lundi 16 mai 2016

la liberté d’expression à la française

Facebook face à la liberté d’expression à la française

Jean Ansar, journaliste ♦

La censure sévit là où il y a  des interdictions abusives.

Facebook

On le sait. La France est le pays de la liberté d expression pour ceux qui pensent politiquement correct. Pour les autres, c’est autre chose.

Or faut-il le rappeler à nos démocrates totalitaires, la liberté d expressions est faites pour ceux qui ne pensent pas comme tout le monde. Alors bien sûr il y a des limites, l’appel au meurtre par exemple. Quand il y a des messages du type « il faut brûler les juifs et les bougnoules » c’est inacceptable. Mais ces messages très réduits de dérangés des réseaux sociaux servent en fait à limiter la liberté d’expression de ceux qui ne sont pas alignés sur le totalitarisme antiraciste.
Une enquête montre que la France est l’un des pays les plus censurés sur Facebook, nous sommes la Corée du nord des démocraties virtuelles.
Dans un pays où l’on ne peut plus rien dire c’est normal. On ne peut plus rien dire sur les juifs, les noirs, l’islam, les homos, les femmes et les obèses.  Il n’est autorisé que la discrimination contre l’homme blanc, sexiste, fasciste, colonialiste et la blonde si peu métissée. Dis moi ce que tu autorises et ce que tu interdits et je te dirai qui tu es.
Selon le portail de statistiques du web Statista, la France détient un record dont elle n’a pas à être fière : celui de la suppression des pages Facebook. En 2015, le gouvernement a demandé à la firme de Marck  Zuckerberg de supprimer 37.990 pages, soit bien plus que l’Inde (1 milliard d’habitants), qui a réclamé 30.126 suppressions et la Turquie avec 6.574. Viennent ensuite l’Allemagne avec seulement 554 signalements, puis Israël (431), l’Autriche (401), le Royaume-Uni (105), la Russie (84) et le Brésil (41).
Ce volume de pages supprimées résulte de la vague d’attentat en 2015, qui a conduit les autorités à s’intéresser de près aux individus faisant la promotion d’actes terroristes….. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt de la traque de la pensée à la française, une survie de la terreur et de l idéologie révolutionnaire, il faut couper les têtes non alignées.

Facebook : une conception de la liberté d’expression à géométrie variable.

Le site américain Gizmodo a publié un article accusant Facebook de « censurer » les sites conservateurs, et notamment les sites proches de Donald Trump. L’article a soulevé de nombreuses questions sur le fonctionnement des trending topics (fenêtre de sujets tendances) du réseau social. Les articles de Gizmodo s’appuient sur plusieurs témoignages anonymes d’anciens sous-traitants ayant travaillé comme curateurs pour Facebook : un travail consistant à rédiger les brèves descriptions pour chaque élément de cette liste et de les ordonner.
Ces témoins expliquent que, contrairement aux affirmations de Facebook, le fil trending n’affiche pas de manière fidèle les sujets les plus lus sur le réseau social. Des sujets y sont parfois artificiellement ajoutés (dont l’attentat contre Charlie Hebdo), et certains liens peuvent être arbitrairement retirés.
Dans l’article publié le 9 mai, deux témoignages accusent certains responsables d’équipe d’avoir régulièrement censuré des sujets d’actualité concernant le Parti républicain, d’avoir interdit de donner des liens vers certains sites très conservateurs, et d’avoir supprimé des sujets liés à Facebook lui-même.
En réalité les réseaux sociaux permettent de contourner le contrôle politique des gros médias écrits ou audiovisuels, confisqués par les puissances d’argent mondialistes. Et cela pour certains est inacceptable.
Mercredi, trois associations – l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), SOS Racisme et SOS Homophobie – rendaient publics les résultats d’une campagne de «testing» des systèmes de modération de Facebook, Twitter et YouTube. Ce dimanche, à l’occasion des Assises de la lutte contre la haine sur Internet organisées à Paris, SOS Racisme et l’UEJF ont annoncé, en prime, leur intention de porter plainte contre les trois grandes plateformes américaines. Les « vigilants» ont fait leurs comptes.
Entre la fin mars et le 10 mai, les militants des trois associations ont signalé auprès de ces plateformes… ce qu’ils ont en grande partie, si c’est du testing, mis donc eux même «586 contenus racistes, antisémites, négationnistes, homophobes, faisant l’apologie du terrorisme ou de crimes contre l’humanité» – textes, images, vidéos… Seuls 77 d’entre eux ont été supprimés, avec de nettes différences selon les services : ainsi, Twitter n’a retiré que 4% des contenus signalés, contre 7% chez YouTube et 34% pour Facebook.
Les Usa qui sont dans le collimateur de la police française de la pensée sont le pays le plus politiquement correct du monde mais, en contrepartie, on a le droit de ne pas l’être et de l’exprimer dans certaines limites.
Et quand on entend ce que dit Donald Trump, on sait bien que Le Pen, lui en France, disant la même chose serait en prison.
On peut en être d’accord, mais il faut renoncer alors à se présenter en champion de la liberté d’expression.

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