lundi 17 novembre 2014

je gère ma vie autrement - télé médecine

je gère ma vie autrement

Ce matin, j'ai créer mon dossier médical de suivi et de fils en aiguilles, je me suis retrouvée sur plusieurs sites. ils ont le mérite d'être pratiques

 

Télémédecine : se faire soigner à distance

Télémédecine : se faire soigner à distance
La télémédecine va faciliter l’accès aux soins des personnes qui se déplacent difficilement ou vivent dans une région dépourvue de spécialistes. Premières expériences en cours.
Établir un diagnostic, suivre un patient à risque (diabète…), renouveler une ordonnance… Tout cela est désormais possible via Internet.

Mettre en contact le patient et le personnel médical

Grâce à une webcam ou à la transmission de clichés par fibre optique, la télémédecine met en contact le patient avec son médecin ou plusieurs professionnels de santé entre eux.
Cette pratique permet de pallier le manque de spécialistes (dermatologues, ophtalmologues, psychiatres), de réduire les délais et les coûts, et d’améliorer le suivi des malades, surtout dans les régions moins bien pourvues.
Mais, pour l’heure, le prix d’une consultation à distance, non prise en charge, n’est pas fixé.

La télémédecine dans les maisons de retraite

Les premières expériences ont démarré dans les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), où il est plus facile d’organiser une téléconsultation.
À Cluny, en Bourgogne, par exemple, une cabine de consultation fonctionne dans une résidence services pour seniors. Cet appareil transmet au médecin traitant la tension, la température, la fréquence cardiaque, la mesure de l’oxygène dans les globules rouges.
En Alsace les soignants du centre hospitalier de Bischwiller sont guidés à distance par un spécialiste pour le traitement des plaies ou la réfection de pansements complexes.

Télémédecine et dépistages

Des consultations de neuropsychologues sont également organisées pour dépister les troubles neuro-cognitifs.
 Les établissements utilisent un chariot de télémédecine avec micro, caméra, stéthoscope numérique, échographe, électrocardiographe… Petit à petit, ils réalisent des actes de plus en plus techniques et complexes », explique Aurélien Michot, chef de projet télémédecine au Groupement de coopération sanitaire Alsace e-santé.
En Lorraine, l’accent est mis sur le dépistage précoce des accidents vasculaires cérébraux (AVC)  : une équipe pluridisciplinaire analyse à distance les résultats des scanners et des IRM pour décider s’il faut opérer ou dissoudre le caillot.
En Île-de-France, les projets portent sur le maintien à domicile ou en établissement des personnes âgées polypathologiques, ou sur le suivi des malades chroniques.

Les téléconsultations médicales bientôt à domicile

Les téléconsultations médicales ont jusqu’à présent tardé à se mettre en place avec les médecins de ville, faute de cotation des actes et de remboursement.
D’ici la fin 2014, il est prévu que des téléactes médicaux soient financés dans neuf régions pilotes : Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Martinique, Pays de la Loire et Picardie.
Ces expérimentations régionales permettront de coter les actes et de déterminer leur mode de remboursement. Ainsi, un médecin généraliste qui suit un patient à domicile pourra demander l’avis d’un spécialiste, rémunéré pour cet acte.
La télésurveillance s’appliquera aux insuffisants cardiaques ou aux diabétiques, grâce à l’enregistrement et à la transmission de données médicales.

La télémédecine coûte encore cher

En France, certaines sociétés privées proposent déjà ce type de service payant. Ces consultations pourraient concerner beaucoup plus de malades, si elles étaient remboursées", explique Christian Azzopardi, directeur général de francemedecin.fr.
Son site facture 15 euros la réponse par messagerie et 3 euros la minute par téléphone ou visioconférence.
"Ces frais sont pris en charge par certaines mutuelles. Aujourd’hui, le médecin répond par un conseil personnalisé. Demain, il pourra aussi établir un diagnostic à partir d’un interrogatoire approfondi ou, à partir de résultats d’examens connectés, prescrire ou renouveler un traitement", termine Christian Azzopardi.

Se soigner sans consulter un médecin

Se soigner sans consulter un médecin

La santé n’est plus du ressort exclusif des médecins. Dans certains cas, sages-femmes, pharmaciens, infirmières ou opticiens peuvent les relayer.
Rompus à l’automédication, les Français sont de mieux en mieux informés sur les maladies. Ils sont à même de pratiquer des tests à domicile, de les lire et de réagir.
Faute de praticiens en nombre suffisant, les délais pour un rendez-vous s’allongent, la distance à parcourir aussi, tandis que le coût des honoraires de spécialistes demeure un frein dans l’accès à la santé des populations les plus modestes.
Pour ces raisons, certains actes médicaux sont progressivement délégués aux pharmaciens, aux sages-femmes, aux infirmières ou aux opticiens.

Des tests de dépistage de la grippe chez le pharmacien 

En poussant la porte d’une pharmacie, vous pourrez désormais obtenir des informations sur la nature de votre grippe ou de votre angine. Réservés jusqu’ici aux généralistes, pédiatres ou ORL, des tests de dépistage rapides peuvent être effectués par les pharmaciens.
 Il s’agit d’une orientation de diagnostic à destination du médecin, pour le dépistage des angines, grippes mais aussi du diabète, indique Alain Delgutte, pharmacien à Nevers. Pour ces tests, les pharmaciens doivent prévoir un lieu confidentiel.”
Pour les angines à streptocoques A, le test oro-pharyngé donne en 7 minutes l’origine des maux de gorge. Si le test est négatif, vous ferez l’économie d’une consultation.
Le pharmacien peut vous délivrer alors directement, par exemple, un anti-inflammatoire ou un antalgique pour atténuer la douleur. Ce n’est qu’en présence d’une angine bactérienne (10 à 20 % des cas chez l’adulte) que vous consulterez un médecin pour une prescription d’antibiotiques. 
Si vous vous sentez grippé, votre pharmacien pratiquera un test naso-pharyngé, jusqu’à présent réservé au médecin. Là encore, vous obtiendrez la réponse en moins de 10 minutes. Vous repartirez avec les médicaments appropriés s’il s’agit d’un virus et que votre état n’inspire aucune inquiétude.
Si vous avez la grippe, de la fièvre et un encombrement respiratoire, cela peut nécessiter l’intervention du médecin et un arrêt de travail. D’autant qu’un état grippal peut cacher une pneumopathie aiguë ou une méningite que le test ne repère pas.
Dans les mêmes conditions, le pharmacien peut pratiquer un test d’évaluation de la glycémie pour le repérage d’une hypoglycémie ou d’un diabète.
Combien ça coûte ? Si les tests sont fournis gracieusement par l’Assurance-maladie aux médecins du réseau de surveillance Sentinelles –  qui regroupe 1 300 médecins depuis 1984 –, ce n’est pas encore le cas pour les pharmaciens.
Le prix du test est actuellement négocié par le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine ainsi que la rémunération du temps que vous consacrera le pharmacien.

Des lunettes en direct chez l’opticien

Difficile d’obtenir un rendez-vous dans un délai raisonnable auprès de son ophtalmologiste. La profession perd environ 200 spécialistes par an et le temps d’attente moyen, selon les régions, va de 6 mois à 1 an.
Si vous avez plus de 16 ans et une prescription de moins de 3 ans, votre opticien peut renouveler, avec ou sans modification, vos verres correcteurs, rappelle Christian Roméas, président du Syndicat des opticiens entrepreneurs. À l’avenir, cet acte pourrait devenir possible pendant 5 ans, mais uniquement sur présentation de l’ordonnance.” 
Toutefois, l’ophtalmologiste ne doit pas avoir indiqué sur l’ordonnance son opposition au “renouvellement avec adaptation” par l’opticien, ce qu’il doit faire lorsqu’il surveille, outre votre vue, un glaucome, une cataracte, les conséquences d’un diabète ou un risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Combien ça coûte ? Le renouvellement ou l’adaptation des verres et de la monture n’est généralement pas facturé, même si un tarif est affiché chez l’opticien, s’il est suivi de l’achat des lunettes.
Vous réglerez la monture et les nouveaux verres et serez remboursé normalement à raison d’une paire par an.

La sage-femme plutôt que le gynécologue

Près de la moitié des sages-femmes assurent les suivis de contraception, de grossesse et les post-accouchements.
Depuis la loi de 2009, les sages-femmes libérales pilotent toute la contraception des femmes en bonne santé : prescription de contraceptifs, pose d’un stérilet ou d’un implant, pratique d’un frottis de dépistage”, indique Marie-Josée Keller, présidente de l’ordre des sages-femmes. 
Combien ça coûte ? La consultation est facturée 23 €, remboursée à 70 %, un tarif  équivalent à celui d’un médecin généraliste de secteur 1, sensiblement inférieur à ceux des gynécologues.

Une infirmière libérale pour les vaccins

Les infirmières libérales travaillent de concert avec les médecins libéraux et les pharmaciens au sein de coordinations interprofessionnelles ou pour la prolongation de certaines prescriptions. C’est le cas notamment pour un vaccin contre la grippe.
Après une première vaccination effectuée par un médecin, les infirmières en pratiquent une deuxième. Elles peuvent également renouveler un traitement contraceptif ou prescrire des bas de contention qui sont, de ce fait, remboursés”, explique Jean-Jules Mortéo, président de l’Union régionale des professionnels de santé infirmiers d’Île-de-France.
Combien ça coûte ? Pas de tarifs de consultation pour les infirmières, mais des actes codifiés. La vaccination contre la grippe, par exemple, est facturée 6,30 € remboursée à 60 % par l’Assurance-maladie, contre 23 € chez le généraliste remboursée à 70 %.

Des produits pour lentilles en magasin

Pour mieux faire jouer la concurrence, la loi Hamon sur la consommation prévoit que les produits d’entretien pour lentilles seront, en 2014, vendus en magasin, et non plus seulement en pharmacie ou chez les opticiens.
Un changement que regrette Alain Delgutte, pharmacien, pour qui la concurrence s’exerce déjà avec une fourchette de prix comprise entre 5,90 € et 16,90 € pour un mois d’entretien”.
Christian Roméas, président du Syndicat des opticiens entrepreneurs estime que  l’actuel monopole permet un contrôle minimum des produits d’entretien, de leur origine et de leur composition. 

Des autotests en vente libre

Les tests de grossesse, vendus jusqu’ici en pharmacie, seront bientôt disponibles en grandes surfaces. Objectif : faire baisser leur prix.
Pour Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning familial, cette accessibilité participe à l’autonomie des femmes dans la maîtrise de leur fécondité”.
En revanche, elles ne pourront pas bénéficier des conseils d’un pharmacien.
Autre nouveauté, les autotests de dépistage du VIH, déjà autorisés aux États-Unis et au Royaume-Uni, pourraient, début 2014, être accessibles en pharmacie. En France 30 000 à 40 000 personnes seraient séropositives sans le savoir.
Cet accès direct et anonyme aura le double avantage d’offrir une prise en charge précoce et de réduire les risques de contamination”, plaide l’association Aides.
Attention : l’autotest sera à la charge de l’utilisateur alors que le dépistage en centre ou en unité mobile est gratuit.



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