samedi 31 mai 2014

arrêt tabagisque

Bienfaits de l'arrêt du tabac

L'état de santé d'une personne ayant arrêté le tabac rejoint celle n'ayant jamais fumé au bout d'environ 15 ans. L'arrêt du tabac peut diminuer les symptômes allergiques, l'intensité des crises d'asthme et le nombre d'épisodes de bronchites chroniques. La peau reprend une couleur plus vive ainsi que son élasticité. L'haleine devient plus agréable et moins fétide. 

Statistiques

Nombre de morts par jour

Le tabac est responsable d'environ 200 morts par jour en France. Dans le monde, on considère qu'il entraine 6 millions de morts soit 12% des hommes et 6% des femmes. 

Taux de mortalité

Le taux de mortalité est trois fois plus élevé chez les fumeurs par rapport aux non-fumeurs. 

Nombre de fumeurs en France

Après avoir fléchit jusqu'en 2005 à 31,4%, la proportion de fumeurs adultes est remontée 34% en 2012 avec une proportion de femmes tendant à se rapprocher de celles des hommes. 

Espérance de vie

Chaque fumeur perd en moyenne 10 à 15 ans d'espérance de vie confortable par rapport à un non-fumeur. Sources : Bulletin épidémiologique hebdomadaire Mai 2013, BEH , http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/BEH-Bulletin-epidemiologique-hebdomadaire/Derniers-numeros-et-archives/Archives/2013/BEH-n-20-21-2013 

20 minutes après l'arrêt du tabac

20 minutes après la dernière cigarette, la fréquence cardiaque redeviennent normale 

24 heures après

Les risques d'infarctus du myocarde commencent à diminuer. Le monoxyde de carbone est éliminé et n'est plus détectable dans le corps. 

Deux jours après

Deux jours après, on ne retrouve plus de nicotine dans le sang. 

Quelques semaines plus tard

2 semaines après, le gout des aliments revient et la peau reprend une couleur plus claire. 3 à 9 mois après, la respiration s'améliore. 

1 an après

Le risque d'infarctus est réduit de 50% après 1 an. 

5 ans après

Le risque d'accident vasculaire est et le risque de cancer du poumon sont réduits de moitié après 5 ans d'arrêt et les poumons sont équivalents à ceux du non fumeur après 15 ans d'arrêt. Le risque de cancer de la bouche, du cancer de l'oesophage et du cancer de la vessie sont également diminués de 50%. 

10 ans après

Le risque d'accident vasculaire cérébral rejoint le niveau de risque des non-fumeurs. 

15 ans après

Le risque de maladies cardiovasculaire est égal à celui des non-fumeurs. 

Groupe de soutien

Le fait de rejoindre un groupe de soutien en ligne aiderait les fumeurs ayant du mal à arrêter la cigarette

Les recommandations de la HAS

Arrêter de fumer et ne pas rechuter 

Pour en savoir plus


Une étude écossaise, publiée en Juin 2013 dans l' American Journal of Epidémiology révèle que la diminution du nombre de cigarettes fumées avait peu d'impact sur les risques liés au tabagisme
D'autre part, ce travail permet de pointer à nouveau le risque lié aux nombres d'années du tabagisme même en faible quantité. Cela permet à tous ceux qui pensent être de « petits fumeurs » en ne fumant que quelques cigarettes par jour, qu'ils prennent un risque important. 

Résultats

L'étude écossaise effectuée auprès de 5000 personnes sur une période de quarante ans a montré que la réduction du nombre de cigarettes fumées n'a pas d'impact significatif sur la mortalité. 
L'arrêt complet, quant à elle, du tabac a des répercussions directes sur la baisse des décès. 

Effets Cardio-vasculaires

Un très faible nombre de cigarettes a des répercussions sur les risques de développer des maladies cardio-vasculaires.Ces risques semblent peu augmenté avec la quantité de cigarettes fumées. 

Augmentation de l'intensité

Les fumeurs qui diminuent leur nombre de cigarettes fumées tirent souvent davantage sur leurs cigarettes afin de maintenir leur taux de nicotine, augmentant ainsi la quantité des substances toxiques inhalées. 

Diminution: une étape pour arrêter définitivement

Pour de nombreux experts, la diminution du nombre de cigarettes fumées ne devrait être qu'une étape vers l'arrêt du tabac. 
Le recours aux produits de substitutions permet d'aider les fumeurs qui diminuent leur consommation à stopper définitivement. 

Une faible consommation : des risques importants

Les effets du tabac sont davantage liés à la durée d'exposition, c'est-à-dire du nombre d'années de tabagisme qu'au nombre de cigarettes fumées. La mortalité est proportionnelle à la durée du tabagisme. 
Fumer 1 à 4 cigarettes par jour suffit à multiplier par 3 le risque de survenue d'un infarctus du myocarde suivi d'un décès. 

Diminution de 50% du tabagisme

Une diminution de 50% du tabagisme favorise l'arrêt total du tabac. Les personnes ayant diminué ainsi leur consommation de la moitié auront plus de chances d'arrêter définitivement. 

Tabac


Le tabac aggrave les risques de développer un cancer. Le tabac est le premier facteur de risque du cancer. Letabagisme est également un des principaux facteurs de risque des maladies cardio vasculaire : Infarctus du myocardehypertension artérielle, artérite des membres inférieurs, accident vasculaireimpuissancethrombosesont aggravés chez les fumeurs. Le tabac augmente le risque de rhinite et de conjonctivite allergique en raison de son rôle irritant. Le tabac joue un rôle de cofacteur dans le déclenchement d'une crise d'asthme. La bronchite chronique est essentiellement liée au tabagisme. Les infections ORL concernant le nez, la gorge et les oreilles sont plus fréquentes chez les fumeurs. 

Chez les fumeurs, l'intensité du risque dépend principalement du nombre d'années d'exposition, mais aussi du nombre de cigarettes fumées et de l'inhalation. 
Arrêter de fumer diminue les risques de voir apparaître un cancer du poumon. L'utilisation de substituts nicotiniques ou de certains médicaments peut aider les fumeurs. La consultation d'un tabacologue permet d'augmenter les risques d'arrêt du tabac.

Syndrome de manque

Le syndrome de manque est la conséquence de la baisse brutale de la nicotinedans l'organisme en dessous d'un certain seuil auquel le fumeur est habitué ; dans cette situation, le cerveau, notamment ses récepteurs, réclame sa dose de nicotine. 

Nervosité, colère, agressivité, agitation, impossibilité de se concentrer, insomnie, envie de grignoter et de manger, tristesse, dépressive, anxiété, impossibilité de se concentrer...sont caractéristiques du syndrome de manque. 

L'arrêt du tabac provoque une réelle souffrance que le fumeur doit apprendre à maitriser. Ces manifestations sont importantes au début de l'arrêt du tabac puis diminuent rapidement pour disparaître, en général, en quelques semaines. Les pulsions d'envie de fumer peuvent se prolonger plusieurs mois, surtout pour les gros fumeurs. 

Les substituts nicotiniques et certains médicaments peuvent aider à vaincre les symptômes de manque de nicotine. La dépression est une complication pouvant survenir après un arrêt du tabac: 15 % environ des fumeurs présentent une dépression un an après l'arrêt du tabac. 

Dépression

La dépendance psychique et comportementale liée aux habitudes est également importante à prendre en compte. Un fumeur prend l'habitude de fumer unecigarette dans certaines circonstances, installant de véritables rites dans sa vie quotidienne. L'arrêt du tabac va s'accompagner de difficultés à retrouver d'autres rythmes, à réapprendre à vivre sans tabac dans des situations rituelles ou fumer était devenu un réflexe. Quelques semaines suffisent souvent à régler cette période délicate. Les personnes déprimées sont souvent des fumeurs très dépendants car le tabac provoque un effet stimulant sur l'humeur masquant les manifestations d'un état dépressif sous jacent. L'apparition d'un état dépressif quelques mois après l'arrêt du tabac est d'ailleurs souvent constatée.

Les trucs et astuces pour ne pas être tenté de refumer

Mai 2014

Vouloir refumer une cigarette représente le plus grand danger lorsque l'arrêt du tabac est récent. 
Nous allons vous proposer quelques techniques pour ne pas craquer et mettre en échec votre démarche. 
Ces besoins impérieux « d'en allumer une » ne durent pas longtemps et se prolongent quelques minutes tout au plus. 
Plus vous avancerez et plus les jours d'arrêt du tabac seront nombreux, et moins ces envies se manifesteront. 

La période la plus difficile concerne les premières semaines

  • Prévenir ses amis et sa famille et leur demander d'éviter de fumer en votre présence.
  • A la maison, bannir la cigarette et éviter tout ce qui peut vous faire penser aux cigarettes : cendriers, briquets, allumettes et bien entendu « les paquets de cigarettes »
  • Au travail, éviter de rejoindre ses collègues fumeurs dehors, lors des pauses « cigarettes ».
  • Eviter les diners « de fumeurs » les premières semaines de l'arrêt du tabac.Ces situations sont de moins en moins fréquentes, ce qui représente une aide pour les fumeurs qui tentent de se sevrer.
  • Apprendre à faire des exercices de relaxation et à contrôler sa respiration lorsque l'envie de fumer survient.
  • Ne pas hésiter à parler de ses difficultés à essayer d'arrêter de fumer.
  • Prendre un grand verre d'eau, mâcher un chewing gum, manger un fruit, plus particulièrement une pomme, lorsque l'envie d'une cigarette survient.
  • Le geste de fumer est un des plus difficiles à faire disparaître pendant les premières semaines : en occupant ses mains, comme tenir un stylo ou une boule anti stress, peut aider à passer ces moments difficiles.
  • Ne pas sauter de repas, ne pas grignoter entre les repas.
  • Apprendre à trouver d'autres sources de plaisir, un hobby,une autre béquille( sport, bricolage, lecture..) afin d' éviter de manger davantage.
  • Ne pas consommer de café, de thé ou de boisson alcoolisée.
  • Pratiquer une activité physique régulière


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