mardi 14 février 2012










Pêche aux moules et bigorneaux

                                              

LE BONHEUR, C'EST LES AUTRES !


Voici l'ébauche d'un texte humaniste qui deviendra je l'espère un livre. Vous pouvez m'aider à l'écrire: je cherche des co-auteurs !
N'hésitez pas à m'envoyer des e-mails pour m'aider, pour commenter ou pour discuter.

dernière modification le 4 octobre 99








Comment faire pour être heureux ?


C'est LA question la plus importante pour chacun de nous, et que pourtant nous ne nous posons pas souvent. Très rares sont ceux qui y réfléchissent sérieusement à l'aide de leur expérience ou d'une théorie.

Cela paraît simple : " Il suffit d'avoir du plaisir ! " peut-on penser naïvement. Et cela conduit naturellement à l'égoïsme primaire : " je ferais tout pour m'approprier ce qui apporte du plaisir, même s'il faut marcher sur les autres pour y arriver ". L'argent étant le meilleur moyen de devenir propriétaire dans la société actuelle , le but de la vie devient donc être le plus riche possible. Et voilà des milliards d'êtres humains lancés dans la course au profit, les plus avancés empêchant, par abus de position dominante, les plus pauvres de les rattraper.
Or la recherche de l'argent ou du plaisir est souvent frustrante. On se lasse rapidement des sensations déjà éprouvées. Il faut donc en chercher de nouvelles. Et on est souvent déçu, après avoir fourni de gros efforts pour l'acquérir, par un objet très convoité ; il est rarement à la hauteur de ce que l'on imaginait.
Et si le bonheur n'était pas qu'un simple plaisir ? Et si la plupart des bons moments de notre existence étaient dus directement ou indirectement à la bienveillance des autres ? Se pourrait-il que nous soyons si nombreux à nous tromper ?




I : Un bonheur bienveillant


Un constat : il y a un lien direct ou indirect entre notre bonheur et l'intention des autres

C'est un constat qu'inconsciemment nous faisons très tôt : les sourires, les gazouillis et autres gesticulations d'un bébé traduisent dès le plus jeune âge l'influence bénéfique de ses parents et de son entourage. Le nourrisson semble heureux de la simple présence des autres, et il s'irrite de leur absence. On pourrait affirmer ,dans un premier temps, que ce bonheur est dû au plaisir fourni par ses parents : nourriture, chaleur, caresses, voire les changements de couche... Mais alors il ne devrait manifester son contentement de voir d'autres personnes qu'en cas de besoin, ce qui est loin d'être le cas. On peut dire sans trop s'avancer que le bébé a " enregistré " les personnes de son entourage comme étant des fournisseurs de plaisirs et qu'il se réjouit de leur proximité. A notre début , bonheur et plaisir se confondent.

Au cours de l'enfance on a encore souvent tendance à considérer ses parents comme des distributeurs : " Maman, Papa, je veux une glace ! ". " On fait un câlin ? " sont des exemples de phrases courantes.
Cependant la notion d'amitié et celle d'amour (non égoïste) apparaissent avec les premiers dons " désintéressés " à des personnes proches. On aime recevoir des surprises et donner des cadeaux.
Le même objet semble avoir plus de valeur s'il est donné par quelqu'un que si on le prend ou si on l'achète.




II : De bonnes surprises


Une explication : le bonheur est un plaisir inattendu

Pour l'enfant, il commence à devenir plus agréable de recevoir un objet si il ne s'y attend pas. Le jeu est aussi plus agréable avec les autres. La joie d'arriver à gagner à un jeu collectif est plus incertaine que celle de réussir tout seul un casse-tête, et elle n'en est que plus forte. Les discussions avec les camarades sont intéressantes : on apprend des astuces auxquelles on avait pas pensé. Le simple fait de les découvrir sans s'y attendre est une joie. 




III : Une adolescence tourmentée


Un constat : on ne peut pas forcer les autres à nous rendre heureux

S'il devient clair pour la conscience de l'adolescent que les autres sont une source de bonheur, il est moins évident de ne pas les considérer comme des objets. L'ancien enfant a été marqué par tous ces jouets et toutes ces friandises qui lui donnaient du plaisir. Pourquoi les autres ne seraient pas en quelque sorte une gâterie supplémentaire ? Le développement des caresses et de la sexualité fait penser que les autres peuvent nous donner des sensations agréables au niveau du corps, un peu comme les friandises le font au niveau des papilles gustatives. On devient possessif avec nos amis, comme on l'était avec nos jouets. Comme le bonheur procuré par nos amis est plus intense, la jalousie prend une ampleur démesurée. Mais il n'est pas agréable pour notre entourage d'être possédé comme des objets, et des conflits douloureux naissent de cette forme aiguë d'égoïsme.
Dans le même temps, nos parents cessent d'être des " distributeurs ". Ils nous demandent d'être utiles et de leur apporter quelque chose aussi. Décidément, les autres sont plus difficiles que ce que l'on croyait... Quelle déception !




IV : L'altruisme comme solution


Il faut donc faire des efforts pour rendre les autres heureux, si on espère qu'ils fassent de même pour nous.

Il y a bien des définitions du passage à l'âge adulte, la plus simple étant celle d'avoir 18 ans (ou 21).
" Faire plus attention au bonheur d'autrui " est une meilleure description de ce phénomène.
Par exemple, un jeune peut s'apercevoir à sa majorité que ses parents ne le garderont pas dans leur maison s'il leur rend la vie impossible. C'est peut-être par les conséquences négatives du malheur de notre entourage, par l'absence d'affection qui en résulte, que l'on se rend compte de leur importance.
Quand on a compris qu'engueuler sa petite amie n'est pas suffisant pour qu'elle ne nous quitte pas, on peut arriver à se remettre en cause : "  peut-être m'a-t-elle quitté parce que je ne la rendait pas heureuse ? "
De même, en l'expérimentant, on se rend compte que le meilleur moyen de se faire de bons amis est de leur rendre service, de les inviter, de les faire rire, etc...




V : Un paradoxe


On ne peut pas être heureux en " voulant " être heureux

Mais même avec la meilleur volonté du monde, on est souvent sujet à des déceptions avec les autres. Telle personne à qui on a offert un cadeau ne nous a pas remercié. Telle autre n'a même pas voulu nous rendre le même service qu'on lui avait rendu auparavant... L'investissement semble rarement rentable... Comme pour les objets très convoités, le résultat est rarement à la hauteur de nos espérances.
Et si le problème venait justement de nos expectatives ?
Si le bonheur est une surprise agréable, il vaut mieux éviter de le prévoir ! Sinon il n'y a plus d'effet de surprise. Un tour de magie est plus spectaculaire si on ne sait pas comment il fonctionne. Il n'est peut-être pas bon de calculer ce que vont nous apporter les autres et de quelle manière : au mieux, s'il arrive ce que l'on avait prévu, il n'y aura pas de surprise. Au pire, si cela n'arrive pas, on risque d'être déçu, et la déception est une forme aiguë de malheur.




VI : Une voie de sortie


Vouloir le bonheur des autres, sans contrepartie.

Comment faire pour que les autres me rendent heureux à leur tour, sans que je sois obsédé par cette question ?
Si je concentre mes gentillesses sur un individu, rien ne me dit que ce n'est pas un égoïste qui profitera au maximum tout en donnant le minimum.
Par contre je peux essayer de rendre heureux plusieurs personnes, en favorisant celles qui semblent les plus généreuses, un juste retour somme toute. Mais on peut se tromper : les personnes qu'on croyait généreuses peuvent s'avérer égoïstes... et on tombe de haut !
Comment éviter toutes ces déceptions ? En prenant le mal par la racine ! Si mes expectatives sont la source de mes maux, alors il ne faut plus présager du tout de mon bonheur.
Il s'agit ni plus ni moins d'essayer de rendre heureux les autres, sans imaginer quelles pourraient être les contreparties.
Mais si je n'y pense pas, la contrepartie viendra-t-elle quand même , par surprise ?
Peut-être !
Prenons la caricature d'un individu égoïste auquel je rend service: s'il s'aperçoit que je donne plus aux gens qui le méritent, il fera peut-être des efforts pour donner lui aussi.
Dans le cas d'un individu altruiste, le problème ne se pose pas.
Dans tous les cas il est possible d'avoir un retour. Mais si je ne veux pas être déçu, il vaut mieux que je n'évalue pas celui-ci : ni sa probabilité, ni son ampleur, ni sa nature.




VII : Le bonheur de l'humanité


Une conséquence logique.

Si mon bonheur dépend de celui des autres, il vaut mieux que je rende le maximum de gens heureux. Cela évitera d'ailleurs que je ne m'occupe que de quelques personnes qui ne le mériteraient pas...

Évidemment, peu de gens ont la possibilité d'améliorer sensiblement la condition de l'humanité. Quelques dirigeants peut-être, quelques philosophes (suivez mon regard)... Citons aussi les inventeurs, les artistes, les dignitaires religieux ou les organisateurs de révolutions (à condition que celles-ci soient positives et non destructrices)...
Cependant chacun participe à l'édifice, et tel membre d'une association de quartier, tel gardien d'immeuble, tel employé peut avoir une influence positive sur de nombreuses personnes autour de lui.
D'ailleurs la petite association peut grandir, inciter à la création d'autres organisations similaires et avoir une influence sur tout le pays, voire plusieurs pays !

En fait, par l'intermédiaire des médias, chacun de nous pourrait avoir un peu la parole et faire partager ses " bonnes idées " aux autres. Je pense aux courriers des lecteurs dans les journaux, aux libres antennes à la radio ou la télé, ou même à la possibilité de diffuser son point de vue au monde entier sur internet.
Les partis politiques démocratiques ont évidemment un rôle à jouer. Personne ne peut dire si les gens sont heureux, à part les gens eux-mêmes. C'est le principe des élections et des référendums : seul le peuple peut exprimer son rejet ou son contentement. On peut donc promouvoir la démocratie directe (élections plus fréquentes et référendums d'initiative populaires) en utilisant par exemple les techniques modernes de l'informatique (Internet, Minitel ) du téléphone (serveurs vocaux) du courrier (centres de lecture optique) ou plus classiquement des urnes.
En matière d'économie on peut lutter contre la concentration des capitaux : depuis des années, un peu partout dans le monde, une minorité de riches augmente sa fortune alors qu'une majorité voit son niveau de vie stagner ou diminuer. De même, une minorité de grandes entreprises rachètent ou poussent à la faillite les plus petites, aboutissant à des monopoles ou des quasi monopoles.
Rappelons la raison des lois antitrust : en cas de monopole une entreprise peut augmenter ses prix comme elle veut, diminuer la qualité de ses produits et enfin imposer à ses employés des salaires et des conditions de travail déplorables.
On peut même promouvoir des entreprises vraiment citoyennes dans lesquelles la majeure partie des décisions seraient prises démocratiquement. (les syndicats et les coopératives pourraient montrer le chemin...)
etc... etc...




VIII : Et Dieu dans tout ça ?


Une religion humaniste.

Si on est croyant, quelque soit la religion, on est forcément préoccupé par le bonheur des autres. Je ne citerais que les religions chrétiennes, les plus répandues en France :
" Le secret est de rendre les autres heureux " " Il ne faut pas faire aux autres ce qu'on aimerait pas qu'ils nous fassent, c'est la chose la plus importante "
" " il faut aider les pauvres "  " pardonner à ceux qui nous ont offensé "
(ne pas nuire plus qu'il est nécessaire pour se protéger) etc...

De fait, il est logique que notre créateur veuille notre bonheur ! Et si il a doté l'homme de la faculté d'éprouver du bonheur et du malheur, c'est sûrement pour que sa créature tienne compte de cette sensation et s'oriente vers les actions qui le rendent heureux.

Si on est athée, on en a pas moins de l'imagination !
On a vu précédemment qu'un bon moyen d'être heureux était de se préoccuper du bonheur de l'humanité. Mais pour nos actions de tous les jours cela semble bien abstrait... Pourtant si on imagine l'ensemble des êtres humains comme une seule et même personne, comme un Dieu en quelque sorte, il est parfois plus facile de voir quels sont nos actes que l'humanité jugerait bons et quels sont ceux qu'elle jugerait mauvais. " Dieu nous voit !" disent les croyants. De la même manière, un athée a le droit d'imaginer qu'un Dieu Humanité le regarde et le juge, si cela lui facilite ses choix .




Conclusion


Agir scientifiquement

Il ne nous reste donc plus qu'à agir concrètement pour le bien de l'humanité. Le paragraphe VII fournit quelques domaines d'action. Mais peut-on améliorer notre manière d'agir ?
Je crois utile de mentionner par quelle méthode je suis arrivé aux idées des paragraphes précédents. Il s'agit de la méthode scientifique ! Il peut sembler pompeux d'employer ce terme alors que je n'ai pas de diplôme de Docteur en Bonheur de l'Université, pourtant je crois que cette méthode est utile dans bien des domaines, y compris ceux touchant au sens de notre existence.
Rappelons en quoi consiste la méthode scientifique :

1 On se fixe un objectif ( par exemple et au hasard... " être heureux ")
2 On expérimente des actions concrètes pour atteindre cet objectif (par exemple... " manger une glace ")
3 On peut aussi faire appel à notre mémoire ou à celle des autres : conversations, livres, etc... (" j'ai lu que des gens étaient parfois heureux en regardant la télé, et souvent ils s'ennuient... ")
4 On tire ensuite de ces expérimentations des conclusions ( par exemple : " le plaisir rend heureux mais pas longtemps ")
5 On synthétise ces conclusions en une théorie pratique (" le bonheur est un plaisir nouveau ou inattendu ")
6 On déduit de cette théorie de nouvelles expérimentations qui seront peut-être plus efficaces (par exemple : " si j'achète quelque chose les yeux fermés, j'aurais peut-être un plaisir inattendu ")

Et on recommence à l'étape 4 jusqu'à être satisfait (par exemple " il vaut mieux rendre heureux les autres que d'acheter les yeux fermés... ")

On a ainsi obtenu une théorie qui dans la pratique peut donner de bons résultats. J'en profite pour donner tort à ceux qui ne jurent que par l'action, ou à ceux qui ne jurent que par la réflexion. Il faut les deux, et menées de concert.

Voilà... et maintenant au boulot !




Des liens humanistes et démocratiques:

Freud : il existe chez l’être humain des formations psychiques héritées, quelque chose d’analogue à l’instinct des animaux , c’est là ce qui constitue le noyau de l’inconscient et ailleurs s’il est vrai , en général que l’observation directe des enfants suffît. Cette remarque nous invite à observer toute espèce d’être vivants dans son milieu naturel, pour essayer de nous représenter le monde nécessaire à son existence.

C’est peut-être parce que l’observation est source de plaisir physique qu’elle a été combattue ? des philosophes du dix-septième siècle ont même été emprisonnés pour avoir vanté l’observation directe. Il a fallu Laennec, au dix-neuvième siècle, pour prétendre que certains signes, observés sur le corps d’un malade, pouvaient désigner une lésion en profondeur. Auparavant, le diagnostic de la maladie aveuglait la perception des signes.

Quand on n’aime pas observer, on cherche ses explications dans les mythes. Ce qui ne veut pas direqu’il suffit d’ouvrir les yeux pour observer. Pendant la guerre du Rif au Maroc, de 1920 à 1926, les soldats étaient devenus moroses, abattus et pleurnichards. Les médecins militaires venaient de découvrir que la parasitologie expliquait  un grand nombre de symptômes cliniques auparavant attribués à des humeurs toxiques. Ils sont donc partis, le plus logiquement du monde, à la recherche du parasite de la grinche, qui aurait pu expliquer pourquoi nos vaillants soldats étaient devenus grincheux.

On croit qu’il n’y a de savoir que par l’observation, alors qu’on observe que ce que l’on sait percevoir. Nos sens nous trompent, si bien qu’une observation sans méthode ne donne à voir que ce que l’on désire y trouver. De Clérambault, le maître-complice de Jacques Lacan, fut le seul psychiatre spécialiste du fétichisme des étoffes : lorsqu’il s’est suicidé, on a découvert qu’il collectionnait lui-même les étoffes et photos de drapés étranges. Il percevait électivement les formes auxquelles il était le plus sensible. Sa vision du monde reproduisait son monde intime. En fait, la perversion des étoffes n’existe pas, sinon toutes les femmes en seraient atteintes.

Lorsque certaines pièces de notre appareil à observer se détraquent, le monde perçu change de forme. Parfois, c’est l’alcool qui abîme les tubercules de Korsakoff, de petits ganglions qui constituent une sortes de relais dans les réseaux de la mémoire : alors, plus rien ne peut servir d’expérience au sujet sans mémoire, qui se transforme aussitôt en homme sans histoire.

Sous l’effet d’une insuffisance de circulation sanguine, une petite zone, enfouie sous le gros noyau du thalamus, peut s’abîmer : instantanément, l’organisme perd toute motivation. Le sujet déclare avec la plus grande sincèrité « que rien ne vaut la peine d’être vécu ». Mais une simple injection d’hormones, ou une simulation des neuromédiateurs de cette zone, lui fait s’exclamer aussitôt, avec autant de sincérité : « la vie est merveilleuse,  comment ai-je pu dire que rien ne valait la peine d’être vécu ? L’humeur qui donne au monde sa coloration affective, le goût de vivre, est très facile à manipuler.

La forme du monde perçu dépend de celle de l’appareil à percevoir. La destruction localisée  d’une toute petite zone du cortex latéral, qui traite l’image, donne au monde un dessin avec un « « trou », une lacune dans les informations à cet endroit. Si ce « trou » se situe à la pointe du lobe occipital, les informations visuelles sont correctement perçues mais ne s’agencent plus en image. Le sujet n’est pas aveugle et pourtant il ne voit rien !



            la plage de Tharon en pays de loire




















Tout ce que fait l'être humain est fait dans le but d'être heureux.
Directement ou indirectement.
Même si votre travail ne vous plaît pas, vous le faites dans le but de gagner de
l'argent et ainsi pouvoir entre autre vous payer des choses qui vous font plaisir.
L'humain recherche par tous les moyens le bonheur et tente par tous les
moyens d'échapper à la souffrance.
A part ceux qui y trouvent du plaisir et dans ce cas ils ressentent le bonheur
dans cette souffrance. C'est pour cette raison que c'est très difficile
d'accepter la souffrance. Même si vous cherchez à la fuir ou à l'étouffer,
vous n'y arrivez pas, elle est toujours présente même si vous la masquez.
Si vous souhaitez la dépasser, il vous faut y faire face en acceptant de la ressentir.
Ressentez-la et observez ce que vous ressentez sans analyser, sans vous laisser
entraîner par le mental vers les circonstances qui ont déclenché cette souffrance.
Si des pensées viennent, laissez-les être là sans les nourrir,
sans vous attacher à elles et reportez votre attention sur le corps.
Restez présent à tout ce que vous ressentez.
Le fait d'observer, va vous permettre d'être détaché.
Lorsqu'on est observateur, il se crée automatiquement une
distance entre l'observateur et le sujet observé (la souffrance).
On n'est plus à ce moment-là identifié à cette souffrance et on perçoit cela
comme une création que l'on crée soi-même à chaque instant et que l'on
maintient en vie par l'énergie qu'on lui insuffle au moyen de la pensée.
Autorisez-vous maintenant à lâcher prise, ne la nourrissez plus de vos pensées,
ne lui insuffler plus d'énergie, laissez cela se dissoudre.

Accepter est le premier pas vers le lâcher prise.


1 commentaire:

  1. la pêche aux moules est un sport régional. On profite de l'air marin, on marche beaucoup, on se plie aussi très souvent. Après une partie de pêche, c'est un grand bien-être. On est fatigué mais on se sent bien, détendu. Pour ma part, je profite du paysage, je suis capable de rester à regarder en oubliant heure et obligation. Une vrai séance de relaxation

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