samedi 30 juillet 2016

Aux délices des gourmets: BOUREK AU THON , RIZ ET OLIVES

Aux délices des gourmets: BOUREK AU THON , RIZ ET OLIVES: Sachant qu'il existe plusieurs versions de cigares , en voici une, simple et goûteuse  à base de riz , de thon et d' olives...

Pension d'invalidité : calcul, montant et versement

Pension d'invalidité : calcul, montant et versement

Vérifié le 01 avril 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La pension d'invalidité est calculée à partir d'un salaire moyen de base auquel est appliqué un pourcentage variant en fonction de votre catégorie d'invalidité.
Pour déterminer le montant de la pension d'invalidité, les invalides sont classés en 3 catégories, en fonction de leur situation :

Catégorie
Situation
1èrecatégorie
Invalides capables d'exercer une activité rémunérée
2ècatégorie
Invalides absolument incapables d'exercer une profession quelconque
3ècatégorie
Invalides qui, étant absolument incapables d'exercer une profession, sont, en outre, dans l'obligation d'avoir recours à l'assistance d'une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie

C'est le médecin-conseil de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui détermine votre catégorie d'invalidité.
Être reconnu invalide de 2è ou 3è catégorie n'entraîne pas automatiquement votre inaptitude au travail. C'est au médecin du travail de la constater, dans le respect de la procédure prévue en matière d'inaptitude. Toutefois, il peut vous déclarer apte à travailler, sous conditions qu'il fixe dans son avis d'inaptitude, même en cas de classement en 2è ou 3è catégorie.

  À savoir :
le classement dans une catégorie n'est pas définitif, une personne invalide peut par exemple passer de la 2e catégorie à la 1re catégorie.
Montant de la pension d'invalidité
Votre pension est calculée sur la base d'une rémunération moyenne, obtenue à partir de vos 10 meilleures années de salaire (salaires soumis à cotisations dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale).
Les pensions d'invalidité sont revalorisées 1 fois par an, par application d'un coefficient de majoration.
Montants minimum et maximum des pensions en fonction des catégories d'invalidité :
Catégorie d'invalidité
Pourcentage du salaire annuel moyen des 10 meilleures années
Montant mensuel minimum
Montant mensuel maximum
1ère catégorie
30 %
281,93 €
965,40 €
2ème catégorie
50 %
281,93 €
1 609,00 €
3ème catégorie
50 %, majoré de 40% au titre de la majoration pour tierce personne
1 386,12 €
2 713,19 €
Le montant de la pension peut être augmenté ou diminué si vous changez de catégorie d'invalidité.
Versement de la pension d'invalidité
Date d'effet
La date d'effet de votre pension correspond à la date à laquelle le médecin-conseil de votre CPAM a évalué votre état d'invalidité :
  • soit à la date de consolidation de votre blessure, en cas d'accident non professionnel,
  • soit à l'expiration de la durée maximale de perception des indemnités journalières (3 ans),
  • soit à la date de stabilisation de votre état de santé,
  • soit à la constatation médicale de l'invalidité due à l'usure prématurée de votre organisme.
Si vous êtes en arrêt de travail indemnisé, votre pension est versée au plus tard 2 mois après l'appréciation de l'état d'incapacité par le médecin-conseil.
Périodicité de versement
Vous recevez votre pension tous les mois à terme échu (par exemple début novembre pour la pension du mois d'octobre).
Mise à part la majoration pour tierce personne, la pension d'invalidité est soumise à l'impôt sur le revenu ainsi qu'aux contributions sociales, sauf en cas de faibles ressources. La pension d'invalidité peut être cumulée avec d'autres pensions ou rentes.
Où s’informer ?
Textes de référence
Questions ? Réponses !
Peut-on cumuler la pension d'invalidité avec d'autres revenus ?
Vérifié le 18 février 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Oui. Le cumul de votre pension d'invalidité versée par la Sécurité sociale est possible avec certains revenus, le plus souvent dans une certaine limite.
La pension d'invalidité est cumulable, à des conditions qui varient en fonction des revenus suivants :
Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement
Haut du formulaire
Précisez votre cas
Revenus professionnels
Rente liée à un accident du travail
Allocations de chômage
Pension d'invalidité militaire
Pension d'invalidité agricole
Pension d'invalidité versée par un régime spécial
Pension d'invalidité versée par un régime de prévoyance
La pension d'invalidité est-elle saisissable ?
Vérifié le 09 février 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Oui, dans certaines limites.
La pension d'invalidité versée par la sécurité sociale est saisissable dans les mêmes conditions que le salaire(barème évolutif en fonction du montant de la pension, solde bancaire insaisissable...).
  À noter :
la majoration pour tierce personne est insaisissable.

En cas d'hospitalisation
Pour le paiement des frais d'hospitalisation, la saisie de la pension d'invalidité est possible :
  • dans la limite de 90% du montant de la pension, au profit de l'hôpital et de la CPAM,
  • à condition que la pension versée à l'invalide soit au moins égale à 25% du montant minimum de la pension.
Où s’informer ?

Textes de référence

Article L355-2
Les pensions et rentes prévues au titre IV et aux chapitres 1 à 4 du titre V du présent livre sont cessibles et saisissables dans les mêmes conditions et limites que les salaires. Toutefois, elles le sont dans la limite de 90 % au profit des établissements hospitaliers et des caisses de sécurité sociale pour le paiement des frais d'hospitalisation.
Le montant de la saisie sur rappel de pensions et rentes s'apprécie en rapportant la quotité saisissable au montant dû par échéance mensuelle ou trimestrielle quelle que soit la période de validité à laquelle se rapporte le rappel.
L'application des dispositions du présent article ne peut avoir pour effet de réduire les arrérages de la pension d'invalidité servie pour un trimestre à un montant inférieur au quart du taux minimum fixé à l'article L. 341-5.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la saisie peut s'élever à la totalité de la pension ou de la rente, réserve faite d'une somme d'un montant égal au tiers du minimum prévu au premier alinéa de l'article L. 351-10,
Lorsque cette saisie a pour objet d'exécuter les condamnations à des réparations civiles ou aux frais dus à la victime au titre de l'article 375 du code de procédure pénale et que ces condamnations ont été prononcées à l'encontre d'une personne qui a été jugée coupable de crime ou de complicité de crime contre l'humanité.Bas du formulaire

Pour en savoir plus
Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)
Plafond de la sécurité sociale
Période
2015
2016
Année
38 040 €
38 616 €
Trimestre
9 510 €
9 654 €
Mois
3 170 €
3 218 €
Semaine
732 €
742 €
Jour
174 €
177 €

Chapitre 5 : Dispositions communes avec l'invalidité

Une majoration pour aide constante d'une tierce personne est accordée aux titulaires de pensions d'invalidité qui remplissent les conditions prévues au 3° de l'article L. 341-4, et aux titulaires de pensions de vieillesse substituées à des pensions d'invalidité qui viendraient à remplir ces conditions postérieurement à l'âge auquel s'ouvre le droit à pension de vieillesse et antérieurement à un âge plus élevé.
Peuvent, en outre, obtenir cette majoration les titulaires d'une pension de vieillesse révisée pour inaptitude au travail et les titulaires d'une pension de vieillesse attribuée pour inaptitude au travail en application de l'article L. 351-8, lorsqu'ils remplissent soit au moment de la liquidation de leur droit, soit postérieurement mais avant le plus élevé des âges mentionnés au précédent alinéa, les conditions d'invalidité prévues au 3° de l'article L. 341-4.

Les pensions et rentes prévues au titre IV et aux chapitres 1 à 4 du titre V du présent livre sont cessibles et saisissables dans les mêmes conditions et limites que les salaires. Toutefois, elles le sont dans la limite de 90 % au profit des établissements hospitaliers et des caisses de sécurité sociale pour le paiement des frais d'hospitalisation.
Le montant de la saisie sur rappel de pensions et rentes s'apprécie en rapportant la quotité saisissable au montant dû par échéance mensuelle ou trimestrielle quelle que soit la période de validité à laquelle se rapporte le rappel.
L'application des dispositions du présent article ne peut avoir pour effet de réduire les arrérages de la pension d'invalidité servie pour un trimestre à un montant inférieur au quart du taux minimum fixé à l'article L. 341-5.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la saisie peut s'élever à la totalité de la pension ou de la rente, réserve faite d'une somme d'un montant égal au tiers du minimum prévu au premier alinéa de l'article L. 351-10, lorsque cette saisie a pour objet d'exécuter les condamnations à des réparations civiles ou aux frais dus à la victime au titre de l'article 375 du code de procédure pénale et que ces condamnations ont été prononcées à l'encontre d'une personne qui a été jugée coupable de crime ou de complicité de crime contre l'humanité.

Toute demande de remboursement de trop-perçu en matière de prestations de vieillesse et d'invalidité est prescrite par un délai de deux ans à compter du paiement desdites prestations dans les mains du bénéficiaire, sauf en cas de fraude ou de fausse déclaration.
En cas d'erreur de l'organisme débiteur de la prestation aucun remboursement de trop-perçu des prestations de retraite ou d'invalidité n'est réclamé à un assujetti de bonne foi lorsque les ressources du bénéficiaire sont inférieures au chiffre limite fixé pour l'attribution, selon le cas, à une personne seule ou à un ménage, de l'allocation aux vieux travailleurs salariés.
Lorsque les ressources de l'intéressé sont comprises entre ce plafond et le double de ce plafond, le remboursement ne peut pas être effectué d'office par prélèvement sur les prestations. Le cas et la situation de l'assujetti sont alors soumis à la commission de recours amiable qui accordera éventuellement la remise totale ou partielle de la dette et déterminera, le cas échéant, l'échelonnement de ce remboursement.

NOTA : 
Code de la sécurité sociale L161-26 : champ d'application de l'article L355-3, L623-1 : dispositions applicables à l'assurance vieillesse des non-salariés non-agricoles.
Code de la sécurité sociale L721-8 : dispositions applicables à l'assurance vieillesse des ministres des cultes et membres des congrégations et collectivités religieuses, L721-14 : ainsi qu'à leur assurance invalidité.
Code de la sécurité sociale D644-1 : dispositions applicables à l'assurance vieillesse des non-salariés des professions libérales ainsi qu'aux assurances vieillesse complémentaires et invalidité.
Ordonnance 2002-411 du 27 mars 2002 art. 20 : dispositions applicables à Mayotte.

Ordonnance 2004-605 du 24 juin 2004 art. 2 : Les personnes qui, à la date d'entrée en vigueur de la présente ordonnance, sont titulaires de l'allocation aux vieux travailleurs salariés, continuent à percevoir ces prestations selon les règles applicables avant cette entrée en vigueur.

mercredi 27 juillet 2016

une belle histoire

Christian Plaza a marché durant sept mois pour les enfants malades
Aventure. 
De retour de son périple, le marcheur au grand cœur a parcouru près de 3 ooo km pour les enfants souffrant de leucémies. 

Christian Plaza conserve précieusement ses vieilles chaussures de marche.  Photo Flavien Osanna
Christian Plaza a marché durant sept mois pour les enfants malades
Aventure. De retour de son périple, le marcheur au grand cœur a parcouru près de 3 ooo km pour les enfants souffrant de leucémies. 

Christian Plaza conserve précieusement ses vieilles chaussures de marche.  Photo Flavien Osanna

Prendre son café du matin, lire son journal, voir un match des Verts à la télé… Le marcheur au grand cœur, comme on le surnomme, retrouve ses petites habitudes. Dans le salon, la radio laisse échapper quelques notes de jazz. « J’ai raté le festival cette année. D’habitude, j’y vais souvent », sourit Christian Plaza.
Le retraité de 57 ans vient de passer sept mois sur les routes de France. Parti de Calais en février, il a parcouru 3 000 km à pied pour rejoindre Lyon, la semaine dernière. Sac à dos et béret sur la tête, le Viennois a marché pour les enfants atteints de leucémie. « Je ne pensais pas en être capable. Même quand je me sentais seul, je n’ai jamais pensé abandonner. »
Un miraculé
Chaque aventure est une résurrection. En 1999, Christian Plaza, cheminot, fait une mauvaise chute. « Je suis resté une semaine dans le coma. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas finir handicapé. » Peu de temps après, il se découvre une passion : la marche. Et prend part à des expéditions (voir par ailleurs).
Dans son dernier périple, Christian découvre les villages normands et bretons, tombe pile-poil pendant la récolte des moules et noix de Saint-Jacques, puis descend la côte atlantique, direction les Landes et ses interminables rangées de pins : « Tu passes devant le camping des Flots Bleus comme dans le film ! »
Avec 1 000 euros de subventions et quelques économies en poche, le marcheur se débrouille tout seul. Il n’a pas de tente, seulement un duvet et des vêtements chauds ; dort dans des paroisses, des mairies, ou dans les tribunes d’un stade. Il mange des pâtes ou du riz cuisiné sur un réchaud.
À chaque étape, il demande aux maires de faire un don au profit de l’APPEL (voir l’info en plus). « J’étais coupé du monde. Il m’arrivait de ne plus savoir quel jour on était. » Les seuls moments où Christian s’informe, c’est pour lire son histoire dans la presse locale. Car son aventure n’est pas passée inaperçue : « J’ai gardé les articles qu’on a faits sur moi. Beaucoup de gens m’ont félicité pour mon action. Mais peu m’ont offert le gîte et le couvert… »
Après la traversée du GR 10 dans les Pyrénées, les plages de la Côte d’Azur, Christian termine par les Alpes et le col de l’Iseran (2 764 m), avant de rejoindre Lyon, le 16 septembre. Un comité d’accueil l’attendait au parc de la Tête d’Or : « Cela m’a fait drôle quand j’ai vu les enfants. J’étais très ému. On se bat des mois et quand le moment vient, ça passe très vite. »
Aujourd’hui, si les cartes de voyages sont pliées, le sac à dos et les chaussures bien rangées, le marcheur au grand cœur ne s’est pas pour autant arrêter de marcher. Il se balade souvent dans le coin avec ses amis. « Si je n’ai pas ma dose de sport, je suis malheureux. » Son ultime défi ? Le colosse de l’Amérique, l’Aconcagua (6 962 m) en Argentine. Et toujours pour les enfants.

Prendre son café du matin, lire son journal, voir un match des Verts à la télé… Le marcheur au grand cœur, comme on le surnomme, retrouve ses petites habitudes. Dans le salon, la radio laisse échapper quelques notes de jazz. « J’ai raté le festival cette année. D’habitude, j’y vais souvent », sourit Christian Plaza.
Le retraité de 57 ans vient de passer sept mois sur les routes de France. Parti de Calais en février, il a parcouru 3 000 km à pied pour rejoindre Lyon, la semaine dernière. Sac à dos et béret sur la tête, le Viennois a marché pour les enfants atteints de leucémie. « Je ne pensais pas en être capable. Même quand je me sentais seul, je n’ai jamais pensé abandonner. »
Un miraculé
Chaque aventure est une résurrection. En 1999, Christian Plaza, cheminot, fait une mauvaise chute. « Je suis resté une semaine dans le coma. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas finir handicapé. » Peu de temps après, il se découvre une passion : la marche. Et prend part à des expéditions (voir par ailleurs).
Dans son dernier périple, Christian découvre les villages normands et bretons, tombe pile-poil pendant la récolte des moules et noix de Saint-Jacques, puis descend la côte atlantique, direction les Landes et ses interminables rangées de pins : « Tu passes devant le camping des Flots Bleus comme dans le film ! »
Avec 1 000 euros de subventions et quelques économies en poche, le marcheur se débrouille tout seul. Il n’a pas de tente, seulement un duvet et des vêtements chauds ; dort dans des paroisses, des mairies, ou dans les tribunes d’un stade. Il mange des pâtes ou du riz cuisiné sur un réchaud.
À chaque étape, il demande aux maires de faire un don au profit de l’APPEL (voir l’info en plus). « J’étais coupé du monde. Il m’arrivait de ne plus savoir quel jour on était. » Les seuls moments où Christian s’informe, c’est pour lire son histoire dans la presse locale. Car son aventure n’est pas passée inaperçue : « J’ai gardé les articles qu’on a faits sur moi. Beaucoup de gens m’ont félicité pour mon action. Mais peu m’ont offert le gîte et le couvert… »
Après la traversée du GR 10 dans les Pyrénées, les plages de la Côte d’Azur, Christian termine par les Alpes et le col de l’Iseran (2 764 m), avant de rejoindre Lyon, le 16 septembre. Un comité d’accueil l’attendait au parc de la Tête d’Or : « Cela m’a fait drôle quand j’ai vu les enfants. J’étais très ému. On se bat des mois et quand le moment vient, ça passe très vite. »
Aujourd’hui, si les cartes de voyages sont pliées, le sac à dos et les chaussures bien rangées, le marcheur au grand cœur ne s’est pas pour autant arrêter de marcher. Il se balade souvent dans le coin avec ses amis. « Si je n’ai pas ma dose de sport, je suis malheureux. » Son ultime défi ? Le colosse de l’Amérique, l’Aconcagua (6 962 m) en Argentine. Et toujours pour les enfants.

mardi 26 juillet 2016

le convivialisme

La Courte échelle #9 : De la convivialité, 1 : Vivre ensemble, vraiment ?

La convivialité commence en bas de l’échelle, dans les foyers, car les racines de cette joie de vivre ensemble sont à chercher dans la douce intimité de la famille.

Dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau écrivait : « Les premiers développements du cœur furent l’effet d’une situation nouvelle qui réunissait dans une habitation commune les maris et les femmes, les pères et les enfants ; l‘habitude de vivre ensemble fit naître les plus doux sentiments qui soient parmi les hommes, l’amour conjugal et l’amour fraternel ».

« Vivre-ensemble » : le groupe verbal est devenu groupe nominal, et cette expression l’un des mantras de notre temps. Le mot est à la mode, invoqué comme une valeur, brandi comme une programme, soulignant combien la chose est difficile, plus que jamais peut-être. Glissement sémantique intéressant, on parle d’autant plus volontiers du « vivre-ensemble » qu’on n’ose plus dire « fraternité », ce mot désuet qui nous rappelle trop peut-être que la république a largement puisé son vocabulaire dans la culture chrétienne. « Vivre-ensemble », au moins, c’est objectif, c’est neutre, c’est lisse, il n’y a pas de sous-entendus. 

D'ailleurs, quand ce n’est pas le « vivre-ensemble », c’est la « laïcité » qui tend à remplacer dans les discours le troisième terme de la devise républicaine. Liberté, égalité, laïcité : comme s’il était clair que la nation était de moins en moins une famille et de plus en plus un agrégat, comme si le citoyen n’était plus d’abord un frère, une sœur, ni même un cousin, mais un simple et pur individu, présumé neutre. A cet égard, si rien de concret, de charnel, de familial, ne relie les membres d’un même pays, le « vivre-ensemble » ne risque-t-il pas de se réduire à un triste « vivre-chacun-de-son-côté », où les gens seraient moins les uns avec les autres que les uns à côté des autres ? Là où le « vivre-ensemble » se contente de juxtaposer, la fraternité s’efforce, tant bien que mal, de coordonner, créant un réseau complexe d’interdépendances.

Il existe un autre mot, que je préfère de loin à ce néologisme et qui désigne tout aussi bien la nécessité de vivre ensemble : la convivialité. Ce terme vient du latin convivium qui désigne un repas pris en commun, et qui a lui-même pour origine le verbe convivere, c’est-à-dire « vivre avec ». Mais précisément, en latin, vivre et manger, c’est tout un ! Le verbe vivere signifie aussi bien vivre que se nourrir, et le français s’en souvient quand il parle des vivres au sens de denrées alimentaires. Vivre, étymologiquement, c’est partager des vivres.

Rien d’étonnant dès lors à ce que l’inventeur du mot « convivialité » soit le plus célèbre de nos gastronomes : Jean Anthelme Brillat-Savarin, qui après avoir été député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de 1789, et premier violon au théâtre de New York, publia un petit livre fameux : Physiologie du Goût, sous-titré Méditations de Gastronomie Transcendante. Soit dit en passant et l’orgueil national dût-il en souffrir, notons que « convivialité » est un calque de l’anglais conviviality… Quoi qu’il en soit, dans son traité d’art culinaire publié en 1825 et salué par Balzac, Brillat-Savarin définit la convivialité comme le « goût des réunions joyeuses et des festins », avant de préciser : « La gourmandise est un des principaux liens de la société ; c’est elle qui étend graduellement cet esprit de convivialité qui réunit chaque jour les divers états, les fond en un seul tout, anime la conversation, et adoucit les angles de l’inégalité conventionnelle ». Est « convivial », dès lors, ce qui est susceptible de créer des relations favorables ou agréables parmi les membres d’un groupe, ce qui évoque la chaleur et l’amitié d’un repas partagé.

Il se trouve justement qu’un mouvement de pensée, inspiré des travaux d’Ivan Illich sur la convivialité dont je vous parlerai la semaine prochaine, s’est développé récemment en reprenant ce concept : le convivialisme, défini comme un « art de vivre ensemble qui permette aux humains de prendre soin les uns des autres et de la Nature, sans dénier la légitimité du conflit mais en en faisant un facteur de dynamisme et de créativité ». Voici quelques extraits de la très belle « déclaration d’interdépendance » du manifeste convivialiste que vous trouverez facilement sur internet :

  • « Le constat est donc là : l’humanité a su accomplir des progrès techniques et scientifiques foudroyants, mais elle reste toujours aussi impuissante à résoudre son problème essentiel : comment gérer la rivalité et la violence entre les êtres humains ? Comment faire obstacle à l’accumulation de la puissance, désormais illimitée et potentiellement auto-destructrice, sur les hommes et sur la nature ? Si elle ne sait pas répondre rapidement à cette question, l’humanité disparaîtra. Alors que toutes les conditions matérielles sont réunies pour qu’elle prospère, pour autant qu’on prenne définitivement conscience de leur finitude. »
  • « Toute politique convivialiste concrète et appliquée devra nécessairement prendre en compte :
    • 1) l’impératif de la justice et de la commune socialité, qui implique la résorption des inégalités vertigineuses qui ont explosé partout dans le monde entre les plus riches et le reste de la population depuis les années 1970 ;
    • 2) Le souci de donner vie aux territoires et aux localités, et donc de reterritorialiser et de relocaliser ce que la mondialisation a trop externalisé ;
    • 3) L’absolue nécessité de préserver l’environnement et les ressources naturelles ;
    • et 4) L’obligation impérieuse d’offrir à chacun une fonction et un rôle reconnus dans des activités utiles à la société. »
  • « La traduction du convivialisme en réponses concrètes doit articuler l’urgence d’améliorer les conditions de vie des couches populaires, et celle de bâtir une alternative au mode d’existence actuel, si lourd de menaces multiples. Une alternative qui cessera de vouloir faire croire que la croissance économique à l’infini pourrait être encore la réponse à tous nos maux. »


Directeur-adjoint de la revue Limite
Agregé de Lettres et professeur de Français à Dreux

lundi 25 juillet 2016

en 2015, ce que l'on disait sur la fibromyalgie

Les réponses avec le Pr Serge Perrot, rhumatologue :
« La fibromyalgie est reconnue comme pathologie depuis 2006. Dans mon université, j’enseigne cette maladie, j’indique qu’il s’agit d’une vraie maladie. La fibromyalgie correspond à une perte de la modulation de la douleur et des filtres de la douleur. Il n’y a pas de lésion dans les muscles, mais il y a véritablement des douleurs ressenties dans les articulations, dans les muscles, dans les tendons. C’est le cerveau qui intègre mal les messages qui viennent de la périphérie et qui les renvoie mal à la personne qui va avoir 18 points douloureux. Les filtres sont perturbés et quand on appuie chez une personne fibromyalgique, elle va ressentir une douleur pour une pression qui normalement n’est pas douloureuse. »
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-fibromyalgie-une-vraie-maladie-_10078.html

En savoir plus
Dossier :
Questions/Réponses :

Quand des troubles mentaux et des maladies physiques se produisent ensemble, les symptômes de maladies physiques sont parfois arbitrairement discrédités et négligés par les médecins, notent les auteurs d’une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neuropsychiatry and Clinical Neurosciences (JNCN), qui introduit un nouveau syndrome combinant des troubles mentaux et physiques.
Jeremy D. Coplan, professeur de psychiatrie au SUNY Downstate Medical Center, et ses collègues ont examiné 76 personnes consécutives traitées en ambulatoire pour des troubles anxieux et certains troubles physiques (appartenant à l’un de trois domaines spécifiques).

Ils ont documenté un niveau élevé d’associations entre le trouble panique et quatre domaines de maladie physique.
Cette étude pourrait modifier la façon dont les médecins et les psychiatres considèrent les frontières entre les troubles psychiatriques et médicaux, soulignent-ils.

« Le trouble panique lui-même peut être un facteur prédictif pour un certain nombre de conditions physiques précédemment considérées comme sans rapport avec les conditions mentales, et pour lesquelles il peut y avoir peu ou pas de marqueurs biologiques », explique le Dr Coplan.

Les chercheurs proposent l’existence d’un syndrome spectral ayant pour noyau l’anxiété et incluant des troubles physiques appartenant à quatre domaines :
La proposition de l’existence d’un tel syndrome, note le Dr Coplan, n’est pas tout à fait nouvelle, en ce qu’elle contient des éléments de troubles spectraux qui ont été décrits précédemment. La principale contribution nouvelle est d’ajouter de nouveaux éléments et groupements, et de mettre en lumière la façon dont ces groupes se chevauchent.
L’étude documente une prévalence élevée de troubles physiques chez les personnes souffrant de trouble panique comparativement à la population générale. Par exemple :
  • plus de 80 % des participants souffraient également de fibromyalgie et d’épisodes dépressifs majeurs comparativement à une prévalence de la fibromyalgie d’environ 2 % à 6 % dans la population générale (et de dépression d’environ 5 %) ;
  • la laxité articulaire a été observée chez 59 % des participants comparativement à une prévalence d’environ 10 % à 15 % dans la population générale ;
  • la rhinite allergique a été observée chez 71 % des participants, tandis que sa fréquence est d’environ 20 % dans la population générale.
Des associations ont aussi été trouvées entre :
  • la laxité articulaire et trouble bipolaire III ;
  • les maux de tête et le trouble bipolaire II ;
  • le trouble bipolaire II et le syndrome de fatigue chronique.
« Notre argument, explique le chercheur, est que les délimitations en médecine peuvent être arbitraires et que certains troubles qui sont considérés comme de multiples conditions disparates et indépendantes peuvent être mieux considérés comme étant un trouble spectral unique avec une étiologie génétique commune ».
« Les patients méritent une compréhension scientifique plus éclairée des troubles spectraux. Les troubles qui font partie du syndrome décrit dans cette étude peuvent être mieux compris si on les considère comme une entité commune. »
L’étude a été financée en partie par National Institute of Mental Health américain.



La fibromyalgie touche près de 5 % de la population, mais plusieurs patients ont encore du mal à obtenir un diagnostic. Le syndrome n’est pas facile à identifier et touche davantage les femmes que les hommes. Le professeur à l’Université de Sherbrooke, Serge Marchand, se bat pour faire connaître la maladie.

Entrevue avec le Dr. Serge Marchand, expert en douleur chronique
Émission « Les éclaireurs » de radio canada présenter par Johanne Despins le 25 juillet
http://ici.radio-canada.ca/emissions/lib_radio/v3.2/incpages/pop_indexeur.asp?

Navigation des articles
LIENS
Association de l'Estrie
www.fibromyalgie.ca
Association de Manicouagan et de la Haute Côte-Nord
www.virtuel.net/fibro
Association de la Mauricie et du Centre-du-Québec
www.info-fibro.com
Association de la Montérégie
www.fibromyalgiemonteregie.ca
ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE LA FIBROMYALGIE
http://www.aqf.ca/

COMITÉ DE L'ENVOLÉ BLEUE
https://www.facebook.com/fibroActions

Un petit rappel sur la fibromyalgie

Le nom « fibromyalgie » vient de « fibro » qui veut dire tissu fibreux (comme les tendons et ligaments), « my » qui signifie muscles et « algie » qui veut dire « douleur ». Bien qu’appelée fibrosite pendant plusieurs années, le mot fibromyalgie est maintenant le nom que l’on préfère.
Malade, il nous faut changer notre routine et apprendre à vivre plus tranquillement. Nous ne pouvons plus faire autant d’activités en une seule journée qu’avant, et devons nous reposer entre chacune d’elles. Nous avons également à faire le deuil de plusieurs choses que nous ne serons plus jamais capables de faire.
La fibromyalgie, des douleurs généralisées et constantes
La fibromyalgie est un syndrome qui se caractérise par des douleurs généralisées et constantes et que le cerveau interprète de façon amplifiée. Fatigue chronique et hypersensibilité au toucher, aux bruits et à la lumière sont notre quotidien, tout comme les troubles cognitifs, perte de mémoire, difficultés de concentration, difficultés à nommer des objets, etc… Et d’une manière générale, beaucoup de faiblesses.
Depuis mon diagnostic, je suis sur Internet des groupes de soutien pour les personnes atteintes de cette maladie et je me suis rendue compte qu’elle est très mal connue, même si elle touche 5% de la population. De plus, elle est souvent très mal jugée. Les personnes qui en souffrent subissent souvent de l’intimidation de la part de leurs proches et au travail.
Diagnostic
Cette maladie se résume à l’élimination de toutes autres pathologies possibles, car les médecins ne savent pas encore réellement d’où elle provient. À première vue, nous, malades, avons l’air d’aller bien, même si ce n’est pas le cas. Nos proches ont tendance à croire soit que l’on exagère nos douleurs, soit qu’on est fainéant(e) ou encore que cela se passe dans notre tête. Cette maladie, elle ne se voit pas.
La fibromyalgie peut être si douloureuse qu’il nous arrive même d’avoir du mal à marcher. Nous avons l’impression que tous nos membres sont cassés. La douleur est parfois si intense, qu’il arrive que le simple fait de soulever une fourchette pour manger demande de gros efforts tellement nous sommes faibles. Il devient dès lors difficile de se trouver un emploi, car cette maladie est imprévisible. Certains jours, nous arrivons à survivre à notre journée malgré la douleur, et d’autres fois, on se retrouve au lit, trop souffrant et trop faible pour être fonctionnel. Impossible de prévoir d’une journée à l’autre ce qui rend la planification des activités très difficile, car nous devons annuler une fois sur deux.
Quant à l’intimidation et l’incompréhension que vivent les personnes atteintes, j’ai décidé de faire une campagne de sensibilisation à la fibromyalgie sur le web et les médias à l’aide d’images, de vidéos et d’informations pertinentes, espérant sensibiliser la planète entière et réussir à faire tomber les tabous face à cette maladie.
Je me dis que plus les gens seront renseignés sur ce syndrome, et moins les personnes atteintes seront jugées.
En résumé, je m’applique donc par divers moyens à faire connaître la fibromyalgie à travers le monde afin de mettre fin aux jugements et intimidations. J’espère également voir des chercheurs s’intéresser à nous afin qu’ils trouvent un remède pour nous aider à en guérir ou à contrôler notre douleur. À ce jour, il n’existe aucun remède pour guérir la fibromyalgie. Ainsi, j’aimerais que cette maladie soit reconnue par les gouvernements pour que nous puissions obtenir une forme quelconque d’aide financière. Actuellement, les personnes atteintes doivent pour la plupart, se retrouver bénéficiaire de l’aide sociale (impliquant ainsi douleurs, pauvreté, solitude, désarroi et même parfois suicide) et se retrouvent souvent abandonnées à elles-mêmes.
Au sein des groupes de soutien, ce que l’on voit, ce sont des personnes qui -souffrant de fibromyalgie- ne sont pas comprises par leur entourage. Car quand physiquement nous avons l’air de bien aller, notre entourage a du mal à comprendre que nous souffrons 24 heures sur 24. Que certains jours, nous sommes incapables de faire des choses véritablement banales, comme se lever du lit ou faire un shampoing, et que le lendemain la fatigue et la douleur nous paralysent. On nous dit d’arrêter d’être paresseux, d’arrêter de « s’écouter », mais ces personnes ne comprennent pas que si nous avions l’énergie pour faire quoi que ce soit, nous serions les premières à nous activer, sans dire un mot.
Quand nous parlons de la fibromyalgie à nos proches, il n’est pas rare qu’ils ne veulent pas entendre notre souffrance, et ont du mal à réaliser ce qui ne se voit pas. Certaines personnes malades sont même abandonnées par leur entourage, leur conjoint…
De la difficulté de trouver le traitement adapté
Coté traitement personne ne réagit pareil. Certains malades ne peuvent être soulagées que par certains médicaments, alors que d’autres y seront insensibles ou même sujets à des effets indésirables.
Sur le plan psychologique les groupes de soutien aident à remonter le moral des personnes malades, car nous vivons tous la même situation, à plus ou moins le même degré; et échanger avec des personnes comme nous, nous aide.
Mais ce qui aiderait encore plus, ce serait que la population comprenne: c’est tellement dur de devoir expliquer encore et encore, de devoir se justifier du pourquoi aujourd’hui nous ne pouvons sortir, aller travailler, etc.
Toutes les personnes atteintes de fibromyalgie ont le même profil type: nous étions des personnes hyperactives avant la maladie et/ou avons eu des chocs émotionnels, accident de voiture, etc.
Les principaux symptômes sont les douleurs chroniques généralisées, la fatigue et le sommeil perturbé. Ceux-ci peuvent être accompagnés d’un ou de plusieurs des symptômes suivants:
Système cardiovasculaire
  • Palpitations (irrégularité des battements cardiaques)
  • Phénomène de Raynaud (troubles aux doigts et aux orteils avec le froid)
  • Tachycardie (rythme cardiaque accéléré)
  • etc.
Système respiratoire
  • Allergies
  • Dyspnée (difficulté respiratoire)
  • Toux
Système digestif
  • Bouche sèche
  • Dysphagie (difficulté à avaler, mal de gorge, sensation de « boule » dans la gorge)
  • Dyspepsie (troubles digestifs, nausées)
  • Intestin irritable (diarrhée, constipation, crampes, gaz excessifs)
Système génito-urinaire
  • Cycles menstruels irréguliers
  • Dysménorrhée (douleurs juste avant ou pendant les menstruations)
  • Vessie irritable (urgence mictionnelle)
  • Cystite (inflammation de la vessie)
Système endocrinien
  • Fatigue généralisée
  • Hypoglycémie (insuffisance du taux de glucose dans le sang)
  • Peau sèche
  • Thyroïdite (inflammation de la glande thyroïde)
  • Syndrome de Sjögren (diminution de la sécrétion des glandes lacrymales, salivaires, trachéales, digestives et vaginales)
Système musculo-squelettique
  • Douleurs musculaires
  • Raideurs matinales
  • Faiblesse musculaire
  • Costochondrite (douleur à la poitrine au niveau des côtes)
  • Dysfonction temporomandibulaire (mâchoire)
  • Crampes et spasmes musculaires (incluant myoclonies nocturnes)
  • Syndrome du canal carpien
Système nerveux
  • Céphalées chroniques, migraines
  • Dysesthésies diffuses (sensation de brûlure, chaleur, engourdissements, frissonnements, fourmillements, picotements, sensation subjective de gonflement)
  • Hypersensibilité aux bruits, aux odeurs, à l’air conditionné, à la lumière, au froid, aux produits chimiques, à la fumée
  • Insomnie
  • Tendance à échapper des objets
  • Acouphènes (bruit subjectif dans l’oreille, bourdonnement, sifflement, tintement, etc.)
  • Troubles de la vision
  • Troubles de l’équilibre, vertiges, étourdissements, nausées
  • Yeux secs ou larmoiements excessifs
  • Douleur sciatique (fesse, cuisse, pied)
Sphère cognitive
  • Difficulté à nommer des objets
  • Difficulté à se concentrer, à penser clairement
  • Trouble de mémoire (perte de mémoire à court terme)
Sphère affective
  • Anxiété
  • Irritabilité
  • Dépression
Des études démontrent qu’environ 5 % de la population est atteinte de la fibromyalgie, soit environ 385.000 personnes au Québec ainsi que 5% en France également. La fibromyalgie touche en majorité des femmes, mais les hommes ainsi que les enfants peuvent en être atteints.
Certains facteurs peuvent aussi déclencher la douleur et les différents symptômes ou les aggraver:
  • Le surmenage, la fatigue
  • Le manque de sommeil
  • Les activités simultanées
  • Les mouvements répétés, excessifs
  • Travailler les bras tendus au-dessus des épaules
  • Les excès d’activités physiques
  • L’immobilité : les longues périodes assises, debout ou allongées, conduire ou se promener en voiture, écrire, etc.
  • Porter des objets
  • Les activités ménagères
  • Le stress professionnel, social ou familial (positif et négatif)
  • Les changements météorologiques : le froid, l’humidité, la chaleur, etc.
  • L’air conditionné
  • Les réactions aux médicaments : vertiges, somnolence, insomnie, brûlements d’estomac, spasmes, palpitations, tachycardie, tremblements, etc.
  • Les changements hormonaux (syndrome prémenstruel, grossesse, ménopause)
  • L’alcool
  • Le café
  • Le bruit
  • La lumière et les odeurs fortes
  • La fumée de cigarette et la pollution
Traitement
Il n’existe pas encore de traitement spécifique pour la fibromyalgie. Les personnes atteintes doivent donc traiter chaque symptôme individuellement, soit par:

  • des médicaments traditionnels,
  • de la médecine douce,
  • des exercices légers (marche, aquaforme, étirements, vélo stationnaire, etc.),
  • une alimentation équilibrée (éviter la surcharge),
  • des méthodes de relaxation et de repos,
  • des massages adaptés,
  • de la chaleur et des bains chauds