mercredi 2 décembre 2015

2 semaines avant les attentats, le patron des services secrets français était humilié par un va-t-en-guerre israélien

2 semaines avant les attentats, le patron des services secrets français était humilié par un va-t-en-guerre israélien

INFO PANAMZA. Le 27 octobre, Bernard Bajolet, patron de la DGSE, a dû subir la moquerie d'un extrémiste israélien en présence du directeur de la CIA. La preuve en images.
Le 21.11.2015 à 10h13
Il croyait faire de l'esprit : il a suscité des railleries.
Le 27 octobre, Bernard Bajolet était à Washington pour une conférence co-organisée par la CIA et consacrée à "l'éthique du renseignement".
Le directeur général de la Sécurité extérieure a ainsi participé à un débat en compagnie du Britannique John Sawers (ex-directeur du MI6), de l'Amércain John Brennan (directeur de la CIA) et de l'Israélien Yaakov Amirdror. Ex-conseiller à la Sécurité nationale de Benyamin Netanyahou, ce membre (qui fut chaleureusement reçu par François Hollande dès le 6 juin 2012d'un parti politique religieux et raciste avait longtemps été pressenti pour diriger le renseignement militaire avant de poursuivre aujourd'hui sa carrière au sein duJINSA, think-tank emblématique (depuis 1976) de la droite militariste israélo-américaine.
yaacov
Interrogé (à 23') sur la dislocation actuelle de la Syrie, Bajolet a cru judicieux de tenter -en souriant- un trait d'humour en rappelant que les accords Sykes-Picot de 1916 (à l'origine du contour des frontières de la Syrie) était "l'une des rares choses faites ensemble" par la France et le Royaume-Uni.
"Et vous pouvez voir le résultat !" , l'interrompt en ricanant Amirdror.
Plus sérieusement, la rencontre Bajolet-Brennan, 17 jours avant les attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis, laisse songeur.
Le 13 mai, le Département américain de la Sécurité intérieure avait déclassifié un rapport qui anticipait étrangement un grave attentat européen commis depuis la Belgique par Abdelhamid Abaaoud, l'homme aujourd'hui désigné comme le"cerveau/planificateur" présumé des attentats du 13 novembre.
Soulignons par ailleurs la présence -lors de cette journée de débats auxquels a participé Bajolet- du nouveau numéro 2 (depuis février) de la CIA : David Cohen, personnage très proche du régime de Tel Aviv.
À ne pas confondre avec un autre David Cohen qui a joué un rôle-clé mais méconnu dans l'histoire de la CIA. 
En décembre 2014, dans un article consacré à Alfreda Frances Bikowsky (la promotrice - liée à la mouvance sioniste- de la torture au sein des services secrets américains), Panamza avait déjà évoqué son homonyme. Extrait : 
À propos du maillage sioniste d'Alfreda Frances Bikowsky, il convient de souligner qu'elle fut défendue et promue par un ex-directeur de la CIA (et de la NSA durant 2001), dénommé Michael Hayden, qui travaille aujourd'hui pour le compte de Michael Chertoff, un Israélo-Américain qui fut le patron du département de la Sécurité intérieure des États-Unis après avoir été en charge du rapatriement des agents secrets israéliens arrêtés autour du 11 septembre 2001.
De 1996 à 2005, AFB a gravi les échelons d'une mystérieuse antenne de la CIA dénommée "Alec Station". Dédiée uniquement à la traque de Ben Laden et créee à l'initiative de Richard Clarke (chef du contre-terrorisme à la Maison Blanche, autrefois soupçonné d'être un serviteur zélé d'Israël), cette unité a été structurée -via Winston P.Wiley- par David Cohen, directeur des opérations de la CIA (également en charge d'une antenne secrète de la CIA qui était basée dans la Tour 7 du World Trade Center) sous l'autorité du patron de la CIA de 1995 à 1996: John Mark Deutch, "premier juif-américain" à diriger le contre-espionnage US et agent occulte des réseaux sionistes transatlantiques.
Détail à souligner : Bajolet, dont le mandat expire dans les prochains mois, est en conflit avec ses adjoints. Parmi ces derniers, une personnalité proche duConseil représentatif des institutions juives de France : Christophe Bigot, ex-ambassadeur de France en Israël, admirateur du purificateur ethnique David Ben Gourion et directeur de la stratégie au sein de la DGSE.
HICHAM HAMZA

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