samedi 14 novembre 2015

Attentats à Paris : le père et le frère d'un des kamikazes du Bataclan en garde à vue

Attentats à Paris : le père et le frère d'un des kamikazes du Bataclan en garde à vue

14 Nov. 2015, 23h27 | MAJ : 15 Nov. 2015, 01h27
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Le père et le frère du kamikaze du Bataclan formellement identifié ont été placés en garde à vue samedi soir et des perquisitions sont actuellement en cours à leurs domiciles.
Le père et le frère du kamikaze du Bataclan formellement identifié ont été placés en garde à vue samedi soir et des perquisitions sont actuellement en cours à leurs domiciles.
Capture d'écran /BFM TV

Le père et le frère d'Ismaël M., le kamikaze du Bataclan formellement identifié ont été placés en garde à vue samedi soir et des perquisitions sont actuellement en cours à leurs domiciles.

D'autres interpellations et perquisitions ont eu lieu dans son entourage familial dans l'Aube et l'Essonne, a précisé une source proche de l'enquête. Les opérations, menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et les policiers de la force d'intervention du Raid, ont eu lieu précisément au domicile du père de ce Français de 29 ans à Romilly-sur-Seine (Aube) et à celui de son frère à Bondoufle (Essonne).

«Le frère du terroriste, âgé de 34 ans, s'est présenté à l'hôtel de police de Créteil avant d'être placé en garde à vue», explique cette même source proche de l'enquête. Son père a été également placé en garde à vue. Le frère est tombé des nues en apprenant que son cadet était impliqué dans les attentats de vendredi soir, notamment dans la prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux autres kamikazes, d'au moins 89 personnes. «C'est un truc de fou, c'est du délire...», avait-il réagi samedi avant sa garde à vue, la voix tremblante. «Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était la merde!»

Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il «a eu des affaires avec la justice»dans le passé, «des gardes à vues, des trucs comme ça...» Bien qu'il ait coupé les ponts avec lui depuis plusieurs années, à cause d'«histoires de famille», il ne l'imaginait pas s'être radicalisé. «Il est parti au bled», en Algérie, avec sa famille et «sa petite fille», affirme-t-il. «Ça fait un moment que je n'ai plus de nouvelles. Je n'ai pas son numéro au bled, moi...»

 Ce père de famille aux yeux clairs, qui vit dans un modeste pavillon, ne voit pas non plus ses deux autres frères. Il ajoute que deux soeurs complètent la fratrie. «J'ai appelé ma mère, elle a l'air de rien savoir», assurait-il samedi en début de soirée. «C'est quoi le rapport avec nous? On est en froid depuis des années!», s'est pour sa part interrogée la femme du frère, en pleurs, qui a également été interpellée samedi soir, selon une source proche de l'enquête. «J'espère qu'on va être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça commence à m'inquiéter...»

Ce kamikaze de la prise d'otage de la salle de spectacle parisienne du Bataclan, où 89 personnes ont été tuées, est né à Courcouronnes (Essonne) en banlieue parisienne. Il avait fait l'objet d'une fiche S pour radicalisation, a annoncé samedi le procureur de Paris François Molins.

L'homme avait été condamné à huit reprises par la justice pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010. «Il avait fait l'objet en 2010 d'une fiche S pour radicalisation mais n'avait jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», avait-il indiqué, précisant qu'il n'avait jamais été incarcéré.


Pour la France, c'était le jour d'après. Le pays s'est réveillé dans l'effroi samedi au lendemain des attaques terroristes à Paris. Celles-ci ont fait au moins 129 morts. 352 autres personnes sont blessées, dont au moins 99 sont dans «un état d'urgence absolue».



Ces attaques ont été revendiquées samedi matin par Daech. Sept assaillants sont morts sur six lieux différents. L'un des kamikazes a été identifié comme Ismaël M., Français âgé de 29 ans et connu des services de renseignements pour radicalisation. Son père et l'un de ses frères ont été placés en garde à vue en fin de soirée. Un passeport syrien a été retrouvé près du corps d'un autre terroriste, aux abords du Stade de France.

Trois jours de deuil national ont été décrétés, tout comme l'état d'urgence et le retour du contrôle aux frontières. En Île-de-France, il est également interdit de manifester sur la voie publique jusqu'au 19 novembre. De nombreux établissements étaient aussi fermés samedi. Le président de la République doit par ailleurs rencontrer tous les partis politiques ce dimanche à 17 heures et s'exprimer devant le Congrès à Versailles lundi après-midi.

Certaines personnes n'ont pas de nouvelle de proches présents à Paris et utilisent sur Twitter le hastag #rechercheParis pour publier des avis de recherche avec des photos. N'hésitez pas à y faire un tour pour les aider.

Revivez les événements de la journée de samedi en direct :

1h40. Une soeur d'Ismaël M. aussi interpellée. «C'est quoi le rapport avec nous ? On est en froid depuis des années !», s'est pour sa part interrogé la femme du frère, en pleurs, qui a aussi été interpellée samedi soir, selon une source proche de l'enquête. «J'espère qu'on va être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça commence à m'inquiéter...», a-t-elle ajouté.

1h25. Le frère d'Ismaël M. tombe des nues. Placé en garde à vue après s'être présenté de lui-même à l'hôtel de police de Créteil, le frère de l'un des kamikazes du Bataclan a réagi avant sa garde à vue auprès de l'AFP : «C'est un truc de fou, c'est du délire... (...) Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était la merde !» Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il «a eu des affaires avec la justice» dans le passé. Bien qu'il ait coupé les ponts avec lui depuis plusieurs années, à cause d'«histoires de famille», il ne l'imaginait pas s'être radicalisé. «Il est parti au bled», en Algérie, avec sa famille et «sa petite fille», affirme-t-il. «Ça fait un moment que je n'ai plus de nouvelles.»

1h10. Des agents du FBI à Paris.
Selon des sources judiciaires citées par le New York Times, le FBI va envoyer plusieurs agents à Paris pour aider les enquêteurs chargés de faire la lumière sur les attaques de vendredi. Parmi les agents envoyés se trouveront des spécialistes de la récupération des données à partir de téléphones portables et d'ordinateurs.

00h45. La Belgique sur le qui-vive.
Le degré d'alerte a été porté de 2 à 3, le niveau maximum, pour les événements réunissant un grand nombre de personnes, tels que les rencontres sportives ou les manifestations officielles, a annoncé le gouvernement belge. Cela «signifie une menace crédible et potentiellement imminente», a déclaré à l'AFP Frédéric Cauderlier, le porte-parole du Premier ministre Charles Michel.

00h30. Le Drian appelle à combattre Daech «partout sans relâche».
«Daech est une véritable armée terroriste et nous devons la combattre partout sans relâche», affirme le ministre de la Défense Yves Le Drian dans Le Journal du Dimanche. Interrogé sur les cibles de l'armée française (après avoir frappé des camps d'entraînement de Daech, elle a bombardé cette semaine un point de délivrance pétrolier ainsi qu'une usine à gaz), le ministre de la Défense a estimé que «c'est l'ensemble des capacités de Daech que nous devons viser.»

00h20. Brassards noirs sur les pelouses européennes. L'UEFA, instance de tutelle des barrages de l'Euro-2016, qui aura lieu en France, s'est dite samedi «profondément choquée et attristée par les tragiques événements survenus à Paris» et exprime «son soutien et sa solidarité à la France et à toutes les personnes touchées par ces faits horribles». Tous les matchs de l'UEFA ces prochains jours (barrages de l'Euro, qualifications des Espoirs, matchs des moins de 19 ans, etc.) seront marqués par «une minute de silence et les équipes porteront un brassard noir», a précisé la Confédération européenne.

Minuit. «Résistons» : la une du «Parisien» - «Aujourd'hui en France» de ce dimanche



23h56. L'un de nos journalistes décrit un quartier de la Bastille complètement vide, alors qu'il y a habituellement des milliers de personnes un samedi soir. Beaucoup de restaurants et de bars sont fermés, faute de monde, et parfois en signe de deuil.

23h43. Selon Le Monde, qui cite des sources policières, le kamikaze français, Ismaël M., aurait séjourné en Syrie entre l'automne 2013 et le printemps 2014. D'après L'Echo Républicain, il a vécu à Chartres, dans le quartier de La Madeleine. Il aurait deux frères, dont l'un est en garde à vue, et deux soeurs.

23h30. «Le frère du terroriste, âgé de 34 ans, s'est présenté à l'hôtel de police de Créteil avant d'être placé en garde à vue», ont expliqué des sources proches de l'enquête à l'AFP. D'autres interpellations et perquisitions ont eu lieu dans l'entourage familial du kamikaze français dans l'Aube et l'Essonne, d'après une autre source proche de l'enquête.

23h03. Le père et le frère d'un des kamikazes du Bataclan ont été placés en garde à vue, selon des sources proches de l'enquête. Des perquisitions, menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et les policiers de la force d'intervention du Raid, sont en cours au domicile du père du kamikaze français de 29 ans à Romilly-sur-Seine (Aube), ainsi qu'à celui de son frère à Bondoufle (Essonne).

22h45. Trump fait l'éloge du port d'armes. Après avoir demandé une minute de silence en hommage aux victimes, le milliardaire américain et candidat aux primaires républicaines Donald Trump a regretté que le port d'armes soit très restreint en France, insinuant que ces lois ont contribué à alourdir le bilan des attentats. «Personne n'était armé», a-t-il dit aux milliers de personnes rassemblées. «On peut dire ce qu'on veut, s'ils avaient eu des armes, si nos gens étaient armés, s'ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait été très, très différente.»

22h32. Perquisitions dans l'Aube.  Une opération de police en lien avec les attentats est en cours à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube, au domicile d'un membre de la famille d'un des terroristes identifiés, a-t-on appris auprès de sources concordantes. Un quartier pavillonnaire situé au sud de la commune était bouclé par les forces de l'ordre qui ont demandé aux habitants de rester confinés chez eux, a indiqué à l'AFP un journaliste de la télévision locale Canal32 présent sur place. Selon une source proche du dossier, les perquisitions concernent l'entourage familial de l'assaillant français du Bataclan âgé de 29 ans et né à Courcouronnes, dans l'Essonne.

22h27. 6 000 personnes ont défilé à Dublin. Le cortège a chanté la Marseillaise à l'unisson en hommage aux victimes, selon la police irlandaise. Les participants ont marché à travers le centre du Dublin en se dirigeant vers le Parlement. «La Marseillaise a été chantée trois fois. C'était un témoignage fort de solidarité entre les Irlandais et la communauté française en Irlande», a souligné un porte-parole de l'ambassade présent sur place.


22h12. Fausse alerte à l'hôtel Pullman
De nombreux internautes ont évoqué une importante opération de police à l'hôtel Pullman, près de la tour Eiffel. Selon nos informations, il s'agit d'une fausse alerte.

22h10. Pour Juppé, la priorité est d'«écraser Daech».
Sur France 2, l'ex-Premier ministre Les Républicains Alain Juppé a estimé qu'il «il est indispensable de clarifier les objectifs de la coalition internationale, qui aujourd'hui n'est pas efficace. J'étais sur la ligne du gouvernement, ni Daech ni Bachar. Aujourd'hui (...) il y a des hiérarchies, il y a des priorités, il faut écraser Daech.»

21h40. En hommage aux victimes, #UneBougiePourParis
En mémoire des victimes des attaques de Paris, de nombreux internautes ont partagé une photo d'une bougie allumée placée à leur balcon ou fenêtre. A cette heure-ci, le hashtag #UneBougiePourParis est le plus partagé sur Twitter.




21h25. Les attentats de Paris condamnés par le Hezbollah.
Chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah a condamné les attentats meurtriers à Paris. «J'exprime la ferme condamnation (...) par le Hezbollah des attaques terroristes menées par les criminels de Daech», a-t-il déclaré dans un discours à la télévision. Hassan Nasrallah a exprimé sa «solidarité» avec la France, ajoutant que la région du Moyen-Orient souffrait aussi du tremblement de terre» provoqué par Daech. Au côté du régime de Bachar al-Assad, le Hezbollah combat les rebelles et les jihadistes dont ceux de Daech en Syrie voisine.

21h20. Vigipirate renforcé en Outre-mer. 
Non soumis à l'état d'urgence décrété par le président François Hollande pour la métropole, les départements et collectivités d'outre-mer voient le plan Vigipirate «renforcé», a annoncé samedi George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer.

21h15. Un point sur les arrestations en Belgique.
Trois personnes ont été arrêtées à Bruxelles, dont un homme résident en Belgique (Français selon le procureur de la République François Molins, Belge d'après le gouvernement belge) qui a loué l'un des véhicules utilisés lors des tueries. Inconnues des services de renseignement français, mais pas tous étrangères aux services belges, ces trois personnes interpellées avaient déjà fait l'objet d'un contrôle routier à la frontière franco-belge, au niveau de Cambrai, samedi matin. Ces trois personnes forment-elles la troisième équipe d'assaillants citée par le procureur, avec celle du Stade de France et celle du Bataclan, dont les membres sont morts ? Ce n'est pas encore clair

21 heures. Bilan provisoire des victimes des attaques.
Au moins 129 morts et 352 blessés, dont 99 dans un état d'urgence absolue
Stade de France : un mort
Rue Alibert : 15 morts
Rue de la Fontaine au Roi : 5 morts
Rue de Charonne : 19 morts
Bataclan : 89 morts


20h50. Une «Marseillaise» new-yorkaise.
L'orchestre du Metropolitan Opera, dirigé par Placido Domingo, a joué samedi «La Marseillaise» de manière impromptue avant la représentation de l'opéra de Puccini «Tosca» pour rendre hommage aux victimes des attentats perpétrés à Paris vendredi. Le coeur du Metropolitan Opera a accompagné l'orchestre en chantant l'hymne national français, en version originale.


20h35. Une minute de silence européenne. L'Union européenne a invité «tous les Européens» à observer une minute de silence lundi à midi, heure française, en hommage aux victimes des attentats de Paris, dans une déclaration des dirigeants des pays membres et des institutions de l'UE publiée par la Commission européenne.

20h25. «Nous devons anéantir les ennemis de la République», expulser tous ces imams radicalisés, comme nous le faisons, déchoir de la nationalité ceux qui bafouent ce qu'est l'âme française et nous le faisons également», a déclaré le Premier ministre.

20h18. Manuel Valls confirme, après Laurent Fabius que la COP21 aura bien lieu à la date prévue. Les élections régionales se dérouleront également bien les 6 et 13 décembre, déclare le Premier ministre. Selon lui, «nous ne devons pas céder.» 

20h12. «Nous devons nous attendre à d'autres répliques», prévient Manuel Valls.

20h10. «Oui, nous sommes en guerre», martèle Manuel Valls sur TF1. «Nous avons toujours dit qu'il n'y avait pas de risque zéro». «Nous frapperons cet ennemi pour le détruire en France et en Europe, en Syrie et en Irak. Nous gagnerons cette guerre», ajouté le Premier ministre.

20h06. Des policiers hors service armés. Selon l'Unsa Police, la Direction générale de la Police nationale donne l'autorisation du port d'arme hors service pour les policiers.


20h05. Le groupe U2 venu se recueillir. Il s'est rendu devant le 101 boulevard Richard-Lenoir, à Paris, où se tenait une veillée, dans le quartier où ont eu lieu plusieurs attaques. Le groupe irlandais a annulé les deux concerts qu'il devait donner à Bercy samedi et dimanche.


19h55. Instruction ouverte en Belgique. Elle été ouverte pour attentat terroriste et participation aux activités d'un groupe terroriste, a indiqué samedi soir le parquet fédéral belge. «Le Parquet fédéral a été saisi (...) par le Parquet de Paris de l'exécution de quatre demandes d'entraide judiciaire internationales en relation avec les attentats.»

19h40. Un passeport syrien retrouvé au Stade de France. «A proximité du kamikaze qui s'est fait exploser au Stade de France a été découvert un passeport syrien au nom d'un individu né en septembre 1990 en Syrie», a ajouté François Molins, «mais cet homme n'était pas connu de services de renseignement français.»

19h30. Mêmes armes, mêmes bombes. Selon le procureur de la République de Paris, « les sept terroristes ont tous fait usage d'armes de guerre de type kalach, de balles de calibre 7.62 et d'un dispositif explosif absolument identique visant à faire le maximum de victimes en se donnant la mort ». Les vestes explosives étaient composées de TATP, un explosif, de piles, de détonateurs sous forme de bouton poussoir, et de boulons pour ceux du Stade de France ».

19h22. Les trois personnes interpellées en Belgique, dont un Français, «ne sont pas connues des services de renseignement français», précise François Molins.

19h21. Un terroriste auteur de la prise d'otage du Bataclan a été formellement identifié. François Molins explique qu'il s'agit d'un Français né le 21 novembre 1985 et originaire de Courcouronnes dans l'Essonne. Son casier judiciaire porte mention de huit condamnations de droit commun. Il a fait l'objet d'une fiche S de renseignement pour radicalisation en 2010.

VIDEO. Attentat au Bataclan : un kamikaze natif de Courcouronnes identifié


19h20. «Ce sont vraisemblablement trois équipes de terroristes coordonnées qui sont à l'origine de ces actes de barbarie».

VIDEO. François Molins : «Trois équipes de terroristes coordonnées à l’origine de cette barbarie»


19h18. Les terroristes du Bataclan ont évoqué la Syrie et l'Irak au cours de brefs pourparlers, explique le procureur de la République. 89 personnes sont mortes dans l'attaque du Bataclan, annonce François Molins.

19h16. «Sept terroristes sont morts au cours de leurs actions criminelles», précise François Molins.

19h15. Selon «un bilan provisoire et évolutif», au moins 129 personnes ont été tuées dans les attaques à Paris. 352 personnes sont blessés, dont 99 dans un état d'urgence absolue selon François Molins.

VIDEO. Le procureur de Paris détaille la chronologie des événements


19h13. « L'enquête ne fait que débuter, nous en sommes tout juste au recueil de témoignages pour comprendre ce qui s'est passé sur l'ensemble des scènes de crime », alerte le procureur François Molins.

VIDEO. Attentats à Paris : ils s'enfuient du Bataclan pendant le carnage


19h10. Le procureur de la République de Paris, François Molins, le visage blême, commence sa déclaration.

19h05. François Hollande a rencontré des blessés et le personnel soignant à l'hôpital Saint-Antoine de Paris.


18h55. Des arrestations liée à une voiture devant le Bataclan.
Le ministre belge de la Justice Koen Geens a expliqué que les arrestations menées à Bruxelles «peuvent être vues en connection avec une voiture Polo grise louée en Belgique retrouvée devant (la salle du) Bataclan».

18h50. La tour Eiffel off.
La dame de fer, «fermée jusqu'à nouvel ordre», ne sera pas illuminée dans la nuit de samedi à dimanche, en témoignage de solidarité avec les victimes.

18h48. Une cousine de Lassana Diarra parmi les victimes
Sur son compte Twitter, le milieu de terrain marseillais de l'OM, qui jouait hier sous le maillot bleu au Stade de France, a annoncé qu'une de ses cousines, Asta Diakité, avait été tuée dans les attaques de vendredi. Pour lui, «elle a été pour moi un repère, un soutien, une grande soeur».


18h45. Vigilance citoyenne à Cannes.
En réaction aux attentats de Paris, la ville de Cannes organisera dès lundi un service de surveillance civile basé sur le volontariat. Les habitants, après formation précise la mairie, renforceront ainsi la police municipale pour surveiller les entrées et sorties d'écoles, ainsi que les autres lieux recevant du public.
18h36. Au moins un des kamikazes du Stade de France était muni d'un billet pour assister au match France-Allemagne. Selon le Wall Street Journal, citant un vigile, la sécurité du stade a intercepté cet homme avec sa veste d'explosifs quinze minutes après le début du match, au contrôle des billets. C'est en tentant de reculer qu'il a actionné sa bombe. Trois minutes plus tard, le deuxième kamikaze se faisait exploser à son tour.

18h30. Deux Algériens parmi les victimes.
Selon l'agence de presse APS, citant des informations de la cellule de crise installée à l'ambassade d'Algérie en France, deux Algériens ont été tués dans les attaques de vendredi soir. L'un, âgé de 29 ans, résidait à Paris. L'autre victime avait la double nationalité et avait 40 ans.

18h25. Boulevard Voltaire, il passe commande et se fait sauter. Selon L'Express, qui a recueilli le témoignage du responsable du Comptoir Voltaire, le kamikaze qui a fait exploser sa bombe vendredi soir, l'a actionné au moment où il passait commande, à 21h41. Catherine, la serveuse, a été blessée à l'abdomen et au thorax mais ses jours ne seraient plus en danger.
La déflagration a fait plus d'une quinzaine de blessés.

18h20. Plusieurs arrestations à Bruxelles. 
Selon le porte-parole du ministre de la Justice belge, plusieurs personnes en lien avec les attentats de Paris ont été arrêtées dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles. Selon La Dernière Heure, trois terroristes viennent de cette ville de la banlieue de Bruxelles.

18 heures. Le congrès des maires reporté.
Le congrès de l'association des maires de France (AMF), qui devait se tenir de mardi à jeudi à Paris, a été annulé et reporté au printemps «à la demande de l'Etat» pour «impératifs de sécurité», annonce l'AMF. Le congrès annuel devait rassembler près de 11 000 élus pendant trois jours porte de Versailles. Le report est prévu pour le 31 mai.

17h55. A Lille, un groupe d'identitaires perturbe le rassemblement.
Comme dans beaucoup de villes, des personnes se sont réunies dans la journée pour se recueillir. A Lille, sur la place de la République, un groupe d'extrême droite a fait irruption avec des banderoles et des fumigènes rapporte La Voix du Nord. La foule a répondu par des «Dehors les fachos».




17h43. La Tour Eiffel dans le noir ce soir.



17h40. Deux Tunisiens parmi les victimes.
Selon un «bilan encore provisoire, au moins deux Tunisiens ont été tués» lors de cette vague d'attentats, déclare à l'AFP un responsable du ministère tunisien des Affaires étrangères. Les deux victimes, originaires de Menzel Bourguiba près de Bizerte (nord), sont des soeurs, âgées de 34 et 35 ans, qui vivaient dans la région du Creusot (centre-est), ajoute-t-il.

17h30. Le passeport syrien enregistré en Grèce.
Le passeport syrien retrouvé près d'un corps d'un assaillant du Bataclan appartiendrait à un migrant enregistré en Grèce selon le ministre de l'ordre public grec rapporte Antenna news.

17h15. Opération policière en Belgique.
Des opérations policières se déroulent à Moleenbeek, en Belgique. Entre deux et trois perquisitions ont lieu, elles sont liées aux attentats de Paris selon RBTF. Un homme a été arrêté. Selon La Dernière Heure, trois terroristes viennent de cette ville de la banlieue de Bruxelles.

17h10. Une édition spéciale de «Mon Quotidien»
Comme elles l'avaient fait, de très utile manière, au mois de janvier, les équipes de «Mon Quotidien», le journal pour les 10-14 ans, et de «Mon Petit Quotidien», pour les 6-8 ans, préparent des dossiers pour les journaux de mardi. Une édition devrait être diffusée gratuitement sur leurs sites internet à partir de dimanche soir. Pour nourrir ce dossier, les questions peuvent être envoyées directement à la rédaction via Twitter.

17 heures. La sortie du film «Made in France» repoussée.
«Suite aux événements tragiques d'hier (vendredi) soir, le distributeur Pretty Pictures et le producteur Radar Films ont immédiatement pris la décision de repousser la sortie du film à une date ultérieure», ont-ils indiqué dans un communiqué. Le film, dont la sortie était prévue mercredi, raconte l'histoire de Sam (Malik Zidi), journaliste indépendant, qui profite de sa culture musulmane pour infiltrer un groupe de jeunes intégristes français préparant un attentat terroriste de grande ampleur au coeur de Paris.

16h45. Les renforts militaires se déploient à Paris.



16h40. «Lundi matin, les écoles ouvriront».
Bernard Cazeneuve s'exprime à la sortie du Conseil des ministres. Il annonce l'ouverture des écoles lundi et que «1500 militaires protégeront les lieux stratégiques».


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