Disparition
partielle de l'accent circonflexe sur le «i» et le «u», simplification
de la graphie de quelque 2 400 mots : une réforme de l'orthographe
décidée en 1990 fera son apparition dans les manuels scolaires à
l'occasion de la rentrée 2016. Ce sont les éditeurs de livres qui l'ont
décidé soudain, alors que depuis 1990 ils n'avaient intelligemment pas
bougé, bande de salopards.
Parmi les
principaux points, cette simplification des règles ne rend plus
obligatoire l'accent circonflexe sur le «u» et le «i». «Coût» deviendra
«cout», «paraître»: «paraitre»… En revanche l'accent est conservé pour
les mots où il indique une nuance cruciale. Le participe passé de devoir
restera «dû». De même, l'adjectif «mûr» restera inchangé pour ne pas le
confondre avec «mur». «Oignon» et «nénuphar» perdent quelques lettres
et s'écrivent «ognon» et «nénufar».
On pourra désormais écrire «picnic».
(d'après LE FIGARO)
"Mais oui je suis sûr Germaine !"
"Mais oui je suis sur Germaine !"
"Mais oui je suis sur Germaine !"
"Je vais me faire un petit jeûne"
"Je vais me faire un petit jeune"
"Je vais me faire un petit jeune"
- Déclenchez la riposte nucléaire, M. le Président !
- Vous etes sur ?
- Sur quoi ?
- Certain !
- Ah sÛr ! Pardon. Putain de réforme à la con...
- Vous etes sur ?
- Sur quoi ?
- Certain !
- Ah sÛr ! Pardon. Putain de réforme à la con...
Ma
conviction profonde (ici exprimée maintes fois) est que désormais tout
le monde se moque de l'orthographe et que les Français ne maîtrisant
(excusez l'accent sur le premier i) plus leur langue sont en train de
devenir tellement nombreux, à tous les postes de la société, y compris
dans les médias (iTélé, BFMTV. en sont les vitrines), que lutter contre
cette déferlante est un combat perdu d'avance. Il n'y a plus d'hommes
d'état, il n'y a plus de respect de l'orthographe, la ministre de
l’Éducation nationale s'exprime dans une bouillie de mots
incompréhensible (voir billet 'charabia intello-socialo-bobo'
ci-dessous)... ce pays est foutu.
Comme il se dit sur Twitter : #JeSuisCirconflexe
Mais dans ce vain combat, la vérité est plus courte : #JeSuisCon
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