Le
père et le frère du kamikaze du Bataclan formellement identifié ont été
placés en garde à vue samedi soir et des perquisitions sont
actuellement en cours à leurs domiciles. Capture d'écran /BFM TV
D'autres interpellations et perquisitions ont eu
lieu dans son entourage familial dans l'Aube et l'Essonne, a précisé
une source proche de l'enquête.
Les opérations, menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et
les policiers de la force d'intervention du Raid, ont eu lieu
précisément au domicile du père de ce Français de 29 ans à
Romilly-sur-Seine (Aube) et à celui de son frère à Bondoufle (Essonne).
«Le frère du terroriste, âgé de 34 ans, s'est présenté à l'hôtel
de police de Créteil avant d'être placé en garde à vue», explique cette
même source proche de l'enquête. Son père a été également placé en
garde à vue. Le frère est tombé des nues en apprenant que son cadet
était impliqué dans les attentats de vendredi soir, notamment dans la
prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux
autres kamikazes, d'au moins 89 personnes. «C'est un truc de fou, c'est
du délire...», avait-il réagi samedi avant sa garde à vue, la voix
tremblante. «Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était
la merde!»
Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il «a eu des
affaires avec la justice»dans le passé, «des gardes à vues, des trucs
comme ça...» Bien qu'il ait coupé les ponts avec lui depuis plusieurs
années, à cause d'«histoires de famille», il ne l'imaginait pas s'être
radicalisé. «Il est parti au bled», en Algérie, avec sa famille et «sa
petite fille», affirme-t-il. «Ça fait un moment que je n'ai plus de
nouvelles. Je n'ai pas son numéro au bled, moi...»
Ce père de famille aux yeux clairs, qui vit dans un modeste pavillon, ne
voit pas non plus ses deux autres frères. Il ajoute que deux soeurs
complètent la fratrie. «J'ai appelé ma mère, elle a l'air de rien
savoir», assurait-il samedi en début de soirée. «C'est quoi le rapport
avec nous? On est en froid depuis des années!», s'est pour sa part
interrogée la femme du frère, en pleurs, qui a également été interpellée
samedi soir, selon une source proche de l'enquête. «J'espère qu'on va
être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça commence à
m'inquiéter...»
Ce kamikaze de la prise d'otage de la salle de spectacle parisienne du Bataclan,
où 89 personnes ont été tuées, est né à Courcouronnes (Essonne) en
banlieue parisienne. Il avait fait l'objet d'une fiche S pour
radicalisation, a annoncé samedi le procureur de Paris François Molins.
L'homme avait été condamné à huit reprises par la justice pour des
délits de droit commun entre 2004 et 2010. «Il avait fait l'objet en
2010 d'une fiche S pour radicalisation mais n'avait jamais été impliqué
dans un dossier de filière ou d'association de malfaiteurs en relation
avec une entreprise terroriste», avait-il indiqué, précisant qu'il
n'avait jamais été incarcéré.
Pour la France, c'était le jour d'après. Le pays s'est réveillé dans l'effroi samedi au lendemain des attaques terroristes à Paris. Celles-ci ont fait au moins 129 morts. 352 autres personnes sont blessées, dont au moins 99 sont dans «un état d'urgence absolue».
Ces attaques ont été revendiquées samedi matin par Daech. Sept assaillants sont morts sur six lieux différents. L'un des kamikazes a été identifié comme Ismaël M., Français
âgé de 29 ans et connu des services de renseignements pour
radicalisation. Son père et l'un de ses frères ont été placés en garde à
vue en fin de soirée. Un passeport syrien a été retrouvé près du corps d'un autre terroriste, aux abords du Stade de France.
Trois jours de deuil national ont été décrétés, tout comme l'état d'urgence et le retour du contrôle aux frontières.
En Île-de-France, il est également interdit de manifester sur la voie
publique jusqu'au 19 novembre. De nombreux établissements étaient aussi
fermés samedi. Le président de la République doit par ailleurs
rencontrer tous les partis politiques ce dimanche à 17 heures et
s'exprimer devant le Congrès à Versailles lundi après-midi.
Certaines personnes n'ont pas de nouvelle de proches présents à Paris
et utilisent sur Twitter le hastag #rechercheParis pour publier des
avis de recherche avec des photos. N'hésitez pas à y faire un tour pour
les aider.
Revivez les événements de la journée de samedi en direct :
1h40. Une soeur d'Ismaël M. aussi interpellée. «C'est
quoi le rapport avec nous ? On est en froid depuis des années !», s'est
pour sa part interrogé la femme du frère, en pleurs, qui a aussi été
interpellée samedi soir, selon une source proche de l'enquête. «J'espère
qu'on va être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça
commence à m'inquiéter...», a-t-elle ajouté.
1h25. Le frère d'Ismaël M. tombe des nues. Placé en
garde à vue après s'être présenté de lui-même à l'hôtel de police de
Créteil, le frère de l'un des kamikazes du Bataclan a réagi avant sa
garde à vue auprès de l'AFP : «C'est un truc de fou, c'est du délire...
(...) Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était la merde
!» Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il «a eu des
affaires avec la justice» dans le passé. Bien qu'il ait coupé les ponts
avec lui depuis plusieurs années, à cause d'«histoires de famille», il
ne l'imaginait pas s'être radicalisé. «Il est parti au bled», en
Algérie, avec sa famille et «sa petite fille», affirme-t-il. «Ça fait un
moment que je n'ai plus de nouvelles.»
1h10. Des agents du FBI à Paris. Selon des sources judiciaires citées par le New York Times,
le FBI va envoyer plusieurs agents à Paris pour aider les enquêteurs
chargés de faire la lumière sur les attaques de vendredi. Parmi les
agents envoyés se trouveront des spécialistes de la récupération des
données à partir de téléphones portables et d'ordinateurs.
00h45. La Belgique sur le qui-vive.
Le degré d'alerte a été porté de 2 à 3, le niveau maximum, pour les
événements réunissant un grand nombre de personnes, tels que les
rencontres sportives ou les manifestations officielles, a annoncé le
gouvernement belge. Cela «signifie une menace crédible et
potentiellement imminente», a déclaré à l'AFP Frédéric Cauderlier, le
porte-parole du Premier ministre Charles Michel.
00h30. Le Drian appelle à combattre Daech «partout sans relâche».
«Daech est une véritable armée terroriste et nous devons la combattre partout sans relâche», affirme le ministre de la Défense Yves Le Drian dans Le Journal du Dimanche.
Interrogé sur les cibles de l'armée française (après avoir frappé des
camps d'entraînement de Daech, elle a bombardé cette semaine un point de
délivrance pétrolier ainsi qu'une usine à gaz), le ministre de la
Défense a estimé que «c'est l'ensemble des capacités de Daech que nous
devons viser.»
00h20. Brassards noirs sur les pelouses européennes. L'UEFA,
instance de tutelle des barrages de l'Euro-2016, qui aura lieu en
France, s'est dite samedi «profondément choquée et attristée par les
tragiques événements survenus à Paris» et exprime «son soutien et sa
solidarité à la France et à toutes les personnes touchées par ces faits
horribles». Tous les matchs de l'UEFA ces prochains jours (barrages de
l'Euro, qualifications des Espoirs, matchs des moins de 19 ans, etc.)
seront marqués par «une minute de silence et les équipes porteront un
brassard noir», a précisé la Confédération européenne.
Minuit. «Résistons» : la une du «Parisien» - «Aujourd'hui en France» de ce dimanche
23h56. L'un de nos journalistes décrit un quartier de la Bastille complètement vide,
alors qu'il y a habituellement des milliers de personnes un samedi
soir. Beaucoup de restaurants et de bars sont fermés, faute de monde, et
parfois en signe de deuil.
23h43. Selon Le Monde, qui cite des sources policières, le
kamikaze français, Ismaël M., aurait séjourné en Syrie entre l'automne
2013 et le printemps 2014. D'après L'Echo Républicain, il a vécu à Chartres, dans le quartier de La Madeleine. Il aurait deux frères, dont l'un est en garde à vue, et deux soeurs.
23h30. «Le frère du terroriste, âgé de 34 ans, s'est présenté à l'hôtel de police de Créteil avant d'être placé en garde à vue»,
ont expliqué des sources proches de l'enquête à l'AFP. D'autres
interpellations et perquisitions ont eu lieu dans l'entourage familial
du kamikaze français dans l'Aube et l'Essonne, d'après une autre source
proche de l'enquête.
23h03.Le père et le frère d'un des kamikazes du Bataclan ont été placés en garde à vue,
selon des sources proches de l'enquête. Des perquisitions, menées par
la sous-direction antiterroriste (SDAT) et les policiers de la force
d'intervention du Raid, sont en cours au domicile du père du kamikaze
français de 29 ans à Romilly-sur-Seine (Aube), ainsi qu'à celui de son frère à Bondoufle (Essonne).
22h45. Trump fait l'éloge du port d'armes. Après avoir
demandé une minute de silence en hommage aux victimes, le milliardaire
américain et candidat aux primaires républicaines Donald Trump a
regretté que le port d'armes soit très restreint en France, insinuant
que ces lois ont contribué à alourdir le bilan des attentats. «Personne
n'était armé», a-t-il dit aux milliers de personnes rassemblées. «On
peut dire ce qu'on veut, s'ils avaient eu des armes, si nos gens étaient
armés, s'ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait
été très, très différente.»
22h32. Perquisitions dans l'Aube. Une opération de
police en lien avec les attentats est en cours à Romilly-sur-Seine, dans
l'Aube, au domicile d'un membre de la famille d'un des terroristes
identifiés, a-t-on appris auprès de sources concordantes. Un quartier
pavillonnaire situé au sud de la commune était bouclé par les forces de
l'ordre qui ont demandé aux habitants de rester confinés chez eux, a
indiqué à l'AFP un journaliste de la télévision locale Canal32 présent
sur place. Selon une source proche du dossier, les perquisitions
concernent l'entourage familial de l'assaillant français du Bataclan âgé
de 29 ans et né à Courcouronnes, dans l'Essonne.
22h27. 6 000 personnes ont défilé à Dublin. Le cortège
a chanté la Marseillaise à l'unisson en hommage aux victimes, selon la
police irlandaise. Les participants ont marché à travers le centre du
Dublin en se dirigeant vers le Parlement. «La Marseillaise a été chantée
trois fois. C'était un témoignage fort de solidarité entre les
Irlandais et la communauté française en Irlande», a souligné un
porte-parole de l'ambassade présent sur place.
22h12. Fausse alerte à l'hôtel Pullman De nombreux internautes ont évoqué une importante opération de
police à l'hôtel Pullman, près de la tour Eiffel. Selon nos
informations, il s'agit d'une fausse alerte.
22h10. Pour Juppé, la priorité est d'«écraser Daech». Sur France 2, l'ex-Premier ministre Les Républicains Alain
Juppé a estimé qu'il «il est indispensable de clarifier les objectifs de
la coalition internationale, qui aujourd'hui n'est pas efficace.
J'étais sur la ligne du gouvernement, ni Daech ni Bachar. Aujourd'hui
(...) il y a des hiérarchies, il y a des priorités, il faut écraser
Daech.»
21h40. En hommage aux victimes, #UneBougiePourParis En mémoire des victimes des attaques de Paris, de nombreux
internautes ont partagé une photo d'une bougie allumée placée à leur
balcon ou fenêtre. A cette heure-ci, le hashtag #UneBougiePourParis est
le plus partagé sur Twitter.
21h25. Les attentats de Paris condamnés par le Hezbollah.
Chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah a condamné
les attentats meurtriers à Paris. «J'exprime la ferme condamnation
(...) par le Hezbollah des attaques terroristes menées par les criminels
de Daech», a-t-il déclaré dans un discours à la télévision. Hassan
Nasrallah a exprimé sa «solidarité» avec la France, ajoutant que la
région du Moyen-Orient souffrait aussi du tremblement de terre» provoqué
par Daech. Au côté du régime de Bachar al-Assad, le Hezbollah combat
les rebelles et les jihadistes dont ceux de Daech en Syrie voisine.
21h20. Vigipirate renforcé en Outre-mer.
Non soumis à l'état d'urgence décrété par le président François Hollande
pour la métropole, les départements et collectivités d'outre-mer voient
le plan Vigipirate «renforcé», a annoncé samedi George Pau-Langevin,
ministre des Outre-mer.
21h15. Un point sur les arrestations en Belgique.
Trois personnes ont été arrêtées à Bruxelles, dont un homme résident en
Belgique (Français selon le procureur de la République François Molins,
Belge d'après le gouvernement belge) qui a loué l'un des véhicules
utilisés lors des tueries. Inconnues des services de renseignement
français, mais pas tous étrangères aux services belges, ces trois
personnes interpellées avaient déjà fait l'objet d'un contrôle routier à
la frontière franco-belge, au niveau de Cambrai, samedi matin. Ces
trois personnes forment-elles la troisième équipe d'assaillants citée
par le procureur, avec celle du Stade de France et celle du Bataclan,
dont les membres sont morts ? Ce n'est pas encore clair
21 heures. Bilan provisoire des victimes des attaques.
Au moins 129 morts et 352 blessés, dont 99 dans un état d'urgence absolue
Stade de France : un mort
Rue Alibert : 15 morts
Rue de la Fontaine au Roi : 5 morts
Rue de Charonne : 19 morts
Bataclan : 89 morts
20h50. Une «Marseillaise» new-yorkaise. L'orchestre du Metropolitan Opera, dirigé par Placido Domingo, a
joué samedi «La Marseillaise» de manière impromptue avant la
représentation de l'opéra de Puccini «Tosca» pour rendre hommage aux
victimes des attentats perpétrés à Paris vendredi. Le coeur du
Metropolitan Opera a accompagné l'orchestre en chantant l'hymne national
français, en version originale.
20h35. Une minute de silence européenne. L'Union
européenne a invité «tous les Européens» à observer une minute de
silence lundi à midi, heure française, en hommage aux victimes des
attentats de Paris, dans une déclaration des dirigeants des pays membres
et des institutions de l'UE publiée par la Commission européenne.
20h25. «Nous devons anéantir les ennemis de la République»,
expulser tous ces imams radicalisés, comme nous le faisons, déchoir de
la nationalité ceux qui bafouent ce qu'est l'âme française et nous le
faisons également», a déclaré le Premier ministre.
20h18. Manuel Valls confirme, après Laurent Fabius que la COP21 aura bien lieu à la date prévue.
Les élections régionales se dérouleront également bien les 6 et 13
décembre, déclare le Premier ministre. Selon lui, «nous ne devons pas
céder.»
20h12. «Nous devons nous attendre à d'autres répliques», prévient Manuel Valls.
20h10. «Oui, nous sommes en guerre», martèle Manuel Valls sur TF1. «Nous
avons toujours dit qu'il n'y avait pas de risque zéro». «Nous
frapperons cet ennemi pour le détruire en France et en Europe, en Syrie
et en Irak. Nous gagnerons cette guerre», ajouté le Premier ministre.
20h06. Des policiers hors service armés. Selon l'Unsa
Police, la Direction générale de la Police nationale donne
l'autorisation du port d'arme hors service pour les policiers.
La DGPN, par TO donne autorisation du port d'arme hors service pour les policiers.
20h05. Le groupe U2 venu se recueillir. Il s'est
rendu devant le 101 boulevard Richard-Lenoir, à Paris, où se tenait une
veillée, dans le quartier où ont eu lieu plusieurs attaques. Le groupe
irlandais a annulé les deux concerts qu'il devait donner à Bercy samedi
et dimanche.
19h55. Instruction ouverte en Belgique. Elle été
ouverte pour attentat terroriste et participation aux activités d'un
groupe terroriste, a indiqué samedi soir le parquet fédéral belge. «Le
Parquet fédéral a été saisi (...) par le Parquet de Paris de l'exécution
de quatre demandes d'entraide judiciaire internationales en relation
avec les attentats.»
19h40. Un passeport syrien retrouvé au Stade de France. «A
proximité du kamikaze qui s'est fait exploser au Stade de France a été
découvert un passeport syrien au nom d'un individu né en septembre 1990
en Syrie», a ajouté François Molins, «mais cet homme n'était pas connu
de services de renseignement français.»
19h30. Mêmes armes, mêmes bombes. Selon le
procureur de la République de Paris, « les sept terroristes ont tous
fait usage d'armes de guerre de type kalach, de balles de calibre 7.62
et d'un dispositif explosif absolument identique visant à faire le
maximum de victimes en se donnant la mort ». Les vestes explosives
étaient composées de TATP, un explosif, de piles, de détonateurs sous
forme de bouton poussoir, et de boulons pour ceux du Stade de France ».
19h22. Les trois personnes interpellées en Belgique, dont un
Français, «ne sont pas connues des services de renseignement français»,
précise François Molins.
19h21. Un terroriste auteur de la prise d'otage du Bataclan a été formellement identifié.
François Molins explique qu'il s'agit d'un Français né le 21 novembre
1985 et originaire de Courcouronnes dans l'Essonne. Son casier
judiciaire porte mention de huit condamnations de droit commun. Il a
fait l'objet d'une fiche S de renseignement pour radicalisation en 2010.
VIDEO. Attentat au Bataclan : un kamikaze natif de Courcouronnes identifié
19h20. «Ce sont vraisemblablement trois équipes de terroristes coordonnées qui sont à l'origine de ces actes de barbarie».
VIDEO. François Molins : «Trois équipes de terroristes coordonnées à l’origine de cette barbarie»
19h18. Les terroristes du Bataclan ont évoqué la Syrie et l'Irak
au cours de brefs pourparlers, explique le procureur de la République. 89 personnes sont mortes dans l'attaque du Bataclan, annonce François Molins.
19h16. «Sept terroristes sont morts au cours de leurs actions criminelles», précise François Molins.
19h15. Selon «un bilan provisoire et évolutif», au moins 129 personnes ont été tuées dans les attaques à Paris. 352 personnes sont blessés, dont 99 dans un état d'urgence absolue selon François Molins.
VIDEO. Le procureur de Paris détaille la chronologie des événements
19h13. « L'enquête ne fait que débuter, nous en sommes tout
juste au recueil de témoignages pour comprendre ce qui s'est passé sur
l'ensemble des scènes de crime », alerte le procureur François Molins.
VIDEO. Attentats à Paris : ils s'enfuient du Bataclan pendant le carnage
19h10. Le procureur de la République de Paris, François Molins, le visage blême, commence sa déclaration.
19h05. François Hollande a rencontré des blessés et le personnel soignant à l'hôpital Saint-Antoine de Paris.
18h55. Des arrestations liée à une voiture devant le Bataclan.
Le ministre belge de la Justice Koen Geens a expliqué que les
arrestations menées à Bruxelles «peuvent être vues en connection avec
une voiture Polo grise louée en Belgique retrouvée devant (la salle du)
Bataclan».
18h50. La tour Eiffel off.
La dame de fer, «fermée jusqu'à nouvel ordre», ne sera pas illuminée
dans la nuit de samedi à dimanche, en témoignage de solidarité avec les
victimes.
18h45. Vigilance citoyenne à Cannes.
En réaction aux attentats de Paris, la ville de Cannes organisera dès
lundi un service de surveillance civile basé sur le volontariat. Les
habitants, après formation précise la mairie, renforceront ainsi la
police municipale pour surveiller les entrées et sorties d'écoles, ainsi
que les autres lieux recevant du public. 18h36. Au moins un des kamikazes du Stade de France était muni d'un billet pour assister au match France-Allemagne.Selon le Wall Street Journal,
citant un vigile, la sécurité du stade a intercepté cet homme avec sa
veste d'explosifs quinze minutes après le début du match, au contrôle
des billets. C'est en tentant de reculer qu'il a actionné sa bombe.
Trois minutes plus tard, le deuxième kamikaze se faisait exploser à son
tour.
18h30. Deux Algériens parmi les victimes.
Selon l'agence de presse APS, citant des informations de la cellule de
crise installée à l'ambassade d'Algérie en France, deux Algériens ont
été tués dans les attaques de vendredi soir. L'un, âgé de 29 ans,
résidait à Paris. L'autre victime avait la double nationalité et avait
40 ans.
18h25. Boulevard Voltaire, il passe commande et se fait sauter.Selon L'Express,
qui a recueilli le témoignage du responsable du Comptoir Voltaire, le
kamikaze qui a fait exploser sa bombe vendredi soir, l'a actionné au
moment où il passait commande, à 21h41. Catherine, la serveuse, a été
blessée à l'abdomen et au thorax mais ses jours ne seraient plus en
danger.
La déflagration a fait plus d'une quinzaine de blessés.
18h20. Plusieurs arrestations à Bruxelles.
Selon le porte-parole du ministre de la Justice belge, plusieurs
personnes en lien avec les attentats de Paris ont été arrêtées dans le
quartier de Molenbeek, à Bruxelles. Selon La Dernière Heure, trois terroristes viennent de cette ville de la banlieue de Bruxelles.
18 heures. Le congrès des maires reporté.
Le congrès de l'association des maires de France (AMF), qui devait se
tenir de mardi à jeudi à Paris, a été annulé et reporté au printemps «à
la demande de l'Etat» pour «impératifs de sécurité», annonce l'AMF. Le
congrès annuel devait rassembler près de 11 000 élus pendant trois jours
porte de Versailles. Le report est prévu pour le 31 mai.
17h55. A Lille, un groupe d'identitaires perturbe le rassemblement.
Comme dans beaucoup de villes, des personnes se sont réunies dans la
journée pour se recueillir. A Lille, sur la place de la République, un
groupe d'extrême droite a fait irruption avec des banderoles et des
fumigènes rapporte La Voix du Nord. La foule a répondu par des «Dehors
les fachos».
17h43. La Tour Eiffel dans le noir ce soir.
17h40. Deux Tunisiens parmi les victimes.
Selon un «bilan encore provisoire, au moins deux Tunisiens ont été tués»
lors de cette vague d'attentats, déclare à l'AFP un responsable du
ministère tunisien des Affaires étrangères. Les deux victimes,
originaires de Menzel Bourguiba près de Bizerte (nord), sont des soeurs,
âgées de 34 et 35 ans, qui vivaient dans la région du Creusot
(centre-est), ajoute-t-il.
17h30. Le passeport syrien enregistré en Grèce.
Le passeport syrien retrouvé près d'un corps d'un assaillant du Bataclan
appartiendrait à un migrant enregistré en Grèce selon le ministre de
l'ordre public grec rapporte Antenna news.
17h15. Opération policière en Belgique.
Des opérations policières se déroulent à Moleenbeek, en Belgique. Entre
deux et trois perquisitions ont lieu, elles sont liées aux attentats de
Paris selon RBTF. Un homme a été arrêté. Selon La Dernière Heure, trois
terroristes viennent de cette ville de la banlieue de Bruxelles.
17h10. Une édition spéciale de «Mon Quotidien»
Comme elles l'avaient fait, de très utile manière, au mois de janvier,
les équipes de «Mon Quotidien», le journal pour les 10-14 ans, et de
«Mon Petit Quotidien», pour les 6-8 ans, préparent des dossiers pour les
journaux de mardi. Une édition devrait être diffusée gratuitement sur
leurs sites internet à partir de dimanche soir. Pour nourrir ce dossier,
les questions peuvent être envoyées directement à la rédaction via
Twitter.
17 heures. La sortie du film «Made in France» repoussée.
«Suite aux événements tragiques d'hier (vendredi) soir, le distributeur
Pretty Pictures et le producteur Radar Films ont immédiatement pris la
décision de repousser la sortie du film à une date ultérieure», ont-ils
indiqué dans un communiqué. Le film, dont la sortie était prévue
mercredi, raconte l'histoire de Sam (Malik Zidi), journaliste
indépendant, qui profite de sa culture musulmane pour infiltrer un
groupe de jeunes intégristes français préparant un attentat terroriste
de grande ampleur au coeur de Paris.
16h45. Les renforts militaires se déploient à Paris.
16h40. «Lundi matin, les écoles ouvriront».
Bernard Cazeneuve s'exprime à la sortie du Conseil des ministres. Il
annonce l'ouverture des écoles lundi et que «1500 militaires protégeront
les lieux stratégiques».
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