mercredi 23 avril 2014

Petite histoire d’un mensonge à la mode



À la veille de l’ouverture des portes de la Fashion Week de Milan, Greenpeace International publie un nouveau rapport révélant la présence de produits chimiques dangereux dans les vêtements pour enfants de certaines des plus grandes marques internationales de haute-couture. Versace, Louis Vuitton, Dior, Hermes ou encore Dolce&Gabbana sont notamment dans la ligne de mire.














Les étiquettes de ces vêtements font parfois rêver, mais en matière de pollution, on est loin, très loin du conte de fées ! 
Le prestige de la haute couture s’effondre : s’agissant de l’utilisation de produits chimiques dangereux dans leur processus de fabrication, ces vêtements de luxe ne font pas mieux que leurs cousins de la “Fast Fashion” et du prêt-à-porter.
Parmi les 8 grandes marques de luxe dont les produits ont été testés, les marques françaises sont les pires : Louis Vuitton, Christian Dior et Hermès… Des ballerines ou des tee-shirts de leurs gammes pour jeunes enfants affichent des concentrations très élevées de NPE, une substance dangereuse dont l’usage est strictement réglementé au sein de l’Union Européenne.
Au fil des enquêtes et des rapports, la vérité apparaît : la mode toxique concerne TOUS les consommateurs !
Pas moins de 70 pour cent des rivières, des lacs et des réservoirs en Chine sont touchés par la pollution des eaux. Lors d’enquêtes récentes, Greenpeace a identifié des liens entre un certain nombre de grandes marques du textile et les usines textiles en Chine qui déversent des produits chimiques dangereux dans les rivières.
Des enquêtes de suivi ont révélé la présence de substances chimiques dangereuses dans des articles vestimentaires en magasin, des produits qui passent dans l’environnement, à l’occasion d’un lavage par exemple, et se dégradent dans l’eau pour former des produits chimiques toxiques qui dérèglent le fonctionnement hormonal.
Ces produits chimiques constituent une grave menace pour la santé humaine et l’environnement, empoisonnant de précieux cours d’eau dans le monde entier.

Le vrai luxe ? Une mode sans danger !
Des géants de la mode de luxe, comme Burberry, ou Valentino, ont déjà prouvé par leurs engagements que l’industrie peut changer.

Pourquoi les marques comme Louis Vuitton et Versace, les marques qui construisent leur réputation sur leur capacité à repousser les limites de la mode, sont-elles si en retard lorsqu’il s’agit de rejoindre la tendance sans toxiques qui traverse l’industrie ?

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