamais pensé abandonner. »
Un miraculé
Chaque aventure est une résurrection. En 1999, Christian
Plaza, cheminot, fait une mauvaise chute. « Je suis resté une semaine dans le
coma. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas finir handicapé. » Peu de temps
après, il se découvre une passion : la marche. Et prend part à des expéditions
(voir par ailleurs).
Dans son dernier périple, Christian découvre les villages
normands et bretons, tombe pile-poil pendant la récolte des moules et noix de
Saint-Jacques, puis descend la côte atlantique, direction les Landes et ses
interminables rangées de pins : « Tu passes devant le camping des Flots Bleus
comme dans le film ! »
Avec 1 000 euros de subventions et quelques économies en
poche, le marcheur se débrouille tout seul. Il n’a pas de tente, seulement un
duvet et des vêtements chauds ; dort dans des paroisses, des mairies, ou dans
les tribunes d’un stade. Il mange des pâtes ou du riz cuisiné sur un réchaud.
À chaque étape, il demande aux maires de faire un don au
profit de l’APPEL (voir l’info en plus). « J’étais coupé du monde. Il
m’arrivait de ne plus savoir quel jour on était. » Les seuls moments où
Christian s’informe, c’est pour lire son histoire dans la presse locale. Car
son aventure n’est pas passée inaperçue : « J’ai gardé les articles qu’on a
faits sur moi. Beaucoup de gens m’ont félicité pour mon action. Mais peu m’ont
offert le gîte et le couvert… »
Après la traversée du GR 10 dans les Pyrénées, les plages de
la Côte d’Azur, Christian termine par les Alpes et le col de l’Iseran (2 764
m), avant de rejoindre Lyon, le 16 septembre. Un comité d’accueil l’attendait
au parc de la Tête d’Or : « Cela m’a fait drôle quand j’ai vu les enfants.
J’étais très ému. On se bat des mois et quand le moment vient, ça passe très
vite. »
Aujourd’hui, si les cartes de voyages sont pliées, le sac à
dos et les chaussures bien rangées, le marcheur au grand cœur ne s’est pas pour
autant arrêter de marcher. Il se balade souvent dans le coin avec ses amis. «
Si je n’ai pas ma dose de sport, je suis malheureux. » Son ultime défi ? Le
colosse de l’Amérique, l’Aconcagua (6 962 m) en Argentine. Et toujours pour les
enfants.
mardi 26 juillet 2016
le convivialisme
La Courte échelle #9 : De la convivialité, 1 : Vivre
ensemble, vraiment ?
La convivialité commence en bas de l’échelle, dans les
foyers, car les racines de cette joie de vivre ensemble sont à chercher dans la
douce intimité de la famille.
Dans son Discours sur l’origine et les fondements de
l’inégalité parmi les hommes, Rousseau écrivait : « Les premiers
développements du cœur furent l’effet d’une situation nouvelle qui réunissait
dans une habitation commune les maris et les femmes, les pères et les
enfants ; l‘habitude de vivre ensemble fit naître les plus doux
sentiments qui soient parmi les hommes, l’amour conjugal et l’amour
fraternel ».
« Vivre-ensemble » : le groupe verbal est
devenu groupe nominal, et cette expression l’un des mantras de notre temps. Le
mot est à la mode, invoqué comme une valeur, brandi comme une programme,
soulignant combien la chose est difficile, plus que jamais peut-être.
Glissement sémantique intéressant, on parle d’autant plus volontiers du
« vivre-ensemble » qu’on n’ose plus dire « fraternité », ce
mot désuet qui nous rappelle trop peut-être que la république a largement puisé
son vocabulaire dans la culture chrétienne. « Vivre-ensemble », au
moins, c’est objectif, c’est neutre, c’est lisse, il n’y a pas de sous-entendus.
D'ailleurs, quand ce n’est pas le « vivre-ensemble », c’est la
« laïcité » qui tend à remplacer dans les discours le troisième terme
de la devise républicaine. Liberté, égalité, laïcité : comme s’il était
clair que la nation était de moins en moins une famille et de plus en plus un
agrégat, comme si le citoyen n’était plus d’abord un frère, une sœur,
ni même un cousin, mais un simple et pur individu, présumé neutre. A cet égard,
si rien de concret, de charnel, de familial, ne relie les membres d’un même
pays, le « vivre-ensemble » ne risque-t-il pas de se réduire à un
triste « vivre-chacun-de-son-côté », où les gens seraient moins les
uns avec les autres que les uns à côté des
autres ? Là où le « vivre-ensemble » se contente de juxtaposer,
la fraternité s’efforce, tant bien que mal, de coordonner, créant un réseau
complexe d’interdépendances.
Il existe un autre mot, que je préfère de loin à ce
néologisme et qui désigne tout aussi bien la nécessité de vivre ensemble :
la convivialité. Ce terme vient du latin convivium qui désigne
un repas pris en commun, et qui a lui-même pour origine le verbe convivere,
c’est-à-dire « vivre avec ». Mais précisément, en latin, vivre
et manger, c’est tout un ! Le verbe vivere signifie aussi
bien vivre que se nourrir, et le français s’en souvient quand il parle des vivres au
sens de denrées alimentaires. Vivre, étymologiquement, c’est partager des
vivres.
Rien d’étonnant dès lors à ce que l’inventeur du mot
« convivialité » soit le plus célèbre de nos gastronomes : Jean Anthelme Brillat-Savarin, qui après avoir été député
du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de 1789, et premier violon au théâtre de New
York, publia un petit livre fameux : Physiologie du Goût, sous-titré Méditations
de Gastronomie Transcendante. Soit dit en passant et l’orgueil national
dût-il en souffrir, notons que « convivialité » est un calque de
l’anglais conviviality… Quoi qu’il en soit, dans son traité d’art
culinaire publié en 1825 et salué par Balzac, Brillat-Savarin définit la convivialité comme le
« goût des réunions joyeuses et des festins », avant de
préciser : « La gourmandise est un des principaux liens de la société
; c’est elle qui étend graduellement cet esprit de convivialité qui
réunit chaque jour les divers états, les fond en un seul tout, anime la
conversation, et adoucit les angles de l’inégalité conventionnelle ». Est
« convivial », dès lors, ce qui est susceptible de créer des relations favorables ou agréables parmi
les membres d’un groupe, ce qui évoque la chaleur et l’amitié d’un repas
partagé.
Il se trouve justement qu’un mouvement de pensée, inspiré
des travaux d’Ivan Illich sur la convivialité dont je vous parlerai la semaine
prochaine, s’est développé récemment en reprenant ce concept : le
convivialisme, défini comme un « art de vivre
ensemble qui permette aux humains de prendre soin les uns des autres
et de la Nature, sans dénier la légitimité du conflit mais
en en faisant un facteur de dynamisme et
de créativité ». Voici quelques extraits de la très belle
« déclaration d’interdépendance » du manifeste convivialiste que vous trouverez facilement
sur internet :
- « Le
constat est donc là : l’humanité a su accomplir des progrès
techniques et scientifiques foudroyants, mais elle reste toujours aussi
impuissante à résoudre son problème essentiel : comment gérer la
rivalité et la violence entre les êtres humains ? Comment faire
obstacle à l’accumulation de la puissance, désormais illimitée et
potentiellement auto-destructrice, sur les hommes et sur la nature ? Si elle
ne sait pas répondre rapidement à cette question, l’humanité disparaîtra.
Alors que toutes les conditions matérielles sont réunies pour qu’elle
prospère, pour autant qu’on prenne définitivement conscience de leur
finitude. »
- « Toute
politique convivialiste concrète et appliquée devra nécessairement prendre
en compte :
- 1)
l’impératif de la justice et de la commune socialité, qui implique la
résorption des inégalités vertigineuses qui ont explosé partout dans le
monde entre les plus riches et le reste de la population depuis les
années 1970 ;
- 2)
Le souci de donner vie aux territoires et aux localités, et donc de
reterritorialiser et de relocaliser ce que la mondialisation a trop
externalisé ;
- 3)
L’absolue nécessité de préserver l’environnement et les ressources
naturelles ;
- et
4) L’obligation impérieuse d’offrir à chacun une fonction et un
rôle reconnus dans des activités utiles à la société. »
- « La
traduction du convivialisme en réponses concrètes doit articuler l’urgence
d’améliorer les conditions de vie des couches populaires, et celle de
bâtir une alternative au mode d’existence actuel, si lourd de menaces
multiples. Une alternative qui cessera de vouloir faire croire que la
croissance économique à l’infini pourrait être encore la réponse à tous
nos maux. »
Directeur-adjoint de la revue Limite
Agregé de Lettres et professeur de Français à Dreux
Agregé de Lettres et professeur de Français à Dreux
lundi 25 juillet 2016
en 2015, ce que l'on disait sur la fibromyalgie
Les
réponses avec le Pr Serge Perrot, rhumatologue :
« La
fibromyalgie est reconnue comme pathologie depuis 2006. Dans mon université,
j’enseigne cette maladie, j’indique qu’il s’agit d’une vraie maladie. La
fibromyalgie correspond à une perte de la modulation de la douleur et des
filtres de la douleur. Il n’y a pas de lésion dans les muscles, mais il y a
véritablement des douleurs ressenties dans les articulations, dans les muscles, dans les
tendons. C’est le cerveau qui intègre mal les messages qui viennent de la
périphérie et qui les renvoie mal à la personne qui va avoir 18 points douloureux.
Les filtres sont perturbés et quand on appuie chez une personne fibromyalgique,
elle va ressentir une douleur pour une pression qui normalement n’est pas
douloureuse. »
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-fibromyalgie-une-vraie-maladie-_10078.html
En
savoir plus
Dossier
:
Questions/Réponses
:
- Peut-on
guérir de la fibromyalgie ?
- Qui
peut faire le diagnostic de la fibromyalgie ?
- Des
troubles digestifs peuvent-ils être associés à la fibromyalgie ?
- L’activité
physique est-elle recommandée en cas de fibromyalgie ?
- Une
prise en charge psychologique est-elle proposée en cas de fibromyalgie ?
Quand
des troubles mentaux et des maladies physiques se produisent ensemble, les
symptômes de maladies physiques sont parfois arbitrairement discrédités et
négligés par les médecins, notent les auteurs d’une nouvelle étude, publiée
dans le Journal of
Neuropsychiatry and Clinical Neurosciences
(JNCN), qui introduit un nouveau syndrome combinant des troubles mentaux et
physiques.
Jeremy
D. Coplan, professeur de psychiatrie au SUNY Downstate Medical Center, et ses collègues ont examiné 76
personnes consécutives traitées en ambulatoire pour des troubles anxieux et
certains troubles physiques (appartenant à l’un de trois domaines spécifiques).
Ils
ont documenté un niveau élevé d’associations entre le trouble panique et quatre
domaines de maladie physique.
Cette
étude pourrait modifier la façon dont les médecins et les psychiatres
considèrent les frontières entre les troubles psychiatriques et médicaux,
soulignent-ils.
« Le
trouble panique lui-même peut être un facteur
prédictif pour un certain nombre de conditions physiques précédemment
considérées comme sans rapport avec les conditions mentales, et pour lesquelles
il peut y avoir peu ou pas de marqueurs biologiques », explique le Dr
Coplan.
Les
chercheurs proposent l’existence d’un syndrome spectral ayant pour noyau
l’anxiété et incluant des troubles physiques appartenant à quatre
domaines :
- trouble d’anxiété (surtout le
trouble panique) ;
- laxité
ligamentaire (syndrome d’hyper mobilité articulaire, scoliose, prolapsus
valvulaire mitral, tendance aux ecchymoses) ;
- douleur (fibromyalgie, migraines et céphalées
quotidiennes chroniques, syndrome
du côlon irritable,
prostatite/cystite) ;
- troubles
immunitaires (hypothyroïdie, asthme,
allergies nasales, syndrome de
fatigue chronique) ;
- troubles de
l’humeur
(dépression majeure, trouble bipolaire de types II
et III, tachyphylaxie. Deux tiers des participants de l’étude avec des
troubles de l’humeur avaient un diagnostic de trouble bipolaire et la
plupart de ceux-ci ne répondaient pas aux antidépresseurs).
La
proposition de l’existence d’un tel syndrome, note le Dr Coplan, n’est pas tout
à fait nouvelle, en ce qu’elle contient des éléments de troubles spectraux qui
ont été décrits précédemment. La principale contribution nouvelle est d’ajouter
de nouveaux éléments et groupements, et de mettre en lumière la façon dont ces
groupes se chevauchent.
L’étude
documente une prévalence élevée de troubles physiques chez les personnes
souffrant de trouble panique comparativement à la population générale. Par
exemple :
- plus de 80 %
des participants souffraient également de fibromyalgie et d’épisodes
dépressifs majeurs comparativement à une prévalence de la fibromyalgie
d’environ 2 % à 6 % dans la population générale (et de
dépression d’environ 5 %) ;
- la laxité
articulaire a été observée chez 59 % des participants comparativement
à une prévalence d’environ 10 % à 15 % dans la population
générale ;
- la rhinite
allergique a été observée chez 71 % des participants, tandis que sa
fréquence est d’environ 20 % dans la population générale.
Des
associations ont aussi été trouvées entre :
- la laxité
articulaire et trouble bipolaire III ;
- les maux de tête
et le trouble bipolaire II ;
- le trouble
bipolaire II et le syndrome de fatigue chronique.
« Notre
argument, explique le chercheur, est que les délimitations en médecine peuvent
être arbitraires et que certains troubles qui sont considérés comme de
multiples conditions disparates et indépendantes peuvent être mieux considérés
comme étant un trouble spectral unique avec une étiologie génétique
commune ».
« Les
patients méritent une compréhension scientifique plus éclairée des troubles
spectraux. Les troubles qui font partie du syndrome décrit dans cette étude
peuvent être mieux compris si on les considère comme une entité commune. »
L’étude a
été financée en partie par National Institute of Mental Health américain.
La
fibromyalgie touche près de 5 % de la population, mais plusieurs patients
ont encore du mal à obtenir un diagnostic. Le syndrome n’est pas facile à
identifier et touche davantage les femmes que les hommes. Le professeur à
l’Université de Sherbrooke, Serge Marchand, se bat pour faire connaître la
maladie.
Entrevue
avec le Dr. Serge Marchand, expert en douleur chronique
Émission
« Les éclaireurs » de radio canada présenter par Johanne Despins
le 25 juillet
http://ici.radio-canada.ca/emissions/lib_radio/v3.2/incpages/pop_indexeur.asp?
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LIENS
Un petit rappel sur la fibromyalgie
Le
nom « fibromyalgie » vient de « fibro » qui veut dire tissu
fibreux (comme les tendons et ligaments), « my » qui signifie muscles
et « algie » qui veut dire « douleur ». Bien qu’appelée
fibrosite pendant plusieurs années, le mot fibromyalgie est maintenant le nom
que l’on préfère.
Malade,
il nous faut changer notre routine et apprendre à vivre plus tranquillement.
Nous ne pouvons plus faire autant d’activités en une seule journée qu’avant, et
devons nous reposer entre chacune d’elles. Nous avons également à faire le
deuil de plusieurs choses que nous ne serons plus jamais capables de faire.
La
fibromyalgie, des douleurs généralisées et constantes
La
fibromyalgie est un syndrome qui se caractérise par des douleurs généralisées
et constantes et que le cerveau interprète de façon amplifiée. Fatigue
chronique et hypersensibilité au toucher, aux bruits et à la lumière sont notre
quotidien, tout comme les troubles cognitifs, perte de mémoire, difficultés de
concentration, difficultés à nommer des objets, etc… Et d’une manière générale,
beaucoup de faiblesses.
Depuis
mon diagnostic, je suis sur Internet des groupes de soutien pour les personnes
atteintes de cette maladie et je me suis rendue compte qu’elle est très mal
connue, même si elle touche 5% de la population. De plus, elle est souvent très
mal jugée. Les personnes qui en souffrent subissent souvent de l’intimidation
de la part de leurs proches et au travail.
Diagnostic
Cette
maladie se résume à l’élimination de toutes autres pathologies possibles, car
les médecins ne savent pas encore réellement d’où elle provient. À première
vue, nous, malades, avons l’air d’aller bien, même si ce n’est pas le cas. Nos
proches ont tendance à croire soit que l’on exagère nos douleurs, soit qu’on
est fainéant(e) ou encore que cela se passe dans notre tête. Cette maladie,
elle ne se voit pas.
La
fibromyalgie peut être si douloureuse qu’il nous arrive même d’avoir du mal à
marcher. Nous avons l’impression que tous nos membres sont cassés. La douleur
est parfois si intense, qu’il arrive que le simple fait de soulever une
fourchette pour manger demande de gros efforts tellement nous sommes faibles.
Il devient dès lors difficile de se trouver un emploi, car cette maladie est
imprévisible. Certains jours, nous arrivons à survivre à notre journée malgré
la douleur, et d’autres fois, on se retrouve au lit, trop souffrant et trop
faible pour être fonctionnel. Impossible de prévoir d’une journée à l’autre ce
qui rend la planification des activités très difficile, car nous devons annuler
une fois sur deux.
Quant
à l’intimidation et l’incompréhension que vivent les personnes atteintes, j’ai
décidé de faire une campagne de sensibilisation à la fibromyalgie sur le web et
les médias à l’aide d’images, de vidéos et d’informations pertinentes,
espérant sensibiliser la planète entière et réussir à faire tomber les tabous
face à cette maladie.
Je
me dis que plus les gens seront renseignés sur ce syndrome, et moins les
personnes atteintes seront jugées.
En
résumé, je m’applique donc par divers moyens à faire connaître la fibromyalgie
à travers le monde afin de mettre fin aux jugements et intimidations. J’espère
également voir des chercheurs s’intéresser à nous afin qu’ils trouvent un
remède pour nous aider à en guérir ou à contrôler notre douleur. À ce jour, il
n’existe aucun remède pour guérir la fibromyalgie. Ainsi, j’aimerais que cette
maladie soit reconnue par les gouvernements pour que nous puissions obtenir une
forme quelconque d’aide financière. Actuellement, les personnes atteintes
doivent pour la plupart, se retrouver bénéficiaire de l’aide sociale
(impliquant ainsi douleurs, pauvreté, solitude, désarroi et même parfois
suicide) et se retrouvent souvent abandonnées à elles-mêmes.
Au
sein des groupes de soutien, ce que l’on voit, ce sont des personnes qui
-souffrant de fibromyalgie- ne sont pas comprises par leur entourage. Car quand
physiquement nous avons l’air de bien aller, notre entourage a du mal à
comprendre que nous souffrons 24 heures sur 24. Que certains jours, nous sommes
incapables de faire des choses véritablement banales, comme se lever du lit ou
faire un shampoing, et que le lendemain la fatigue et la douleur nous
paralysent. On nous dit d’arrêter d’être paresseux, d’arrêter de « s’écouter »,
mais ces personnes ne comprennent pas que si nous avions l’énergie pour faire
quoi que ce soit, nous serions les premières à nous activer, sans dire un mot.
Quand
nous parlons de la fibromyalgie à nos proches, il n’est pas rare qu’ils ne veulent
pas entendre notre souffrance, et ont du mal à réaliser ce qui ne se voit pas.
Certaines personnes malades sont même abandonnées par leur entourage, leur
conjoint…
De
la difficulté de trouver le traitement adapté
Coté
traitement personne ne réagit pareil. Certains malades ne peuvent être
soulagées que par certains médicaments, alors que d’autres y seront insensibles
ou même sujets à des effets indésirables.
Sur
le plan psychologique les groupes de soutien aident à remonter le moral des
personnes malades, car nous vivons tous la même situation, à plus ou moins le
même degré; et échanger avec des personnes comme nous, nous aide.
Mais
ce qui aiderait encore plus, ce serait que la population comprenne: c’est
tellement dur de devoir expliquer encore et encore, de devoir se justifier du
pourquoi aujourd’hui nous ne pouvons sortir, aller travailler, etc.
Toutes
les personnes atteintes de fibromyalgie ont le même profil type: nous étions
des personnes hyperactives avant la maladie et/ou avons eu des chocs émotionnels,
accident de voiture, etc.
Les
principaux symptômes sont les douleurs chroniques généralisées, la fatigue et
le sommeil perturbé. Ceux-ci peuvent être accompagnés d’un ou de plusieurs des
symptômes suivants:
Système
cardiovasculaire
- Palpitations (irrégularité
des battements cardiaques)
- Phénomène de
Raynaud (troubles aux doigts et aux orteils avec le froid)
- Tachycardie
(rythme cardiaque accéléré)
- etc.
Système
respiratoire
- Allergies
- Dyspnée
(difficulté respiratoire)
- Toux
Système
digestif
- Bouche sèche
- Dysphagie
(difficulté à avaler, mal de gorge, sensation de « boule » dans
la gorge)
- Dyspepsie
(troubles digestifs, nausées)
- Intestin irritable
(diarrhée, constipation, crampes, gaz excessifs)
Système
génito-urinaire
- Cycles menstruels
irréguliers
- Dysménorrhée
(douleurs juste avant ou pendant les menstruations)
- Vessie irritable
(urgence mictionnelle)
- Cystite
(inflammation de la vessie)
Système
endocrinien
- Fatigue
généralisée
- Hypoglycémie
(insuffisance du taux de glucose dans le sang)
- Peau sèche
- Thyroïdite (inflammation
de la glande thyroïde)
- Syndrome de
Sjögren (diminution de la sécrétion des glandes lacrymales, salivaires,
trachéales, digestives et vaginales)
Système
musculo-squelettique
- Douleurs
musculaires
- Raideurs matinales
- Faiblesse
musculaire
- Costochondrite
(douleur à la poitrine au niveau des côtes)
- Dysfonction
temporomandibulaire (mâchoire)
- Crampes et spasmes
musculaires (incluant myoclonies nocturnes)
- Syndrome du canal
carpien
Système
nerveux
- Céphalées
chroniques, migraines
- Dysesthésies
diffuses (sensation de brûlure, chaleur, engourdissements, frissonnements,
fourmillements, picotements, sensation subjective de gonflement)
- Hypersensibilité
aux bruits, aux odeurs, à l’air conditionné, à la lumière, au froid, aux
produits chimiques, à la fumée
- Insomnie
- Tendance à
échapper des objets
- Acouphènes (bruit
subjectif dans l’oreille, bourdonnement, sifflement, tintement, etc.)
- Troubles de la
vision
- Troubles de
l’équilibre, vertiges, étourdissements, nausées
- Yeux secs ou
larmoiements excessifs
- Douleur sciatique (fesse,
cuisse, pied)
Sphère
cognitive
- Difficulté à
nommer des objets
- Difficulté à se
concentrer, à penser clairement
- Trouble de mémoire
(perte de mémoire à court terme)
Sphère
affective
- Anxiété
- Irritabilité
- Dépression
Des
études démontrent qu’environ 5 % de la population est atteinte de la
fibromyalgie, soit environ 385.000 personnes au Québec ainsi que 5% en France
également. La fibromyalgie touche en majorité des femmes, mais les hommes ainsi
que les enfants peuvent en être atteints.
Certains
facteurs peuvent aussi déclencher la douleur et les différents symptômes ou les
aggraver:
- Le surmenage, la
fatigue
- Le manque de
sommeil
- Les activités
simultanées
- Les mouvements
répétés, excessifs
- Travailler les
bras tendus au-dessus des épaules
- Les excès
d’activités physiques
- L’immobilité : les
longues périodes assises, debout ou allongées, conduire ou se promener en
voiture, écrire, etc.
- Porter des objets
- Les activités
ménagères
- Le stress
professionnel, social ou familial (positif et négatif)
- Les changements
météorologiques : le froid, l’humidité, la chaleur, etc.
- L’air conditionné
- Les réactions aux
médicaments : vertiges, somnolence, insomnie, brûlements d’estomac,
spasmes, palpitations, tachycardie, tremblements, etc.
- Les changements
hormonaux (syndrome prémenstruel, grossesse, ménopause)
- L’alcool
- Le café
- Le bruit
- La lumière et les
odeurs fortes
- La fumée de
cigarette et la pollution
Traitement
Il
n’existe pas encore de traitement spécifique pour la fibromyalgie. Les
personnes atteintes doivent donc traiter chaque symptôme individuellement, soit
par:
- des médicaments
traditionnels,
- de la médecine
douce,
- des exercices
légers (marche, aquaforme, étirements, vélo stationnaire, etc.),
- une alimentation
équilibrée (éviter la surcharge),
- des méthodes de
relaxation et de repos,
- des massages
adaptés,
- de la chaleur et
des bains chauds
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