lundi 16 mai 2016

très beau poème

Les vagues

Nouveau poème de Yann Henri Savinien Le Bret sur le Cercle des Cadets :

Tu étais allongée au calme de la nuit
Devant l’immensité de ces eaux agitées
Devant l’étrange mystère de la vie,
Par la douceur de l’onde Tu Te laissais bercer.

Tu regardais songeuse au loin vers l’horizon
Fascinée par la grâce qui faisait Leur renom
Fascinée par l’écume qui suivait Leur passion.

Tu regardais ces eaux danser le menuet
S’avancer lentement sous les lueurs du soir
Faire valser le satin par des gestes légers
Tirer Leur révérence et sombrer dans le noir.


Tel était le mouvement de Leur gracieux ballet
Tel était le tempo sur lequel Elles dansaient
Sur lequel Elles aimaient montrer Leurs doux attraits.

Il y a quelques choses d’indéfinissables
Dans l’extraordinaire maintien de ces Ondines,
On y retrouve l’aura qui rend les reines affables
Cet aura admirable que convoitent les plus fines.

Les Vagues sont les reines de ces lieux étonnants
Que la Lune colore de reflets surprenants,
Où vêtues de saphir Elles virevoltent en dansant.


Elles aiment à nous montrer, dans de charmants mouvements
Les perles et coquillages qui ornent Leurs parures
Et ces robes que l’on dit drapées du firmament,

Souriant de nos yeux ébahis par l’azur.

Quel merveilleux spectacle donnent-Elles à Tes yeux !
Quel ravissant ballet magique et audacieux !
Et encore Tu ne sais ce qu’Elles font en tout lieu.

Il est des rivages où avec plus d’insolence
Dans le transport soudain des tempêtes indomptables
Les Vagues, le rouge aux joues, se dressent avec violence
Contre les murs de pierres de ces falaises effroyables.

Peut-être as-tu vu dans ces pas cadencés
Les forts accents du Sud d’une de danse effrénée
Que l’on rythme en deux temps au couchant de l’été.

Il est d’autres contrées aux eaux plus abyssales
Des régions reculées où l’on danse sous la pluie
Où la plupart des creux sont de taille colossale
Et où les Vagues dansent jusqu’au bout de la nuit.

On peut parfois y voir, au plus fort d’un éclair
L’ambiance de cette foule s’élevant dans les airs
Retomber doucement dans les creux de la mer.

Chacun de ces ballets a sa propre magie
Et dans le cœur des Hommes Elles vibrent en silence
Cachant dans Leurs écumes les mystères de la vie
Inondant de merveilles les rivages où Elles dansent.

Tu étais allongée sous le ciel étoilé
Doucettement bercée par le flux des marées
Sur le sable effilé Tu T’es mise à rêver.

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