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Par Dr Ryahi , Oran
Algodystrophie
généralités , diagnostic , examen , étiologie, imagerie , traitement - Rhumatologie.
Généralité |
–Le nom international est le syndrome douloureux complexe de type I
–Elle résulte de la stimulation excessive des afférences C qui proviennent des articulations, des vaisseaux et des viscères ®amplification des stimuli douloureux. La réponse efférente est médiée par les fibres sympathiques sous forme de vasoconstriction artériolaire avec vasodilatation capillaire elle-même induisant une stimulation des fibres C Þcercle vicieux.
–Touche les 2 sexes et peut se voir à tout âge, elle évolue classique en 3 phases.
–Les algodystrophies idiopathiques (25%) surviennent sur certains terrains : dysmétabolique (diabète…), psychologique (émotif…)
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Cliniques |
Phase chaude (oedémateuse)
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Phase froide (scléreuse)
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Phase d’inversion
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Signes locaux pseudo-inflammatoires
–Douleurs articulaires kpar la mobilisation
–Impotence fonctionnelle
–Epanchement intra-articulaire possible au genou
–Troubles trophiques et vasomoteurs : gonflement avec œdème douloureux, peau rouge ou cyanotique, hyperthermie locale et hypersudation.
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–Douleur de type mécanique
–Troubles et vasomoteurs, avec disparition du gonflement et de l’œdème, peau sèche, froide, pâle et atrophique.
–La raideur articulaire est importante et source d’attitude vicieuse (flessum) par rétraction articulaire (capsule, tendon…)
–L’amyotrophie massive locale est constante
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C’est la phase de guérison du phénomène. Elle se produit au bout de 3 à 18 mois avec soit une récupération ad integrum soit avec des séquelles à type de douleurs, raideur et rétraction articulaire. La scintigraphie reste positive longtemps même après guérison.
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Négative
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Pas de signes généraux
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Biologie négative
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–La fièvre est absente
–Par d’altération de l’état générale
–Pas d’adénopathies.
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Absence de syndrome inflammatoire (hémogramme, VS et CRP normaux)
En cas d’épanchement articulaire, le liquide articulaire est de type mécanique
Bilan phosphocalcique normal
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Imagerie | Radiographie standard |
Autres
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Le retard radiologique de quelques semaines est habituel
Les signes radiologiques sont absents dans 70% des cas chez l’enfant et dans moins de 20 % des cas chez l’adulte.
Déminéralisationsous-chondrale puis étendue hétérogène et mouchetée (ostéoporose pommelée locorégionale)
2 signes négatifs majeurs constants :
- Respect de l’interligne articulaire (contours nets, pas de pincement)
- Il n’y a jamais de condensation osseuse
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Scintigraphie : sensibilité 95% mais spécificité médiocre. Elle montre le plus souvent une hyperfixation vasculaire et osseuse. (Chez l’enfant ®hypofixation).
IRM : précocité des signes ; œdème médullaire osseux
(elle est rarement utile)
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Formes clinique |
Syndrome épaule main
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L’algodystrophie de hanche
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–Les signes pseudo-inflammatoires sont nets à la main et aux doigts, puis l’enraidissement des doigts se fait en ½ flexion
–A l’épaule ®épaule gelée (capsulite rétractile)
–Le risque de séquelles (raideur) est important
–L’évolution spontanée dure 12 mois en moyenne
Attention au diagnostic différentiel : fasciite palmaire rétractile (Kc de l’ovaire)
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–Ou ostéoporose localisée de la hanche
–Typiquement chez la femme enceinte au 3e trimestre
–Douleurs de hanche d’apparition rapide calmée au repos
–Ensuite s’installe une raideur articulaire douloureuse modérée
–L’IRM est très utile au diagnostic (femme enceinte)
–Il existe un risque de fracture du col fémoral
–L’évolution spontanée dure 3 à 6 mois
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étiologies |
Causes traumatiques
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Causes non-traumatiques
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Causes médicamenteuses
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Traumatismes : fracture, luxation, entorse ou une simple contusion
Intervention chirurgicale
Immobilisation (plâtrée) prolongée
NB : il faut se méfier d’une rééducation active trop précoce ou trop intense.
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–La grossesse ®membres inférieurs
–Système nerveux (hémiplégie, tumeurs, hémorragie méningée, trauma crânien)
–Affections intra-thoraciques : IDM (sd épaule-main) ; péricardite, cancer…
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–Phénobarbital :(rhumatisme gardénalique) : donne souvent un sd épaule-main parfois bilatéral, d’évolution favorable même sans arrêt de traitement.
–Les antituberculeux : isoniazide
–Certaines anti-protéasesdans le traitement du VIH
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traitement |
Antalgiques simples et les AINS
La calcitonine en sous-cutané
Prise en charge physique : repos de décharge initialement puis kinésithérapie passive progressive et prudente puis active.
Bisphosphonate intraveineux
Autres traitements : bêtabloquants ; bloc régionaux par vasodilatateurs ou sympatholytiques ®inefficaces.
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