lundi 5 mars 2012

progrés


Je suis abonnée à sciences et avenir. Ce sujet m’a paru prometteur. Peut-être un jour la technologie sera moins onéreuse. Il faut y croire !



De l’électricité avec les eaux usées



En utilisant une substance type bicarbonate de soude, la digestion des eaux usées par les microbes peut produire de l’énergie sous forme d’électricité annoncent  les chercheurs.



Le retraitement des eaux usées est une activité coûteuse et consommatrice d’énergie. Le procédé des « boues activées » qui utilise des micro-organismes pour épurer les eaux de leurs matières organiques nécessite par exemple 1.2kg de matière organique. En Pennsylvanie, une équipe d’universitaires présente une nouvelle méthode de traitement des eaux dans des régions pauvres en énergie.

Cette nouvelle méthode associe en fait deux type de technologie utilisée pour produire de l’électricité : une pile à bactérie et un système d’électrodialyse inversée. Deux procédés peu efficaces car ayant un rendement trop faible ou un coût de fabrication trop élevé. Mais en les associant on peut surmonter les limitations des technologies individuelles : explication du professeur B ruce E .Logan.



Deux technologies associées



Dans la pile à bactérie, celles-ci consomment les produits de la fermentation de déchets humains ou végétaux et produisent des électrons qui forment un courant dans la pile. C’est toutefois un processus relativement peu efficace. L’électrodialyse inversée, permet-elle de produire de l’électricité directement à partir du gradient de salinité entre eau salée et eau douce. Cette technologie demande néanmoins plusieurs membranes, ce qui la rend onéreuses.





Les chercheurs ont combiné les deux approches pour fabriquer une pile microbienne à électrodialyse inversée ou MRC qui produit nettement plus d’énergie que la plie à bactéries seule et exige relativement peu de membranes. Pour améliorer le rendement du système, ils ont remplacé l’eau de mer par une solution de bicarbonate d’ammonium ce qui réduit l’encrassement des membranes. Les auteurs rapportent que la technologie MRC a pu fournir 0,94 kilowattheure d’électricité par kilo de matière organique d’eau usée.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire