mercredi 11 novembre 2015

« J’ai conseillé hier à mes confrères : si vous avez des problèmes de croissance, prenez tout simplement plus de réfugiés ».

Le chaos des réfugiés en Allemagne : une stratégie de sortie pour les traîtres ? Ou comment la Commission Européenne favorise le chaos migratoire !

Le chaos des réfugiés en Allemagne : une stratégie de sortie pour les traîtres ?


Par Alex S. – Le 3 novembre 2015 – Source Club Orlov




Note de Dmitry Orlov

L'Allemagne, pays au centre de l'Union européenne avec son économie puissante, est devenue une sorte de trou noir. 70 ans après la chute du nazisme, c'est encore un pays occupé, sous domination militaire et politique des États-Unis. La presse nationale, populairement appelée Lügenpresse [la presse mensongère] fait fidèlement écho à la ligne du parti décidée à Washington.
Les politiciens veules de l'Allemagne, risée populaire, passant de Volksvertreter [représentants du peuple] à Volksverräter [traîtres au peuple] ne valent pas mieux. Nous sommes donc incapables de voir ce qui se passe réellement là-bas, comme l'Union européenne est en train, selon les mots du ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, de se suicider en laissant entrer les hordes d'invasion du Moyen-Orient. 

Ce bref rapport d'Alex, qui nous raconte ce qu'il voit, est le bienvenu.
 
 

Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez vu un homme avec des yeux sauvages, des vêtements étranges et un signe géant autour de son cou signifiant : «la fin est proche» ?… [Oui, Tintin, l’Etoile Mystérieuse, NdT]

« Ridicule et pathétique! », vous seriez en droit de le penser.

Maintenant, imaginez la réalité de votre pays changeant de semaine en semaine à un point où vous arrivez à la même conclusion que votre sauvage, sentant soudain que son approche pourrait être raisonnable après tout. Quand une grande partie de vos compatriotes humains attrapent une étrange maladie, celle qui mène à une folie collective plus vite que la pire épidémie de zombies, vous pourriez découvrir, vous aussi, qu’il n’y a plus de stratégies viables.

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Ceci est exactement ce qui se passe pour moi, ainsi que pour la plupart des gens que je connais, maintenant, ici même dans notre Allemagne, championne de l’exportation, modèle de la démocratie. Les gens sensés se trouvent isolés et impuissants au milieu de politiciens fous, d’une presse hostile, de communautés paralysés et d’une grande foule inerte incapable même de comprendre ce qui se passe. Je suis bien sûr en train de parler de la soi-disant crise des réfugiés, mais parce que ce nom même travaille contre nous, je vais l’appeler pour ce qu’elle est vraiment, une guerre contre l’Europe au moyen d’une invasion. Il est maintenant d’une importance vitale d’appeler les choses par leur nom, parce que c’est ce qui distingue l’ami de l’ennemi.

Mais il est encore plus important de comprendre pourquoi c’est une guerre plutôt qu’une crise provoquée par des réfugiés. Tout les développements de cette crise portent la marque d’une opération militaire ou de services secrets.

Tout d’abord, regardez le calendrier et l’ampleur du phénomène. Cela a vraiment décollé autour de septembre, et en moins de deux mois, il est déjà une menace pour la stabilité de l’Europe dans son ensemble, à un point tel que même les leaders européens parlent de la fin de l’Union européenne. Des chiffres crédibles ne sont pas disponibles, mais le gouvernement allemand estime que le nombre de réfugiés qui sont déjà arrivés, se situe quelque part entre un et deux millions, de sorte que le nombre réel est probablement beaucoup plus grand. Presque tous les camps sont débordés avec beaucoup plus de personnes qu’annoncé par les médias. Certaines villes sont contraintes de faire face à un nombre de réfugiés qui fait plus que doubler la population réelle.

Demandez-vous, pourquoi des millions d’hommes – l’écrasante majorité sont des hommes jeunes – ont soudainement et collectivement décidé de laisser leurs familles derrière eux, de quitter leur pays, de voyager sur des milliers de kilomètres avec en tête des destinations spécifiques comme l’Allemagne, l’Autriche ou la Suède, en ignorant tous les autres pays sûrs en chemin ? Qui leur a dit que cela en valait la peine ? Où ont-ils tous obtenu de l’argent pour payer cela ? Pourquoi n’y a-t-il eu absolument aucun effort aux frontières pour les arrêter ? Pourquoi cela n’a-t-il pas commencé plus tôt ? Après tout, le Moyen-Orient est une zone de guerre depuis des années, depuis que les États-Unis ont exploité le 9/11 pour commencer à propager la démocratie. Comment cela a-t-il pu se produire en quelques jours, quelques semaines au plus. Est-ce que les cent mille premiers ont envoyé un message aux autres pour leur dire qu’ils pouvaient venir eux aussi ? Si oui, comment ?

Deuxièmement, regardons les caractéristiques du réfugié moyen. Pourquoi sont-ils tous bien nourris, bien vêtus, des hommes jeunes, sûrs d’eux, ne montrant aucun signe de stress ou de difficultés ? Pourquoi ont-ils laissé leurs familles derrière eux ? Savent-ils que leurs épouses et leurs enfants pourront les suivre plus tard ? Si oui, comment ? Pourquoi ces hommes ne veulent-ils pas rester là-bas pour essayer de sauver leur pays ? Pourquoi ont-ils tous des téléphones portables de qualité et comment possèdent-ils un crédit de communication apparemment sans fin ? Il est clair que les réfugiés ont été précisément informés du genre d’avantages sociaux qu’ils peuvent exiger, et comment s’y prendre pour le faire, et donc ils sont audacieux et deviennent violent s’ils rencontrent une résistance. Ils exigent même des traitements médicaux coûteux, qui sont accordés et pris pour acquis. Pourquoi ?

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Il n’y a aucune vérification des antécédents pour quiconque, naturellement,  parce qu’il n’y a pas le temps, pour faire dix mille ou plus, de ces vérifications d’antécédents chaque jour. Pour ce que nous savons, ces personnes pourraient être des criminels, des mercenaires ou des terroristes. Un nombre inconnu à des maladies graves, telles que l’hépatite, la tuberculose et même la peste. Personne ne garde de trace de cela, personne ne l’enregistre, personne ne limite leur liberté de mouvement. Ceux qui se laissent enregistrer, ont  la plupart du temps des passeports syriens falsifiés émis en Turquie, distribués comme des bonbons, même pour des Africains noirs qui ne ressemblent en rien à des Syriens. Des dizaines de milliers de réfugiés disparaissent de leurs camps. Certains ont même arrêté les trains spéciaux à mi-chemin de leurs destinations en tirant le frein d’urgence et ont disparu sans laisser de traces. Où et pourquoi ? On ne le sait pas. Personne ne pose de questions, mais ce qui est clair, c’est que nous avons complètement perdu le contrôle sur le territoire européen.

Troisièmement, il y a cette petite affaire de collaboration et de trahison. Même si cela est une  authentique crise de réfugiés, pourquoi est-ce qu’aucun des politiques du gouvernement allemand/européen n’en donne le sens ? Et pourquoi la presse agit-elle continuellement et uniformément en faveur de ces politiques, et pourquoi est-elle carrément hostile envers la population européenne ? Si des millions de personnes doivent fuir un péril immédiat, il y a beaucoup de façons différentes pour en prendre soin sans mettre en danger l’intégrité de l’Europe et ruiner plusieurs budgets nationaux. Mais au lieu de discuter de ce qui doit être fait, comment le faire et comment payer pour cela, le plan semblait être prédéterminé, décidé et fixé depuis longtemps.

La solution politique consiste à injecter dans chaque ville et village en Allemagne, en Autriche et en Suède, des personnes d’origine inconnue aux intentions inconnues. Ceci est accompagné de communiqués saluant le processus, sous-estimant leur nombre et supprimant les rapports sur les crimes commis par les réfugiés, accablant et diabolisant toute forme d’opposition. Chaque branche du gouvernement, toutes les autorités et les partis, de concert avec la presse, se serrent les coudes pour assumer la promotion de ce programme contre l’indignation écrasante de leurs citoyens en fermant les yeux sur le fait que cela est contraire à la loi. La censure, la propagande, les discours de haine, de chantage, les diffamations et le rejet clair des droits démocratiques fondamentaux contre toute opposition, sont tout simplement en train d’exploser en ce moment. Un exemple de cela est le vice-chancelier de l’Allemagne, Sigmar Gabriel, qui a appelé vermine, une partie non définie, mais importante de la population allemande qui ose s’opposer à cette folie.

Toute personne qui prend position en Allemagne aujourd’hui, s’opposant à la politique du gouvernement concernant les réfugiés, est sévèrement insultée et étiquetée comme extrémiste de droite, criminel haineux et danger pour la société. Certains sont mis en avant et persécutés en public à l’aide de vastes campagnes de diffamation. L’auteurAkif Pirinçci est devenu la dernière victime après avoir fait un discours à une manifestation PEDIGA, l’accusation portée contre lui étant fondée sur un mensonge flagrant.



Même la protestation la plus pacifique est immédiatement menacée d’une interdiction. Tout discours ou publication mentionnant le mot trahison ou des accusations comparables fait instantanément l’objet d’enquêtes sur la base de charges telles que démagogie ou incitation à la haine. Les exemples actuels peuvent être trouvés chaque jour dans les principaux points de vente traditionnels tels que Der Spiegel, Die Welt, Bild et autres. Si cette situation était survenue par hasard, un tel consensus spontané aurait été extrêmement improbable. Mais dès le premier jour, on a vu une campagne de propagande/diffamation évidente contre la vérité et contre les intérêts de la population européenne.

La presse allemande, elle-même, a obtenu un nouveau surnom : Lügenpresse (la presse mensongère [Les merdias, NdT]) est un mot qui peut être entendu à chaque coin de rue. En privé, les responsables politiques sont tout le temps appelés des traîtres.
La compagnie nationale de chemin de fer a reçu l’ordre d’offrir des trains spéciaux gratuits pour les réfugiés, les amenant dans tous les coins de l’Allemagne le plus rapidement possible tout en retardant les trains réguliers. Les maisons et les appartements vacants sont confisqués par la force et livrés à des réfugiés gratuitement. Chaque réfugié dans des logements locatifs, reçoit de la communauté, jusqu’à 400 euros par personne et par mois. Voici une grande opportunité pour certains salauds qui veulent se faire de l’argent très vite, sur le dos d’Allemands malades et de personnes âgées sans abri.

La police et la presse ont reçu l’ordre de supprimer les rapports sur tous les crimes que les réfugiés commettent, de sorte que vous n’en trouverez pas dans la presse, ni même dans les rapports de police. Mais si vous demandez autour de vous, vous entendrez beaucoup d’histoires sur les agressions et les viols qui sévissent dans chaque ville et de nombreuses communes en Allemagne. Certains camps de réfugié ont brûlé, mais la plupart ont été brûlés par leurs habitants, la plupart du temps en signe de protestation ou en raison de désaccords mineurs. Les sirènes de police se font entendre dans chaque ville chaque heure maintenant.

Lorsque les réfugiés ont commencé par des vols à l’étalage, puis des raids dans les supermarchés, le gouvernement a dit aux détaillants de garder le silence à ce sujet, et a payé pour tout ce qui a été endommagé ou volé. Les seules exceptions sont l’alcool et les cigarettes, tous les autres produits de vente au détail sont libres, sans poser de questions.

Le secteur des petites entreprises a déclaré que les réfugiés étaient inemployables, en raison de leur non qualification, du refus de travailler et du manque de compétences linguistiques. Cependant, les experts dans la presse y voient en quelque sorte unegrande opportunité pour faire croître l’économie. Il n’y a aucune discussion critique et aucun plan pour l’avenir. Le seul conseil que la chancelière Merkel a donné à l’Allemagne était « Wir schaffen das » [On s’en occupe], sans expliquer exactement ce que nous allons faire, ni comment. Mais quiconque est assez courageux pour penser par lui-même peut facilement le deviner.

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Pour faire court, tout le bon sens politique et l’instinct humain interdiraient un tel comportement irresponsable et potentiellement irréversible, pour ne pas mentionner qu’il est illégal. Son résultat final est clairement visible, c’est soit la ruine de l’Europe, principalement des pays ciblés par les réfugiés, l’Allemagne, l’Autriche et la Suède, soit la guerre. Comme je ne crois pas que des coïncidences ou une stupidité de cette ampleur soient possibles, il ne peut s’agir que de trahison ou de haute trahison. Au moins deux plaintes ont été déposées contre le gouvernement actuel, l’une pour crime d’immigration organisée, et une autre tout récemment pour haute trahison. Environ quatre cent personnes en sont à l’origine. Elles sont peu susceptibles de réussir, parce que le pouvoir judiciaire est complice. Mais si ce n’est visiblement pas de la haute trahison actuellement, cela sera nommé ainsi dans quelques semaines par tout le monde, parce qu’il n’y a pas de fin en vue.

Le reste de la société organisée est tout aussi traître. La presse s’est elle-même ouvertement déclarée ennemi de la démocratie et du public en général, et au mieux collaboratrice. L’église, même si elle est immédiatement menacée par un Islam violent, prie pour plus d’immigrants, condamnant les personnes qui osent émettre des doutes. L’intelligentsia est silencieuse ou applaudit leur (notre) altruisme. La trahison est complète. La police et l’armée sont complètement dépassées. L’armée a été réduite en taille depuis longtemps au point de la rendre d’une inefficacité totale et cela a été souligné par des missions internationales. La police n’est tout simplement pas équipée pour gérer des millions d’ennemis potentiels se déployant dans toute l’Europe, en attendant l’ordre d’attaquer.

Pour les observateurs étrangers, cela peut sembler farfelu et exagéré. Mais considérez ceci : dans certaines régions d’Allemagne, lorsque vous appelez la police maintenant, personne ne répond au téléphone. Quand ils le font, ils sont incapables de faire quoi que ce soit. Un de mes amis a appelé la hotline de la police, et non le numéro d’urgence local habituel, on lui a conseillé de former une sorte de milice pour résoudre le problème. Une ville de six cent habitants a une douzaine de policiers tout au plus, mais souvent un millier de réfugiés à gérer. Personne ne viendra à leur aide si cesréfugiés décident de prendre ce qu’ils croient être leur dû parce que quelqu’un le leur a dit, je suppose. Nous sommes à la dérive dans un océan d’ennemis, et la ligne de front dans cette guerre longera les paillassons de nos portes d’entrée.

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Je me trouve plongé dans un cauchemar, incapable de me réveiller. La plupart des gens se sentent impuissants et ne veulent pas accepter la triste vérité : nous avons été trahis par ceux – excepté peut-être la police et l’armée – à qui nous avions confié notre sécurité et nos espoirs pour l’avenir. Même si la fin de l’économie mondiale, dans sa forme actuelle, me semblait déjà actée, ce genre de trahison avec tout ce que cela implique de mauvaise intention, tout cela m’a pris par surprise. Parmi la vingtaine de mes interlocuteurs à qui j’ai parlé de ce sujet en confiance, absolument tout le monde est convaincu que l’on se dirige vers une guerre civile et rapidement ! La seule question qui reste est de savoir si ce sont les Allemands qui la commencent, ou lesréfugiés, ou notre gouvernement ou d’autres facteurs. Nous ne sommes qu’à un accident majeur du chaos absolu. J’ai entendu plusieurs personnes liées aux milieux de la sécurité européenne indiquant que le marché des armes illégales est complètement épuisé, avec de nombreux concessionnaires gardant leurs armes pour leur propre usage personnel. Ceci est une rumeur, mais depuis que nous sommes forcés de compter sur le ouï-dire pour toute information réelle maintenant, j’ai tendance à le croire.

Il y a un petit mouvement de protestation qui fait les manchettes en Allemagne et même à l’international. Le mouvement PEDIGA se rassemble chaque lundi à Dresde pour protester contre la politique d’immigration européenne depuis une année entière maintenant. Ils ont eu beaucoup de soutien depuis que la mauvaise politique d’immigration a donné naissance à cette Völkerwanderung [migration de masse]fabriquée. Ce 19 octobre, premier anniversaire du  rassemblement, environ 35 à 40 000 personnes sont venues manifester pacifiquement, seulement pour être attaquées par plusieurs milliers de manifestants violents du mouvement Antifa. Un groupe prétendument anti-fasciste, si violent et fasciste dans son comportement, qu’il ferait un excellent vivier de recrutement pour les fascistes réels de la SA ou du NSDAP. Un des manifestants de PEDIGA a été battu et grièvement blessé avec une barre de fer avant même le début du rassemblement. Plusieurs centaines de policiers ont dû se battre pendant des heures. Le mouvement Antifa, qui est connu par beaucoup comme étant le deuxième organe exécutif du gouvernement, n’est rien officiellement, mais c’est une force mobile efficace pour réprimer la résistance, exactement comme les SA, il leur manque seulement de beaux uniformes. Partout où des manifestations sont annoncées, les membres Antifa s’y rendent pour exprimer leur opinion avec des arguments « qui frappent fort« .

Sans surprise, PEDIGA est une cible de choix pour la haine et la diffamation en ce moment. Aussi petit soit-il, les élites semblent le considérer comme un réel danger, puisque la presse aux ordres  s’acharne contre lui depuis un an sans réussir à l’étouffer. Mais aussi important qu’il puisse être localement, le résultat semble irréversible. L’invasion a déjà réussi. Chaque jour qui passe, les chiffres tournent de plus en plus à notre désavantage. A présent, le meilleur résultat serait une guerre civile dans les prochains mois, pour inverser cette évolution. Le pire résultat étant une désintégration complète des nations européennes dans l’année qui vient, rendant de grandes parties du continent ingouvernables. Le divorce entre le gouvernement et le peuple est presque consommé maintenant. Aucune personne saine d’esprit ne croit plus la presse ou les politiciens. Ceux qui y croient encore se retranchent dans des fantasmes de haine des autres et de soi. Jamais auparavant n’a été plus visible pour moi que cette société est complètement détruite, avec chaque élément clé, agissant contre les intérêts à la fois individuels et collectifs, apparemment suivant des ordres, tout en creusant leurs propres tombes.

Une fois de plus, l’obéissance aveugle a repris la société allemande, mais cette fois sans le consentement des masses, parce que cette fois la solution finale les concerne. Le chaos qui suivra ne sera en aucun cas un accident : il  est voulu et ordonné.

Une fois encore, est-ce qu’une autre génération aura à répondre à ses petits-enfants : Comment avez vous pu laisser cela arriver ?


http://lesakerfrancophone.net/une-strategie-de-sortie-pour-les-traitres/

La phrase du jour : Wolfgang Schäuble

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« J’ai conseillé hier à mes confrères : si vous avez des problèmes de croissance, prenez tout simplement plus de réfugiés ».
« C’est une bonne recette pour faire avancer les problèmes », a-t-il estimé, ajoutant que ses homologues de la zone euro réunis lundi « avaient compris » son message.
Wolfgang Schäuble, Bruxelles, le 10 novembre 2015 (AFP via DH.be)

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/11/10/la-phrase-du-jour-wolfgang-schauble/

3 millions d’arrivants : comment la Commission européenne favorise le chaos migratoire

HOMEFIGARO VOXVOX SOCIETE Par Alexis ThéasPublié le 06/11/2015

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FIGAROVOX/TRIBUNE – Alexis Théas estime que la Commission encourage un appel d’air aux migrants : au lieu de traiter la question, elle accroîtrait le problème pour se poser en rempart ultime face aux Etats.

Alexis Théas est universitaire, juriste, et spécialiste de l’immigration.

«Au total trois millions de personnes supplémentaires devraient arriver dans l’Union européenne» de 2015 à 2017, révèle aujourd’hui la Commission européenne, dans son rapport de prévisions économiques. Selon elle, l’impact de cette arrivée devrait être «faible mais positif». Les mots utilisés sont ambigus. Chaque année, depuis vingt ans, le chiffre des entrées de nouveaux migrants publié par Eurostat fait état de bien plus d’un million de ressortissants non communautaires qui s’installent dans l’Union européenne: 1.455.953 en 2010, 1.399.934 en 2011, 1.170.665 en 2012. La nouvelle annonce de Bruxelles semble ainsi paradoxale. Les arrivées massives de migrants clandestins en Europe, en plus du flux habituel, sans aucun précédent historique, étant évaluées à un million en 2015, (250 000 pour le seul mois d’octobre) comment une baisse globale de l’immigration pourrait-elle se concevoir pour les années 2015, 2016 et 2017? La clef du mystère réside probablement dans le mot «supplémentaire». Les trois millions de migrants «supplémentaires» en trois ans annoncés par le rapport publié ce jour, sont probablement à comprendre comme «en supplément» du flux habituel, normal. Dès lors, on observerait, à compter de 2015, un quasi doublement du flux migratoire sur l’Europe qui avoisinerait, dans cette hypothèse, deux à deux millions et demi chaque année en incluant toutes les formes d’immigration: des chiffres considérables.

Le plus surprenant est le ton sur lequel cette annonce est faite: comme un événement banal, sans grande conséquence, sinon qu’il serait plutôt positif pour l’économie européenne… La Commission a fait de l’accélération de l’immigration sur le continent européen l’un de ses objectifs depuis longtemps. Le 3 juin 2003, delà, dans une communication sur l’immigration, l’intégration et l’emploi, elle déclarait «les flux d’immigration vont continuer à s’accroître et seront plus que jamais nécessaires.» La Commission se déclarait attachée au droit d’asile, à l’accueil en Europe des victimes de persécutions qu’elle a favorisé à travers de nombreux règlements et directives. Pourtant, jusqu’alors, Bruxelles tenait un discours équilibré, souhaitant une hausse de l’immigration régulière et un respect scrupuleux du droit d’asile, mais acceptant le principe de la lutte implacable contre l’immigration clandestine.

En 2015, un spectaculaire basculement idéologique est intervenu. Depuis l’été 2015, le verrou a sauté. Les distinctions classiques se sont effacées. Tout est désormais confondu: immigration légale destinée au travail ou à une vie familiale, réfugiés fuyant les persécutions, et immigration illégale, par voie maritime, aérienne, routière, qui jusqu’alors devait être farouchement combattue. Les flux de personnes sont désormais englobés sous le vocable de «migrants» et considérés sans nuance comme un bienfait que l’Europe doit accepter sinon favoriser, pour des raisons multiples, démographiques, économiques, civilisationnelles – favoriser la diversité – morales et humanitaires. Les barrières ont été levées. Sous l’impulsion de la Commission, l’Europe a renoncé à contrôler ses frontières, à reconduire dans leur pays d’origine les migrants clandestins. «Il est temps de faire preuve d’humanité et de dignité» a proclamé le président de la Commission M. Juncker le 9 septembre 2015 devant le Parlement européen, en plaine harmonie avec la chancelière allemande Mme Merkel, en appelant à une large ouverture de l’Europe. Un gigantesque appel d’air a été ainsi déclenché, dont nul ne voit quand et comment il pourrait prendre fin ou se ralentir.

Pourquoi cette soudaine conversion de l’Europe officielle, jusqu’alors prudente, à un accueil désormais massif et inconditionnel? Il faut y voir d’abord un aveu d’impuissance. Puisque ces événements nous échappent, feignons de nous en féliciter! En outre, la presse, les médias, les lobbies humanitaires, certains milieux patronaux, exercent une pression constante sur les hauts responsables européens et les bureaux pour les convaincre du devoir d’ouverture généralisé et de sa nécessité sur le plan économique et démographique.

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L’ouverture inconditionnelle fait désormais partie d’une stratégie de la Commission. Quand M. Juncker exigeait des Européens qu’ils se répartissent les migrants par quotas, il était dans une logique de pouvoir. La Commission est en quête d’un nouveau rôle, absolument décisif, s’attribuant un pouvoir colossal, sans équivalent historique, celui de plate-forme de répartition des populations sur tout le continent. Alors que le marché unique est achevé, elle tente ainsi de se replacer au cœur du processus de décision européen.

Enfin, à long terme, dans une Europe en crise, l’acceptation voire l’encouragement de mouvements considérables de populations vers le vieux continent sont vécus comme un levier de relance du rêve européen: puisque les passions nationales ne s’effacent pas d’elles-mêmes, les flux migratoires massifs, grâce à l’arrivée de nouvelles cultures, nouveaux modes de vie en Europe, vont contribuer peu à peu à l’effacement des vieux réflexes nationaux au profit d’un homme nouveau, vierge, propice à l’émergence d’une culture européenne multiple et fondée sur la diversité. Dans le même texte du 3 juin 2003, la Commission en appelait à «un engagement clair à promouvoir des sociétés pluralistes

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Les Palais bruxellois sont à des années-lumières des enjeux concrets engendrés par la hausse brutale de l’immigration en Europe: la prolifération partout sur le continent des squats et bidonvilles, à l’image de la Jungle de Calais, le drame des banlieues ghettoïsés, les taux de chômage gigantesques d’une partie de la population issue de l’immigration, les coûts sociaux comme l’aide médicale d’Etat (AME) d’un milliard d’euros par an en France pour les migrants clandestins, les phénomènes de désintégration, de chaos, de repli identitaire et religieux, les risques de violences liées aux difficultés de l’intégration dans le contexte de flux migratoire que les sociétés européennes sont dans l’incapacité absolue d’intégrer, surtout sur leur marché du travail.

Face à la perspective d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, des vives tensions qui ont frappé l’Europe centrale et orientale, en particulier la Hongrie, la Slovénie, l’Autriche, la construction de barrière de fils de fer barbelé entre les Etats, le recours aux armée pour contenir les migrants, les soubresauts incohérents, erratiques et inquiétants de l’Allemagne, la montée fulgurante du racisme et du vote d’extrême droite dans toute l’Europe, la Commission pourrait s’inquiéter du spectacle tragique et affligeant de cette Europe politique en pleine implosion sous l’impact des migrations qu’elle ne cesse d’encourager. Ce n’est pas du tout le cas. Elle est aujourd’hui dans la stratégie du pire. La Commission pense consciemment ou inconsciemment tirer son épingle du jeu d’une Europe en plein chaos, dont les gouvernements nationaux sont totalement désemparés, se voyant ainsi en ultime recours sur les ruines du vieux continent. Le pari est risqué…

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/11/06/31003-20151106ARTFIG00125-3-millions-d-arrivants-comment-la-commission-europeenne-favorise-le-chaos-migratoire.php

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