samedi 3 mai 2014

Critères Diagnostiques D’un épisode Dépressif Majeur
Par Dr Paul D

Critères Diagnostiques D’un épisode Dépressif Majeur

Publié le Mardi 16 Juil. 2013

Critères Diagnostiques D’un épisode Dépressif Majeur  sur facebook
L'essentiel des Critères diagnostiques d’un épisode dépressif majeur - Psychiatrie.




 A. Au moins cinq des symptômes suivant doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changemen tpar rapport au fonctionnement antérieur ; 
 
au moins un des symptômes est, soit une humeur dépressive, soit une perte d’intérêt ou de plaisir.
 
N.B :ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection médicale générale, à des idées délirantes ou à des hallucinations non congruentes à l’humeur.
 
 
1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (parexemple,se sent triste ou vide) ou observé par les autres (par exemple,pleure).
 
 
2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée ,presque tous les jours (signalé par le sujet ou observée par les autres).
 
 
3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime  (par exemple,modification du poids corporel en un mois excédant5%),ou
diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
 
 
4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
 
 
5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
 
 
6) Fatigue et perte d’énergie presque tous les jours.
 
 
7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée(qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
 
 
8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours ( signalée par le sujet ou observée par les autres).
 
 
9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir ) , idées suicidaires récurrentes sans plans précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
 
 
 
B. Les symptômes ne correspondent pas aux critères d’Épisode mixte.
 
 
 
C. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social , professionnel ou dans d’autres domaines importants.
 
 
 
D. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance
(par exemple , substance donnant lieu à un abus, un médicament ) ou d’une affection médicale générale ( par exemple , hypothyroïdie ).
 
 
 
E. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un deuil , c’est-à dire la mort d’un être cher , les symptômes persistent pendant plus de deux mois ou s’accompagnent d’une altération marquée du fonctionnement ,de préoccupations morbides de dévalorisation , d’idées suicidaires, de symptômes psychotiques ou d’un ralentissement psychomoteur.



Traitement de crise et traitement de fond de la migraine
Par Dr HENNI Kamel

Traitement de crise et traitement de fond de la migraine

Publié le Samedi 08 Juin 2013

Traitement de crise et traitement de fond de la migraine sur facebook
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Règles de base :

Confirmer le diagnostic ;
Rechercher des facteurs déclenchant : stress, aliments, tabagisme..etc
Expliquer la maladie et la prise en charge thérapeutique  au patient.
 
 
 

Traitement de la crise :

 
aucun pour écourter l’aura.
Soulager la céphalée :
froid ou chaleur sur le crâne,
repos sans bruit ni lumière,
café ou thé.
 
 
 
 

Les 4 principaux traitements

Une efficacité a été démontrée pour 4 groupes de médicaments :
 
 
En 1re intention « Non spécifiques »
 
- Paracétamol 500 mg 2 cp. renouvelable jusqu'à 6/j
ou EFFERALGAN CODEINE 500 mg 2 cp. efferv. renouvelable jusqu'à 6/j.
- Aspirine 1 g per os renouvelable 1 fois
-  AINS , BI-PROFÉNIDcp. à 150 mg : ½ à 1 cp. à renouveler si efficacité partielle 12 h plus tard au moins. Max. 2 cp./j (AMM).
Spécifiques : dérivés de l’ergot de seigle et triptans
à utiliser en cas d'échec des médicaments précédents
 
– À ne jamais associer (vasoconstricteurs), contre indiqués en cas d’antécédents vasculaires.
 
– Ergotés : peu utilisés actuellementsauf en cas de contre indication aux triptans.
 
– Triptans :
 
sumatriptan(IMIGRANE) : 1 cp. de 50 mg (à renouveler si efficacité partielle 2 h plus tard max. 6/j ) 
ou solution pour pulvérisation nasale à 20 mg /0,1 mL, 1 pulv. dans une narine à renouveler si efficacité partielle 2 h plus tard, max. 
2 pulv./j. Efficacité rapide. Intéressant en cas de nausées et vomissements. 
La solution pour pulvérisation nasale à 10 mg/0,1 mL est intéressante pour l’adolescent de plus de 12 ans ;
 
naratriptan (NARAMIG) :
 
1 cp. (2,5 mg) dès le début de la crise renouvelable 4 h plus tard si les symptômes réapparaissent (sans dépasser 2 cp./24 h) ;
 
zolmitriptan (ZOMIG) :
 
1 cp. (2,5 mg) dès le début de la crise renouvelable 2 h plus tard si les symptômes réapparaissent (sans dépasser 4 cp./24 h) ;
 
élétriptan (RELPAX) :
 
1 cp. de 40 mg si efficacité partielle 2 h plus tard au minimum. Si l’amélioration n’est que partielle lors de plusieurs crises, on peut proposer la prise de 2 cp. à 40 mg d’emblée sans renouvellement ultérieur possible ;
 
almotriptan (ALMOGRAN) :
 
1 cp. de 12,5 mg à renouveler si efficacité partielle 2 h plus tard (sans dépasser 2 cp./24 h) ;
 
frovatriptan (TIGREAT) :
 
1 cp .de 2,5 mg à renouveler si efficacité partielle 2 h plus tard sans dépasser 2 cp./24 h.
 
Traitement associé :
 
Antiémétiques per os ou par voie rectale en cas de signes digestifs importants : métoclopramide(PRIMPÉRAN) 1 à 2 sup./24 h.
Benzodiazépines si crise d’angoisse.
Règles de prescription
La rapidité de la prise en charge.
– Donner la bonne dose et par la bonne voie (pas orale si troubles
digestifs).
Si aura, prendre AINS ou antalgique dès le début des signes pour  diminuer l’intensité de la céphalée.
Pas de triptan avant si y’a pas de céphalée ; attention aux abus : risque de
céphalées chroniques .
Si les crises augmentent :  établir un traitement de fond.
 
Le choix thérapeutique :
 
Recommandations de l’Anaes
Traitements non spécifiques : souvent déjà essayés.
Évaluer leur efficacité par 4 questions :
• êtes-vous soulagé de manière significative 2 heures après la prise ?
• est-il bien supporté ?
• utilisez-vous une seule prise ?
• vous permet-il une reprise normale et rapide de vos activités ?
– 4 « oui » : ne rien modifier ;
– 1 « non » ou plus : prescrire 1 AINS + 1 triptan ;
 
commencer par l’AINS et utiliser le triptan en cas d’échec après 2 heures ; en traitement de secours ;
• triptan d’emblée si contre indications aux AINS.

Traitement de fond de la migraine

 
– En cas de crises fréquentes, sévères ou prolongées.
 
Si pas de réponse au traitement symptomatique
 
– Ne fait pas disparaître définitivement la migraine.
 
– Seule indication formelle : > 2 jours de crise par mois mais durant 2 à 3 jours
 
(risque de céphalée chronique par abus médicamenteux).
 
retentissement sur la vie professionnelle ou sociale du patient
 
Les principaux moyens thérapeutiques
 
B-bloquants :
 
40 à 120 mg/j en l'absence de contre-indication : généralement bien toléré, il est volontiers prescrit chez les patients(es) « neurotoniques » ;
 
Pizotifène :
 
SANMIGRAN cp. à 0,5 mg 2 à 3 cp.en une prise le soir. Risque de prise de poids.
 
-Méthysergide :
 
DÉSERNIL2 à 3 cp./j à atteindre progressivement. Peu utilisé en raison de ses effets secondaires, notamment le risque de fibrose rétropéritonéale nécessitant une surveillance régulière de la fonction rénale et l'interruption du traitement 1 mois tous les 6 mois. Association avec les triptans contre-indiquée
 
Oxétorone :
 
NOCERTONEcp. à 60 mg 2 à 3 cp./j en une prise le soir. Risque de somnolence,diarrhée
 
Inhibiteur calcique :
 
Flunarizine : (SIBÉLIUM) 1 cp. le soir au coucher. Pas plus de 6 mois car risque de syndrome extrapyramidal.
 
Amitriptyline :
 
LAROXYLcp. à 25 mg x 1/j ou IV à XX gttes/j, notamment si la migraine est associée à un syndrome dépressif.
 
Valproate de sodium :
 
(DÉPAKINE) : pas d’AMM. Posologie entre 500 et 1 000 mg/j.
 
Topiramate :
 
EPITOMAXgél. à 25 et 50 mg et cp. à 50 mg. Débuter par 25 mg le soir pendant 1 sem. puis augmenter progressivement si besoin jusqu’à 100 mg/24 h en 2 prises.gabapentine.
 
Autres :
 
indoramine,dihydroergotamine (DHE) :SÉGLOR gél. 5 mg x2/j ; pas d’association possible aux triptans en cas de crise.
 
Au cas par cas
 
HTA : â-bloquants.
Syndrome dépressif :amitriptyline.
Femme jeune soucieuse de son poids : éviter pizotifène, amitriptyline, flunarizine et valproate de sodium.
Patient sous triptan : pas d’ergoté +++.
Méthysergide : pour les formes rebelles (risque de fibrose rétropéritonéale, pleurale ou péricardique), pas de triptan.
â-bloquants : avec prudence en cas d’aura (aggravation possible).
Si fréquente migraine avec aura pure :
 
aspirine en 1re intention (au moins 300 mg/j) ;
antiépileptique en 2e intention (valproate de sodium ou topiramate).
Sevrage en cas d’abus.
Antiémétiques et tranquillisants à fortes doses.
Souvent amitriptyline IV à doses croissantes quelques jours puis relais per os, en diminuant progressivement.
Enfant
 

Traitement de crise :

 
antalgiques, aspirine et AINS, repos (le sommeil peut stopper la crise) ; si échec,
 
ergotés dès 10 ans et sumatriptan en spray nasal dès 12 ans.
 

Traitement de fond :

 
si la fréquence des crises gêne la vie quotidienne ;
si possible relaxation en 1re intention ;
puis DHE, pizotifène, flunarizine ou â-bloquants s’ils ne provoquent pas de somnolence.
Grossesse et traitement de migraine
 
Diminution ou disparition spontanée des crises dans 50 à  90 % des cas.
Si persistance :
Paracétamol en 1re intention ;
AINS pas après le 5e mois +++ ;
triptans et ergotés contreindiqués.
 

Traitements de fond si possible non médicamenteux ;

 
propranolol et métoprolol  utilisables.
Femme jeune ayant des migraines avec aura
Augmentation faible du risque  d’infarctus cérébral chez les  moins de 45 ans.
Association tabac + pilule estroprogestative + migraine avec aura : NOCIVE ;
Contraception : préférer les progestatifs purs. 
Règles de prescription
 
Éviter les associations.
Augmenter progressivement les doses (viser la dose maximale
tolérée).
Tenir un calendrier des crises
pendant 2 à 3 mois :
 
si échec, proposer un autre traitement ;
si succès, poursuivre 6 à 12 mois, puis diminuer les doses.
En médecine générale :
s’en tenir aux médicaments ayant l’AMM, permettant l’usage des triptans et faciles à utiliser (propranolol, métoprolol, amitriptyline, oxétorone, pizotifène, indoramine) ;
 
avis spécialisé
si 2 traitements bien conduits échouent.
 
Traitement non médicamenteux
 
Relaxation, biofeedback, acupuncture, chez patient « antimédicaments ».
 

Cas particuliers

Migraines menstruelles pures

Si cycles réguliers, estradiol en gel percutané (1,5 mg/j), à débuter 48 heures avant la date de la crise et à poursuivre 7 jours.
Si pilule, prendre l’estradiol pendant les 7 jours d’interruption.
Si échec, proposer des AINS selon le même schéma.
Dans un service d’urgence
 
Traitement le plus spécifique possible.
Selon l’intensité, l’existence de nausées, les traitements pris dans les 24 à 48 heures précédentes, d’éventuelles contre-indications.
Voie parentérale en cas de crise sévère avec signes digestifs.
État de mal migraineux
 
Hospitalisation.
Bilan : afin d’éliminer les diagnostics différentiels «  dissection carotidienne, hémorragie méningée… »
Repos au lit , rassurer le malade
Traitement médical
 
LAROXYL : 3 ampoules/24h
TRANXENE : 50 per os si grande anxiété : 1 à 3 cp /24h
Réhydratation par voie parentérale si vomissement profus : G5% , 2 à 3 litres par 24h
PRIMPERAN : si vomissement 1amp I.V à la demande .
Antalgiques ;
AINS ;
Triptans.
Dérivés de l’ergot de seigle ;

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