dimanche 15 novembre 2015

La France a accueilli 830 000 Africains sur la période 2000-2010 (OCDE)

La France a accueilli 830 000 Africains sur la période 2000-2010 (OCDE)



Le Figaro a analysé dans son édition du 9 novembre 2015 la dernière étude conjointe de l’OCDE et de l’Agence française de développement (AFD). Fondée sur des données courant de 2000 à 2010, sur les personnes vivant dans les pays de l’OCDE et nées hors de la zone. Extrait :
D’un point de vue comptable, l’augmentation ne fait aucun doute. Sur la période étudiée, la hausse a été de 75% et même de 84% en 2012. Mais les données méritent d’être examinées dans le détail. D’abord, la part des migrants d’Afrique subsaharienne vers les pays les plus riche reste faible, à peine 6% en 2012 (308 400 personnes). “En France, aucun pays d’Afrique subsaharienne ne figure parmi les premiers Etats de naissance des migrants“, souligne Rohen d’Aiglepierre, économiste à l’AFD. L’Algérie et le Maroc sont de loin en tête des pays de naissance des étrangers vivant sur le territoire national. La France, du fait des liens coloniaux ou de langue, est pourtant l’une des destinations favorites des immigrés africains. Elle en a ainsi accueilli 830 000 sur la période.

43,3% des individus d’origine étrangère sont au chômage en France (OCDE)

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OCDE (2015), Foreign-born employment (indicator). (Accessed on 09 November 2015)


Alors que le gouvernement français tente de faire croire que l’immigration est un facteur de création de richesse, les données de l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE), dont le siège est à Paris, informe que le taux de chômage des immigrés est près de quatre fois plus élevé que la moyenne nationale. Le seul RSA distribué aux étrangers (ne comprenant pas les naturalisés qui sont inclus dans ces 43,3%) coûte 2,75 milliards par an. Les allocations chômage pour les étrangers coûtent eux 6 milliards (source: calcul Gourévitch dans Les migrations pour les nuls (éditions First) pour 2010).

Entre 1990 et 2013, environ 2 780 000 maghrébins se sont installés en France (OMI)

30/10/2014 – PARIS (via Polémia)
2.780.000, c’est le nombre d’immigrés maghrébins qui se sont installés, légalement ou non, en France entre 1990 et 2013. Se fondant sur les données de l’Office des migrations internationales des Nations Unies, le think tank américain Pew Research center vient de publier une étude démontrant que 2.780.000 immigrés maghrébins (Algérie, Tunisie, Maroc) se sont installés, légalement ou non, en France entre 1990 et 2013, soit 37% des immigrés qui y sont arrivés durant la même période, formant ainsi la communauté maghrébine la plus importante du monde.

L’intérêt de l’étude est de ne pas prendre en compte les chiffres des pays d’immigrations, mais celui des pays d’origine, ceux d’où partent les immigrés. 930.000 Algériens vivaient à l’étranger en 1990, puis 1.040.000 en 2000, 1.710.000 en 2010 et 1.7770.000 en 2013. Le grand départ d’Algérie n’a donc pas eu lieu dans les années 1990 (durant la guerre civile entre armée et islamistes) mais dans la décennie 2000 d’Abdelaziz Bouteflika durant la période dite « de réconciliation » (avec 670.000 départs essentiellement vers la France et le Canada). Toutefois, les années 1994-1995 ont été déclencheurs de ce phénomène qui se poursuit toujours.

Aucun chiffre n’est donné sur la descendance de ces immigrés (souvent naturalisés ou disposant d’une bi-nationalité) mais le taux de fécondité (sur deux générations immigrées) permet d’estimer à au moins quatre fois plus, au minimum, le nombre de personnes s’origine maghrébine en France (soit 12 millions). (Source : Faits & Documents, n° 384, 15-31 octobre 2014).

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