LES « NOUVEAUX » MIGRANTS
Ils apporteront le fascisme ou un succédané
Yves-Marie Laulan*
le
modifié le 04/11/2015 à 21:16h
Le scénario de l’avenir est clair et limpide : l’Europe va vivre sous une menace démographique effroyable qui va nécessairement se concrétiser dans les années à venir mais dont on distingue déjà les prémisses. Les mécanismes démographiques sont implacables. Impossible d’y échapper. Car les réservoirs humains des flux migratoires au XXI° siècle sont inépuisables : au Moyen-Orient, ils se chiffrent en dizaines de millions ; en Afrique, en centaines de millions.
Que font les gouvernements européens face à ce déferlement prévisible? Rien, si ce n’est préparer leurs prochaines échéances électorales.Que font les responsables de la Commission européenne ? Rien, si ce n’est saucissonner ces flux compacts en tranches plus digestibles destinées à être avalées de gré ou de force par les différents membres de l’Union européenne.Jamais la stupidité, l’aveuglement, la veulerie de l’Europe et de ses responsables n’auront été éclairés d’une lumière aussi cruelle.
Un phénomène sans précédent
Mais il faut s’arrêter un moment sur ce qui se passe sous nos yeux. Car nous assistons sans comprendre, muets, stupéfaits et impuissants, à un évènement hors du commun, sans précédent dans l’histoire contemporaine de l’Europe (Sauf les réfugiés belges en 1940 ou la croisade des Pastoureaux en l’an de grâce. Cela s’est mal terminé). Songeons combien, il y a encore quelques années, il fallait combien de documents, de démarches, de paperasses pour aller d’un pays à un autre, en franchissant une frontière : un passeport non expiré, avec photo ressemblante, aux dimensions réglementaires, souvent un visa, ou alors une carte d’identité, en cours de validité, pour les heureux ressortissants de l’Union européenne. Parfois des certificats sanitaires étaient exigés pour s’assurer que le passager en instance n’allait pas importer de dangereuses maladies dans la population du pays. À cela s’ajoutaient les contrôles tatillons à la douane pour savoir si l’on ne transportait pas des substances dangereuses sur soi, ou dans ses bagages, voire des explosifs, dans d’innocents tubes de pâte dentifrice, ou même dans les semelles de nos chaussures.
Mais, ces temps-ci, toutes ces précautions sont jetées gaiement à l’eau de la rivière. De véritables troupeaux humains en colonnes serrées passent hardiment les frontières de l’Europe sans s’arrêter, les mains dans les poches et sans que l’on demande le moindre document d’identité.
Normal : ce sont des migrants. Alors, tout est permis. Ainsi le veut l’idéologie ambiante. Un nouveau statut, celui de de « migrant cheminant », s’est ainsi créé peu à peu. Et il autorise tout, comprend tout, justifie tout, sans restriction. Qui aurait le cœur de les contrôler ? Car ces migrants sont, bien sûr, des réfugiés politiques éminemment sympathiques et malheureux. En quête de liberté politique et d’épanouissement spirituel. Ils veulent échapper à l’oppression, la persécution, l’insécurité, dans leurs pays. Mais ils fuient aussi ,et pourquoi pas, la misère et la pauvreté, sachant bien qu’une Europe compatissante les attend au bout de la route.Il convient, en conséquence,de les accueillir de tout cœur ainsi réserve aucune. D’ailleurs, ils en ont le droit. C’est le droit d’asile « spontané » dérivé du droit d’asile légal.
On est ici, en effet, en présence d’une création juridique bizarre, biscornue, enfantée par des juristes et des politiciens ingénus il y a quelques années ; Ils ne savaient pas qu’ils étaient en train d’enfanter un monstre aux contours incertains. Ce droit bénéficie à toute personne étrangère qui, sous les prétextes les plus divers, est en droit de réclamer son dû au pays qui les reçoit : droit à l’accueil, au logement, au pécule, à la Sécurité sociale, à l’éducation, à la justice. Et, à terme, à la nationalité. Et le tout gratuitement, sans contrepartie quelconque. Conséquence évidemment prévisible : le nombre de demandeurs d’asile s’enfle d’année en année pour atteindre des proportions incroyables. Réponse du gouvernement : réduire les délais de traitements des dossiers. Or les refus vont dans l’instant augmenter le nombre les émigrés clandestins qui ont de bonnes chances d’obtenir une régularisation administrative quelques années plus tard. Et la noria continue.
Qui pourrait maintenant nier que nos populations n’ont pas d’inépuisables réserves de charité chrétienne de la plus belle eau ? Qu’a-t-on besoin de Secours catholique ou des Restaurants du cœur pour nous rappeler à nos devoirs d’êtres humains, membres à part entière de la grande famille de l’homme ? Il suffit de déplier n’importe quel quotidien pour savoir ce que nous devons faire. Et si nous n’avons pas compris le message de nous-mêmes, nos gouvernements, nos innombrables associations caritatives, nos généreux reporters et journalistes sont là pour nous rappeler à notre devoir humanitaire. Ah mais !
Une menace qui risque d’emporter notre civilisation
Mais revenons sur terre. Il faut bien voir que cette colossale vague d’immigration est doublement dangereuse pour l’Europe car :
-Il s’agit, bien entendu d’une immigration ethnique à forte composante arabe, mais aussi africaine (déjà),il ne faut se voiler la face (mais horreur, il ne faut pas être raciste)…-au surplus, on est en présence d’une immigration religieuse qui vient consolider les positions de l’Islam sur notre territoire national. Que va-t-il se passer si, d’aventure, les Musulmans de l’intérieur font un jour cause commune avec ceux venus de l’extérieur ? Cela s’est vu , dans le passé La chute de l’empire romain, entre autres facteurs a été provoquée par la collusion entre Barbares déjà installés dans l’Empire et des nouvelles vagues d’émigration barbare aux frontières).
En d’autres temps, on aurait exigé, horresco referens , de ces nouveaux arrivants de renoncer à leurs pratiques religieuses. Mais cela n’est plus à la mode. Nos sociétés profondément déchristianisées et imbues de tolérance religieuse, et de tolérance tout court d’ailleurs, n’envisagent pas une seconde de faire autre chose que de laisser l’Islam consolider paisiblement ses positions sur notre sol . En attendant les prochains attentats qui vont inévitablement se produire mais aussi favoriser l’alimentation hallal et la niqab. Mais surtout, ne succombons pas à la hideuse islamophobie qui ronge la paix sociale et détruit l’ordre de nos rues. Les Musulmans sont nos frères. Il faut les aimer. …en attendant qu’ils nous remplacent.
L’Europe sans défense
Pourquoi ces flots ininterrompus ne se tarissent-il pas ? Tout simplement parce qu’une fois franchies les portes de l’espace de Schengen aucune barrière ne s’oppose à leur passage. Le traité de Schengen sonnera-t-il le glas d’une l’Europe incapable de défendre son territoire ?Car notre Europe a été bâtie sur une pyramide d’illusions.
C’est d’ailleurs là que l’on apprécie pleinement l’incroyable sottise de la création de l’espace de Schengen par des idolâtres de l’Europe dépourvus de la moindre culture historique ou géopolitique. Comme si l’Europe devait pouvoir contempler sereinement un avenir infini de paix , de concorde et de sécurité interne et externe, et cela pour les siècles des siècles .Tout simplement parce que, pendant 70 ans, l’Europe n’a connu aucune guerre, aucun conflit. significatif (à part le conflit de Sarajevo dans les années 90 promptement étouffé sous les bombes américano-otaniennes). D’où le sentiment parfaitement illusoire d‘une impunité totale, d’une sécurité acquise pour l’éternité. Rien ne peut plus nous atteindre.
Mais voilà. La menace n’a pas disparu. Elle a simplement changé de visage. Elle ne se présente plus de nos jours sous les uniformes vert-de-gris de naguère, mais sous les traits pitoyables de malheureux en quête de sécurité, de logements sociaux, d’éducation gratuite et d’aide sociale généreuse. Les sociétés européennes ont atteint un tel degré de décomposition morale qu’elles ne disposent plus des réflexes élémentaires qui commandent leur survie, comme ces gros oiseaux de jadis, Moas ou Dodos, incapables de voler, disparus depuis longtemps des îles du Pacifique. Les Mélanésiens débarquant de leurs pirogues pouvaient aisément les abattre à coup de bâtons. Les Européens en sont là. Mais le problème est que ce sont eux, aujourd’hui, les gros oiseaux sans ailes.
Nous avons vécu, et nous vivons encore sous la bannière du slogan plaisamment illustré par Jan Yann : « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».Rien de plus faux, rien de plus trompeur. Le monde réel, en dehors des frontières de l’Europe est dur, cruel, brutal et sans pitié. C’est un monde où le cocktail de bons sentiments dont nous enivrons à chaque instant n’a aucun cours. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux Afghans, Pakistanais et Ethiopiens,qui viennent grossir les rangs de nos « bons » migrants, sont commodément assimilés aux« malheureux » syriens chassés par la guerre. Mais croyez-vous que le passage de nos frontières va les rendre plus attentifs à la conditions de leurs femmes infortunées traitées comme des créatures inférieures ? Une fois chez nous, ils continueront, bien sûr, à se comporter de la sorte, comme ils l’entendent, mais à l’abri des volets fermés des logements sociaux qui leur seront attribués , gratuitement bien sûr, tout en profitant largement des délices de nos allocations familiales, et autres avantages sociaux .
Eh oui , George Dandin……Les migrants emportent leurs mœurs et leurs coutumes à la semelle de leurs chaussures. L’actualité nous apprend la mort par lapidation d’une femme afghane accusée d’adultère. Toujours dans l’actualité, une femme, au Pakistan cette fois, est brûlée vive pour avoir refusé de se marier de force. Et ce sont ces gens- là que l’on prétend nous faire accepter par communautés entières ?
Comme si la menace venue de l’étranger devait revêtir uniformément le même visage, celui de tanks défilant en rangs serrés. Comme si l’entrée de foules en masses compactes ne présentait pas exactement les mêmes dangers, et même davantage. Car les tanks peuvent être refoulés ou détruits. En revanche, une fois entrés, il est quasi impossible de déloger ou de déplacer des indésirables, même de force. L’expérience montre abondamment qu’ils s’implantent promptement sur place et s’incrustent pour toujours.
L’Europe est ainsi victime d’une prodigieuse « arnaque aux bons sentiments » qui occulte une réalité plutôt déplaisante. Car enfin, ne peut-on pas s‘interroger sur ces énormes troupeaux humains qui, comme les sauterelles de la Bible, déambulent sur les routes et les chemins de l’Europe, sans cartes, sans GPS, sans guides. Mais aussi apparemment, sans pain, sans eau , sans équipements contre le froid et la pluie, sans abris ni médicaments. Qui leur sert de repères ? Qui les alimentent ? Qui les financent ? Qui les protègent ? Autant de questions pourtant bien évidentes que nos braves reporteurs au grand cœur ne semblent pas poser, tout à leur attendrissement altruiste.
L’Europe est ainsi la proie de son idéologie abstraite et irréaliste, quand les « bons sentiments » remplacent le bon sens. Les frontières sont toujours nécessaires dans un monde imparfait. Et Dieu sait s’il l’est et le sera aussi longtemps qu’il y aura des hommes, tout comme le recours à la force, ou même à la violence, en faisant à tous les moyens disponibles, de la police et de l’armée. Mais voilà. Encore faut-il avoir la volonté de s’en servir. L’Europe risque fort de périr faute d’avoir la volonté de survivre. : plutôt mourir plutôt que renoncer à ses principes moraux attendrissants, même s’ils se révèlent mortifères.
L’Allemagne un exemple consternant de naïveté
Le cas allemand fait problème. Par quels cheminements bizarres Muter Merkel en est-elle venue à déclencher ce mouvement irrésistible vers « l’Eldorado » germanique, dont elle risque, d’ailleurs, d’en être la première victime politique ? Du moins si on en croit les premières indications sur un retournement de l’opinion en Allemagne, notamment en Bavière. Finis les panneaux « wilkommen » qui fleurissaient au passage des premières vagues de migrants. Mais c’est bien elle qui, par ses déclarations étourdies sur l’Allemagne capable d’absorber un million de migrants ou davantage, a déclenché la phénoménale migration en cours .
Faut-il y voir le sentiment quasi maternel d’une femme privée d’enfants et de vie familiale ? Ou, après le piteux épisode grec, le souci de redorer l’image de l’Allemagne et de la faire apparaître comme une nouvelle « terre d’asile » parmi les nations ? A moins que ce ne soit la préoccupation, évidemment moins généreuse, de combler à bon compte le déficit des naissances allemandes (au moins 3 millions de personnes) de façon à fournir des bras à bon compte à l’industrie allemande. Ou encore tout simplement un accès inattendu d’« hubris », cette forme d’ivresse qui frappe les responsables politiques trop longtemps restés au pouvoir. A défaut d’une contestation politique sérieuse, ils sont victimes d’une certaine schizophrénie. Elle leur fait perdre le contact avec la réalité politique au point de les convaincre que tout peut leur réussir, qu’ils peuvent relever n’importe quel défi, aussi insensé qu’il soit. Ne serait-ce pas le cas de l’Allemagne d’Angela Merkel ?
Ceci étant, comment se tirer de ce mauvais pas?
C’est bien simple : il faut empêcher les migrants de quitter leur pays, (serait-ce au prix d’une aide financière gigantesque, le jeu en vaut la chandelle), les empêcher de passer (par terre ou par mer), les empêcher de pénétrer (dans notre territoire). Et les rapatrier de gré ou de force s’ils ont quand même réussi à entrer chez nous. Cette triple interdiction suffirait à elle seule à tarir considérablement le flot de la migration.
Car, lorsque les candidats à une immigration heureuse sauront ce qui les attend en Europe et sur les chemins qui y mènent, par le biais de téléphones satellites dont ils sont abondamment pourvue, nul doute que ces flux migratoires se tariront d’eux- même. Sinon, il faudra bien utiliser la manière forte, c’est-à-dire avoir recours à nos moyens militaires pour se défendre de cette invasion paisible.
Mais ce ne sont certainement pas nos responsables politiques actuels placés sous la haute surveillance des médias et des organisations caritatives qui seront capables d’agir ainsi. Alimentés au biberon de l’humanitarisme, gavés des principes généreux d’une idéologie caritative, emmaillotés dans le cocon des droits de l’homme, ils sont de facto frappés de paralysie.
Pourtant, au-delà d’un certain seuil, le public, jusqu’ici largement indifférent et passif,risque de se réveiller. Il va se sentira menacé dans sa sécurité, dans sa façon de vivre, dans son niveau de vie. Il va sans aucun doute réagir et peut-être basculer d’un excès de laxisme à un excès de panique. C’est l’inévitable retour de bâton que provoque une politique de redressement trop longtemps différée. Dès lors, la pression de l’opinion portera au pouvoir des partis vigoureux, voire autoritaires , qui se chargeront de la « sale besogne » manu militari que nos gouvernements « mous » auront été bien incapables de mener à bien. Et nos chères libertés risquent fort d’être aussi évacuées au passage.
L’afflux de migrants risque fort de tuer nos libertés, comme les marins venus de loin apportaient jadis la peste dans les ports d’accueil.
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